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LE DESESPOIRE DE VIVRE

Discussion dans 'Présentations des nouveaux membres' créé par kohler, 14 Octobre 2011.

  1. kohler
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    Oct 2011
    LE DESESPOIR DE VIVRE.

    Il faut errer longtemps avant d’accrocher l’aventure élaguer quantité de détails pour mettre en valeur les écrits de sa vie …une quête sans Graal un roman sans la Rose …
    Blessé moi-même sans espoir de cicatrisation. J’avalais mon protocole d’accord avec ma chimio les choses sont ainsi,.Elles nous dépassent nous y pouvons rien je me demandais si mes semblables existaient encore… si j’étais pas un survivant… nul ne criait, chacun souffrait, mourait sans plainte !je vais narrer pour vous ces séjours. a la fois le mien, celle d’un autre et celle de tous ! !ma quete spirituelle n’est pas terminée
    Mais pourquoi Fallait t’il que j’aille chercher chez les désespérés pour ce rendre compte ce que peut être la misère humaine que j’avais connu Par quelle malédiction mes pas me dirigeaient partout ou se trouvait les miséreux victimes d’un carnage au ralenti ? je reconnu encore des être meurtris par la douleur dans l’étage de soins palliatifs ou mon pote ancien combattant m’avait signalé son séjour dans l’unité s.p.

    Je reverrai toujours cet homme, avec qui j’avais smpathiser ni jeune ni vieux. Je vois son visage ce frère déambulant dans ce couloir avec un sentiment mélancolique de quitter.la vie une confession touchante et sincère que j’ai reçu qui devait me mener un mois après. Dans un tourbillon musical dont j’avais la partition le film ne peut s’arrêter là il faut qu’il continue ses confidences. Les années lui ont fait grâce avec son air de jeunesse il a commit des imprudences, des témérités de jouer, mais c’est précisément ce décalage qui déclencha son destin. Par quel processus d’avatars état civil passé ? il voulait créer lui-même son bonheur et satisfaire son ambition

    Il était sans effroi il ne voguait pas vers la mort, il regardait de son teint terreux de ces yeux remplis de soleil une lueur dans cet océan de détresse on sentait en lui bouillonner un sang qui battait ses veines … les barreaux. Des fenêtres … notre pavillon entre la chapelle et le crématorium le voir marcher était pénible, chancelant courbé maigre il ne pouvait avancer qu’en traînant sa pers qui refusait d’obéir s’arrêtant à chaque pas son bras droit paralysé ne lui permet pas et à la main gauche il lui manque le pouce et deux doigts…chevauché de deux estropiés de la vie moi avec mon arrière train relié à une poche remplie de mes ! ! ! ! ! nocturnes. Mon opération en court de cicatrisation…. me plaçait à son rythme des pas de la légion

    Durant des jours, je ne fus attaché qu’a lui.. Si désagréable qu’elle me parut je recherchais sa compagnie…sa faiblesse et ma force que pourrions nous faire ? Avec lui, j’ai appris à regarder ». Combien de gens traversent l’existence et le monde en aveugles ? Sans voir les formes, les couleurs sans jouir du spectacle …beaucoup d’appelés et peu d’élus j’ai eu la chance de le connaître à la fin de sa vie. C’est l’endroit idéal pour se faire casser l’ego pour se libérer de ses attentes, ici frustrations et déceptions sont monnaie courante. ‘La vie est un défi, fais-lui face me rappelait ma mère.. » j’avais rejoint un lieu exceptionnel peut être un lieu ou ma pauvre mère voulaient me conduire, il m’appartenait à me libérer, nous étions trois la nuit, ma Vierge et moi

    Certains jours il me regarde de ses beaux yeux bleus plein de vie dans un corps presque mort les cheveux épars, la bouche flétrie et tremblante les années lui ont fait grâce…moi je lui dit des mots gentils et avec sa tête ou ses paupières il me fait comprendre qu’il a saisi mes phrases ses yeux s’illuminent en voulant m’exprimer combien de choses restent encore enfouie dans sa mémoire, pratiquement sans famille pas de visite…avec une absence de sentiments un vide condamné à vivre sans la vie…. Il n’avait pas cette névrose des malades des visiteurs de tous poils qui fait ressasser le passé et imaginer des avenirs. Cette absence ouverte lui avait donné un recul et une sérénité qui firent l’admiration des équipes soignantes témoin de son dernier combat contre ce qu’il appelait ‘mon crabe’un cancer qui le rongea sept ans durant…

