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Manifs et colère après le viol de 2 adolescentes par des flics à Mexico

Discussion dans 'Féminisme et luttes d'émancipations LGBTQ' créé par allpower, 21 Août 2019.

  1. Manifs et colère à Mexico
    après le viol de 2 adolescentes par des flics à Mexico

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    Après plusieurs manifs à travers tout le pays,
    celle du vendredi 16 août à Mexico fut vraiment Riot GRRRL !

    Big Up !

    Un article assez complet :
    Des milliers de femmes manifestent au Mexique à la suite d’accusations de viol commis par des policiers


    Infos en français :




    Une vidéo engagée (en VO) :


    Un compte-rendu sans commentaire :


    2 compte-rendus par Médias (en VO) :



    Une action durant la manif dans la ville de Puebla :



    Et toujours :
    VIOLENTÓMETRO - Oui, la violence se mesure aussi !


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    Mémorial à Chihuahua dédié aux flics morts tagué par un énorme :
    "Mes copines me protègent, pas la police"
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    Kolya apprécie ceci.
  3. « Nous ne céderons pas à leurs provocations » - À propos des émeutes féministes du 16 août à Mexico

    Dans ce texte, des amies mexicaines racontent la première émeute féministe qui a traversé les rues de Mexico le 16 août dernier. Deux semaines plus tôt, une adolescente de 17 ans avait été violée par quatre policiers. [1]

    À Lesvy, à Karen, à Adriana, à Victoria, à Valeria, à Otilia, à Daniela
    À celles qui n’ont pas de corps
    Et à qui nous prêtons le nôtre.

    « Ils ne nous protègent pas, ils nous violent »
    Le matin du 3 août dernier, une adolescente de 17 ans se rend chez elle quand elle aperçoit un véhicule de police, avec ses quatre occupants, s’approcher lentement d’elle. Pour s’en débarrasser, elle sonne à la porte d’une maison qu’elle ne connait pas, mais l’un des policiers descend de sa voiture pour lui demander où elle habite, lui offrant de la raccompagner chez elle. Devant sa réponse négative, les policiers la font monter de force dans leur véhicule et la violent, avant de la laisser partir au milieu des rires. Après ces événements, l’adolescente décide de dénoncer ses agresseurs en rapportant les faits aux autorités correspondantes. Cependant, quelques jours plus tard, la PGJ [2] annonce que les preuves ADN se sont volatilisées, permettant ainsi aux policiers de poursuivre leur travail comme si de rien n’était.

    Le cas de cette jeune femme n’est qu’un échantillon des quelques 51 cas – voire plus – d’abus sexuels rapportés chaque jour au Mexique. Selon les sources officielles, dans les six premiers mois de 2019, plus de 1199 féminicides et 65 transféminicides ont eu lieu à travers le pays. Et tout cela sans tenir compte de toutes celles qui gardent le silence par peur de représailles.

    Il est important de préciser que cette histoire n’est pas un cas isolé mais une réalité quotidienne que nous partageons toutes en tant que femmes, sans égard aux différents niveaux de vulnérabilité auxquels nous sommes confrontées. Pour nous, le féminisme n’a jamais été pacifique. La peur et l’angoisse de sortir tous les jours dans la rue sans savoir qui sera notre prochain agresseur nous oblige à porter diverses armes d’autodéfense comme du poivre de cayenne, des tasers, des couteaux, etc., que nous sommes toujours prêtes à utiliser. Revenir chez soi, faire savoir que nous sommes bien arrivées et partager notre localisation en temps réel avec nos amies ou nos mères à chaque trajet est devenu un rituel de précaution obligatoire. La peur et la violence qui nous envahissent au quotidien ne se limite pas aux rues. Comme on le sait déjà, aucune institution n’est à l’abri. Les derniers jours nous rappellent qu’on ne peut se sentir tranquilles ni dans un hôpital ni dans un musée [3]. N’oublions également pas qu’au Mexique, une grande partie des abus, des viols et des grossesses - sans oublier les féminicides - ont lieu à l’intérieur de l’institution dite familiale. Nous avons toutes au moins un oncle ou un proche qui nous a violenté par un regard, avec des mots ou, dans le meilleur des cas, avec les mains. Les agresseurs ne sont presque jamais des inconnus. Il y a quelques mois, #MeToo montra à quel point les mauvais traitements, les agressions physiques et sexuelles sont souvent le fait des hommes de “confiance” : nos copains, frères, conjoints, collègues, pères et amis les plus proches. Cela dit, nous souhaitons cesser de narrer nos souffrances afin de commencer à évoquer ce que nous faisons.

