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Révolte en Syrie

Discussion dans 'Luttes Internationales' créé par Ungovernable, 22 Mars 2011.

  1. Actualité Mondiale : Syrie : Des milliers de Syriens manifestent à Daraa
    Plusieurs milliers de Syriens ont manifesté lundi dans la ville de Daraa (sud) après les funérailles d'un protestataire tué la veille dans les affrontements avec les forces de sécurité, a rapporté la chaîne Al-Jazira.

    Les manifestations de dimanche ont coïncidé avec la visite de représentants du gouvernement, venus à Daraa pour présenter leurs condoléances aux familles des cinq manifestants tués vendredi dernier par les forces de sécurité.

    Le président syrien Bachar al-Assad a destitué le gouverneur de Daraa, Faisal Kolthoum, pour bavure grave commise lors du traitement des manifestations, une démarche visant à calmer le jeu dans la région, théâtre des manifestations antigouvernementales, selon l'agence de presse SANA.

    A l'instar des contestations populaires qui déferlent dans le monde arabe, les Syriens ont eux aussi monté des manifestations dans leur pays, gouverné par le parti Baas depuis 1963.




    La jeunesse de Daraa prend la tête de la contestation en Syrie

    Depuis vendredi dernier, la tension est à son comble entre la jeunesse et les forces de l’ordre dans la région de Daraa située à 120 km au sud de Damas. Pour cause, 15 élèves âgés de 13 à 15 ans sont détenus par la police depuis près d’un mois pour avoir écrit sur des murs des slogans anti-régime qu’ils avaient entendus à la télévision. Notre Observateur nous fait part des affrontements dans cette province reculée du sud-ouest de la Syrie.

    La Syrie est un pays de 22 millions d’habitants situé au Proche-Orient. Le pouvoir est concentré entre les mains de la famille Al Assad depuis 1970, date d’accession au pouvoir de Hafez Al Assad suite à un coup d’Etat. A sa mort, en 2000, il est remplacé par son fils Bachar Al Assad. Depuis le 15 mars 2011, le régime fait face à une contestation sans précédent, suite à un appel à la révolution lancé sur Facebook.

    A l’image de la Tunisie où le mouvement de contestation est venu d’une province reculée, Sidi Bouzid, c’est dans la province de Daraa que la mobilisation syrienne se cristallise. La ville de Daraa (Capitale de la Province de Daraa), fief de la révolte des jeunes, compte plus de 75 000 habitants et se situe près de la frontière avec la Jordanie, le Liban et Israël







    La Syrie touchée à son tour par le vent de révolte arabe

    Quatre jours de manifestations contre la corruption et le système de parti unique ont montré que la Syrie, l'un des pays les plus fermement tenus de la région, n'était pas à l'abri du vent de révolte qui souffle sur le monde arabe.

    Quatre personnes ont trouvé la mort durant ces troubles, dans le sud du pays, où les protestataires ont mis le feu à des bâtiments publics, défiant ouvertement le régime de Bachar el Assad, qui ne tolère habituellement aucune voix dissidente.

    Les troubles les plus sérieux se sont cantonnés jusqu'à présent à la ville de Déraa, en lisière de la frontière avec la Jordanie, où l'on a entendu le slogan "Dieu, la Syrie, la Liberté".

    Mais les analystes n'excluent pas que l'agitation s'étende dans le pays tant la population semble désenchantée du régime et enthousiasmée par le vent de liberté qui souffle dans les pays voisins.

    "C'est un Etat semi-totalitaire. La corruption est partout", souligne Hazem Saghieh, chroniqueur au quotidien arabophone international Al Hayat. "Tous les ingrédients sont réunis pour s'attendre à un changement radical."

    Tout trouble en Syrie est susceptible d'avoir des répercussions au-delà des frontières du pays, le régime de Damas étant un allié proche de la République islamique d'Iran, un acteur majeur du jeu politique libanais et un parrain des groupes islamistes palestiniens et libanais.

    Le parti Baas, au pouvoir depuis bientôt un demi-siècle, gouverne en vertu de l'état d'urgence et interdit toute opposition.

