La Corrida

Dans l’arène ça pue la mort, on acclame le toréador,

Le boucher qui aiguise son épée, sur le sable le sang va couler !

Un animal majestueux va bientôt entrer en jeu,

Pourtant on ne lui a pas demandé s’il voulait y participer !

Dans les gradins c’est la nouba, on picole de la sangria,

On ne cesse de danser, on ne cesse de crier « olé » !

Le taureau n’a pas compris à quoi raisonnent tous ces cris,

Le taureau n’a pas compris qu’il va finir à la boucherie !

A coups de lance, à coups d’épée le taureau se fait mutiler,

Il gît sans aucun mouvement, son pelage est rouge sang !

Après cet injuste combat, le public gerbe sa sangria,

On coupe les oreilles et la queue de l’animal majestueux !

Dans l’arène on se met à danser autour de la « bête » inanimée,

Je n’ai jamais vu tant de joie pour célébrer un trépas !

JE HAIS LA CORRIDA !! A BAT LA CORRIDA !!