Situation au Brésil

La toute dernière vidéo des anarchistes d'Antimídia...

Por que 2013 agora ?
Pourquoi 2013 maintenant ?
by Antimídia
2023-01-31
VOST
13'

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Dix ans après les Journées de juin 2013, ce soulèvement populaire est accusé par la gauche institutionnelle d'être le berceau du mouvement fasciste actuel, et l'utilisation de la tactique des Black Blocs est comparée à l'attaque fasciste de Brasilia début 2023. Mais cette critique ne tient pas la route lorsqu'on analyse la situation de l'époque ainsi que le rôle joué par de nombreuses organisations de gauche pour criminaliser les manifestations, vider les rues et créer un vide politique propice à la montée du fascisme.

Vidéo basée sur une idée de Companheiro Sonho, avec la collaboration des collectifs Antimídia et Facção.

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Por que 2013 agora?

Ou ici (directement en VOST) :
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Não é Paris : Quando os presos levantam a voz
Ce n'est pas Paris : Quand les prisonniers font entendre leur voix
by Antimídia et Homepage - Quilombo Invisível
2023-03
VOST
7'49

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Alors que les rues de France s'embrasaient en signe de protestation contre la réforme des retraites, plus de 50 villes du Rio Grande do Norte (Brésil) ont été frappées par une série d'incendies criminels. Les médias, les gouvernements fédéral et régional, et même une partie de la gauche, ont traité cela comme un délit relevant de la police, uniquement lié au crime organisé et ont laissé de côté un point fondamental : Que cette révolte vise à obtenir des conditions dignes pour les personnes détenues par l'État.

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Não é Paris: Quando os presos levantam a voz

Ou ici (directement en VOST) :
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Un reportage de Blast posté hier...

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Viols, humiliations, harcèlement, violences physiques dont certaines ont entraîné la mort d’un homme : au Brésil, la triste liste des exactions racistes du géant français de la grande distribution Carrefour n’en finit pas de s’allonger. Pourtant, le groupe n’a pas l’air de s’en émouvoir et ne semble pas inquiété. Alors, que s’est-il vraiment passé toutes ces dernières années dans les magasins de Carrefour au Brésil ? Comment la société brésilienne réagit-elle face aux violences racistes perpétrées par le groupe français ? De quoi ces violences racistes sont-elles le reflet ? Quelle est la réponse de l’entreprise française face à ces événements tragiques ?

 

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Les peuples autochtones du Brésil, à commencer par ceux d'Amazonie, ont remporté une importante victoire jeudi 21 septembre : à l'issue d'un procès démarré en 2021, la Cour suprême a conforté leur droit sur leurs terres, rejetant les positions défendues par le puissant secteur de l'agro-négoce.

 

La toute dernière vidéo des anarchistEs brésilienNEs de Antimídia
sur le procès en décembre de 2 manifestants accusés de meurtre lors du soulèvement populaire de 2013...

Une traduction DIY !

Contra a Criminalização da Revolta
Pelo fim do processo contra Caio e Fábio

A voir ici (sous-titres à activer) :
Contra a Criminalização da Revolta: pelo fim do processo contra Caio e Fábio

Ou ici :
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10 ans après le soulèvement populaire de 2013, la révolte va être à nouveau sur le banc des accusés avec le procès des activistes Fábio Raposo Barbosa et Caio Silva de Souza qui débutera le 12 décembre 2023.
Tous deux comparaîtront devant un jury pour la mort du caméraman Santiago Andrade, touché à la tête par un tir de mortier le 10 février 2014 alors qu'il filmait pour Rede Bandeirantes les affrontements entre manifestants et policiers dans le centre de Rio de Janeiro, près de la gare centrale.
L'affaire a été utilisée à l'époque pour étouffer et criminaliser le soulèvement populaire, en favorisant le vote d'une loi antiterroriste. Mais la seule raison d'affirmer que Caio et Fábio avaient l'intention de tuer quelqu'un avec un tir de mortier est de criminaliser les activistes et les manifestants. Cela devient encore plus évident lorsque nous apprenons que Rede Bandeirantes n'a toujours pas remis toutes les images prises par Santiago Andrade le jour de sa mort...

