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mais tes qui ou quoi ?

Discussion dans 'Discussion générale' créé par herope, 27 Mars 2011.

  1. herope
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    herope Membre du forum Membre actif

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    Août 2009
  2. anarchiste
    A Lyon est apparu un nouveau groupe : le clownistan. Mais une certaine opacité les entoure surgit il y a environ 1 an. La mouvance libertaire reste apparemment méfiante à leur en contre ?
     
  3. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    Si c'est ça :




    Il n'y a rien d'obscur. C'est même très clairement de la merde.
     
    Dernière édition par un modérateur: 27 Mars 2011
  4. Silejonu
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    Silejonu Amoureux cynique

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    Mar 2011
    En quoi c'est de la merde ? :ecouteurs:
     
  5. Angus0
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    Angus0 Membre du forum Membre actif

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    Avr 2009
  6. anarchiste
    sans dire que c'est de la merde, c'est des hippies.
     
  7. Le Vice
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    Le Vice Plutôt que la vertu Membre actif

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    Déc 2010
  8. anarchiste
    Ce qui revient au même pour toi Angus, nan? ^^
     
  9. Angus0
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    Angus0 Membre du forum Membre actif

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    Avr 2009
  10. anarchiste
    =D, non pas tout a fait, tu peux faire des trucs avec les hippies.
     
  11. kaboc
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    kaboc Membre du forum Membre actif

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    Juil 2010
  12. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe
    Je n'en fait pas partie loin de la!!
    Mais je comprends pas trop la raison de cette critique?
    "c'est de la merde"
    "c'est des hippis"

    C'est des gens qui se bougent et qui sont activistes à leur manière, pour des idées proches des idées libertaire (c'est souvent anticapitalisme, anti guerre, ecolo etc). La manière d'agir est differente surement de la votre mais les idées se raprochent.

    Alors en quoi "c'est de la merde" ?

    Pour ce qui est des hippis en quoi ce serai des gens à dénigrer ?
    Pour leurs coté droguées? Efectivement le mouvement punk n'a rien de drogué :ecouteurs: , ya qu'a regarder les squats en france (plus de canettes de bierres que du livres de bakounine!!:beers: ).

    Et juste pour finir, c'est quoi ce mouvement qui se dit anarchiste, egalitaire et surtout sans discrimination qui se permet de dire "c'est de la merde! c'est des hippis" ?

    En même temps je vis avec une hippis... :ecouteurs:
     
  13. k1000
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    k1000 Membre du forum Membre actif

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    Jan 2009
    "Il n'y a rien d'obscur. C'est même très clairement de la merde."
    Quel jugement définitif, quelle intolérance!
    Ces actions sont trop soft pour toi, Surlazone, mais elles participent à un bouleversement d'a-priori dans le public, grains de sable peut-être mais agissant pour un changement plus radical...sûr que c'est pas le seul type d'actions à mener, mais à chacun selon ses talents!

    Et je vois pas comment on peut être anar et dire les hippies ça craint, au moins eux (à part quelques t'as pas des couvertures, du tissu des radiateurs;) ), ils sont pas des financiers, des industriels, des exploiteurs (même quand ils font trimer quelques bobos leurs potagers moyennant p.a.f.:ecouteurs: ), ni des pollueurs, bref tu vois c'est peut-être pas la "famille" proche mais c'est des cousins quand même, ça nous oblige pas à subir un concert de reggae en buvant du thé amer :ecouteurs:

    "En même temps je vis avec une hippis... "
    Et toi t'écoutes plutôt ça? :guit:
     
  14. kaboc
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    kaboc Membre du forum Membre actif

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    Juil 2010
  15. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe
    merci k1000...
    Pour avoir développer mon opinion.

    Pour repondre à ta question : oui j'écoute plus du crust et de l'anarchopunk.

    Mais cela ne m'enpeche pas d'aimer écoutez du dylan avec ma femme...
     
