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Le pouvoir des mots.

Discussion dans 'Politique et débats de société' créé par raaph, 6 Juillet 2017.

  1. raaph
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    raaph Membre du forum Membre actif

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    Juil 2016
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  2. libertaire, anarchiste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    Les mots nous servent a penser, et si le pouvoir utilisais les mot?Et si le changement de la societe passait aussi par les mots?
    Voila ca m'etait deja venu en tete rapidement mais en voyant ces videos j'y ait repenser je vous balance les liens et je vous pose ces questions.
    J'attend vos reponses a tous ;) sur ce salut.


     
  3. FreeBird
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    FreeBird Membre du forum

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    Juin 2017
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  4. apolitique/Indécis, anti-fasciste
    C'est intéressant, j'avais jamais vu ça de cette façon.
    Du coup, peut être que les mots changent inconsciemment dans la vie quotidienne que ce soit par l'influence d'un homme politique, d'un artiste ou autre.
    Je pourrai pas te dire avec exactitude si les dirigeants politiques utilisent des euphémismes ou des oxymores consciemment pour nous influencer mais en attendant on sait bien que les discours sont écrits avec un message derrière...
     
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  5. raaph
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    raaph Membre du forum Membre actif

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  6. libertaire, anarchiste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    Oui c'est quand meme des bonnes pistes je trouve, apres j'en suis pas sur mais je pense que ca sert a mieux faire passer la pilules dans certains cas. Et puis les discours c important aussi j'y avais pas penser ^^.
     
  7. Oni21
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    Oni21 Membre du forum Membre actif

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    Dans la même veine, notre cher gouvernement français vient de décider de transformer le compte pénibilité en compte prévention et de retirer du même coup les vibrations mécaniques, les risques chimiques et autres de la liste. Trop dur à mesurer. Pour le terme pénibilité, c'est parce que cela fait croire aux gens que le travail peut-être douloureux. Tu m'étonnes qu'ils en ont pas conscience.

    Compte pénibilité: Philippe annonce sa réforme décriée par le patronat | AFP.com
     
  8. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  9. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Je pense que non, changer les mots ça prend que si la réalité a changé aussi.
    On est passé d'exploité à défavorisé, comme le dit Lepage, parce que y a eu l'émergence, dans la réalité, d'une classe moyenne qui a brouillé la théorie du prolétariat VS la bourgeoisie. Genre si y avait pas eu cette classe moyenne sans doute que ça n'aurait pas été aussi facile de mettre à l'amende la théorie de l'exploitation capitaliste et les termes "prolétariat" et "bourgeoisie".

    Genre tu peux changer les mots pour changer la vision des choses mais ça ne prend pas à tous les coups, ça prend si ça correspond toujours à la réalité qu'on vit. Et si on a un intérêt à utilisé ces mots plutôt que ceux qu'on employait avant.
     
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  10. raaph
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    raaph Membre du forum Membre actif

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  11. libertaire, anarchiste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    Je suis pas tt a fait d'accord regarde par exemple le coup de "la reussite differée" ca correspond a aucune adaptation de la realite c juste que faudrait qd meme pas se crever le cul a aider un eleve.
     
  12. raaph
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    raaph Membre du forum Membre actif

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  13. libertaire, anarchiste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    Voila c'est exactement ce que je voulais dire en effet au fait c plutot bon a savoir^^
    La c'est clair que penibilite etait trop fort ouais en fait c'est surtout les mots a caractere tres negatif qui sont effacés les autres on y touche pas trop on peut repenser ducoup a ce qu'a dit anarchie 13
    cela expliquerais sans doute tt les cas de figures.
     
  14. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  15. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    je sais pas ce que c'est que "la réussite différée".
     
  16. raaph
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    raaph Membre du forum Membre actif

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  17. libertaire, anarchiste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    le nouveau nom de l'echec scolaire ^^
     
  18. Klik
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    Klik Jeune Keupon Sauvage ! Membre actif

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  19. libertaire, anarchiste, auto-gestionnaire, anti-fasciste
    Les mots sont vraiment importants ... ils veulent tout dire. Ils peuvent tout révéler sur toi, avec qui tu traîne, ton milieu d'origine, tes orientations politiques, etc etc suivant ce que tu emploie (inconsciement)

    Mais aussi, ils peuvent être révélateur d'un changement. Les flics ne sont plus les "gardiens de la paix" mais bel et bien les "forces de l'ordre", ce qui colle avec la répression permanente
     
    FreeBird et raaph aiment ça.
  20. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  21. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    mdr
    mais quel ancrage ça a chez les gens qui y sont confrontés réellement ? Les gens qui ont des mauvaises notes et leurs parents parlent de quoi ? De réussite différée ou d'échec scolaire ?
    On s'en fout que dans les institutions ils essayent de changer le langage, c'est le rôle même des institutions politiques de faire ça. Mais c'est pas parce qu'elles le font que ça marche.