    « Nous ne sommes pas les violées, les étudiantes, les victimes, les femmes au foyer ni toutes les autres catégories auxquelles on veut nous réduire. » [4]


    « Mes amies me protègent, pas la police »
    Lundi 12 aout.

    Face aux déclarations de la PGJ sur les événements du 3 août, nous avons décidé de tenir un rassemblement le lundi 12 août devant les bureaux du Secrétariat de la Sécurité Civile à Mexico. Le responsable de la sécurité fait alors fait une intervention devant les médias, assurant qu’il ouvrirait un dialogue avec nous. En réponse, il subit une attaque aux paillettes roses et doit se réfugier dans ses locaux. Par la suite, nous avons marché vers le siège de la PGJ, où une mère nous explique l’infecte responsabilité des institutions et des médias. Elle nous raconte comment une victime de viol doit abandonner sa plainte par crainte que les médias ne divulguent ses données personnelles. Elle est loin d’être la seule.

    À partir de ce moment, ce n’est pas la manifestation qui a débordé, mais le débordement qui s’est manifesté : nous comprenions très bien que nous n’étions pas là pour demander une quelconque permission. Pour la première fois dans une manifestation à Mexico, les bureaux de la PGJ - bâtiment très sécurisé- sont envahis. Venant d’une population féminine, la police ne s’attendait pas à de telles violences. Devant une telle explosion, Claudia Sheinbaum, la chef du gouvernement, déclare alors que la manifestation, à laquelle participent plus de 300 femmes, n’est rien d’autre qu’une provocation envers les autorités pour les contraindre à utiliser des méthodes violentes contre les manifestantes. Elle n’a pas compris que c’est toujours au prétexte que nous serions des provocatrices qu’on nous viole et nous tue. En vérité, aucune manifestante n’a revendiqué une marche pacifique.

    Nous ne voulions alors pas être représentées et n’étions pas venues demander justice à ceux qui nous violent, nous tuent et nous font disparaître. Nous ne cherchions pas des miettes d’attention de la part d’une quelconque autorité ou un dialogue qui leur servirait à faire campagne. La plupart d’entre nous n’étions pas venues pour argumenter car nous savions bien que peu leur importait - et réciproquement.


    Vendredi 16 aout.

    La joie et la puissance partagées le 12 août furent contagieuses. La fatigue et l’humiliation de recevoir des pétales de roses en guise de soutien de la part de la “société civile” (comme dans la manifestation du 2 février contre les enlèvements de femmes à Mexico) et d’être escortées par la police, nous poussèrent à embrasser notre propre violence et à prendre la rue à notre manière. Le vendredi 16 août, nous savions clairement dès le départ que nous irions à ce rendez-vous, nous savions quel serait notre contingent et avec quelles amies nous allions crier ; toutefois, certaines manifestantes se laissèrent emporter par leur colère et achetèrent des bombes de peinture, se confectionnèrent des cagoules et se s’écrivirent même sur leurs corps numéro d’urgence et groupes sanguins. [5] Même si certaines vinrent seules, elles s’unirent dans la spontanéité du moment, séduites par la furie de leurs amies. Dans tous les cas, nous ne nous sommes jamais senties seules. Celles qui nous protègent sont nos amies, pas la police.