    Je venais m’enquérir de sa personne spectateur je me savais observer par l’équipe soignante. Leurs visages se dessinaient différemment de la jeune infirmière aux combattantes de la vie ; je distinguais des aspects de retenue et de discrétion dans leurs regards rapides mais francs..
    Il me regarda longuement, pensivement et cela m’intimida, je le saluai maladroitement en lui tendant ma vierge je pris sa main froide pour la lui poser contre son cœur,
    Une chaleur m’envahit tendresse dans son mot en me rendant ma vierge « mon beau silence » merci. Pierrot je suis bien

    De ces appels auxquels personne répondait. Des souvenirs l’enveloppaient de silence dans cette marche… Lui savait…. Il savait que dés qu’il allait être séparé des hommes et de dieu qu’aucune onde de sympathie ne parviendrait jusqu'à lui. Le sort qui l’attendait. de se remettre au destin la seule allusion qu’il me fit à sa tragédie se résumais de cette formule et si je faisais don de mon corps à la science ?

    Nul ne scrutera son visage, nul ne prendra un air apitoyé ou encourageant à ces proches et pourtant sa vie agitée d’aventures …l’a libéré de son écorce antérieure,renaitra t’il à une nouvelle vie ?
    Intuitivement je recevais à travers cette indifférence feinte des ondes chaleureuses. De son agilité intellectuelle était’il cet humaniste freiné par l’obscurantisme bordé de vieux mandarins, ? Je ne regrette pas son passage dans ma vie, car il permis de voir ma propre destruction en jouant au sauveteur pourquoi ? Pour me donner un sentiment de puissance ? …
    Toute ma vie j’ai voulu inconsciemment remplir le vide affectif laissé par mon père mais j’ai pu me concentrer sur tout ce que j’ai eu. Une bonne mère généreuse et courageuse une grand-mère affectueuse mes sœurs et frères ma Vierge.. il n’y a plus de manque car mes yeux regardent maintenant tout ce que j’ai eu

    Je fus enveloppé de son regard tandis que sa parole glissait tout contre mon oreille… Pierreottt c’est toi je répondis en me forçant à sourire oui ? Ça va ? Paulus…oui il n’est pas facile d’ouvrir la coquille de ces maux. Après une longue hésitation peut être pour satisfaire sa conscience dans une économie de parole il parle d’apaisement presque de bonheur
    J’appelais en vain dans ma cervelle des phrases lumineuses et magiques propres à faire vivre le ciel, ma Vierge avocate des causes désespérées pour l’aider rien sinon que je vivais des heures précieuses passées en sa compagnie, enracinés, déracinés nous étions et nous devions vivre parmi d’autres

    Abandonné. Dés son jeune age. Des années de voyages et d’errance qui l’ont amené sur un cargo qui faisait son honnête métier de cargo à travers les mers du globe..
    .Une femme dans chaque port …comme moi…a terre son charisme était total ils filles venaient le voir pour se confier, lui demander un avis. Rire de ses histoires dans les maisons de passe. il savait rassembler dans ces lieus de réjouissance…c’était l’aventure ! ! !Sa compagne qui avait toute plaquée l’avait rejoint à Tanger…l’asile aimé, le lieu cher à son cœur il n’avait à lui offrir que son silence et sa présence……elle en a eu. Des hommes ! ! ! Crois-moi Pierrot ! Elle les a fait marcher, courir, galoper ces chéris …elle a eu tout ce qu’elle voulait d’eux….dans notre studio archi chic ou l’on venait danser dés minuit ,,c’est vrai elle dansait a poil, je distribuais a ces messieurs des clopes de ma fabrication ! !..De trop voir les hommes elle en a été dégoûtée ,,elle a eu des femmes après …et à toucher des fortunes pour se montrer en spectacle (amour hard) ! !,J’ai vu ruiné des jeunes gens …ça l’ amusait ,puis elle en eu assez …ont a fermé la porte en claquant notre fric …confidence ..qui vous étouffe la langue de la vie… il avait appris sa mort, lors du débarquement alliés son pauvre corps jadis si désiré ,lassé par tant de caresses avait été transporté à la morgue ..Dans son regard je lus qu’elle avait prit un ascendant dans la conduite de ces affaires bénéficiant de l’action des autres….espionne ?,qui faisait des faux comme Mata hari…tu sais le 2 eme bureau ne se privait d’aucune sources de renseignements .. et elle en puisait sur l’oreiller ! ! ! tout lui paraissait définitif et tracé… il sourit à ce souvenir.. serviteur discret de la France qui l’avait condamné…..après sa mort mystérieuse ,foudroyante ,un pudique silence enveloppait sa mémoire ..de ce voile discret et voulu par ceux qui avaient intérêt à se taire..ou de le faire taire
    Je regardais ses mains.. Elles seules étaient vieilles, marquées par l’action…Il sut l’envelopper dans la mienne elle me parut d’une légèreté un mélange de compassion passa entre nous. En croisant notre béguin infirmière qui nous rassuraient plus d’une mystérieuse sentence le buste le sourire. notre confidence !aimée des solitaires lui rappela. ,Une jolie bourgeoise aux yeux de feu qu’il avait levée au cour d’une perm et avec qui il passa une nuit. Le lendemain elle avait tenu absolument de lui offrir une montre bracelet en or. Avant de le prendre comme sociétaire ! Maquereau,, ? gérant prendre en charge les destinées d’un dancing mondain. ! !Hé oui pierrot en 35 ! ..

