Hypocrisie internationale sur le soutient avec les arabes en révolte

C'est bien que t'amène la question, car l'attitude plutôt sympatique des médias de masse face à l'insurrection de Tuninie laisse un fort arrière-goût de doute. Le caractère visiblement nationaliste de plusieurs "insurgés" (des drapeaux officiels de la Tunisie en pleine émeute? et où sont les drapeaux rouges et noirs?) est aussi douteux.

Il me semble que "hypocrite" ne soit pas assez fort pour les décrire, mais il y existe pas d'autres termes en français qui soit à leur mesure. Mais ils sont des champions de la démocratie après tout, car le deux la poussent jusqu'à ses extrémités totalitaires, or ça va de soi...

En passant, c'est une tactique récente de la CIA (et sans doute de d'autres agences de rensignement alliées) de stimuler, sinon orchestrer des soulèvements populaires relativement non-violents contre un régime qu'ils n'aiment pas. C'est ce qu'ils ont fait récemment en Iran, et avant au Venezuela, en Yougoslavie et dans toutes ces bizarres de "révolutions" de couleur. Le caractère commun à ces soulèvements de camelote est, justement, qu'ils sont subits et synchroniques, semblant surgir de nulle part, et aussi l'uniformité autour de drapeaux nationalistes (ou de couleurs insignifiantes).


Fait une recherche pour "Albert Einstein Institution". Rien à voir avec notre très cher professeur Albert Einstein, ni avec le légitime "Albert Einstein Institute".

Le principe derrière est plutôt simple: ils occuppent des pays ou régions en employant la facade de la démocratie, ils mettent au pouvoir leurs pantins, si les pantins ne font pas bien leur travail de faire régner la démocratie, ils les foutent dehors, selon la tactique la plus à la mode. Pas pour rien que pantin tunisien est maintenant retourné à la source, en France. Ce pattern se déroule en Haiti depuis des lustres!

 

Lien là-dessus:

http://www.democraticunderground.com/discuss/duboard.php?az=view_all&address=389x5866859

Conspiration ou politique ordinaire des services secrets? Seul le grand Ctulhu le sait!

 

"l'attitude plutôt sympatique des médias de masse face à l'Insurrection de Tuninie laisse un fort arrière-goût de doute. Le caractère visiblement nationaliste de plusieurs "insurgés" (des drapeaux officiels de la Tunisie en pleine émeute? et où sont les drapeaux rouges et noirs?) est aussi douteux."

Moi j'ai pas eu l'impression que les medias de masse étaient tellement sympathiques face aux manifestants tunisiens : ils ont mis en avant les "violences", les atteintes aux biens, les "débordements", les interviews de touristes décervelés qui rentraient de leurs vacances gâchées par tous ces troubles...
Et dans les images retransmises (évidemment c'est ce qu'on a bien voulu nous transmettre), j'ai pas vu de drapeaux nationaux, bon j'ai pas vu toutes les images non plus, mais leur présence m'a pas sauté aux yeux, ni d'autres drapeaux d'ailleurs.
Ce qui me parait plus dangereux, c'est la tentative de récup' du mouvement par les amis de Ben Ali, qui se sont octroyés les postes clés du nouveau gouvernement - mais il semblerait qu'ils soient contraints à démissionner... Je ne me fais pas beaucoup d'illusions sur la suite des évènements, mais ce mouvement a prouvé la force du peuple quand il veut que ça change!

 

ah... c'est juste parce qu'on a pas les mêmes médias nationaux. Le gouvernement canadien et ses "associés corporatifs" sont loin d'être autant impliqués en Tunisie que Sarko ou Obama. Mais je sais de quoi tu parles, car les médias ici parlent exactement de la même façon de la "crise" haitienne... la reconquista mutinationale je veux dire.

 

Moi je pense que la communauté internationale n'ose pas trop critiquer cette insurrection, mais préfère défendre les grandes "valeurs démocratiques" du peuple.
Bah oui si ils critiquaient ça pourrait se retourner contre eux, alors même si ils ont été de grands alliés de la Tunisie, comme la France, même si ils ont fait plusieurs visites à Ben Ali lors de son mandat, aujourd'hui ils retournent leur veste et choisissent de condamner, comme pour marquer la différence avec le gouvernement de leurs pays respectifs, irréprochables évidemment...