    Parmi les autres griefs contre le régime figure la domination de la secte chiite minoritaire des alaouites, dont fait partie le clan Assad, sur la majorité sunnite.

    Assad assure que la diplomatie syrienne, qui mêle intransigeance vis-à-vis d'Israël et soutien au Hamas et au Hezbollah, ses ennemis palestinien et libanais, est en phase avec le sentiment de la rue arabe.

    Mais cette "exception syrienne" ne protège pas le régime du mécontentement d'une population qui aspire à plus de droits, à plus d'emplois et à une hausse de son niveau de vie.

    Lorsque les Frères musulmans syriens se sont révoltés contre le régime en 1982 à Hama, le président Hafez al Assad, père de l'actuel président, n'avait pas hésité à écraser ce soulèvement dans le sang, faisant des milliers de morts.

    Pareille répression, dont le monde n'a appris l'ampleur que des semaines plus tard, semble improbable aujourd'hui à l'ère des téléphones portables et d'internet.

    "Les Syriens ont montré dans le passé qu'ils étaient capables de moduler leur répression", souligne Habib Malik, enseignant d'histoire à l'université américaine de Beyrouth.

    "Je pense qu'ils se rendent compte que ce qui s'est produit à Hama n'est plus possible dans le monde actuel", assure Malik, qui pense Assad en mesure de "tuer dans l'oeuf" toute révolte, même si le défi qu'il affronte paraît sérieux.

    Comme d'autres Etats arabes confrontés à la contestation, la Syrie a cherché à la faire taire en rétablissant les subventions aux denrées de base et en augmentant les salaires.

    Selon un diplomate en poste à Damas, Assad, arrivé au pouvoir en 2000 à la mort de son père, n'a pas tenu ses promesses de réformer le système politique et a cru à tort qu'une libéralisation économique limitée suffirait à le perpétuer.

    "Bachar avait le temps de prendre des mesures préventives et d'engager des réformes authentiques. Au lieu de ça, le régime a commis de grosses erreurs", dit-il.

    En dehors des troubles à Déraa, de petites manifestations ont eu lieu après les prières du vendredi dans la ville d'Homs et à Banias, sur la côte. A la grande mosquée de Omeyades de Damas, des fidèles ont brièvement scandé des slogans réclamant plus de liberté.

    Mais l'échelle des manifestations de Déraa, auxquelles ont participé des milliers de personnes, montrent que la vraie menace pour Assad vient moins de groupes d'opposition disséminés et affaiblis que de la base de la population.

    Selon Hazem Saghieh, si les rebelles libyens, désormais aidés par l'intervention occidentale, devaient marquer des points face au colonel Mouammar Kadhafi, les protestataires syriens pourraient se sentir enhardis.

    Mais il voit mal la situation en Syrie prendre la même tournure qu'en Tunisie ou en Egypte, où les présidents Zine Ben Ali et Hosni Moubarak se sont résignés à quitter le pouvoir sous la pression de la rue.

    "Je ne pense pas que le régime baasiste de Syrie partira en douceur", dit-il.
    Par Reuters










    Syrie: nouvelle manifestation à Deraa

    DERAA, Syrie (AP) — Pour le quatrième jour consécutif, des Syriens ont manifesté lundi à Deraa, dans le sud de la Syrie, a constaté un journaliste de l'Associated Press sur place.

    Des policiers antiémeute armés de matraques ont chassé le petit groupe de manifestants sans incident, alors que la ville porte les stigmates des manifestations plus importantes survenues précédemment: édifices publics brûlés et pillés, véhicules incendiés, ou encore un bureau du parti Baas au pouvoir aux fenêtres brisées.

    Au moins cinq manifestants ont été tués vendredi par les forces de sécurité. Ce week-end, deux autres personnes sont mortes, et les autorités ont bouclé la ville, autorisant les sorties mais interdisant l'accès à la localité.

    Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Deraa, dénonçant les tirs de vendredi et les arrestations de masse qui ont suivi des manifestations demandant des libertés politiques. AP





    Human Rights Watch dénonce "l'usage excessif de la force" en Syrie

    Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, lundi 21 mars, "l'usage excessif de la force", qui a fait "au moins cinq morts" depuis vendredi en Syrie, où des manifestations contre le pouvoir sont violemment réprimées. "La Syrie doit cesser de tirer à balles réelles et tout autre usage excessif de la force contre les manifestants", a insisté l'organisation de défense des droits de l'homme située à New York, après les violences à Dara, à 120 km au sud de Damas.