    Il ne m’a pu me décrire toutes les opérations de cette guerre a t’il coupé le fil d’une vie ? A peine un regret aux arrêts du destin, dans des engagements militaires dans la sauvagerie de sa détresse ?
    Je me suis souvent demandé pour quelles raisons il est déshonorant à nos yeux de recevoir de l’argent des femmes. Paulus sans honte m’avoua avoir vécu pendants des années des présents de ses maitresses, aveu honnête, dépouillé d’artifice qu’il continua à me raconter d’une voix pale monocorde avec un voile de larmes dans la voix…. Pierrooot t’a fait l ‘Algérie. ! Oui lui dis je …moi j’ai fini les hostilités (1945) comme lieutenant aviateur. ah. ! 20ans avec ma vareuse noire aux ailes d’or et mes trois palmes j’en ai eu des aventures j’avais mes habitudes à Pigalle les claques ne désemplissaient pas les macs des maisons closes l’aristocratie du milieu me courtisait……. je pensais que moi aussi j’avais fêté mes 20ans pas dans un bordel mais sur un piton en Afrique du nord

    La paix le rendis à la vie civile, sans métier, sans but sans foyer avec le goût des femmes et l’habitude du risque. Il menait sa vie à l’allure d’un aventurier un bouffeur de vie la démarche et le regard assuré d’un taxi boys ses conquêtes des femmes oisives qui leurs délires annonaient. Si vous vouliez…. ,Vous me plaisez tant…. ,J’aimerais vous aider…vous faire une belle situation…comment dire à ces dames sans trop les froisser il s’en sortait avec cette boutade désarmante..’’dans l’amour ce qu il y à de meilleur c’est la cigarette qu’on fume après Il les conduisait dans des maisons tout à fait ignobles,(plus c’est grade’,plus c’est cher).. l’escalier en colimaçon, le papier pisseux de la chambre, l’édredon rouge couvert de taches, la cuvette à l’émaille écaillé avec une serviette terne et un morceau de savon. Que j’ai bien connu de Marseille à Brest .. Son rabatteur un homme sandwich ravagé par l’alcool à la paresse invétérée accostaient ces bourgeoises à la recherche d’une consolation et les guidaient dans les frissons de leurs corps fatigués dans des garnis ou mon pote officiait…
    Là était sans doute la raison de son succès en tissant un réseau de chasseurs, barmans spécialisés dans les trafics en tous genres, adresses de maison de passe hôtels borgnes cinémas spéciaux avortements clandestins …

    Aveu de sa part honnêteté ? C’est à dire dépouillé d’artifices ou il attendait d’être sincère d’un bout à l’autre de son récit vis à vis de moi. Par ses connaissances américaines il avait importé une ingénieuse innovation …un bazar de la danse matinée les taxis boys en soirée taxi girls. Recrutement de danseurs et de danseuses invitées et courtisées pour leur physique elles finissaient par acquérir un vernis social leur permettant de ‘paraître’usant de leur charme dont le devoir était de servir …jeune beau étudiants moyennant 1 F… votre ticket vous permettra de danser avec la fille ou le Casanova de votre choix ! ! C’était pas beau ca. Pierrot ! il s’acquitta de sa tache assez vite …il était hanté de faire du fric …il répondait à l’appel de la légende, le gang des tractions Pierrot le fou, la bataille sournoise, après constance pour être le caiid qui n’accepte aucune concurrence

