Discriminations sociales Interdiction du Festival afroféministe?

Voilà, du simple bon sens. Humilité et distance plutôt que théories verbeuses
Ici ou ailleurs je trouve très présomptueux d'oser dire mieux que quiconque ce qu'il(elle) ressent.*


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Je trouve tout ça confus pour ne pas dire fumeux.
Déjà je n'arrive pas à voir clairement si ce post émane de toi "mc2" où s'il s'agit de citations.
Mais peu importe après tout.
On peut dire tout et faire son contraire mais si on prend juste ce passage où il est dit que "le concept de race est une réalité sociale" alors pourquoi exclure des femmes blanches exploitées par le système et accepter ( théoriquement ) des femmes noires épouses de ministres, où elles mêmes ministres d'état, dans les ateliers de mwasi ?
Cela me paraît au contraire nier la cause sociale de la ségrégation et, par là même, la favoriser.

 

Un concept n'est pas une réalité. Un concept "reflète", "fige" une réalité. Le racisme est une réalité, la race n'a aucune preuve empirique et scientifique de son existence.

Je ne pense pas qu'il s'agit ici d'humilité (fichtre que j'aime pas ce mot) mais de "vision du monde". Nier le fait qu'un individu n'est pas assimilable à un autre, à un "groupe social", à une entité supra-individuelle, pour moi cela relève de la pensée autoritaire, totalisante, du préjugé.

 

Il y a trop de choses que toi et d'autres, ici ou ailleurs, n'aimez pas Fanya.
Je ne donne aucun sens religieux ou autre à ce mot, l'acceptation à la soumission par exemple, mais l'ai choisi en opposition à ce qui me paraît être de l'orgueil, de la prétention ou de la suffisance pour le moins.

En fait, il semble que, sur le fond, nous soyons d'accord (ça m'est même arrivé avec Ninaa ).
Les mots ? Ils ont leur importance bien sûr mais seules les idées comptent.

Une rapide recherche de définition m'a permis de tomber sur cette définition de l'humilité et je partage 99,99 % des idées exprimées. L'honnêté me pousse à te dire que le site est animé par un religieux.
Je suis athée, ai "bouffé du curé" durant des années, mais cela ne m'empêche pas de partager certaines valeurs (essentielement humanistes) avec tel ou tel courant de pensée.

 

Certes mais le mot humilité est aussi utilisé pour clouer le bec aux rebelles. C'est pour ça que je l'aime pas.

 

Où l'on parle du loup... :

C'est là un article vraiment intéressant qui analyse bien un phénomène semble t-il grandissant .
Volonté hégémonique plus ou moins déclarée d'une "minorité" qui abuserait de ce statut pour opposer ses seuls points de vue ?

Les auteurs traduisent bien l'effarement, l'incompréhension qui est la mienne devant ce qui me semble dépasser le cadre des petites guerres de chapelles habituelles.

 

Donc si on est contre on est soit (crypto) facho ou soit pro Hidalgo ? Comme pendant la Guerre Froide quand on était contre 1 on était pour 0 ?
AL défend l'auto-organisation des opprimé-e-s ? AL défend le PIR et le CRIF et le HAMAS ?
L'auto-organisation des opprimé-e-s c'est typique de la formule gauchiste, même l'ONU est pour (ce qui ne veut pas dire que l'ONU est gauchiste, je précise on sait jamais avec les binaires). Même des nationalistes autonomes puisque subissant l'exploitation ils sont opprimés.
(Ah les Bonnets Rouges....)
Mais ça m'étonne pas d'AL qui est aussi anarchiste que Fontenis. A chaque communiqué on s'marre. Dernièrement AL faisait l'éloge d'Olivier Besancenot (mdr).

Sans commentaire.
Et ce n'est pas parce que "Maghrébins, les Asiatiques, ou encore les hommes noirs" sont aussi exclus donc, que cela minimise ou rendrait plus rationnelle ou légitime la pratique policière des non-mixiteur-euse-s. Bien au contraire. Encore une fois c'est une logique identitaire et anti-individualiste qui est ici à l'oeuvre, une logique se basant sur des a priori, des préjugés essentialistes, raciaux, "de sexe", phénotypiques. Ca vaut pas mieux qu'un rassemblement de Gudars interdit aux chiens.

 

Se considérer comme juif ou musulman , c'est accepter la filiation, le lignage, la continuité générationnelle et cultu(r)elle. Qui servent très souvent comme armes de culpabilisation individuelle et collective. La dette, comme toujours.
Se considérer comme juif ou musulman, c'est accepter d'être réduit à un ensemble social, une entité supra-individuelle. Rien de subversif là dedans. Sos Papa et Manif pour tous voulaient sauver la famille càd le patriarcat, Mwasi et Juives et Juifs Révolutionnaires l'ont fait !

 

C'est cela ta méthode. Après avoir jeté l'anathème sur tes "opposant(e)s" en les traitant directement ou non de "fachos", "racistes" ou même ... "sexistes", tu te positionnes en victime.
Ainsi discrédité(e)s, déstabilisé(e)s, celles et ceux ne partageant pas ton point de vue n'ont plus qu'à se taire

 

Même si ça fait pas plaisir aux féministes en général de dire ça (mais depuis quand la critique devrait faire plaisir ?), c'est une forme de sexisme que de réduire un individu à son sexe anatomique, à son apparence "sexuée", et l'exclure pour cette raison qui n'en est pas une. Et transphobe. Certes pas sexisme systémique ou à un niveau global ou macro mais à un niveau micro, qui ne dit pas son nom parce que soi-disant véhiculé par des opprimé-e-s (je le lis tellement ce mot que je me dis qu'il est peut-être devenu une marque déposée). Et si c'est systématique forcément c'est devenu un système qui n'a rien de plus défendable que le "sexisme dominant". "En tant qu'anarchiste" je comprends pas comment on peut défendre ça.
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@Anarchie 13 : Ca change rien, ça positionne, c'est tout. Mais c'est pas une raison pour se revendiquer de je ne sais quelle catégorie sociale ou cultu(r)elle qui appartient au vieux monde pour ainsi dire. Se revendiquer moslim ou feuj c'est aussi rétrograde sur le plan des idées que se revendiquer céfran ou mec/meuf.

 

Etre contre l'"identité française" c'est postmoderne ? Vive la France alors du coup ?

Non justement pas postmoderne. Les postmodernes multiplient les identités, les cases dans lesquelles ils se rangent, s'enferment et enferment autrui, alimentant par là ce qu'ils dénoncent et ce qui les opprime, on peut même dans certains cas parler d'auto-oppression. Moi je suis contre les deux, bien que je ne rejette pas le postmodernisme en bloc qui comprend quelques auteurs intéressants. Foucault sur les prisons et la discipline for example.

 

Sauf que ce sont des identités administratives c'est à dire imposées par l'Etat (patriarcal). Que des opprimés (tm) les reprennent à leur compte est un comble...
Moi je refuse d'être définie avec ces catégories, je refuse d'être définie par quiconque, même pas par moi-même car je refuse que mon "chaos intérieur" soit figé par/dans des mots que les autoritaires de tout bords se serviront contre moi pour me faire du mal, pour me détruire. Je suis invisible comme Anne Archet.

C'est-à-dire ? Tu peux développer ?
(je crains l'pire, j'espère me tromper)