  16. Silejonu
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    Silejonu Amoureux cynique

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    Mar 2011
    J'me permets de rajouter que les luttes non-violentes (si j'ai bien compris, y'a des adeptes de la lutte violente/armée comme lutte suprême) est souvent beaucoup plus efficace. (Alors oui, y'a des cas où la lutte armée est nécessaire, mais la lutte armée seule n'amène à rien : tue un capitalo/dictateur/patron pourri/facho, il en poussera un autre. Et en plus, tu t'attireras les foudres du "grand public".)
    On vit dans une société sur-médiatisée, théâtralisée à l'extrême. Si tu veux faire passer un message, il faut que tu prennes le rôle du "gentil", sinon, on rejettera en bloc toutes tes revendications. La masse pense dans une logique binaire : il y a les gentils, et les méchants ; aux activistes de prendre la peau des gentils s'ils veulent sensibiliser la masse à leur lutte, leurs idées. C'est pas en frappant qu'on va inciter les gens à penser/réfléchir à nos revendications, bien au contraire.
    Visiblement la masse dépourvue de réflexion n'est pas la seule à penser dans un mode binaire, ici aussi ça a l'air bien répandu. S'attaquer frontalement à l'ennemi n'amène à rien. Ça va juste attiser les haines de chaque côté, et agrandir le fossé de l'incompréhension. Si on veut amener l'ennemi (et les "neutres"), il faut lui prendre la main, et l'amener à réfléchir petit à petit. C'est bien beau de vouloir faire la révolution, mais il faut d'abord faire une révolution des mentalités. Et je crois qu'ici aussi, il va falloir réfléchir un peu plus au lieu de suivre un drapeau bêtement. Tiens, je fais faire une petite image un peu plus explicite. Imaginons que demain, une révolution éclate en France, la lutte armée renverse le pouvoir, qui est disloqué, et la France devient une nation anarchiste. Et ben après-demain, ça sera la merde en France. Tout simplement parce que les gens ont été éduqués dans un mode de pensée/une morale capitaliste, individualiste, égoïste, haineuse, etc... À lire absolument à propos de ça : "Le Papillon Des Étoiles", de Bernard Werber.
    Petite anecdote que bon nombre d'entre vous ont du expérimenter : dire qu'on est anarchiste à une personne "lambda", la première qu'on me dit à moi, généralement, c'est : "Mais si on était dans un système anarchiste, tout le monde se tuerait !" Ça reflète bien la mentalité ambiante.
    Changer la mentalité des gens ça implique de le faire petit à petit, en douceur. Par exemple, j'ai un ami qui était vraiment homophobe, et bien, petit à petit, à force que je discute avec lui, à force qu'il découvre des homosexuel-le-s dans sont entourage, il l'est de moins en moins. Un jour il le sera peut-être plus du tout. Je lui aurais dit "Je suis bi, et t'es qu'un sale con, je t'emmerde, tiens, prends-toi ce poing dans ta gueule !", je crois pas que ça l'aurait fait changer d'un pouce, au contraire ; il aurait développer de la haine à l'égard des homos, ça aurait encore agrandit le fossé de l'incompréhension.

    Puis je rejoins kaboc & k1000 sur le sujet de la tolérance. C'est quoi cette intolérance extrême, là !? :ecouteurs:
    Faudrait tous avoir une crête, des jeans déchirés, des paras, et boire des litres de bière chaque jour !? Désolé, mais j'ai les cheveux longs, des sarwels, des fringues multicolores, je ne bois pas d'alcool, je ne fume pas, je ne me drogue pas, et j'aime le thé. Je ne suis pas un hippie pour autant, ni un punk, et je refuse toute classification, d'ailleurs. J'aime l'anarcho-punk (et le rap, et le traditionnel, etc...), et je n'aime pas la musique de hippie (qui est le rock psychédélique, et pas le reggae, au passage. Reggae = Rastafari & Skinhead).

    PS : Merci à ceux qui auront pris la peine de tout lire.
     