    Confidences de certaines négociations délicates.. Les conversations féminines recueillies l’avaient révéler à quel point la venue d’un enfant non-désiré obsédait ces femmes et que leurs premières idées fut d’avoir recours à sa délicatesse de ses liens d’une sage femme. En faite des faiseuses d’ange qu’il coiffait à des tarifs de proxénete.pour une intervention.
    Capricieuse mémoire qui l’appelait à ce souvenir de revenus d’anciennes nuits fantastiques
    Ce ne sont pas les femmes qui le choisissaient comme amant c’est lui qui les choisis comme maitresses. Nuance que je ne comprenais pas. Et ce n’est pas parce qu’elles lui remettaient de l’argent qui les aime qu’elles se trouvent amenés sans effort à lui en fournir, pas de contraintes, elles se contentaient d’obéir à leur instant, leur nature qui les pousse à donner et à donner toujours plus, quand le cœur et le corps y sont passés. Argument subtil qu’il me distillait de cette vocation de gigolo. Il me demanda de sortir une photo jaunie de son tiroir image qui force l’admiration, svelte élégant avec des attaches fines et des yeux tout ensemble autoritaire et caressant il posait devant un parterre de cocottes ses gagneuses qu’il appelait affectueusement …le beau gosse quoi.

    Il passait ces journées à errer comme une bête à proximité des grands hôtels à la recherche de tout et de rien de riche étrangère de préférence à cheveux blancs. il fréquentait les théâtres, l’opéra les concerts il avait cette capacité de ce montrer sous des apparences aristocratique

    S’il est in lieu ou la prostitution à gardé son caractére maudit et tragique c’est bien Pigalle mystique secréte et cruelle ..quartier de rues pelées ,mal pavées maisons lépreuses ,masse accablante de miséres,laideur solitude et le vide un vide qui lui pompait son énergie lui le mac .il menait son troupeau de femmes damnés la plupart très jeunes au tuf…patientes naufragées qui se fondait aux éléments des saisons, la pluie a la neige ;elles étaient là debout sous les arbres ,près des bancs ,poursuivant leur ronde nocturnes aux carrefours.
    .Si la ville est mal éveillée encore ,je t’assure que le quartier l’est bien....et tu sais Pierrot pour connaître les gens.. le mieux c’est de connaître leur pedigrée technique de son marketing perso rendre compte qui est qui ,bref l’état civil du client ..cela ma bien servie !.j’étais perplexe …un donneur ? un indic ?

    Marchait t’il toujours le nez au vent devant ces façades rococo peu avant midi voir de vieilles femmes oxygénées haletantes qu’à la fin de la nuit ou s’exercent toujours cette industrie du sexe cette rue de lapp , … dans son bureau un bar restaurant… le zinc était pris d’assaut par un essaim de travailleuses qui gesticulant avec animation elles attendaient le juge de paix un vieux barbeau ancien bagnard pour régler des différents de bitume et d’emplacement… on y brassait toutes les affaires, dans l’insolence des fortunes nouvelles dans l’écroulement des vieilles fortunes, des filles il y en eut toujours beaucoup dans ces clapiers des rêves délicieux dans ces palais de nuages d’opium soumis à ces dards empoisonnés.. Odeur d’équarrissoir, relents de friture de Tanger à Tamaraset. Oui pierrot il fallait jouir du spectacle de mes cocottes qui pourchassaient le gogo infailliblement par ruse ou par force. dialogues pitoyables pour achever la nuit …que de drames obscurs devaient se lire sur ses gagneuses exténuées ou ravagées par l’alcool que j’ai connu dans les claques militaires…au milieu de tant de chances sentimentales profondes de flambées d’amour authentique que le temps disperse et éteint …qu’il le veuille ou non ces passantes seront les épouses de notre passé …toute sa vie il avait sondé pas le cœur de Paris, mais le cœur de Pigalle… il à pénétrer dans l’âme dans les entrailles de cette tourbe malsaine des fgs , les filles les maquereaux les bouges, côtoyant les mauvais gars et leurs filles perdues

    Dans la vie il y les chanceux et les pas de chances le veinard et le pas verni !M’ayant parlé sur le ton d’un père l’histoire qu’il m’a conter. (Je sais c’est long..)».. la voici en résumé » »Tu sais durant la guerre, je me suis fritté avec un officier … le complet ! Cela valait le peloton …il déserta et alla chercher la sécurité en Belgique, bien pénard il se tint coi, attendant les évènements ..seulement voilà, les Allemands eurent la fâcheuse idée d’envahir la Belgique. d’autant que le village qu’il habitait connu les pires atrocités plus de 100civils furent choisis parmi les habitants… il y avait notre déserteur français promis aux feux nourris des mitrailleuses les blessés furent achevés ,mais notre franczouse lui seul n’a pas été touché anticipant le saut mortel dans la fosse commune…des morts le recouvraient. A la nuit tombé il s’enfuit. Rattrapé plus tard condamné à mort pour désertion par un tribunal francais il s’évade encore… la guerre se termine il reste en Belgique 14 ans et vient se constituer prisonnier. Il est moralement acquitté et finira ses jours tranquilles. On peut dire qu’il revient de loin et qu’il l à échappé beau…. Mais quelles belles. Histoire à raconter à ses petits enfants ? mais en avaient’il …lorsque je fus fusillé. Sous les cadavres de mes camarades.. Non lorsque j’étais condamné à mort. Quant j’étais déserteur. Non-victime de la guerre. Non attendez victime d’espionnage c’est à dire. C’est à dire une veine de cocu je l’ai quitter avec ma pers en ma conduisant à l’isolement, cet ennemi de la solitude …

