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les émeutes sont fini sa lair...

Discussion dans 'Discussion générale' créé par Ungovernable, 18 Novembre 2005.

  1. http://anarchoi.yi.org/rmagazine/modules.php?name=News&file=article&sid=69&mode=&order=0&thold=0

    La situation était revenue à la normale aujourd'hui partout en France après trois semaines de violences urbaines, a annoncé la police, quelques heures après l'adoption par le Parlement de la prorogation pour trois mois de l'état d'urgence.

    La direction générale de la police nationale (DGPN) a constaté un «retour à une situation normale partout en France» dans la nuit de mercredi à jeudi, au cours de laquelle 98 véhicules ont été incendiés, soit la moyenne habituelle enregistrée chaque nuit dans le pays.

    Aucun affrontement ou incendie de bâtiment, public ou privé, n'a été relevé.

    Policiers et gendarmes, dont près de 10.000 étaient encore mobilisés dans la nuit, n'ont eu à déplorer aucun blessé.

    Trente-trois personnes ont été interpellées, ce qui démontre que «la mobilisation policière reste très forte», a indiqué un responsable policier.

    Selon un total établi par la DGPN, 9.071 véhicules ont été brûlés depuis le début des émeutes, parties de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) après la mort de deux adolescents.

    Au total, 2.921 fauteurs de troubles présumés ont été interpellés, dont un gros tiers de mineurs, selon des sources policières. 126 policiers et gendarmes ont été blessés.

    Dans l'agglomération lyonnaise, les transports en commun devaient à nouveau fonctionner normalement à partir de jeudi, après une diminution des violences urbaines constatée ces derniers jours.

    Mercredi soir, le Parlement a définitivement approuvé la prorogation de l'état d'urgence, après l'adoption sans modification par le Sénat du texte voté la veille par les députés.

    «Rien n'est encore définitivement acquis», a plaidé le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, assurant qu'instaurer l'état d'urgence s'inscrivait dans une «logique de précaution, logique de prudence» et qu'il en serait fait un «usage mesuré, responsable et proportionné aux nécessités du rétablissement de l'ordre».

    Le «projet de loi prorogeant l'application de la loi du 3 avril 1955» a recueilli 202 voix contre 125, celles des groupes PS et PCF, et des radicaux de gauche.

    Aux termes des trois articles du projet de loi, l'état d'urgence est prorogé pour trois mois à compter du 21 novembre mais peut être interrompu d'ici là par décret en Conseil des ministres.

    Au même moment, plus de 2.000 personnes ont participé à une manifestation Place Saint-Michel à Paris (VIe) contre «l'état d'exception».

    Par ailleurs, la désignation de la polygamie comme «l'une des causes» des violences urbaines par des responsables de la majorité, le ministre délégué à l'Emploi Gérard Larcher et du président du groupe UMP à l'Assemblée nationale continuait de provoquer des remous.

    «Faire croire que le problème des banlieues, c'est la polygamie, c'est se moquer du monde», a affirmé Daniel Vaillant, député socialiste de Paris et ancien ministre de l'Intérieur.

    SOS Racisme s'est joint au tollé des organisations de défense des droits de l'Homme, imputant ces déclarations à «une grossière volonté de détourner l'opinion publique des vrais problèmes». L'association se dit curieuse d'entendre «les analyses de MM. Accoyer et Larcher sur le lien de causalité entre la consommation du mafé et la fabrication de cocktails Molotov».

    Le président Jacques Chirac réunissait à 10H30 à l'Elysée le chef du gouvernement Dominique de Villepin et les principaux ministres concernés par la mise en place du service civil volontaire dont il a annoncé la création lundi.

    Selon un sondage Ipsos-Le Point, l'action du ministre de l'Intérieur contre les violences urbaines est largement soutenue par l'opinion: près de sept Français sur dix (68%) l'approuvent depuis le début des émeutes, 30% des personnes interrogées la désapprouvent. Celle du Premier ministre est approuvée à hauteur de 62%, 32% étant d'un avis contraire.

    A l'inverse, selon cette enquête réalisée le 12 novembre, avant l'intervention télévisée du chef de l'Etat, une majorité de Français (54%) désapprouve l'attitude de Jacques Chirac, 41% déclarant l'approuver.

    http://anarchoi.yi.org/rmagazine/modules.php?name=News&file=article&sid=69&mode=&order=0&thold=0
     
  2. anarkorevolter
    Offline

    anarkorevolter Membre du forum Membre actif

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    Oct 2005
    Domage que sa sois déja fini.