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Répression & dérives sécuritaires Mohawks : un bain de sang sur le pont Skyway

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 27 Juillet 2009.

  1. MNN. 13 juin 2009. Il y a longtemps que le commissionnaire Julian Fantino de la Police Provinciale de l’Ontario a une dent contre les Mohawks de Tyendinaga. Il a voulu démontrer son pouvoir et ce qu’il ferait à quiconque s’opposerait au fascisme.

    Fantino se venge des Mohawks avec un bain de sang sur le pont Skyway

    La loi martiale est-elle arrivée ?

    Traduit du texte original « Fantino’s Skyway Bridge blood bath to get Even with Mohawks » tiré de www.mohawknationnews.com


    MNN. 13 juin 2009. Il y a longtemps que le commissionnaire Julian Fantino de la Police Provinciale de l’Ontario a une dent contre les Mohawks de Tyendinaga. Il a voulu démontrer son pouvoir et ce qu’il ferait à quiconque s’opposerait au fascisme.

    La PPO a frappé brusquement tôt jeudi matin, le 11 juin. Pas de couverture médiatique. Pas de photos. Il a été calculé de faire éclabousser du sang partout pour faire passer un message sur comment Fantino traiterait les Mohawks, les autochtones ou n’importe qui voulant manifester pacifiquement. Le plan prémédité était de blesser des gens, de faire jaillir du sang et de rapidement tout nettoyer. Quelles armes mortelles pointues ont-il utiliser pour faire couler autant de sang ? Où les ont-ils cachées ?



    Le dissentiment est contre la loi en Ontario. Ils ne veulent pas d’enquête publique. Ils veulent que la PPO soit exemptée. Les flics sont venus de l’extérieur de la région pour que les gens du coin ne les reconnaissent pas. Ils pourraient être des forces spéciales ou des commandos entraînés pour estropier et infliger des blessures qui terrorisent les victimes. C’est pire que de se faire électrocuter au taser ou battre avec un bâton. Leurs ordres provenaient de quelque agence extérieure impossible à retracer aux politiciens ou à une enquête parlementaire. Venaient-elles du Pentagone, du Camp Petawawa ou encore du Fort Drum, New York ? Est-ce que l’élite des soldats nous utilise pour s’entraîner à frapper rapidement et à partir sans laisser de traces ?

    L’enquête Ipperwash a établi le principe selon lequel les politiciens ne peuvent pas ordonner de telles attaques. Une lettre non-signée du Conseil des Chefs de la Nation Mohawk ou un communiqué de presse du Conseil de Tyendinaga ou une lettre du Conseil d’Akwasasne sont considérés des gestes politiques. Utiliser ces documents comme autorisation officielle est illégal. La police ne peut que renforcer la loi. Elle ne peut pas obéir aux ordres d’un politicien.

    Les Mohawks distribuaient de l’information en support de notre peuple d’Akwasasne qui refusent la présence de gardes armés de fusils dans nos communautés. Ils se tenaient côte à côte avec la police sur le pont Skyway.

    La police bloquait les deux extrémités du pont Skyway. L’escouade savait que nous n’étions pas armés. Le chef Tim Thompson d’Akwasasne s’est rendu à Ottawa pour parler sur la colline parlementaire. Le ministre des affaires indiennes Chuck Strahl, le chef du NDP Jack Layton et Gilles Duceppe du Bloc Québécois étaient là.

    Jim Potts a écrit un rapport sur comment s’occuper de nous, appelé Nonce : Policing and Aboriginal Occupations and Protests, 2005 (Projet : méthodes policières et les occupations et manifestations autochtones, 2005). Nous sommes perçus en tant que criminels pour questionner leur autorité et leur juridiction.

    L’ingrédient clé de la police et autres organisations militaires est de d’abord se tenir à l’écart. Différentes personnes de la communauté sont recrutées en tant que liaisons avec la police et l’armée afin de garder un oeil sur les autres pour eux. Ces recruté-es articulent la volonté des flics que tout le monde se tiennent tranquilles et marchent au rythme du régime totalitaire imposé. La suspicion et le blâme se portent sur des individus de la communauté. C’est un manuel d’instruction sur comment les flics peuvent brutaliser les gens et ne pas se faire poursuivre en justice. Il s’agit d’empêcher les gens d’exercer leurs droits légaux aux manifestations pacifiques, ce qui est un droit fondamental dans une démocratie.

    À ce qu’il parait, le gouvernement a peur que si nous avions de meilleures conditions de vie et un plus haut niveau d’éducation, notre niveau de sensibilité s’en trouverait plus élevé que ce que l’état veut maintenir comme statu quo. Des autochtones plus sophistiqués pourraient mieux articuler nos deuils. Le gouvernement et la police sont à la recherche de nouvelles façons de nous réprimer. La brutalité est devenue une option principale.

    À Tyendinaga, des centaines d’officiers paramilitaires armés sont arrivés en masse. Ils ont procédé à une attaque « shock and awe » (choc et terreur) de type militaire contre des civils non-armés. Pas de questions et pas de remords d’avoir infligé du mal.

    L’envoi de goons militaires pour nous battre est illégal. Est-ce que des législations secrètes ont été passées pour rendre cette opération possible ? S’agissait-il d’une décision militaire parce que le gouvernement nous a désigné en tant qu’insurgés et terroristes ? Cette opération, prise sous la loi martiale, avait comme but d’éliminer l’opposition. Les gens ne seront pas autorisés à se protéger dans le nouvel ordre mondial.

    D’après l’agenda de Smart Borders (frontières intelligentes) et de certaines autres ententes sous Northcom, la police et l’armée canadiennes sont contrôlées par le Pentagone. Est-ce pour ça que le chef du parti libéral Michael Ignatieff a peur de parler ? Est-ce qu’il ou qui que ce soit d’autre peut être désigné en tant qu’insurgé pour ne pas suivre le programme à la lettre ? Le message à retirer de tout ça, c’est que quand le round-up est fini, ceux qui questionnent les positions du premier ministre pourraient être emportés par le char de police.

    En 1997 les officiers de police de l’état de New York cherchaient le sang à Onondaga. Ils ont attaqué plus de cent personnes au cours d’une cérémonie de tabac. L’état a recherché des troopers qui détestaient assez les Indiens pour se porter volontaires pour fracasser des têtes, incluant celles de femmes, d’enfants et même celle d’un bébé dans une poussette. Douze ans plus tard nous refusons d’accepter l’argent qu’ils nous offrent. Nous voulons le procès des troopers de l’état de New York et des pseudos chefs de la confédération qui les ont choisis.

    Combien de policiers de la PPO ou des soldats ont été questionnés concernant leur niveau de rage et de préjugés innés contre les indigènes ? Leur a-t-on offert de l’argent additionnel en tant que mercenaires pour nous fracasser le crâne ou était-ce simplement parce qu’ils nous haïssent ? Est-ce Fantino qui les a trouvés ? Ou était-ce des soldats venus pour chercher et détruire ?

    Quelque sorte de poursuite judiciaire devrait être entreprise par rapport à cette brutalité. Si personne ne les tient responsables, ils commenceront à sentir le sang. Ils ne seront satisfaits que lorsqu'ils en verront plus. Un tireur employé a été envoyé pour assassiner Dudley George à Ipperwash en 1995. Maintenant, comme des vampires, ils veulent boire du sang Mohawk pour que des ailes leur pousse et qu'ils puissent terroriser tout le monde. Watch out! L'état policier est arrivé.

    (photos de l'attaque http://letstalknativepride.blogspot.com/)
     
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