    Au seuil de l’éternelle séparation cet homme d’action ennemi de vains bavardages notre longue tête-à-tête se poursuivaient avec un attendrissement exagéré une incontinence du langage. De son parcours social. Vivant de ses conquêtes, exploitant l’amour il a fait d’un métier trouble une activité. Vivre et aimer par les femmes était’il pour eux le prophétre ; le magicien du verbe, l’enchanteur des mots que ses femmes tenaient des boutiques ouvertes ou elles vendaient leurs charmes…il ne jouait pas un rôle ,il vivait simplement naturellement ,c’était là son aisance suprême…. ! !au fond c’était le bon temps

    Retour à l’hosto ! ! !Ici dans ce monde du savoir de la survie ou des êtres doux et bienveillants va rejoindrent des lieux funéraires je plaignais la répétition journalière des mêmes gestes. On l’attendait avec les stagiaires de tous la formation de la médecine..qui connaissaient l’univers des tumeurs des tuméfractions ,des éruptions des atrophies des mutilations

    Pour ce faire la main sur ce corps usé. On le ranimait de petit coup chimique.. Il gagnait une journée, et puis une autre, jusqu’à ce que cela fasse une semaine ! …Sa résolution s’affaiblissait sombrait il dans le scepticisme ? .son courage plaide en sa faveur son goût du risque et de la lutte tout au long de sa vie tourmentée les laissait admiratif

    L’équipe s’arrange de lui distribués des eaux de la vérité ? Alors ! ! !Ca va…. Monsieur ! ! !Ton professoral. Le convoi des internes des 5 ou 6eme années armées de bip d’enregistreurs stylos visite guidée dans le service de la souffrance. Ferme la marche le chariot t’elle un sultan du feuillons de la v6 ka merlot …fiches minutieuses établies organisées pire qu’à l’armée. tout est enregistré En tête le leader avec avec son escouade d’infirmières chef autorité gradée quasi-militaire à l’inspection des chambrés

    Partout à la fois, sa souplesse son élégance dans ses gestes…amicaux avec ses mots justes ; l’air serviable dans un énoncé le chef de service. transformait les peurs en espérance
    Au patient répandait t’il une culture paliatif’’en se trouvant dépourvu devant la mort. Spécialité à part entière qui n’est pas de guérir mais de soulager la douleur à apaiser la souffrance psychique….
    Il était là.. A regarder mon ami avec affection, il lui parla de son état qu’il jugeait satisfaisant sans pourtant assuré des suites possibles ? ?
    Il demanda s’il comprenait et reçu un grognement en signe affirmatif. puis son regard se détourna pour écouter le malade voisin
    De leur pouvoir obscurs j’assistais au spectacle de leur suprême science mais c’est trop facile de conseiller, ne pas craquer de faire preuve de courage, quand c’est l’autre qui ira jusqu’au bout de sa peine
    Aucune belle parole aucune idée reçue ne saurait effacer la détresse dont les jours sont comptés scellés.. Leurs propos exprimaient la douloureuse vérité. parfois quelques brides de leurs conversations me parvenaient sur un retrait de pers d’une pompe à morphine à placer

    Tel n’est pas la ligne du séparé, c’est une dégringolade unie … …la dégénérescence allait s’emparer de son corps. Et lentement le détruire de concert avec le détraquement de son cerveau dans un alphabet de silence…son être allait se consommer, se désagréger inexorablement. Son cancer se généralisait atteignant ses poumons avec une assistance par oxygène…Il connaissait par le menu toutes les tortures d’un combat ou il sera vaincu…il savait que rien, rien au monde ne pourrait s’opposer à sa chute lente et progressive…il est parfois dans la vie de tout individu, des mauvaises passes que suit la contre passe ou renaît l’espérance mais j’entendais que les rumeurs de ces morts vivants ce que je vois ce que j’entends dans mes moments lucides. Chose curieuse. jamais un malade ne meurt le matin. dans l’unité s. p ( soins palliatifs)... Pourquoi ? Mystère de la vie.