    La, réussite différée, je vois l'idée, c'est de pas vouloir stigmatiser les personnes parce que le terme "échec" est assez violent. Et ça, d'après moi, ça peut marcher parce qu'on est quand même à l'entrée d'une société où faut donner les chances à chacun d'être performant à son rythme. Pour moi ça va avec l'uberisation (chacun devient un petit-entrepreneur même si le statut d'entrepreneur recouvre en fait celui de salarié précaire et celui de dirirgeant du cac40). C'est un moyen de nier les différences notamment de classe. Comme si un mec qui a des mauvaises notes a juste "moins de chance" qu'un mec qui a de meilleures notes mais que fondamentalement son cas ne diffère pas. Alors qu'entre un mec du 16ème avec des parents "cultivés" et un mec de bobigny qui a des parents eux-mêmes plus éloignés de la "grande culture", un appart' petit donc qui traine souvent dehors, etc... Y a pas d'équivalence.
    Mais on est dans une société qui refuse de voir la lutte des classes d'après moi alors ça peut passer...
     
  22. raaph
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    raaph Membre du forum Membre actif

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  23. libertaire, anarchiste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    Ha ouais j'avais pas vus ca comme ca en effet, c'est vrai que si seules les institutions emplois ce nouveau vocabulaire , bah il y a pas d'impact.Mais en tt cas c'est qqch de global pas seulement sur le vocabulaire,la societe fait tt pour se cacher a elle meme la difference des classes,car il est plus simple d'avoir une illusion de liberte et un petit confort que de lutter pour changer les choses.Peut on vraiment en leurs en vouloir je pense pas mais c'est clair que si cette vision ne change pas alors rien ne suivra
     
  24. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  25. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Ah je suis pas d'accord avec toi. La société ne fait pas tout pour se cacher l'existence de classe et si l'existence de classe était reconnue elle ne lutterait pas forcément compte.
    Le prolétariat et la bourgeoisie ont tendance à reconnaitre l'existence de classe. La petite-bourgeoisie a tendance à nier l'existence de classe. Les soi-disant "classes moyennes" ont profité d'une certaine période du capitalisme pour se développer (l'après-guerre) et ont acquis quelques privilèges (statut de fonctionnaire ou de cadre par exemple, plus grande concurrence favorable aux petite-entreprises). Mais ça ne pouvait pas durer parce que la bourgeoisie s'est remise à concentrer les richesses entre ses mains et à un moment elle a dû revenir sur ces "acquis sociaux". Aujourd'hui un certain nombre de mouvement social est dirigée par la petite-bourgeoisie qui ne cherche qu'à sauvegarder ses privilèges. C'est le cas des étudiants qui pleurent pour que leurs diplômes soient reconnus à leur juste valeur "T_T j'ai bac+5 et je suis caissier, mais je suis trop intelligent, je vaux mieux que ça, laissez les prolos faire ces métiers de merde et donnez moi un travail à ma hauteur !". C'est le cas de toute une mouvance alter-mondialiste avec Lordon, Ruffin, Melenchon, les économistes atterrés, bref toute la gauche universitaire qui t'expliques que l'Etat providence c'est de la bombe mais des politiciens corrompus ont mis en oeuvre des politiques néolibérales. Donc qu'il faut sauvegarder le fonctionnariat, taxer les grosses entreprises pour permettre aux petites de sortir la tête de l'eau, etc... Rien de révolutionnaire par contre plein de trucs pour embrouiller les luttes.
    D'un autre côté les prolos et les bourgeois ont chacun intérêt à reconnaitre que les classes existent, de toute manière ils le voient au quotidien dans les différences culturelles. Un bourge sait que s'il veut continuer à maintenir son entreprise à flot voir gagner encore plus de sous pour écraser ses concurrents va falloir qu'il oublie les conditions de vie et de travail de ses salariés. On délocalise là où la main d'oeuvre et moins chère et les lois moins strictes (là où y a pas de limite de temps de travail par exemple, ou d'âge, là où on peut faire bosser des gamin de 13 ans pendant 15 heures chaque jour)... Pour les emplois qu'on peut pas délocaliser on est obligé de faire pression pour baisser le niveau du SMIC, puis les salaires, augmenter le nombre d'heures à travailler, réduire la rémunération des heures sup', etc... Un certains nombre de trucs présents dans la loi Macron.