    "Le gouvernement syrien n'a aucun scrupule à tirer pour tuer ses propres citoyens qui osent s'exprimer", a dénoncé Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, saluant "le courage incroyable" des manifestants, qui bravent "l'un des régimes les plus répressifs de la région". Selon un militant des droits de l'homme présent à Dara, un manifestant a été tué dimanche et plus de cent ont été blessés, dont deux très grièvement, lorsque les forces de sécurité ont dispersé des manifestants dans la vieille ville à l'aide de gaz lacrymogènes et de balles réelles.

    Samedi, des dizaines de manifestants avaient été arrêtés et plusieurs blessés à Dara, au lendemain d'une première manifestation dans cette ville qui avait fait au moins quatre morts. Le mouvement de protestation en Syrie a été lancé le 15 mars à Damas après un appel d'une page Facebook réclamant "une Syrie sans tyrannie, sans loi d'urgence ni tribunaux d'exception, sans corruption ni vols, ni monopole des richesses".








    L'armée syrienne se déploie à Dara, théâtre d'une nouvelle manifestation

    Alors que les manifestations se poursuivent à Deraa, un enfant blessé lors des manifestations de la veille serait mort des suites de ses blessures. Ce décès risque d'envenimer une situation déjà très tendue dans le pays.

    L'armée syrienne s'est déployée, lundi 21 mars, aux portes de Deraa, 120 km au sud de Damas, où des milliers de personnes réclamant la liberté et protestant contre la corruption se sont rassemblées pour les funérailles d'un manifestant tué la veille par les forces de sécurité.

    Dimanche, des heurts entre manifestants et forces de l'ordre auraient également fait plus d'une centaine de blessés dans cette ville, selon plusieurs témoins, qui indiquent que les forces de sécurité ont dispersé des manifestants dans la vieille ville en usant de gaz lacrymogènes et de balles réelles, une version contredite par les autorités syriennes.

    "DIEU, LA SYRIE, LIBERTÉ ET C'EST TOUT"

    "Les manifestants ont commencé à défiler en masse du cimetière vers la mosquée Al-Omari après l'enterrement" de Raëd Akrad, 23 ans. "Révolution, révolution", "Dieu, la Syrie, liberté et c'est tout", scandaient les manifestants, a indiqué cet habitant de Deraa. Après les funérailles, la foule s'est réunie à la mosquée, dans la vieille ville, non loin de la frontière jordanienne. Selon Reuters, les militaires ont établi des postes de contrôle aux entrées de Deraa et ils vérifient les cartes d'identité. Le ministre de la justice s'est pour sa part rendu dans une salle municipale.

    Le bilan de la répression des manifestations quotidiennes qui ont débuté vendredi à Deraa s'élève à cinq morts et des dizaines de blessés. Dimanche, les manifestants ont incendié le siège du parti Baas, au pouvoir, des tribunaux et des succursales de deux compagnies de téléphone mobile dont l'une, Syriatel, appartient à Rami Makhlouf, cousin du président Bachar Al-Assad.

    Signe d'une extension de la contestation dans le pays, des centaines de personnes seraient par ailleurs descendues lundi dans les rues de Djassem, à l'ouest de Deraa, selon des militants de l'opposition. "Ils organisent un sit-in dans le centre de la ville", a déclaré l'un des militants.

    LES VIOLENCES DÉNONCÉES

    La France a une nouvelle fois, lundi, dénoncé les violences contre les manifestants. "La France condamne les violences qui ont fait plusieurs morts et de nombreux blessés parmi les manifestants réunis vendredi, samedi et dimanche à Deraa", a déclaré lors d'un point de presse le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Bernard Valero.

    "La France appelle les autorités syriennes à libérer toutes les personnes détenues pour avoir participé à des manifestations, en raison de leurs opinions ou de leurs actions en faveur de la défense des droits de l'homme", a-t-il ajouté. "Elle engage son gouvernement à répondre par des réformes aux aspirations exprimées par le peuple syrien."