    Je reprenais mes visites j’allais visiter mon compagnon dans ce corps déserté, sans autre apparence de vie qu’un lointain battement de sa tête lorsque ses paupières se levèrent dans sa brume ; il posa sa main sur la mienne et dans un mouvement juvénile et fort il se redressa en me souriant. Pierrot oui ? C’est quoi un diagnostic de mort encéphalique ? Hein ? Oui je voudrais faire un don d’organe ! Purée c’est quoi ce délire … ? Oui je voudrais qu’on prélève mes organes. ?Mais t’es con t’a un cancer ton foie est naze ton cœur en confiture …tu te rends compte ? Et bien ! Je serai un donneur ? Quoi§ mais t’a jamais été un donneur ? …Pierre je veux faire un geste simple gratos quoi une main tendue vers la vie ! ! c’est l’affiche ! !hein ! c’est elle qui t’a branché ? le Panorama du don d’organes et de tissu sur le tableau d’affichage inscrit dans ce couloir de la mort hein réponds ? je lis don post mortem. Cornée poumon don d’un lobe. Foie, Pancréas, rein cœur intestin allez que la fete commence..…je m’informe sur cette décision auprès de notre béguin . !ah oui mais vous comprenez ! ! ! discours réservé …..bref aucune assistance psychologique n’existait dans le service… bon !mais l’affiche vise à sensibiliser les professionnels à mieux identifier et prendre en charge les donneurs. Oui mais il faut exprimer son choix existet’il une auto. Censure en s’interdisant de prélever aux personnes âgées. ou malades ? ? ? Mystère et boule de gomme sa fin de vie serait ‘elle livrée au hasard ? A la décision d’autrui. j’ai cessé d’être étonné la destinée me refusait cette fin pour lui..

    Vérifiant son état avec l’infirmière sollicitant un éveil par de brusques appels toujours branchés …vous m’entendez Monsieeeur. …Cérémonial de la toilette quotidienne piqûre pour sa phlébite changement de sa pers. vérification des drains sonde …du cathéter sa maladie avait plusieurs formes et nécessitait tout autant de pratiques,lavement injections..…

    …Eau glissée entre ses lèvres il tire la langue pour me parler…. aucun son ne se fit entendre. Incapable du moindre effort il resta éveillé jour et nuit en me demandant le sacrement de la réconciliation je passai un mouchoir sur la sueur de son front il me souriait…. Il voulait se laver des péchés commis durant sa vie d’errance. Moi je n’avais reçu qu’une parcelle de sa parcelle ! !j’étais le détective de son histoire
    Combien dans le chuchotement de la nuit tel Hadès occupé à recevoir les morts Il tient il résiste jusqu’au jour ou trop en avance ou trop en retard…aux chemins sans issue ? Il pousse un cri. Pour descendre au pays des morts

    Je me sentais uni plus puissants que les liens des malades, celle d’une communion des forces et d’une solidarité …de sa solitude. Je devenais l’esprit. L’âme fugitive en lui confiant ma vierge. En Demandant l’apaisement dans ces paroles mortes… Je l’ai aimer comme un fils. Je venais le veiller comme un nouveau né je l’ai sentis s’échapper dés lors que je voulais retenir sa main. Une fois de plus je connu l’abandon. Aujourd’hui loin, si loin, à des années lumières de mes offrandes, je les garde comme les plus exquises que ma vierge a pu lui donner.
    …On sait bien ou l’on souhaite aller mais on ne sait pas comment y aller. On cherche un tâtonnement, on se rebuterait vite et le découragement finirait par vous prendre si une force intérieure ne vous soutenait au milieu de vos déboires et vous pousserait malgré tout à persévérer dans la voie que vous à fixée le destin. Oe ce mystère me laissait sans mystère faisait t’il de moi le malade banal celui dont on ne dit rien sinon qu’il est un malade pas plus désagréable qu’un autre, une relation sans heurt dans un protocole d’accord ou on perdra aisément son souvenir ….

