Chargement...

Rien qu'une vie

Discussion dans 'Archive' créé par Ungovernable, 8 Mai 2007.

  1. Le soleil court dans les rues de la ville, brille l'amour sous les jupes des filles, mais je m'en fous, mes volets restent clos, que l'ampoule au-dessus du lavabo.
    Depuis longtemps les yeux retournés vers le dedans de moi prisonnier, dans une nuit plus loin que la peine et l'oubli dans la soif de mes veines.

    Rien à branler de mes mains tremblantes, l'odeur de crevé de ma queue pendante. Sexe mort et l'âme dessapée, morne corps : Plus qu'à laisser pisser.
    Plus de désir, de rêve, plus rien, que la putain d'envie de cette putain qui sourit, se glissant dans mes bras, et vient jouir en un blanc de trépas.

    Plus rien ne me touche, plus rien, plus d'autre, plus de main, de bouche, ni demain qui m'emportent. Je me casse au plus profond d'ici, dans la glace du temps endormi.
    Ne pas mourir de ne vouloir plus vivre, et en finir de vouloir trop vivre. Je me perds sans plus savoir pourquoi, à quoi sert de savoir rester là.

    Rien qu'une vie.