Salut fraternel

Si on doit faire de l'electricité et que tu ne sais pas comment ça marche, tu vas te coordonnée de manière horizontale comment?

 

Mis à part si la situation est urgente je ne vois pas pour quelle raison un connard ne pourrait pas t'expliquer les ordres qu'il te donne, voir même ne pas employer l'impératif, ne pas faire de sa compétence un prétexte pour te prendre de haut...
D'ailleurs c'est souvent dans l'urgence que des petits chefs émergent et lorsqu'ils sentent leur pouvoir menacé ils créent une situation d'urgence, d'insécurité, comme Valls et le terrorisme, pour qu'on ne discute pas leur légitimité.
La hiérarchie c'est injustifiable et je lui pisse dessus.

 

D'accord.

 

Si biensur, mais je considère qu'une relation de "prof élève" est déjà une relation hierarchique même si elle n'est pas aussi rigide que celle dont parle a13.
Il ne sagit pas de donner des ordres sans expliquer, au contraire, mais certaines connaissances ne s'obtiennent pas de fait, il faut quelqu'un pour les enseigner.
L'exemple de l'electicité me parait évident, qui irait bidouiller un systeme electrique sans connaissance (a part claude françois évidement).
Ben à un moment, tu es bien obliger de faire confiance aux gens qui t'enseignent et c'est un rapport hierarchique.
C'est pas grave, tant que ça ne va pas plus loin.
Cette autorité est révoquée de fait à partir du momment ou tu sais toi même le faire.
Cette autorité n'empêche pas que tu peux apprendre à ton pote electricien des compétences qu'il n'aura pas, auquel cas il y aurait comme une autorité à double sens.

J'suis crevé, j'sais pas si je suis clair.
par exemple, si quelqu'un me dit; change pas ton ampoule les pieds dans l'eau, avant de comprendre pourquoi, je vais obéir, sinon je suis mort.
ça ne remet pas en question l'autogestion ou je ne sais quoi.
C'est juste pour préciser que hierarchie n'est pas forcément = caca.

 

Si ça peux te faire plaisir.

 

Les mots, n'ont pas seulement une définition ethyologique, ils ont une définition plus "sociale".
Je sais pas si c'est une bonne chose, mais c'est pas moi qui l'ai inventé.

Ex: dans les ouvrages de managment le mot hierarchie à disparu, on parle en terme de projets maintenant et maheurement, le managment à plus d'impact sur nos vies que larousse.

Conclure en se focalisant sur une définition éthymologique (la forme) plutôt que de discuter du fond, c'est pas très constructif.

Cela dit, c'est une belle démonstration de mauvaise foi, et j'ai un grand respect pour cette discipline.

 

ps en guise d'illustation: pour larousse une révolution; c'est ça:

Prendre le pouvoir n'à pas l'air de t'interesser, pourtant tu utilise ce mot non?

 

Et comment tu t'assures que le mec hiérarchiquement supérieur à toi a effectivement des connaissances que tu n'as pas ?

 

Ça me semble assez logique en fait, si j'dois refaire de la plomberie chez moi et que mon voisin l'à déjà fait chez lui, j'vais aller lui demander de m'expliquer. (En vrai, je ne le ferais pas, parce que mon voisin est un connard et que je n'ai aucune confiance en lui).

 

et je maintient que la connaissance est une forme de pouvoir pas nécessairement néfaste.
Pas que la connaissance d'ailleurs, le niveau d'implication, la motivation, et la passion qui va avec l'activité pratiquée.

J'ajouterais qu'à force de la nier, on créer des rapports de dominations dégueulasses dans les "milieux militants", sur internet et partout ailleurs et on s'éloigne des réalité de nos vies.
Mais que c'est trop épineux pour que des anarchistes se remettent en question à se sujet, t'imagine, après tu pourrais te faire pourrir par tout ton milieu ou pire, perdre ton identité.

Rassurez vous camarades, je suis de votre côté; la preuve:
Ni dieu ni maitre ni partis ni prisons,vive la révolution sociale et libertaire. Amen.

 

la connaissance n'est pas un pouvoir en soi, la connaissance n'est pas indépendante du milieu social. Une connaissance n'est un pouvoir que si elle a de la valeur, savoir faire la plomberie aujourd'hui ça te donne beaucoup moins de pouvoir que savoir écrire des articles, pourquoi ?