    Elévation de la pensées de sentiment qui force l’admiration…à ces blessés de la vie…ou la bonne conscience creusait nos tombes. Sans qu’aucune voix s’éleve contre le scandale et la fatalité(je pense a l’affaire Imbert).je me suis demandé pour quelles raisons …aux yeux de quelques-uns… au nom de quoi s’indignent ‘ils de la morale…s’indigne t’il de glisser sans souffrance vers l’abîme du silence. De mourir dans la dignité. Dans un cocktail lytique. Administré sous perfusion qui provoque un coma (…Recette crée me glisse mon pote pendant la guerre d’Indochine pour abréger les souffrances des soldats dans la jungle …(phénate largactif et dolosal). je me suis incliné devant l’arrêt du destin. J’ai encore marché dans ces sillons du malheur je m’agenouillai en serrant ma Vierge en lui dédiant ma prière je demeurai immobile enfoui en moi et attaché à lui, le temps s’écoula, il avait rejoint la clarté

    …Je restai le visage morne l’âme vide. Une main serra mon bras et me tira. Je revins à ma chambre avec le sentiment d’avoir commis une indiscrétion d’avoir pénétré dans le rêve d’un autre…. Je suivis sans résistance celle qui m’entraînait en mouillant mes larmes. par une petite caresse de pardon affectueuse.. je fixais mes yeux dans les siens pour y trouver un reste de candeur enfantine
    Irrésistible dans toutes ses formes du malheur je fus habité par uns soif de départ de fuite hors de moi revoir ma mère…la rejoindre .. pendant des semaines je fus un animal entre la maladie et la guérison. affection et abandon mes images sont celles de l’homme immoblile.je vivais, j’évoluais dans l’inachevé mes parents disparus mes combats ..je me sentais encore …un enfant de morts…
    La pente se poursuit sans arrêt sans sursaut aucune dérogation elle se précipite vers la fin.. Le séparé dans la mort il a rejoint la mort dans l’été de ciel bleu un été resplendissant de floraisons, un matin de tendre soleil et d’ombres douces, un matin pour oublier la tristesse des choses…. Et pour conjurer le sort…de sa foi retrouvée. .
    .
    Ps …dois-je consigner la remise d’une lettre ? elle ne portait qu’un P avec le numéro de ma chambre..je l’ouvris pour en déplié un feuillet enveloppé d’une étoffe me rappelant l’étoile de David pas de formule d’adieu ,aucune allusion ,aucun message …je serrai cette étoffe sur mon cœur et je prenais conscience ce qu’il avait chercher pendant des années .. !tout s’explique le voile de l’illusion se dissipe ..j’étais comme lui l’enfant d’une génération, trahie, muette …et lui un homme de don..
     
  2. Compte fermé
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  3. anarchiste, individualiste
    Que viens-tu faire ici ? Exposer ton autobiographie ?

    Personnellement je m'en fous.
     
  4. kohler
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    kohler Nouveau membre

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    Oct 2011
    Aux portes d'un monde nouveau!

    Il y a des mots salés, sucrés, aigres, amers. Il en est des durs et de doux, de crus et de cuits. Les mots se mâchent, s'avalent, se crachent, se digèrent!
     
  5. Compte fermé
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  6. anarchiste, individualiste
    J'apprécie ton sens de la poésie, mais ici on est pas sur un forum de poètes dépressifs.

    Et tu connais les mots chiants ? T'en as écrit un bon millier plus haut :ecouteurs: !
     
  7. kohler
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    kohler Nouveau membre

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    T'es le morpion qui n'a encore pas pissé ou j'ai été !j'avais 20 ans sur un piton en Algérie et blessé ,alors tes conseils, prends le défilé en marche .je stop car a a mon age 70ans .. c'est toujours la meme histoire des pisseux !
     
  8. Compte fermé
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  9. anarchiste, individualiste
    Je ne t'ai point insulté. Toi si.

    Alors si tu crois que ton âge légitime un manque de respect envers les autres, tu n'as rien à faire ici.

    Ps : tu t'es battu avec ou contre la france ?
     
  10. C'est quoi cette connerie ?? Quel lien avec les sujets abordés sur ce site web ?? Pourquoi postes tu ca ??
     
  11. MisterRed
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    Juil 2011
    France
    J'ai pas tout lut mais s'il se sert de son age pour nous faire la morale, ça n'a aucun intérêt qu'il reste avec nous surtout vu comment il cause à metalhead.
     
  12. Compte fermé
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    Compte fermé Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Avr 2011
    France
  13. anarchiste, individualiste
    Surtout s'il a défendu l'impérialisme français pendant la guere d'Algérie et qu'il s'en vante.

    Et sinon, anarchOi, je ne pense pas que cela aie un rapport...
     
  14. PapaSchultz
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    PapaSchultz Membre du forum Membre actif

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    Déc 2010
    France
  15. libertaire
    Verlaine sort de ce corps...
     