Pas de procès sans ces images !
Fin des poursuites contre Caio et Fábio !​

 

Le 13 décembre 2023, le verdict du jury populaire dans l'affaire contre Fábio Raposo Barbosa et Caio Silva de Souza a été rendu public. Fábio a été acquitté, mais Caio a été condamné à 12 ans de prison [Il reste pour l'instant en liberté et a fait appel].

O Terror Jurídico no Caso Caio e Fabio
by Antimídia
2023-12
VOST
5'​

Dans cet épisode de Vozes Anarquistas, Acácio Augusto [anarchiste et professeur à l'Université de São Paulo] analyse l'affaire et ses conséquences pour les luttes populaires...

Une traduction DIY !

A voir sur Kolektiva (sous-titres à activer) :
O Terror Jurídico no Caso Caio e Fabio - Acácio Augusto - Vozes Anarquistas ep.13

Ou directement ici :
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Kédi : la résistance quilombola contre une résidence de luxe
by Antimídia
2024-01
VOST
9'

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La construction d'une résidence de luxe d'un milliard de dollars menace le quilombo Kédi, qui résiste depuis 120 ans dans l'un des quartiers les plus prisés de Porto Alegre, à côté du terrain de golf du célèbre Country Club.

Fin 2023, l'entreprise de construction CFL et le groupe Zaffari, promoteurs de ce projet, avec le soutien de la mairie, ont utilisé leur pouvoir économique et politique pour convaincre certains résidents de déménager, créant ainsi une division au sein de la communauté. Sans avertir la communauté, ils ont amené un bulldozer sur le site pour commencer la démolition, escortés par des hommes de main.

Cette vidéo présente les témoignages de Tânia Dutra, responsable de la communauté, et d'Onir de Araújo, avocat du Front Quilombola de Rio Grande do Sul.

Le quilombo a besoin de tout le soutien possible.

Si vous pouvez et souhaitez soutenir financièrement le quilombo, vous pouvez faire un don via PIX 51994262692.

Une traduction DIY

A voir sur Kolektiva (sous-titres à sélectionner) :
Kédi: A Resistência quilombola contra um condomínio de luxo

ou ici :
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Pour mieux connaître l'histoire des quilombos et leur situation juridique :

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Bra$il, 500 anos de catástrofe colonial
by Antimídia et Homepage - Quilombo Invisível
2024-03
VOST
10'

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Alors que le changement climatique transforme le monde en un lieu de plus en plus hostile, avec des tempêtes violentes, des sécheresses extrêmes, des vagues de chaleur et de froid brutales, l'État brésilien reste obstiné dans son projet colonialiste et extractiviste. Le nouveau Programme d'Accélération de la Croissance lancé en 2023 par le gouvernement Lula a permis de lancer une nouvelle vague de projets d'infrastructure à fort impact qui alimentent et perpétuent un mode de vie collectif extrêmement destructeur, menaçant la diversité des modes de vie et des biomes.

Cela montre clairement que les gouvernements de gauche et de droite sont les deux faces d'une même pièce. Ils sont les gestionnaires du projet génocidaire et colonialiste appelé Brésil. Il n'est pas possible de construire des mondes plus justes et plus libres sans affronter et résister aux forces répressives de l'État ou aux milices qui défendent ce même projet.

