Chargement...
  1. Pour consulter le Webzine : https://www.libertaire.net/articles

Répression & dérives sécuritaires Iran: Nouvelle vague de répression contre les opposants au régime

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 29 Décembre 2009.

  1. Plusieurs personnalités de l'opposition arrêtées par le régime iranien

    Le plus grand flou demeure sur le bilan des manifestations de dimanche, alors que les autorités multiplient les annonces contradictoires. Il semble toutefois qu'au moins huit personnes ont été tuées dans le pays.


    [​IMG] Un opposant iranien le 27 décembre 2009 à Téhéran. (AFP Amir Sadeghi)


    La répression continue en Iran, au lendemain de manifestations parfois très violentes qui ont opposé les forces de l'ordre aux opposants du régime de Mahmoud Ahmadinejad.


    Le corps du neveu du leader d'opposition Mir Hossein Moussavi, Seyyed Ali Moussavi, tué dimanche à Téhéran, a disparu de l'hôpital où il avait été transféré. L'agence officielle Irna a affirmé que «le corps ainsi que ceux des quatre autres victimes des troubles de Téhéran étaient gardés pour l'enquête policière et l'autopsie».


    D'après le site Norooz, cité par le Guardian, des partisans de Mir Hossein Moussavi qui s'étaient rassemblés devant l'hôpital pour rendre hommage à son neveu ont été dispersés par la police, qui a tiré des gaz lacrymogènes.



    Arrestations de personnalités réformistes


    Cinq personnalités de l'opposition ont aussi été arrêtées ce lundi, selon le site des parlementaires d'opposition Parlemannews.ir.
    Morteza Haji et son adjoint Hassan Rassouli, des proches de l'ancien président réformateur Mohammad Khatami, ont été interpellés. Trois des principaux conseillers - Ali Reza Beheshti, Ghorban Behzadian-Nejad et Mohammad Bagherian - d'un des leaders de l'opposition Mir Hossein Moussavi ont aussi été arrêtés.


    Par ailleurs, l'ancien ministre des Affaires étrangères iranien Ibrahim Yazdi, chef du Mouvement de libération de l'Iran (MLI, opposition libérale) a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile par les services de sécurité.


    Parlemennews et un autre site de l'opposition, Rahesabz, ont également fait état de l'arrestation de près d'une dizaine d'activistes moins connus de l'opposition réformatrice, dont un leader étudiant, le fils d'un ancien ministre de l'ex-président Khatami ou la fille du leader de l'opposition libérale Ezzatollah Sahabi.


    Interrogations sur le nombre de victimes


    Plusieurs cadres du régime ont tenu des discours radicaux, témoignant du fossé grandissant entre le pouvoir et une partie de la population. «Le moment est venu de convoquer devant la justice les chefs du mouvement hypocrite et de la conspiration, notamment Moussavi», a ainsi déclaré le chef de la Commission de la justice du parlement, l'hodjatoleslam Ali Shahrokhi.
    Les autorités ont également multiplié les annonces contradictoires sur le bilan des manifestations de dimanche. La chaîne en anglais de la télévision d'Etat Press-TV a cité un bilan du Conseil suprême de sécurité nationale (SNSC), faisant état de huit morts, sans donner plus de précisions sur l'origine de ces victimes.


    Un peu plus tôt, la télévision d'Etat iranienne en persan a annoncé que plus de quinze personnes avaient été tuées, selon une source au ministère des Renseignements. Cinq des victimes auraient été tuées par «des groupes terroristes», tandis que «plus de dix» membres de «groupes anti-révolutionnaires» auraient trouvé la mort dans des conditions non précisées. Cette information n'a cependant été reprise jusqu'à présent par aucun autre média officiel iranien.


    Quatre morts à Tabriz?


    Dimanche soir, un communiqué de la police avait confirmé le chiffre de cinq morts avancé par l'opposition à Téhéran, en affirmant que les victimes avaient été tuées dans des «conditions suspectes» et qu'une enquête avait été ouverte.


    De leur côté, les sites Internet de l'opposition avaient recensé dimanche au moins cinq morts, dont quatre par balles, lors des émeutes à Téhéran. Ils avaient évoqué également une «information non confirmée» faisant état de quatre morts lors de manifestations à Tabriz (nord-ouest de l'Iran), ce qui porterait le bilan des émeutes à huit victimes.












    A lire aussi

    «Ce gouvernement prétendument islamique est en pleine décadence»

    Babak Dad, journaliste iranien, est en France depuis dix jours, après avoir fui son pays. Il demande l'asile politique. Pour «Libération», il décrit la situation dans son pays. [​IMG]
    [​IMG] [​IMG] Au moins 4 morts et 300 arrestations à Téhéran

    La capitale iranienne a été secouée toute la journée par des manifestations et des affrontements entre opposants au régime et forces de l'ordre. [​IMG]
     
Chargement...
Discussions similaires
  1. Réponses:
    2
  2. Réponses:
    4
  3. Réponses:
    51
  4. Réponses:
    0
  5. Réponses:
    0
  6. Réponses:
    0
  7. Réponses:
    0
  8. Réponses:
    1