    C'est de la dialectique : les bourges sont obligés de reconnaitre que les classes existent. Mais ils doivent cacher qu'elles existent aux prolos pour pas qu'ils voient que seule une révolution les sauvera. Mais les prolos d'un autre côté sont pas dupes...
    Au contraire des "classes moyennes".

     
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  26. Oni21
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    Je te trouves réducteur. Déjà la notion de classe sociale a de multiples contours suivant l'auteur et son époque. Bourdieu, Weber ou Marx ne la définissent pas exactement pareil et du coup quand Marx a une vision bipolaire de la lutte qui a tout son sens à son époque et même maintenant, Bourdieu et Weber vont définir des sous concepts qui vont étayer une vision plus large : détention de capital culturel, social, économique pour Bourdieu; social, politique et économique pour Weber ce qui amène la possibilité de faire plus de classe. Et du coup pour te rejoindre, cette vision parcellaire, divise et nous fait oublié qu'il n'y a toujours qu'un et un seul dominant dans cette affaire.

    La classe moyenne a bien conscience d'être une classe, et le pouvoir dominant cherche bien à ce qu'elle ne rejoigne pas les autres soit-disant classes. On lui dit que c'est la vache à lait du système, que d'un côté il y a ceux qui profites du système, les pauvres, et de l'autre les riches, ceux que tu pourrais devenir si tu te réalises. Etc.

    Je ne suis pas un convaincu de l'analyse de classe, n'ont pas qu'elle ne soit pas valable scientifiquement, mais plutôt qu'elle amène la division dans la seule catégorisation qui existe: exploité - exploiteur. Car le seul risque qu'ils ont est qu'un jour nous nous unissions et que nous arrêtions de ne penser qu'à notre propre gueule.

    Le propre du système capitaliste est d'interpellé les gens dans leur individualité. Il cherche à nous réduire en de petite catégorie qui n'ont aucun sens : couleur de peau, nationalité, CSP, type de métier, niveau de diplôme, type d'habitat, style vestimentaire, etc. avec toujours une hiérarchisation sous-jacente.

    Enfin, c'est comme cela que je vois les choses.
     
  27. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  28. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Mais la classe moyenne n'est pas une classe...
    Là c'est typiquement un discours pour brouiller les cartes et nier la lutte des classes.
    Marx n'a pas défini que deux classes, il a même plutôt défini deux pôles antagonistes et une multitudes de classe. Mais il a l'avantage de les avoir défini sur des critères matérialistes / pratiques. Marx ne parle pas du capital culturel ou social parce qu'il ignore son existence, mais parce qu'il est dans une approche macro-sociale et pas individualiste. En gros c'est parce que la bourgeoisie est devenue une classe dominante, qu'elle a pu imposer sa culture puis enfin ses institutions politiques. Et c'est suite à ce mouvement que la proximité avec la culture bourgeoise est devenue un atout. Ce n'en serait pas un si la bourgeoisie n'était pas la classe dominante matériellement. La bourgeoisie existait avant que le capitalisme ne s'impose et à l'époque sa culture n'était certainement pas un moyen de se prévaloir. Sa culture était même révolutionnaire.
    Faut voir le fond et la forme. C'est pas n'importe quelle culture qui peut te faire grimper. Et c'est pas pour n'importe quelle raisons que c'est cette culture et pas une autre.

    Et puis si tu préfères une autre approche, la prééminence du capital (du vrai, pas culturel) se manifeste aussi au quotidien : si tu veux faire connaitre tes opinions faut que tu sois financé, produit, distribué, etc... Et ça implique généralement de se conformer à la culture / aux opinions qui sont financées, produites, distribuées... (si ton souhait est de faire passer ton message au plus grand nombre). Et les propriétaires des moyens de production, distribution, pub... ce sont par définition des bourgeois (avec une certaines visions du monde qui leur permet de vivre sans tomber dans la dépression).

    Mais ça c'est précisément une vision de classe. Sauf que certaines catégories de la population sont entre deux classes (la petite-bourgeoisie). Elles profitent de l'exploitation sans être les exploiteurs ou bien sont des exploiteurs en concurrence avec une minorité de gros exploiteurs. Et ces catégories de la population propagent des visions édulcorées de la lutte des classes (99% contre 1% ; capital "productif" VS capital financier...) voir la nient carrément (l'individualisme, le corporatisme, le nationalisme comme tu les as décrit d'ailleurs).
    Là, lutter contre ces catégories n'est pas une solution (sauf quand elles forment des groupuscules fascistes, qu'elles passent à l'acte dans la contre-révolution en somme). Mais il faut lutter sans vergogne contre les idéologies qu'elles propagent. Mais comme les gens s'identifient à leur idéologie, que celle-ci leur sert en outre à défendre leurs intérêts, ils vont se sentir agressé eux-mêmes. C'est dommage mais c'est comme ça. Mais personnellement je connais très peu de managers qui participeraient à une grève, même s'il trouve ses revendications fondées. Très peu de commerçants se déclarant contre la propriété...
     