  17. kaboc
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    kaboc Membre du forum Membre actif

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    Juil 2010
  18. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe
  19. Angus0
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    Angus0 Membre du forum Membre actif

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  20. anarchiste
    je sais pas qui est militant de terrain, et je ne dénigre ni la lutte pacifiste, ni les hippies.
    mais perso je fréquente un certain nombre de hippies en actions, manifs, rassemblement, réu...etc, et ben désolé mais les bobos pseudo revolutionnaire qui ont comme seule ambition de lutte de se faire taper sur la gueule en restant assis et d'organiser un grand concert, ben désolé mais j'ai donné.
    je ne dénigre pas un certains nombres d'actions qu'ils font mais y'en a tellement plus qui me font rire.
    et s'il vous plait on ne mélange pas tout je n'ai pas parlé de façon de s'habiller ou de musique, mais de façon de lutte et de convictions politique.

    et désolé de te dire que les pro lutte armée sont pas partisans de l'insurrection immédiate. partisan de la lutte armée c'est pas etre appelliste, c'est etre pret a faire des actions violentes.
     
    Dernière édition par un modérateur: 28 Mars 2011
  21. Silejonu
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    Silejonu Amoureux cynique

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    Mar 2011
    Dans ce cas, le terme "hippie" n'était pas approprié. Enfin, je comprends le sens. "Bobos" me semble mieux, même s'il est loin d'être exact.

    Pour toi, alors. Ça dépend des gens.

    Au final, on est plutôt d'accord. :)
    Sauf que je trouve le truc du Clownistan vraiment très bien. Même si, seul, c'est insuffisant, c'est clair, comme toute forme de lutte. Mais ça m'étonnerait que les gens qui y sont ne fassent que ça.
     
  22. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    Je ne pourrais répondre à toutes les bêtises que j'ai pu lire.

    Juste quelques précisions quand je dis que c'est de kla merde ce n'est pas parcequ'il s'agit forcémment de non-violence, ni qu'il s'agit de hippies. Personne ne fait références aux punk qui ne sont pas grand choses d'autres que des bouffons de la sous-culture ou des alcolos sur le déclin.

    Etre anarchiste, communiste... n'empêche pas de dire qu'une chose c'est de la merde. Je ne suis pas intolérant, je n'irai pas leur jeter des caillous dessus, je donne un avis concis et argumenté.

    Je ne critique pas le fait que "ces actions soit soft", je ne fais en aucun cas l'apologie de la violence spectaculaire.


    Nous ne connaissons peut être pas les mêmes. Sinon On est ce qu'on veut et on dit ce que l'on veut.


    Si tu veux faire passer un message ne passe par par des actions médiatiques. La médiatisation est la dernère des conneries.

    C'est toi qui est binaire. Critiquer les clowns ce n'est en aucun cas faire l'apologie du black block... Surtout que à part les défenseur des clowns personnes ici n'a parler de violences

    J'en ai rien à branler des tes cheuveux. Si cela amuse certains d'avoir des crètes ou des cheveux longs grand bien leur en fasse. Que tu picoles ou non ne me fais ni chaud ni froid.
    Dans le style binaire vous êtes quand même pas mal. En gros selon les conneries que j'ai pu lire ici il y a deux solutions, les gentils clown constructif qui dialoguent et les vilains punks alcoolique qui bastonnent...Délire!!!
    Putain s'il faut attendre quoi que ce soit des un et des autres autant se mette une balle tout de suite.


    Il faudra un jour ou l'autre vous mettre dans la tête que vos sous-culture de merde font partie intégrante de la culture dominante, et qu'elles ne sont que reproduction de l'ordre.


    Quand au petits Polpots en puissance déguisé en clown ou en punk qui détiennent la vérité et qui doivent la distiller au peuple idiot (disent-ils) en menant des actions, il ne m'inspirent que mépris et haine. Et contre ces gens là je suis intolérant.

    Ps : faudra un peu réviser votre lutte des classes...
     
  23. Silejonu
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    Silejonu Amoureux cynique

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    Mar 2011
    Aujourd'hui, si tu veux faire passer un message au crétin moyen, c'est nécessaire. Si tu veux faire passer un message à quelqu'un qui s'intéresse un peu à ce que tu as à dire, c'est une connerie, effectivement.

