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Épouventail

Discussion dans 'Archive' créé par Ungovernable, 15 Mai 2007.

  1. Si j'ai pu te prendre au sérieux
    C'est que je n'te connaissais pas
    Écouter tes discours haineux
    Dès le départ ne me plaisait pas
    Pris dans des élans réthoriques
    Ton vrai visage m'est apparu
    Frustré, stupide et fanatique
    Pire que tout ce que j'aurais cru

    Je sais que tu n'est qu'un bouffon
    Qu'un autre imbécile qui veut se faire un nom
    Tu prends le parti du plus fort si tu es mis en cause
    Joues les martyres, hurles à mort quand toute l'affaire est close

    Écoute-moi bien, opportuniste
    Saches que je n'aime pas ceux de ton clan
    Charognes, lâches et moralistes
    Simplistes, bavards et malveillants
    Comme me dégoûtent les hypocrites
    J'évite de les cotoyer
    Maintenant que la chose a été dite
    Je te conseille de te tirer

    Car je n'ai de place que pour les vrais amis
    Ou à tout le moins, les gens simples et sincères
    Aux amis d'apparats, je préfère les ennemis
    Car des mondanités, je n'ai que faire

    Toi tu ne restes qu'un homme de paille
    Vulgaire et triste épouvantail
    Qui espèrais-tu effrayer
    Par ces menaces bon marché ?
    La crainte d'un pantin comme toi
    Ne peut que se manifester
    Chez le misérable qui ne sais pas
    Que les hommes de paille risquent de brûler

    Restes seigneur d'un champ sans vie
    Où se cultive la calomnie
    Moi j'irai sûrement voir ailleurs
    Mes compagnons des jours meilleurs
    Restes seigneur d'une terre flétrie
    Où seules poussent les infamies
    Moi j'irai sûrement voir ailleurs
    Mes camarades des premières heures

    Car nous sommes ensemble pour le meilleur et le pire
    Et même dans le malheur, on arrive à en rire
    Je fais du mieux pour eux, et eux de même pour moi
    Surtout ne t'étonnes pas, car ainsi l'amitié va