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    « Connard macho, sort de mon wagon »
    (Slogan utilisé contre la présence des hommes à l’intérieur des wagons réservés aux femmes, en espagnol : Macho cabrón, fuera de mi vagón.)

    Depuis quelques années il existe dans le métro de la ville de Mexico des rames réservée exclusivement aux femmes et aux mineurs de moins de 12 ans du fait du harcèlement constant dont nous faisons l’objet. Cette division est rarement respectée et il y a quelques mois, on a découvert l’existence d’un réseau d’enlèvements de femmes opérant dans le métro. Ces kidnappeurs opèrent en choisissant une femme seule, qu’ils suivent et saisissent par le bras, feignant une querelle de couple et lui disant “calme-toi, mon amour” en l’enlevant. Si quelqu’un tente de s’approcher pour voir si tout va bien ou si la femme cherche de l’aide en disant qu’elle ne connaît pas son agresseur, ce dernier assure qu’il s’agit d’une affairepersonnelle, dissuadant toute intervention : un problème personnel ne se règle qu’en privé. Cette méthode a fait ses preuves et illustre la manière dont la perspective patriarcale parvient à réduire des problèmes politiques à des drames sentimentaux et féminins.

    Le 16 août, nous allons à la manifestation en empruntant les transports en commun –lieux d’enlèvement et de harcèlement fréquents– et nous décidons de réquisitionner un train entier, sortant tous les hommes qui étaient à bord, ce à quoi plusieurs d’entre eux réagissent avec réticence, moquerie et hostilité. Comme prévu, certains poussent et agressent les femmes, allant jusqu’à empoigner les visages des manifestantes ou encore monter sur le train pour l’empêcher de partir. Même si nous sommes plus de 600 femmes participantes à ce rassemblement, vêtues de noir et de cagoules et armées de tasers, de poivre de cayenne, de parapluies, de paillettes et d’autres objets avec lesquelles nous sommes déterminées à nous défendre, nous pouvons encore ressentir les effets du machisme rampant de la part des hommes. Alors qu’ils sont peu nombreux, les hommes exhibent l’assurance des privilèges qui les caractérisent et les protègent, tandis que nous, nombreuses et armées, sommes malgré tout sujettes à la peur. Seuls quelques-uns d’entre eux s’arrêtent de rire quand on leur demande : “Riez-vous parce que vous nous tuez ?”

    « Le patriarcat ne va pas tomber tout seul : nous allons le détruire ! »
    (No se va a caer, lo vamos a tirar, détournement du slogan féministe “Se va a caer”, qui suggère que le patriarcat pourrait disparaître de lui-même.)

    Aucun chef ou organisation, aucun drapeau ni aucune théorie pour nous représenter, sinon un sentiment partagé de colère et la volonté de tout détruire. Nous ne connaissions même pas le trajet de notre manifestation, sachant seulement qu’ici et là, des femmes se regroupaient, et que certaines rumeurs circulaient pour nous décourager : “là-bas il y a des lacrymogènes”, “les flics arrivent !”, etc. Malgré les doutes et les tentatives de nous disperser, nous restions sur place pour nous protéger et répondre au nom de toutes.

    Cette absence d’organisation fait horreur aux marxistes et aux féministes professionnelles : “Mais tout ça, qu’est-ce que ça indique ? Qu’il n’y a pas d’assemblée, de coordination, de réseau. C’est la tyrannie de l’absence de structure. Les réseaux sociaux, c’est bien pour faire des appels, mais ça ne remplace pas l’organisation. Il n’y a pas d’autre moyen, cette partie-là, il faut la faire” [6]. Nous pensons au contraire qu’il faut dépasser l’opposition entre “l’organisation” et la “spontanéité” car dans la manifestation, les deux furent inséparables. Nous avons des formes stratégiques visant à survivre et à prendre soin les unes des autres. Nous agissons ensemble au-delà de la volonté spécifique de chacune, avec complicité et empathie. Certains liens ne peuvent pas être conçus par une pensée organisée selon le canon masculin. Selon nous, c’est précisément pour cette raison que notre lutte est efficace.