    C'est ce que j'avais compris. D'ailleurs, on sait toujours pas pourquoi "c'est de la merde".

    J'espère bien que t'en as rien à branler de mes cheveux / mon alcoolémie ! Ça n'avait pas l'air d'être le cas de tout le monde ici. C'est réglé, pas la peine de le remettre sur le tapis.

    T'as dû mal lire.

    Hmm... Sur ce point, je te rejoins.

    Que tu le veuilles ou non, le(la) français-e moyen-ne est xénophobe (si c'est pas raciste), sexiste, spéciste, capitaliste, démocrate/républicain-e convaincu-e, individualiste, pollueur-euse, consommateur-rice, etc... En gros, imprégné-e-s du discours ambiant.
    Et ça, ça ne changera que si quelques-un-e-s les amènent à réfléchir.
     
  24. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    Bon je passerai sur tout un tas de conneries du style "ya qu'a regarder les Squat en france"... qui ne démontrent que la pauvreté d'esprit de celui qui écrit ce genre de chose. Comme si la lutte sociale se ramenait principalement au squat ou aux sous-cultures (ou contre-culture comme le dit Silejonu) et comme si les squats était tous des lieux de débauches pour punk...


    Essayons donc d'avancer dans un raisonnement. Je vais tenter de décoder leur discours en quelques points et expliquer succinctement.




    Le premier point qui me fait dire que c'est de la merde :

    Oui, sûrement. Mais personne ne se pose la question de savoir ce qu'est l'activisme. Voici une tentative de réponse. Par « une mentalité d’activiste », je veux désigner les gens qui se considèrent eux-mêmes d’abord comme activistes et comme appartenant à une large communauté d’activistes. L’activiste s’identifie à ses actions et les conçoit comme le rôle qu’il doit jouer dans la vie, comme un travail ou une carrière. De même, certains s’identifient à leur travail comme médecin ou enseignant, cela devient une part essentielle de leur image de soi au lieu d’être seulement quelque chose qu’il leur arrive de faire.
    L’activiste est un spécialiste ou un expert du changement social. Se considérer comme activiste signifie se considérer comme privilégié ou plus avancé que les autres dans l’appréciation du besoin de changement social et de la manière d’y parvenir ; se considérer comme l’avant-garde de la lutte concrète pour créer ce changement.
    L’activisme, comme tout rôle d’expert, est basé sur la division du travail — c’est une tâche séparée et spécialisée. La division du travail est le fondement de la société de classes, la division fondamentale étant celle entre le travail manuel et le travail intellectuel. La division du travail est par exemple présente dans la médecine et l’éducation : guérir et élever des enfants, au lieu d’être des savoirs communs et des tâches auxquelles chacun participe, deviennent la propriété spécialisée de médecins et d’enseignants — des experts sur lesquels nous devons nous reposer et qui effectuent ces choses pour nous. Les experts gardent jalousement les capacités qu’ils ont et les mystifient Cela maintient les gens séparés et dépossédés de leur pouvoir, tout en renforçant la société de classes hiérarchisée.
    La division du travail implique qu’une personne endosse un rôle et que beaucoup d’autres lui délèguent leur responsabilité. Une séparation des tâches signifie que d’autres vont cultiver votre nourriture, fabriquer vos habits et vous procurer de l’électricité pendant que vous vous occupez de réaliser le changement social. L’activiste, en tant qu’expert du changement social, présume que les autres gens ne font rien pour changer leurs vies et ainsi se sent un devoir ou une responsabilité de le faire à leur place. Les activistes pensent qu’ils compensent le manque d’activité des autres.
    Nous définir comme activistes signifie définir « nos » actions comme celles qui vont amener le changement social, en faisant l’impasse sur l’activité de milliers et de milliers d’autres non-activistes. L’activisme est basé sur la fausse conception qu’il n’y a que les activistes qui produisent le changement social — alors que bien sûr la lutte des classes se produit tout le temps." (Abandonner l'activisme infokisoques.net)




