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Aux portes de l'enfer

Discussion dans 'Archive' créé par Ungovernable, 15 Mai 2007.

  1. Encore un autre fou armé d'un revolver
    D'un fusil de chasse ou d'un pistolet militaire
    Arme sous le bras, évidence suicidaire
    Tu tiens la crosse du flingue d'un doigté inexpert
    Les ennemis sont partout, la rue est leur repaire
    Terrifié par ces ombres, ton estomac se serre
    La panique monte en toi et te prend les vicères
    Cet élan d'hystérie te ronge tel un cancer

    Sens-tu l'angoisse et la peur carnassière
    La violence furieuse qui t'aggripe de ses serres
    Dis-moi vois-tu la mort glisser comme une vipère
    T'entraîner malgré toi aux portes de l'enfer
    N'entends-tu pas gronder l'hystérie meurtrière
    Qui mènera tous les hommes aux portes de l'enfer

    Tu regardes le métal brillant, froid et austère
    De cette arme à feu dont tu es plus que fier
    Tu regagnes tes forces en toisant l'adversaire
    Et tu grinces des dents, tu craches, tu vocifères
    Ne vois-tu pas la mort, dans ces regards amers
    Briller du même éclat, que les crocs d'un cerbère
    Ces hommes sont comme toi, ils iront au cimetière
    L'arme que vous tenez tous, vous rendra à la terre

    Et l'écran cathodique me montre encore une fois
    De tristes idiots, qui ne réalisent pas...

    Les ténèbres sont là, toutes drapées de noir
    Là juste derrière eux, prêtes à les recevoir
    Que ce soit à coups d'feu, de lame ou de barre
    A la corde de piano ou au fer barbelé
    Désormais on perçoit le meurtre comme un art
    Et les tueurs en série s'en trouvent glorifiés
    Les scènes de carnage sont chaque jour plus bouchères
    L'humanité arrive aux portes de l'enfer