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Communisme Libertaire ou Anarcho-Communisme

Discussion dans 'Politique et débats de société' créé par Redge003, 9 Novembre 2005.

  1. Redge003
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    Redge003 Nouveau membre

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    Nov 2005
    Bonjour à vous tous, J'aimerais savoir qu'est-ce que le communisme libertaire en résumé avec les ASPECTS fondamentales S.V.P!

    Merci de votre collaboration.
     
  2. fistfuck
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    fistfuck Membre du forum Membre actif

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    Oct 2005
    cest quoi ca



    mis à part
    que ce communisme défend le principe "de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins", tandis que le collectivisme propose la distrubution selon le mérite.

    et que
    Les anarcho-communistes propose que les associations autonomes de recenser les besoins et capacités disponibles permettant aux individus concernés de déterminer la production et la distribution nécessaires pour répondre uniquement à ces besoins. Tandis le collectivisme, au contraire, propose de gérer par le syndicat ou par d'autres moyens la production.


    et il ya à rajouter et/ou modifier dans cque jdit; prend pas ca pour du CASH mais prend le plutot pour dla production suffisante! hehe.....
     
  3. euh c'est difficile de resumer tout les aspects que sa implique en un post tu devrais aller sur google

    en gros c'est le contraire du communisme autoritaire et qui est dhabitude qu'une étape transitoire entre l'état capitaliste et le socialisme

    "L'anarcho-communisme associe deux termes dont l'un, anarchisme, définit le mouvement libertaire qui veut la liberté politique (mandatement impératif, autogestion, fédéralisme, démocratie directe) et l'autre, communisme, qui de l'adage « À chacun selon ses besoins, de chacun selon ses capacités » veut la liberté économique en partant du besoin des individus (par recensement par communes, par quartier, par entreprises et par différents autres moyens fédérés), pour ensuite organiser la production afin de répondre aux besoins recensés ou estimés, et cela sans limitation autre que les capacités et les besoins des intéressés (qui ont eux même des besoins et des capacités à partager). Il n'y a donc pas de centralisme économique ou politique (comme dans le collectivisme marxiste), car l'organisation est librement organisée (associationnisme, fédéralisme...) et elle ne dépasse pas la volonté des individus (car possibilité de révocation des mandatés)."

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarcho-communisme
     
  4. fistfuck
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    fistfuck Membre du forum Membre actif

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    Oct 2005
    wikipedia niciest shit ever
     
  5. Anark0PunX
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    Anark0PunX Membre du forum Membre actif

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    Sept 2005
    Jo ahahhe! Wikipedia quand même!
     
  6. fistfuck
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    fistfuck Membre du forum Membre actif

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    Oct 2005
  7. nestor
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    nestor Nouveau membre

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    Nov 2005
    l'anarchie de A à Z

    Voici une réponse à ta question, tirée du site de la NEFAC (la Fédération des communistes libertaires du nord-est) qui regroupe une dizaine de collectifs anarchistes au Québec, en Ontario et dans le nord-est des États-Unis.

    ciao,
    Nestor

    ------------------------

    L’anarchie de A à Z : C comme communisme libertaire

    Dans ses buts et principes, la NEFAC se définit comme une fédération regroupant des militantEs qui s’identifient à la tradition communiste dans l’anarchisme. Plusieurs froncent alors les sourcils : « Vous êtes à la fois anarchistes et communistes? Tout le monde sait très bien que les anars sont des individualistes forcenés, tandis que les communistes sont des staliniens en puissance. Être anarchiste et communiste, c’est totalement contradictoire ». C’est bien mal connaître l’histoire du mouvement anarchiste, au sein duquel existe un courant communiste depuis près de 130 ans. Comme l’expliquait Carlo Cafiero dès la fin du 19e siècle, « nous devons être communistes, parce que nous sommes des anarchistes, parce que l’anarchie et le communisme sont les deux termes nécessaires de la révolution ». Voici pourquoi.

    Les préjugés font la vie dure au communisme. Lorsqu’on entend ce mot, on l’associe spontanément à des régimes dictatoriaux où la liberté individuelle est réduite à néant par un parti unique tout puissant. Les anarchistes en savent quelque chose, eux qui ont tant soufferts dans les prisons et les goulags des États soit-disant « communistes » (tout particulièrement en URSS). Mais contrairement à leurs tortionnaires, ces mêmes anarchistes sont bien souvent de véritables communistes, c’est à dire des partisans de la mise en commun des moyens de production et d’échange. En effet, les anarchistes considèrent que l’égalité n’est qu’une illusion si certains sont en mesure d’acheter le labeur d’autrui et de faire des profits sur le dos des autres. Cette inégalité par rapport à la propriété a conduit à la hiérarchisation de la société en classes. Le communisme, en expropriant la richesse des mains d’une minorité possédante pour la redistribuer à la société toute entière, permet de mettre un terme à l’inégalité économique qui sert de fondement au capitalisme.



