Bonjour à tous !

Bonjour.
Le gradualisme révolutionnaire je n'en ai pas entendu parler.
Pour la seconde question je crois qu'aucun membre sur ce forum ne conçoit l'anarchie dans un cadre national. La révolution est un processus par lequel le capitalisme est dépassé ainsi que tous ses fétiches comme les nations ou les religions.
Pour l'organisation d'une société anarchiste on a tous des points de vue différents et ma position est que ce ne sont pas à des théoriciens de définir à l'avance de quelle façon on va s'organiser. C'est par la lutte, en pratiquant la prise de décision collective et en gardant en tête les principes anarchistes que seront élaborées les institutions futures.

Ensuite certains anarchistes sont individualistes et leur réponse serait sans doute différente. Pour l'individualisme il n'y a pas de décision collective, il y a des associations d'individus n'ayant aucune coercition, les individus n'ont aucune obligation envers le collectif. Le collectif n'est qu'un outil pour les individus.

Mais tu peux visiter les topics déjà existants, ce sont des sujets qui sont régulièrement abordés.

 

je peux pas te répondre à ça. Les principes c'est beau mais quand tu luttes tu fais ce que tu peux plus que ce que tu veux. Et les institutions futures seront le résultat de la lutte.
Et dans la lutte je dirais qu'il ne faut pas de discrimination basées sur autre chose que les opinions politiques (ni racisme, sexisme, agisme... mais par contre je comprends parfaitement qu'on ne laisse pas s'exprimer des fachos ou des libéraux à des tribunes qui luttent contre le fascisme, les discriminations et le capital).
Après y a plein de propositions concrètes genre des petits groupes réunis selon le lieu de travail ou le lieu de vie. Pour communiquer entre eux à grande échelle des délégués révocables. Les décisions peuvent elles-mêmes être revues. Si on décide qu'une chose doit être faite des volontaires ou des encore des délégués peuvent s'en charger mais sous le contrôle de tous. Genre ils doivent faire des compte-rendus et si ça se passe pas comme ça a été décidé parce qu'une minorité tente de faire les choses à sa tête on peut reformer le groupe avec d'autres volontaires ou délégués...
Après je sais pas trop, perso les luttes auxquelles j'ai participé de loin je trouve pas que les institutions étaient bien (je parle des mouvements étudiants, de leurs AG et comités de lutte). En même temps y avait pas d'idéologie partagée, trop de milieux sociaux différents avec leurs préoccupations propres.
Qu'est-ce-que tu en penses toi ? Comment faudrait-il s'organiser déjà aujourd'hui pour lutter tout en respectant des principes anti-autoritaires ?

 

Oui ça reste dans la même idée.
Après j'imagine pas l'anarchie dans un cadre national. Pour moi si y a des frontières y a pas d'anarchie.
Sinon je pense que les assemblées ne seront pas forcément basée sur le lieu géographique. Tout dépend du problème traité. On peut imaginer que les gens qui travailleront dans un domaine habiteront pas au même endroit mais auront quand même besoin de pouvoir s'organiser à l'échelle nationale.
Enfin, comme je t'ai dit, faut attendre un mouvement de masse pour être confronté à ces problématiques et vraiment pouvoir apporter des réponses, avant ça c'est de l'idéalisme.