    Human Rights Watch (HRW) a également dénoncé lundi "l'usage excessif de la force", qui a fait "au moins cinq morts" depuis vendredi. "La Syrie doit cesser de tirer à balles réelles et tout autre usage excessif de la force contre les manifestants", a insisté l'organisation de défense des droits de l'homme.

    Le mouvement de protestation en Syrie, où la loi d'urgence est en vigueur depuis 1963, a été lancé le 15 mars à Damas après un appel sur une page Facebook réclamant "une Syrie sans tyrannie, sans loi d'urgence ni tribunaux d'exception, sans corruption ni vols, ni monopole des richesses".








    Syrie : la contestation vire à l'émeute dans la ville de Deraa

    Les forces de sécurité ont tiré dimanche 20 mars à balles réelles et lancé des gaz lacrymogènes sur des milliers de manifestants à Deraa dans le sud de la Syrie, faisant un mort et plus de 100 blessés, a indiqué un militant des droits de l'homme sur place.

    "Les forces de sécurité aidées par la police ont tiré à balles réelles sur les manifestants dont le nombre dépasse les 10 000 personnes", a déclaré ce militant ajoutant que des grenades lacrymogènes contenant des "produits toxiques".

    Les manifestants, qui réclamaient davantage de liberté et la fin de la corruption en Syrie, ont incendié le siège du parti Baas (au pouvoir) à Deraa, selon des habitants. Avec le renfort de protestataires venus de villages voisins, ils ont aussi mis le feu au palais de justice et aux succursales de deux compagnies de téléphone portable. L'une de ces compagnies, Syriatel, appartient à Rami
    Makhlouf, cousin du président, Bachar El-Assad.

    Deraa, théâtre de manifestations depuis trois jours consécutifs, "est devenu un volcan de feu", selon ce militant. Les forces de sécurité sont aidées par des policiers et des agents ne portant pas d'uniformes, a-t-il ajouté. La mosquée Al-Omari, devenue "un hôpital de campagne", accueillait les blessés, selon lui.

    La Syrie n'est pas épargnée par la vague de contestation qui secoue le monde arabe depuis le début de l'année. Après de premiers appels à manifester infructueux lancés en février via les réseaux sociaux, la capitale syrienne a connu une série de manifestations inédites, dont des images filmées par téléphone portable circulent sur Internet.


    http://www.youtube.com/watch?v=bkx34-JhQbs&feature=player_embedded


    Quatre manifestants ont été tués et des centaines d'autres blessés, vendredi, par les forces de l'ordre lors d'une manifestation dans cette même ville de Deraa, selon un militant des droits de l'homme. Samedi, des dizaines de manifestants ont été arrêtés et plusieurs autres blessés par les forces de sécurité.

    La Syrie, où la loi d'urgence est en vigueur depuis 1963, est depuis le 15 mars le théâtre de manifestations suite à l'appel d'une page Facebook réclamant plus de liberté.






    Syrie : quatre manifestants tués dans le sud du pays

    Quatre manifestants ont été tués et des centaines d'autres blessés, vendredi 18 mars, par les forces de l'ordre syriennes lors d'une manifestation à Deraa, dans le sud du pays, selon un militant des droits de l'homme présent sur place. La police a ouvert le feu sur les manifestants, plusieurs hélicoptères ayant amené des renforts.

    Les manifestants réclamaient des réformes démocratiques et dénonçaient la corruption. Une vidéo diffusée sur Facebook les montre en train de crier des slogans hostiles à l'homme d'affaires Rami Makhlouf, cousin du président Bachar al Assad, qu'ils traitent de "voleur". Les manifestants tués étaient parmi la foule qui scandait "Dieu, Syrie, liberté !"

    MANIFESTATION DISPERSÉE À DAMAS

    Les forces de l'ordre syriennes ont par ailleurs dispersé une petite manifestation après la prière du vendredi au cœur du vieux Damas, devant la mosquée des Omeyyades. Deux des manifestants au moins ont été emmenés par les agents de sécurité en civil. "Il n'y a de Dieu que Dieu", scandait la foule à l'intérieur de la mosquée.

