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Blackout sur l'internet Egyptien

Discussion dans 'Luttes Internationales' créé par Ungovernable, 31 Janvier 2011.

  1. L'Egypte, nation de 80 millions de personnes est coupée du réseau mondial, le 25 janvier dernier, c'est la plateforme Twitter qui s'est retrouvée sur la liste des adresses bannies, puis est venu le temps de Facebook, le gouvernement égyptien a simplement ordonné aux fournisseurs d’accès internet de stopper leurs services. Ainsi, Vodaphone Egypte a déclaré que les autorités ont le droit d’ordonner ce genre d'action, Vodaphone Egypte n'est pas seul à avoir reçu cet ordre, Link Egypt, Telecom Egypt et Etisalat Misr ont du suivre également.

    Blackout sur l'internet Egyptien.

    Renesys, une entreprise de monitoring internet a observé la suppression virtuelle de toutes les routes vers les réseaux égyptiens dans la table globale de routage d’Internet, quelques 3.500 routes BGP qui ont disparu en un instant.
     
  2. Vialou
    Offline

    Vialou Syndicaliste énervé. Membre actif

    433
    0
    8
    Mai 2009
  3. anarcho-communiste, internationaliste, auto-gestionnaire
    J'espère vraiment que les Egyptiens vont le faire péter ce gouvernement...
     
  4. Les voix des Égyptiens font le tour de la Toile

    «Je suis Mona Seif, du Caire. Je veux que le monde sache que nous avons été déconnectés de l'internet et qu'on va aussi l'être des téléphones portables, alors si vous n'avez pas de nos nouvelles demain, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas la première fois qu'ils nous font le coup.»

    Voilà le genre de message que l'on peut lire sur l'internet en provenance d'Égypte. Malgré l'éclipse numérique, les Égyptiens peuvent se faire entendre grâce à des messages téléphoniques. Depuis lundi, plusieurs centaines de messages ont été transcrits sur un site mis au point par Twitter et Google: Speak to Tweet.

    Le principe est simple: il suffit de téléphoner pour laisser un message vocal, lequel est ensuite transcrit, traduit et mis en ligne sur Twitter (@speak2tweet). On peut aussi écouter les messages sur SayNow (acquis la semaine dernière par Google) ou sur le site Alive in Egypt.

    Les nouveaux messages sont signalés sur Twitter. Ils proviennent tant d'Égyptiens qui, comme Mona, décrivent ce qu'ils vivent que de citoyens ailleurs dans le monde qui souhaitent exprimer leur soutien aux Égyptiens. Ils sont transcrits et traduits par des bénévoles.

    Ce n'est pas la première fois que les médias sociaux s'invitent dans des soulèvements populaires au Proche-Orient: en 2009, Twitter avait réuni les Iraniens lors de la révolution verte, et le réseau social Facebook a souvent été cité pendant la révolution du jasmin, en Tunisie. Avec Speak to Tweet, Google et Twitter font surtout un geste symbolique, croit Lisa Lynch, professeure adjointe en journalisme à l'Université Concordia.

    «En sollicitant l'aide des internautes, cela donne aux gens l'impression de participer aux événements. Je ne crois pas que cela change grand-chose à ce qui se passe, même si les problèmes de communication avec l'Égypte sont tellement nombreux que toute tentative de montrer la robustesse des infrastructures de télécommunications est symbolique», explique-t-elle.

    Hier, en fin d'après-midi, le service comptait seulement 8700 abonnés sur Twitter. À titre de comparaison, Guy A. Lepage est suivi par 31 000 personnes, et 6 millions d'abonnés suivent Justin Bieber.
     
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