    Deuxième point :

    Là on est carrément dans le mystique. Ainsi chaque religion, idéologie se doit de culpabiliser l'individu. "Si le monde est tel qu'il est c'est de ta faute, ma faute, notre faute". Chacun devient ainsi le complice de son asservissement, voire même le coupable. Un peu comme la question qui se pose systématiquement au femme agressé sexuellement : "mais comment était elle habillé?" Question qui fait d'elle en partie la coupable de son agression. Ainsi ces gens abandonne toute analyse du monde. La lutte des classes permanente. La guerre des possédants contre les possédés.





    Troisième point :

    Les choses sont clairement exprimés. Ceux qui cachent leur visages n'assument ni leurs idées, ni leurs revendications, ni leurs actions. Quelle intolérance pourrai-je répondre. Quel discours de flicards surtout.

    Ils jettent ainsi le discrédit sur tous ceux qui ne veulent prendre le risque de la repression. Sur tous ceux qui ont décidés de ne pas jouer le jeu médiatique. Sur tous ceux qui ne veulent pas faire de leurs actions une tribune juridico-médiatico-politique. Sur ceux qui ont décidé de ne pas être les suces-micro et les clients de la presse.
    Visage découvert ou visages cachés il font de ce qui doit être un choix, au coup par coup, selon les modalités des actions menés, une idéologie, un choix politique. Choix politique très clair de ceux qui veulent jouer le jeu de la démocratie.





    Quatrième point :

    Alors pourquoi faire tout le contraire ? (cf les deux paragraphes au dessus)
    Ils collaborent en condamnant de facto "les visages couverts". Ils collaborent en assumant. Ils collaborent en désobéissant car ils reconnaissent qu'ils ne désobéissent que parce que les lois sont folles.


    Dénoncer les lois actuelles? Les clowns pensent donc que les lois actuelles ne sont pas bonnes, et imagine peut être des lois futures qui feront le "consensus"auxquelles ils seront désormais obéissants? Ils se positionnent donc du côté autoritariste. Fausse démocratie? il en existe donc une vraie, qui serait acceptable et dans laquelle nos gentils clowns défileront dans des batukadas en appelant à la citoyenneté et à l'obéissance.

    Et voici le début d'une organisation, qui formera sa propre "élite" ses propres codes... Ils ont déjà un nom, déjà des règles. Ils singent les partis et les syndicats. Ils s'inscrivent là aussi dans la longue lignées des charognards politiciens.





    Cinquième point :

    Mettre sur le même plan la grêve et les groupes de samba ou les batukadas fallait le faire... Nous nous retrouvons avec ce groupe dans la même optique que les désobéissant. Une bande de joyeux activistes qui se promèneront au grès des modes et des luttes à la mode.

    D'ailleurs ils sont très proche des désobéissants dans leur langage
    C'est même à se demander s'ils ne sont pas le dernier avatar de cette organisation.

    Pour mémoire une étude prospective sur "les nouveaux rassemblement de personnes" menés par le "Centre des Hautes Etudes de l'Armement" (que l'on aura bien du mal à accuser d'être la bande à Bonnot) écrivait sur les désobéissants et les groupes dont le concept est proche :



    Voilà trop brièvement...
    Comme conclusion logique à cela je ne peux que dire : "C'est très clairement de la merde!"
     
    Dernière édition par un modérateur: 29 Mars 2011
  25. Silejonu
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    Silejonu Amoureux cynique

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    Mar 2011
    Bon, là on comprend. :)
    Je ne partage pas la totalité de ton avis, mais ça me fait réfléchir, et c'est tant mieux.
    Quant à Renou, j'avais fait un mini-stage avec lui, et même s'il est loin d'être parfait, ton article le diabolise trop, je trouve. Enfin, je le connais peu, et je connais peu les Désobéissants, c'est sûr, mais à première vue, ça m'a l'air pas trop mauvais.

