Chargement...
  1. Pour consulter le Webzine : https://www.libertaire.net/articles

Président d'une ong arrêté au Congo

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par ramoca, 28 Juillet 2009.

  1. ramoca
    Offline

    ramoca "je suis ton père" :) Membre actif

    564
    0
    43
    Août 2007
    Le président d'une ONG de défense des droits de l'Homme en RD Congo a été arrêté à Lubumbashi après la publication d'un rapport dénonçant l'exploitation illégale d'une mine d'uranium au Katanga (sud-est), a-t-on appris dimanche auprès de l'ONG.

    Golden Misabiko, président de l'Association africaine de défense des droits de l'Homme (Asadho) au Katanga, a été arrêté vendredi par des membres de l'Agence nationale de renseignements (ANR) et transféré samedi au palais de justice de Lubumbashi où il était toujours détenu dimanche.

    Dans un rapport récent, l'Asadho dénonçait "le rôle joué par certaines institutions étatiques" dans l'exploitation de la mine de Shinkolobwe au Katanga (sud-est), pourtant interdite à toute activité minière depuis 2004.

    Le document citait notamment les services "de renseignements militaires, le parquet militaire, la police des mines et des hydrocarbures" et certaines autorités locales.

    "Selon le procès verbal d'audition (du président par l'ANR) il est écrit que nous avons porté atteinte à la sûreté de l'Etat, et que nous avons tenu des propos diffamatoires", a expliqué à l'AFP Thimothée Mbuya, vice-président de l'association, arrêté lui aussi vendredi mais relâché samedi.

    "C'est une campagne de dénigrement contre les défenseurs des droits de l'Homme, on veut nous intimider, nous empêcher de faire notre travail", a-t-il estimé.

    Les ressources de la mine de Shinkolobwe, riche en uranium et en cuivre, avaient servi à fabriquer la bombe d'Hiroshima.

    Elle a été fermée en 2004 après un éboulement. A l'époque, une mission de l'ONU "avait constaté des risques importants liés à de possibles éboulements ainsi qu'à une potentielle exposition chronique à la radioactivité ionisante", selon le rapport de l'Adasho.

    Cette mine pourrait être à nouveau exploitée par le groupe nucléaire français Areva, dans le cadre d'un accord signé en mars par sa présidente, Anne Lauvergeon, avec le ministre congolais des Mines, portant sur la recherche et l'exploitation de futures mines d'uranium sur tout le territoire de l'ancien Zaïre.

    http://www.romandie.com/infos/news2/090726125235.a6fjvzsi.asp
     
Chargement...
Discussions similaires
  1. Réponses:
    4
  2. Réponses:
    4
  3. Réponses:
    0
  4. Réponses:
    1
  5. Réponses:
    0
  6. Réponses:
    0
  7. Réponses:
    2
  8. Réponses:
    6