  16. Anar45
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    Anar45 Ginger and proud. Membre actif

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    Oct 2011
  17. anarchiste, internationaliste
    J'ai pas tout lu.

    Un poète c'est bien, mais là y'en a trèèèès long
     
  18. mAtth
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    mAtth Connard désabusé. Membre actif

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    Fev 2010
    Pour une fois dans votre vie, essayez de répondre à quelqu'un qui ne voit pas les choses comme vous avec autres choses que du dédain et de la suffisance.

    Tu sais, la guerre d'Algérie, t'avais pas le choix t'y allais ou t'étais plombé...

    Y'a des fois sérieusement, vous me faites honte. Si ce n'est pas de la pitié.

    Vous voulez que je ressorte tous vos messages qui n'ont rien à foutre sur ce forum?
     
  19. kohler
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    kohler Nouveau membre

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    Oct 2011
    Il y a les mots qui chiffonnent

    Il en va de la langue française comme de la haute couture,il y a des mots qui passent comme les tendances et ceux qui chiffonnent et ceux qu'on adophe ,hisoire d'etre en bons termes " on stigmatise )merci Matth de ta réponse qui ne souffre pas d'un déficit-de -santé .
     
  20. PapaSchultz
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    PapaSchultz Membre du forum Membre actif

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    Déc 2010
    France
  21. libertaire
    non mais bon matth avoue que ça à un peu rien avoir avec tout ce qu'on traite sur le site , certe c'est jolie et on peut etre toucher par le coté poète de notre amis kohler mais pas besoin de faire tout ça pour ce prèsenté.


    là je suis assez d'accord avec toi.
     
  22. mAtth
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    mAtth Connard désabusé. Membre actif

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    Fev 2010
    On demande une présentation ou un formulaire d'entrée?

    C'est sa présentation, il en fait ce qu'il en veux.
    D'autant que c'est bien plus utile que de se pointer et dire:
    J'm'appelle intel et j'suis anticapitaliste (sans blagues?).

    Bref.
     
  23. mAtth
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    mAtth Connard désabusé. Membre actif

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    Fev 2010
    J' viens de remarquer que ça n'à pas été fait:
    Bienvenue à toi.
     
  24. kohler
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    kohler Nouveau membre

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    Oct 2011
    mouton noir

    Le mouton noir est une métaphore utilisée de manière idiomatique dans plusieurs langues pour décrire une personne au comportement différent de celui de ses congénères, et que l'on réprouve habituellement. L’expression stigmatise une personne qui ne rentre pas dans la norme,..... merci et rien ne s'efface!
     
  25. Compte fermé
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    Compte fermé Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Avr 2011
    France
  26. anarchiste, individualiste
    mAtth je parlais du fait qu'il s'en vantait, pas du fait qu'il l'ait fait.

    Effectivement, tu te considères comme un mouton noir. Mais même en faisant abstraction de la "norme" prédéfinie qui veut qu'un texte de présentation ne fasse pas 3*10^6 pages, j'en ais toujours rien à faire de ton texte.
     
  27. mAtth
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    mAtth Connard désabusé. Membre actif

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    Fev 2010
    Si t'en à rien à foutre, abstient toi de l'ouvrir!
    De plus faut que tu me dises ou il se vante, parce que j'vois pas la...
     
  28. Skh
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    Skh Colonne Vertébrale Membre actif

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    Nov 2010
  29. libertaire, internationaliste, auto-gestionnaire
    Cette manière de balancer "J'ai fait la guerre d'Algérie, j'ai 70 piges" ("pauvre petit con", NDLR), sans que ça ait un quelconque rapport avec les critiques émises. Manquerait plus qu'on décide de chanter à la gloire de la patrie en signe de respect et de soumission. T'es sérieux mAtth, on t'a jamais balancé ce type d'argument en plein visage, comme pour dire "Hey, un peu de respect pour les anciens qui se sont battus pour la patrie, petit morveux" ? L'obligation d'y aller ou non n'a rien à voir avec le fait de mettre l'argument en avant. Victime de l'Etat nationalo-militariste, oui. Argument de poids, non. Enfin si c'est pas le ressenti de Metalhead, c'est le mien.

    Mais bienvenue quand même kohler, en espérant avoir l'occasion de discuter sur des bases plus sereines. Sinon pour revenir sur l'histoire du mouton noir, on peut effectivement y voir la métaphore de l'anticonformisme etc, pour ma part ça m'inspire plutôt une phrase : "Mouton noir, mais mouton quand même..." (On a tous notre part de moutonnerie)