Pour télécharger cette vidéo avec les sous-titres français incrustés :
(sans les sous-titres brésiliens incrustés en plus, comme la version sur yt !)[B][/B]
Bra$il - 500 anos de catástrofe colonial (2024-03) by Antimídia VOST 10'.avi
Bra$il - 500 anos de catástrofe colonial (2024-03) by Antimídia VOST 10'.avi

Sinon à voir sur Kolektiva (sous-titres à selectionner) :
Bra$il: 500 anos de catástrofe colonial

Ou ici (directement en VOST) :
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Un reportage très intéressant
de Fanny Lothaire, Valeria Saccone et Louise Raulais...​

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60 ans après le coup d’État militaire qui a plongé le Brésil dans 21 ans de dictature, le pays peine à affronter ses vieux démons. Des nostalgiques de la dictature aux victimes encore en vie et souhaitant raviver la mémoire d’une population qui a rapidement fait table rase du passé, nous sommes partis à la rencontre de ces Brésiliens profondément divisés.

 

Soutenons l'entraide anarchiste dans le Rio Grande Do Sul



Ou ici (sous-titres à sélectionner) :
Support Anarchist Mutual Aid in Rio Grande Do Sul ​

Des inondations historiques ont frappé le sud du Brésil.

Favorisées par un changement climatique débridé et par l'inaction et l'incompétence des gouvernements, ces inondations ont submergé des villes entières de l'État du Rio Grande do Sul et de nombreux quartiers de sa capitale, Porto Alegre. Elles ont anéanti des communautés entières et tué des dizaines de personnes.

Le centre social anarchiste Esp(a)ço a été aménagé pour recevoir les dons de matériels et les distribuer à ceux qui en ont besoin.

Ils ont besoin de notre aide !

Merci de faire un don à cette adresse :
Donate to Esp(a)ço Mutual Aid for Victims of Rio Grande do Sul Floods, organized by sub Media

Tous les fonds collectés serviront à soutenir les initiatives locales de solidarité afin de venir en aide aux communautés autochtones et quilombolas et de reconstruire les espaces anarchistes touchés par les inondations.

Merci de relayer au maximum cet appel !​

 

La toute dernière vidéo des anarchistEs brésilienNEs de Antimídia

O desastre tem nome : CAPITALISMO
La catastrophe a un nom : LE CAPITALISME

Une traduction DIY

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Début mai 2024, au Brésil, le territoire connu sous le nom d'État du Rio Grande do Sul a été frappé par la plus grande catastrophe climatique de son histoire. Pendant plus d'une semaine, des pluies intenses ont fait déborder plusieurs rivières, emportant des dizaines de villes et détruisant tout sur leur passage, avant de se jeter dans le fleuve Guaíba, provoquant la plus grande inondation jamais enregistrée dans la Région métropolitaine de Porto Alegre et dans d'autres villes de l'État. Le 1er juin, 171 décès avaient été confirmés. Des milliers de personnes ont tout perdu. 614.000 personnes se sont retrouvées sans abri. Plus de deux millions de personnes ont été touchées. Des villes entières ont été pratiquement rayées de la carte.

L'État et le mode de production capitaliste sont directement responsables de la destruction de la planète, multipliant les catastrophes, abattant les forêts pour faire place au bétail, aux monocultures et à l'exploitation minière, dégradant et imperméabilisant les sols avec l'expansion urbaine. Au cœur de l'horreur, on peut voir l'incapacité totale des gouvernements et des riches à prendre soin de nos vies et de notre environnement.

Face à cette tragédie, qui annonce une nouvelle réalité d'événements extrêmes de plus en plus fréquents, les anarchistes, les communautés autochtones, les quilombos et les mouvements sociaux organisent la solidarité pour tenter de reconstruire la vie des habitants et les territoires gravement touchés, que ce soit en demandant ou en distribuant des dons, en appelant à des efforts conjoints de nettoyage et de remise en état des propriétés touchées, ou en organisant de nouvelles occupations de bâtiments vides pour héberger les personnes qui ont perdu leur maison.

Pour télécharger cette vidéo avec les sous-titres français incrustés :
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O Desastre Tem Nome CAPITALISMO.avi
O Desastre Tem Nome CAPITALISMO.avi

A voir aussi sur Kolektiva (sous-titres à sélectionner) :
O Desastre Tem Nome: CAPITALISMO ​