    Une contre-manifestation de soutien à Bachar Al-Assad a réuni au moins deux cents personnes sur une petite place près de la mosquée, criant des slogans favorables au président syrien. Les manifestants brandissaient des drapeaux syriens et certains une photo de Hafez Al-Assad, ex-président et père de l'actuel. Des familles terrifiées accompagnées d'enfants en pleurs se sauvaient de la place.

    Une contre-manifestation de soutien à Bachar al-Assad a réuni au moins deux cents personnes, vendredi 18 mars à Damas.

    Une contre-manifestation de soutien à Bachar al-Assad a réuni au moins deux cents personnes, vendredi 18 mars à Damas.AFP/LOUAI BESHARA

    LE "VENDREDI DE LA DIGNITÉ"

    Une page Facebook intitulée "La révolution syrienne contre Bachar Al-Assad 2011", qui comptait vendredi plus de 49 000 soutiens, avait appelé à des manifestations pour "le vendredi de la dignité le 18 mars" près des mosquées de toutes les régions syriennes. "Nous réclamons nos droits, la dignité pour les Syriens", "Ta participation signifie la liberté dans un proche avenir en Syrie", indique la page.

    C'est la troisième manifestation en faveur des libertés qui a été dispersée cette semaine, les protestataires bravant la loi d'urgence décrétée dans le pays depuis 1963. La manifestation de parents de prisonniers politiques qui s'était déroulée mercredi près du ministère de l'intérieur a donné lieu à l'arrestation de trente-quatre personnes. Trente-deux d'entre elles ont été inculpées, jeudi, pour "atteinte au prestige de l'Etat", selon une organisation des droits de l'homme.

    Les ONG syriennes ont appelé le gouvernement à "libérer immédiatement tous les détenus d'opinion et de conscience dans les prisons syriennes" et à "cesser de pratiquer la politique des détentions arbitraires contre les opposants politiques et les militants de la société civile et des droits de l'homme". Human Rights Watch, qui a fait état de l'arrestation de trente-quatre personnes, a appelé également à la libération de tous les manifestants interpellés.
     
  2. Syrie: 15 morts dans de nouveaux affrontements dans le sud du pays

    DAMAS (AP) — La police est intervenue mercredi dans un quartier abritant des manifestants de l'opposition à Deraa, dans le sud de la Syrie, tuant par balles au moins 15 personnes dans une opération qui a duré près de 24 heures, selon des témoins.

    Un assaut contre une mosquée tôt mercredi a fait au moins six morts, précisait-on de mêmes sources. Selon un militant en contact avec des habitants de Deraa, la police a abattu trois autres personnes qui manifestaient dans le centre de la ville après le coucher du soleil, et six autres corps ont également été découverts.

    Ce serait le bilan le plus lourd depuis le début de manifestations à Deraa dans le sillage des révoltes populaires dans le monde arabe. Selon un militant interrogé par l'Associated Press et qui a requis l'anonymat par peur de représailles, un membre des secours figure parmi les morts.

    La télévision d'Etat syrienne rapporte que quatre personnes sont mortes quand "une bande armée" a attaqué une ambulance à Deraa. Elle précise qu'un médecin, un infirmier, un chauffeur et un policier figurent parmi les morts. La télévision a affirmé que les forces de sécurité n'avaient pas donné l'assaut contre la mosquée, mais elle a montré des images d'armes et d'argent qui selon elle ont été saisis dans l'édifice religieux.

    Les manifestants de Deraa réclament des réformes et des libertés politiques. Au cours du week-end, sept personnes avaient été tuées par les forces de sécurité lors de manifestations dans la ville, selon des témoins et des militants. Le gouverneur de la province Faisal Kalthoum a été limogé mardi, selon un responsable syrien.

    Sur les réseaux sociaux, des militants pro-démocratie appellent à des manifestations massives en Syrie pour la journée de vendredi. AP
     
  3. gabez
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    gabez Nouveau membre

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    Mar 2011
    et ns c pr quand

    et ns c quand qu'ont se révoltes en france
     
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