    Chaque action était inattendue et incontrôlable ; il n’y avait aucune ligne prédéfinie depuis laquelle juger si nos gestes étaient convenables ou incorrects. Plusieurs d’entre nous empruntions des chemins alternatifs dans des rues secondaires avec des commerces ouverts qui ne nous attendaient pas. La nuit tombait et avec elle la peur face aux menaces qu’elle comporte habituellement pour nous. Nous avons brûlé, cassé et tagué tout ce que nous pouvions, unies par les regards complices et traversées par les affects de nos amitiés insurgées.

    Bien que certaines ne participaient pas activement à la destruction, elles abritaient et protégeaient les arrières de leurs camarades, encourageant et célébrant leurs gestes. À la différence d’autres manifestations, les cagoules et les foulards ne posaient aucun problème. Se couvrir le visage était une manière de se défendre contre le harcèlement constant des caméras pour nous identifier. Ce n’était pas l’affaire de protagonistes ou d’identités individuelles, qui n’avaient aucune pertinence dans le contexte. Il s’agissait de prêter nos corps à celles qui n’en ont pas, à celles qui ne peuvent pas sortir manifester - et à nous-mêmes.

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    « Nous l’avons fait ensemble »
    (Slogan en réponse au lynchage médiatique qui cherchait des coupables individuelles aux infractions commises lors de la manifestation.)

    Le lendemain dans le journal Metro, où l’on voit si souvent des femmes nues ou démembrées sur les manchettes, la première page affichait pour la première fois des femmes qui manifestent, avec le titre “Dégagez, connards !”. Dans d’autres médias plus sérieux et sur les réseaux sociaux, on condamnait la violence exercée par une soi-disant minorité, ou encore, par des groupes de choc infiltrés pour délégitimer le mouvement pacifique. “Ce n’est pas une bonne manière de faire entendre ses revendications” nous disent-ils, regrettant les monuments historiques dégradés. Comprenez : on “ne peut pas combattre la violence par la violence”, il est contre-productif de détruire les biens publics. Certaines femmes se sont même dissociées des violences avec l’hashtag #EllasNoMeRepresentan (Elles ne me représentent pas), alors que des groupes d’hommes lançaient des menaces de mort ou de viol, suggérant qu’il faudrait passer à tabac les féminazis.

    Pour nous, les monuments historiques dégradés en fin de manifestation ont un sens historique vivant qui interpelle le présent, et non un passé triomphal avec lequel nous n’avons rien à voir. Ainsi, le mal-nommé “Ange de l’Indépendance” est le signe de notre propre indépendance, et sa nouvelle décoration – certains restaurateurs refusent de l’effacer – porte la mémoire collective de notre intervention historique. Néanmoins, il manque encore plusieurs victoires. La ville de Mexico compte sur le privilège d’une centralisation qui lui donne une visibilité internationale. De même, la puissance d’appel et la capacité de rassemblement de manifestantes est bien moins puissante si l’on s’éloigne de la métropole. Cela implique un risque accru pour les femmes qui participent à ces manifestations.

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    Il suffit de jeter un oeil sur l’État de Mexico, voisin de la capitale, où les taux de féminicides sont parmi les plus importants du pays mais dont les luttes restent très peu visibles, pour comprendre que la lutte doit être décentralisée.

    Face à tout cela, la cheffe du gouvernement de la ville de Mexico a décidé de convoquer des représentantes féministes pour leur faire savoir qu’elle ne les poursuivrait pas et ne punirait aucune des participantes aux désordres du 16 août et qu’elle était même « empathique » à notre cause ; mais nous savons bien que son empathie n’est en réalité qu’une impuissance à reconnaître les responsables des débordements. Elle le sait autant que nous : nous sommes toutes complices.