    Beau programme direz-vous. Mais ce n’est pas assez. Les anarchistes, bien que communistes, sont aussi anti-autoritaires. Pour que l’égalité économique chèrement conquise soit autre chose qu’une simple chimère, nous devons être en mesure de décider démocratiquement des finalités de cette production. C’est pour cela que les anarchistes sont également de farouches partisans de la liberté politique. En d’autres termes, nous sommes non seulement communistes, mais aussi libertaires. Les communistes libertaires souhaitent abolir non seulement la propriété privée (et son corollaire, le salariat), mais aussi l’État qui, quoi qu’on en dise, a toujours permis à une minorité de privilégiés d’asseoir leur domination politique sur la majorité.


    Le communisme libertaire, loin d’être une simple utopie, s’inscrit dans l’histoire de la lutte des classes comme l’une des formes d’organisation sociale et économique les plus démocratiques qui soient. Depuis plus de cent ans, des révolutionnaires ont mis cette perspective en pratique, notamment lors des insurrections en Ukraine (1921) et Espagne (1936). Dans les deux cas, les anarchistes ont procédé à la socialisation des moyens de production et à la mise en commun des terres. La propriété privée abolie, il n’y a plus de raison que subsiste l’esclavage salarié. Le travail redevenant libre et la production redirigée exclusivement vers la satisfaction des besoins humains, la réorganisation de la vie économique permet d’appliquer le principe communiste : « de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins ».


    Aujourd’hui encore, le communisme libertaire est à l’ordre du jour. Lorsque nous nous organisons sur des bases radicalement démocratiques, lorsque nous lançons des projets autogérés, lorsque nous remettons en cause le sacro-saint droit de propriété des boss et des proprios, lorsque nous combattons le contrôle de l’État sur nos vies, nous semons les graines du communisme et de la liberté.


    [Extrait du numéro 3 de Cause Commune, le journal francophone de la NEFAC. http://www.nefac.net]

    L'ANARCHIE
    ...de A à Z

    Déjà paru:

    « A » comme Anarchie
    « B » comme Bourgeoisie
    « C » comme communisme libertaire
    « D » comme démocratie directe
    « E » comme État
    « F » comme Fédéralisme
    « G » comme Gratuité
    « H » comme Homophobie
     
  8. fistfuck
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    fistfuck Membre du forum Membre actif

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    Oct 2005
    homophobie?
     
  9. nestor
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    nestor Nouveau membre

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    Nov 2005
    homophobie?

    Voici le texte en question...

    ciao,
    Nestor

    L’anarchie de A à Z - « H » comme HOMOPHOBIE

    L'homophobie est l'expression ouvertement haineuse et discriminatoire du contrôle sur la sexualité appliqué à celles et ceux qui, pour une raison ou une autre, préfèrent baiser avec des personnes du même genre sexué qu'elles ou eux.


    Gais et lesbiennes, pédés et gouines, butchs et tapettes, peu importe le nom qu'on leur donne, les personnes dites "homosexuelles" ont ceci en commun qu'elles ébranlent le système patriarcal en dissociant radicalement les plaisirs érotiques de la reproduction, et surtout en brouillant les conventions sociales qui prétendent réduire notre commune humanité à des relations soi-disant complémentaires entre de "vraies femmes" subordonnées à de "vrais hommes". Mécanisme de défense du patriarcat contre la dissidence sexuelle, l'homophobie prend mille visages: petites vexations, injures, arrestations, violence physique, meurtre... Ses vecteurs les plus vigoureux et les plus redoutables sont sans soute les organisations de droite et d'extrême-droite, et notamment la plupart des mouvements religieux; à ce titre, l'hystérie fascisante des masses fondamentalistes ne se distingue guère de la bave moralisatrice mollement dégobillée par la mâle gérontocratie catholique.



    Comme toute autre forme d'assassinat de la liberté, l'homophobie devrait apparaître aux anarchistes comme un adversaire à abattre. En effet, la liberté et l'autogestion ne signifient pas grand-chose si chacun-e n'est pas d'abord libre de disposer de son corps et de gérer son cul. D'un point de vue libertaire, le seul critère éthique applicable à la sexualité devrait être le plein consentement des partenaires impliqué-e-s, quel qu'en soit le sexe et le nombre. Le fait que le modèle hétérosexuel est le plus répandu ne justifie en rien que les pratiques sexuelles différentes et plus marginales - qu'on peut appeler altersexualités - soient l'objet de préjudices légaux, physiques ou psychologiques. Être hétérosexuel-le, c'est comme être droitier-e: ce n'est pas "normal", c'est simplement commun.


    La lutte contre l'homophobie a pris son essor à partir de 1969, lors d'une descente de police à New York dans un lieu de rencontre fréquenté par des personnes dites “homosexuelles”, le Stonewall Inn. Pour la première fois dans l'histoire, les client–e–s menaçé–e–s d'arrestation ont riposté aux flics par des jets de pierres et des coups de poing. Il s'en est suivi trois nuits d'émeutes qui sont devenues le symbole de la résistance contre l'oppression envers l'altersexualité. Dès 1970, une manifestation a été organisée à New York pour commémorer les émeutes des Stonewall. Depuis, cette manifestation s'est répétée chaque année, se vidant rapidement de son contenu politique, et a été reprise dans la plupart des grandes villes occidentales sous la forme d'un grand carnaval commercial: le Gay Pride Day.