  29. Oni21
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    C'est bien tout le problème, car comme on le disais, on se retrouve à défendre des intérêts personnels et non plus collectif. Chacun est renvoyé à ce qu'il perd ou gagne, il n'y a pas de vision d'ensemble.
     
  30. Oni21
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    Anarchie 13, ce que tu as dit m'a amené à réfléchir sur les raisons qui poussent les cadres à ne jamais être solidaire de leurs collègues alors qu'ils sont eux aussi exploité. Certes ils bénéficient de "privilèges" mais sont pressurés, et peuvent avoir certains problèmes à se regarder dans la glace quand on voit ce qui peut leur être demandé et ce qu'ils font à certains endroits.

    Ça m'a rappelé une phrase qui m'avait interpellé de ma collègue directrice. Lors d'une conversation avec un collègue, il disait qu'il avait connu dans une autre asso un chef de service qui allait boire des verres avec les éducs (dans son cas il y avait quelque chose de malsain car il faisait des différences en fonction de l'appartenance à son groupe ou non). Ma collègue avait réagit en disant qu'elle n'accepterait pas qu'un cadre "copine" avec des collègues. Autant te dire que ça m'a fait bien rire car j'en ai rien à cogner et si j'ai envie de boire un verre avec un pote je vais pas lui demander son avis. Ce que je fais d'ailleurs. Mais je trouves cela symptomatique.

    On essaye régulièrement de te mettre dans la tête que ton travail c'est de diriger le travail des autres, qu'il ne faut pas leur faire confiance, qu'ils ne sont pas capable de prendre des décisions, etc. Dans la même veine, récemment un RH m'a demandé si je n'avais pas peur en mettant des heures volantes à mes collègues qu'ils ne viennent pas au travail (des heures non planifiées, en gros sur le planning on a besoin d'avoir quelqu'un sur le service mais tout ce qui est en surplus le collègue est libre de venir quand il veut). La tête qu'elle a faite quand je lui ai dit que j'avais confiance en eux...je lui ai pas dit qu'il faisait comme moi : du boulot et de la glande au travail, une saine alternance à mon avis.

    Autre exemple, on me demande de prendre de la hauteur. Bah oui, si tes chefs t'es en haut...principe de la pyramide. La traduction, tu passes ton temps à donner des ordres et à en contrôler l'exécution. Encore une fois je me retrouve en décalage et en résistance de fait. Il est hors de question pour moi de ne pas être productif et de me croire au-dessus de mes collègues. Mais cela participe à cette vision des "cadres" qui ne feraient pas partie du vil peuple.

    Comme quoi, tu balances des miettes de pouvoir et t'as une pelleté d'idiots prêt à se jeter dessus.

    Bon, je sens que je vais encore en prendre plein la tronche, mais c'est pas grave, faites vous plaisir ;)
     
  31. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  32. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Non, c'est bien si tu vois les choses comme ça. Peut-être tu te rangeras du bon côté quand ça va péter ;)
     
  33. Oni21
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    Mon problème c'est qu'en dehors de mon taf que je considère comme un moyen de lutte, je fais pas grand chose pour que les choses avancent si ce n'est de beaucoup jacqueter sur l'anarchie et le besoin de changer le monde.

    J'attends un retour de la FA car la cellule où je vis n'est plus active, et je ne me vois pas faire les choses seul.
     
  34. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  35. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Un autre problème c'est que t'es un dogmatique pacifique x) de ce que j'ai compris en tout cas.
     
  36. Oni21
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    Disons que la violence physique ou verbale va à l'encontre de ma conception de la vie. C'est inscrit en moi. Et puis je trouve qu'il y a plein d'autres manières de bloquer le capitalisme sans taper sur des êtres humains. Pour moi sur ce terrain c'est perdu d'avance, alors que sur plein d'autres on peut leur mettre profond.

    Après chacun fait comme il peut, et si ça pète sous une forme violente...eh bien, je sais pas si je serai sur les barricades, mais je trouverai bien un moyen de me rendre utile.
     
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