    Malgré la grande hétérogénéité entre les différents féminismes au Mexique, il existe une expérience partagée qui permet des points communs parfois inattendus. Ces féminismes ont surgi ces dernières années au Mexique du fait de vivre et d’être témoins d’une série ininterrompue d’abus, de disparitions, de viols et de féminicides. Notre lutte vise à défendre la vie, la nôtre et celle de nos amies. Notre référent constant est de nature immédiate, c’est de là que nous réfléchissons sur nos manières de vivre et de partager les problèmes de l’abus, du traumatisme et de la peur, qui ne sont pas considérées comme politiques dans la logique masculine, mais comme de simples problèmes intimes. C’est depuis ce processus que nos amitiés se sont politisées. Pour la grande majorité de celles qui ont participé au 16 août et qui poursuivent dans cette voie, il s’agit d’abord et avant tout de prendre soin les unes des autres et d’augmenter notre puissance collective.

    Nous sommes mauvaises, nous pourrions être pires
    « Moi, ils ne me provoquent pas, les pauvres (...) Avec peine ! La vie et Dieu m’ont laissé ces coups et cette méchanceté en héritage, et personne ne pourra m’en débarrasser. Je n’étais pas ce monstre ! Ils m’ont convertie, et maintenant tant pis pour eux. Tout cela ne m’intimide pas, ni ne m’angoisse, ni ne me noie, ni ne me tue. » Niurka Marcos

    Ainsi, même si nous avons conscience de notre capacité à nous défendre et que nous le faisons, cela ne veut pas dire que nous ne ressentons aucune douleur, angoisse ou frustration du fait de devoir confronter et défendre notre position sur une base quotidienne, parfois face à nos propres amis. Des événements comme ceux du 16 août nourrissent notre énergie collective, nous sommes émues d’éprouver notre propre puissance et les perspectives qu’elle ouvre. Savoir que nous pouvons être violentes est une manière de contrecarrer la peur de vivre en tant que femmes.

    Les tentatives du gouvernement pour diviser notre lutte et calmer nos complicités subversives ne nous inquiètent pas : elles ne vont pas réussir à nous immobiliser ou à nous pacifier. Alors que la mairie de Mexico suggère de donner des ateliers sur la théorie du genre à ses policiers et à ses fonctionnaires, ils ne cessent pas pour autant de nous tuer - entre le 16 et le 19 août exclusivement, il y a eu pas moins de 17 nouveaux cas de féminicides. Nos stratégies ne visent pas à obtenir de vagues promesses vis-à-vis d’un futur incertain. Nous refusons d’être de bonnes victimes, dociles et sans défense. Nous ne céderons pas à leurs provocations.


    [1] Ce texte sera publié dans le prochain numéro papier de la revue de recherche partisane transocéanique, Liaisons actuellement en préparation.

    [2] Institution chargée d’enquêter sur les crimes dans la ville de Mexico.

    [3] Ces derniers jours, d’autre cas ont été rendus publics : celui d’une femme violée par son médecin de famille et celui d’une femme qui visitait un musée et qui a été violée par un policier alors qu’elle était aux toilettes.

    [4] Slogan souvent entendu dans les manifestations féministes.

    [5] Depuis quelques années, dans les manifestations qui s’annoncent dangereuses à Mexico, nous avons pris l’habitude d’inscrire certaines informations sur notre abdomen pour qu’en cas où les choses tournent mal on puisse identifier nos corps ou nos emmener à l’hôpital inconscientes.

    [6] Vu sur Twitter. Au Mexique, la présence des féministes marxistes est très importante dans l’académie. Il y a des différences abyssales entre ces groupes très « structurés et institutionnalisés » et des groupes des femmes qui cherchent à s’organiser des façons différentes en dehors du gouvernement ou d’une quelconque institution.
     
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