    Hélas, au lieu de réaliser son potentiel subversif, le mouvement de revendications issu des émeutes de Stonewall a pris un caractère réformiste et petit-bourgeois. Dans sa presque totalité, le mouvement de libération gai s'est borné à réclamer l'égalité à l'intérieur de l'État capitaliste sans remettre en question les fondements de celui-ci. Deux des principales revendications du mouvement gai sont d'ailleurs profondément inquiétantes: le droit au mariage, qui sanctionne l'encadrement juridique des relations affectives par l'État, et le droit à la carrière militaire, qui cautionne la violence étatique organisée. Certes, le mariage est un cabot édenté qui ne mord plus qu'avec un râtelier emprunté à la déesse Consommation, mais on s'étonne de voir le mouvement gai se soumettre à la logique du massacre érigée en système autoritaire, au nom de la défense de la patrie.


    La montée du mouvement de libération gai se manifeste aussi par la multiplication d'une foule de commerces spécialisés qui carburent au profit et à la concurrence, exactement comme n'importe qu'elles autres entreprises capitalistes. La communauté gaie est de toute évidence un marché avant d'être une communauté. Inévitablement, ce marché engendre à son tour son lot d'inégalités. Qui dit "marché" dit aussi "consommateurs". C'est pourquoi le milieu gai est avant tout un monde d'hommes blancs aux revenus confortables, capables de payer les divertissements et les marchandises dont le système d'échange tient lieu de relations communautaires. De surcroît, l'imaginaire érotique qui sous-tend ce système d'échange fonctionne en idéalisant un modèle de beauté particulier: le jeune mec blanc, bien baraqué, bronzé et soigneusement coiffé, fringué à la dernière mode. Quiconque s'éloigne de ce modèle se trouve marginalisé par une pseudo-normalité homosexuelle aussi aliénante que la pseudo-normalité hétérosexuelle. Dehors les pauvres, dehors les vieux, les grassouillets et les gringalets, dehors les femmes...


    Dans une perspective anarchiste, il va sans dire que la lutte contre l'homophobie ne saurait se réduire à une quête de tolérance acquise au prix d'une adaptation à la société capitaliste. Pour sortir du fade réformisme dans lequel le mouvement de libération gai s'est enfermé, il faut voir la lutte contre l'homophobie non pas comme un but qui se suffit à lui-même, mais plutôt comme un des aspects d'un combat radical contre le patriarcat. Le véritable enjeu de la lutte contre l'homophobie, c'est la destruction des catégories identitaires qui répartissent l'humanité de part et d'autre de frontières dont la seule fonction est de maintenir un système de domination et de privilèges: hommes/femmes, hétérosexuel–le-s/homosexue-le-s, normal–e–s/déviant-e-s. Aussi pernicieuses que les frontières nationales, ces frontières sexuelles aplatissent la liberté en l'asservissant à des stéréotypes étriqués, et elles sèment la division à l'intérieur de la classe ouvrière en dressant les prolétaires les un-e-s contre les autres au nom d'une morale rétrograde et déshumanisante.


    Heureusement, nous sommes loin de l'époque où Emma Goldman créait un malaise chez ses camarades anarchistes en parlant favorablement de l'homosexualité dans ses conférences. Dans la foulée de mouvements des années '70 comme le Front homosexuel d'action révolutionnaire et les Gouines rouges, et sous l'élan de la critique du patriarcat formulée par les féministes radicales, la lutte contre l'homophobie s'est installée dans la conscience politique des anarchistes, comme en témoigne l'émergence récente des Pink Blocks et des Panthères roses. Cependant, il faut aussi reconnaître que, dans nos actions et nos discussions, le combat contre le patriarcat et l'homophobie passe souvent au second plan, derrière des objectifs apparemment plus importants, comme la destruction du capital et l'abolition de l'État. C'est dommage, car on affaiblit ainsi un formidable moteur de révolte et de subversion. Quelles que soient nos préférences sexuelles, n'oublions pas que lutte de classes passe par le corps, et que notre cul est révolutionnaire.


    ---
    Extrait de Cause commune no 9.
     
  10. Front homosexuel d'action révolutionnaire et les Gouines rouges hahaha cool javais jamais entendu parler de sa... :D
     
  11. Maxou
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    Maxou chercheur Membre actif

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    Oct 2011
  12. libertaire, auto-gestionnaire, individualiste, progressite
    Nestor (dommage que tu ne sois plus actif sur le forum), le texte que tu cites est super bien fait, et, perso, je l'approuve entièrement selon toutes les implications qu'il met en lumière.
     
  13. Anar45
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    Anar45 Ginger and proud. Membre actif

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    Oct 2011
  14. anarchiste, internationaliste
    70 comme le Front homosexuel d'action révolutionnaire et les Gouines rouges , oh putain, joli comme nom, provoque a mort ! :p
     
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