    Par contre,
    Oui, c'est de notre faute. Non, nous ne sommes pas coupables. Ton exemple de la femme agressée sexuellement me semble inapproprié et je ne le reprendrai pas.
    Je m'explique. Qu'on le veuille ou non, on est responsable (je dis bien "responsable", et pas "coupable" !) d'une partie de l'état de ce monde. Toi comme moi avons internet, un ordinateur, nous achetons un certain nombre de choses, nous participons à un système, etc... Seuls, le fait qu'on achète un ordinateur fabriqué en Chine (par exemple) n'aurait que peu d'incidence sur l'essor de la mondialisation. Mais nous sommes des millions. Donc oui nous sommes responsables de la mondialisation. Si nous voulons pouvoir nous targuer d'être irréprochables, alors il faudrait vivre totalement en dehors du système marchand. Il faut arrêter de se faire miroiter qu'on est de pauvres petites victimes innocentes et sans défense, accablées par la société, exploitées par le capital. Non, nous sommes responsables. Pas les seuls ni les plus responsables, loin de là, mais nous portons une partie de la responsabilité. Bien sûr, Bill Gates par exemple aura une responsabilité bien plus grande, voire une culpabilité. Bien sûr, encore, nous sommes victimes dans une certaine mesure.
    Nous vivons dans la société parce que nous le voulons bien (Peut-être par peur de la quitter pour l'inconnu ? Ou pour la changer de l'intérieur ? ...), donc nous sommes par conséquent responsables de ce qu'elle est/devient.
     
  26. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    On dérive un peu vers un autre groupe, mais c'est assez édifiant. Et vue que le discours du cloownistan que nous avons pu lire ici est très proche du discours désobéissant...Pour le plaisir :


    Première vidéo :

    http://www.dailymotion.com/video/x8xm6n_otan-09-action-des-desobeissants-av_news


    Deuxième vidéo:
    Ici le docu commence à 10'30"
    http://www.dailymotion.com/video/xamhf4_striptease-creve-france-2_webcam

    Suite et fin
    http://www.dailymotion.com/video/xamhtn_striptease-creve-france-3_webcam


    Sinon plus sérieusement, laissons les bouffons de la démocratie de côté.

    Sile, si l'on te suit dans ton raisonnement les esclaves sont non seulement responsable de leur servitude mais en plus des actes de leurs maîtres. Et vivre "totalement en dehors du système" ne te dédouanes pas de ta responsabilité, bien au contraire. De par ton inaction contre lui tu en es tout autant responsable.

    Mais je ne te suis pas du tout dans ce chemin. C'est celui de la classe dirigeante, de ceux qui du côté de la gâchette et qui font creuser un trou à celui qui est du côté du canon. Celui de ceux qui prennent les décisions et qui en font porter le chapeau à ceux qui ne peuvent en prendre. Ou encore de ceux qui se croient plus malin que les autres, militants sincères, activistes de la pureté, et se croient être exemplaires ou pouvoir ou devoir l'être. D'autres encore qui croient agir par leur carte bleu et leur mode de vie si sain et si équitable.

    Nous sommes nés dans ce monde, on ne nous à pas laissé le choix de nos vies.
     
    Dernière édition par un modérateur: 29 Mars 2011
  27. Silejonu
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    Silejonu Amoureux cynique

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    Mar 2011
    Absolument pas. Je dis que nous avons une part de responsabilité dans beaucoup des choses qui se passent. Soit par la passivité générale, soit carrément par la collaboration ou le cautionnement de certaines choses. Un-e esclave n'est pas responsable de sa servitude (À moins qu'il-elle ait la possibilité d'y échapper, ce dont je doute, sinon il-elle ne serait pas esclave, justement.). Par contre, celui qui ne dit rien à l'esclavagiste, en est en partie responsable. Je me suis peut-être mal exprimé plus haut, j'espère que je suis plus clair ici.

    Là encore, je viens de me relire, et je m'aperçois que je me suis mal exprimé. Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis.
     
  28. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    Tu es beaucoup plus clair.