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avantage de la democratie direct

Discussion dans 'Activisme, théories et révolution sociale' créé par conflict, 26 Novembre 2009.

  1. avrol
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    avrol Membre du forum Membre actif

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    Déc 2009
    Salut !
    Apparemment, nous n'avons pas la même. Personnellement, je ne suis pas nihiliste. Je sais que les anciens se sont battus - beaucoup sont morts - pour qu'on ait une vie meilleure et on a une vie meilleure que la leur. Ce qu'ils ont construit est exceptionnel. La preuve c'est que les destructeurs au pouvoir mettent beaucoup de temps à démolir et que quoi qu'ils fassent, il reste toujours quelque chose qui résiste dans les institutions qu'ils nous ont laissées.

    C'est beaucoup plus profond que ça. Les sociétés animales sont centrées sur les mères et les petits parce qu'il faut assurer la continuité de l'espèce. La société humaine ne fait pas exception. Il y a des chances pour que Homo Erectus ait disparu sur ce problème.
    A l'étranger, on trouve étrange que la société française tourne autour de l'éducation nationale et des vacances scolaires. Les mères sont le centre, le coeur de la société et non le mâle. La première solidarité est là. Il n'y a pas de révolution, pas de guerre, si les femmes n'y sont pas partie prenante.
    La mission principale de la société est donc de fournir aux mères la sécurité qu'il leur faut pour élever leurs enfants, sécurité sur tous les plans.
    La sociéte républicaine est censée garantir la non-discrimination en appliquant le principe d'égalité, ainsi que l'école pour tous, pour former des citoyens qui sachent pourquoi ils sont là, conscients et capables de liberté, c'est à dire de souveraineté ; capables de s'occuper de ce qui concerne le groupe auquel ils appartiennent, famille, village ou quartier, canton ou ville, et jusqu'aux niveaux les plus larges, le pays ou la planète...
    La société sociale considère que l'Etatr Républicain est comptable, non seulement de la vie, mais aussi de la santé des citoyens et doit assurer la satisfaction d'un nombre considérables de droits. Droit au travail et aux loisirs, au logement, à la culture, etc. Et c'est à partir de là que ça a commencé à coincer.
    Tout était basé sur la richesse de certains, richesse acquise par l'exploitation du travail d'autrui, ou par héritage. On considérait, comme dans l'antiquité, que ces riches devaient contribuer plus que les autres. En même temps, ces riches refusaient qu'on leur prenne quoi que ce soit. Ça a été le mercantilisme, lié aux richesses accumulées au cours des trois siècles de "trafic triangulaire", la "traite nègrière".
    Si on regarde bien, ces gens sont des antisociaux.

    En fait, si on n'est pas convaincu, on devient un ennemi ! Quelle intolérance ! Ce n'est plus de la philosophie. Même des croyants sont plus tolérants que toi !
     
  2. alex kaczmarek
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    alex kaczmarek Membre du forum Membre actif

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    Déc 2009
  3. libertaire, anarchiste, féministe, internationaliste, auto-gestionnaire
    Même si tu considères qu'on a pas perdu de liberté(s), on a gagné notre servitude, qu'elle soit morale et/ou physique.
    Qu'ils mettent du temps à démolir ou qu'ils le fassent en deux jours c'est pas le problème. Le vrai dilemme c'est qu'ils puissent encore démolir, et cela grâce à l'état, aux lois, au parlement et ces multiples institutions dont tu parles.

    Donc au final, j'penses que ça a rien d'exceptionnel
     
  4. avrol
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    avrol Membre du forum Membre actif

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    Déc 2009
    Salut !
    Evidemment, maintenant qu'on les a laissé prendre les commandes de l'Etat, ils font ce qu'ils veulent et utilisent cet Etat contre nous. A force de ne pas connaître le fonctionnement de la République, on a fini par l'abandonner à ses ennemis. On va apprendre ce que c'est que de perdre sa liberté et ce que ça coûte d'être obligés de la reconquérir. Le problème, c'est qu'ici comme ailleurs, on n'arrive pas à imaginer ce que c'est de perdre ses droits de citoyens. On croit que c'est gratuit, un droit qu'on aurait en se donnant la peine de naître dans ce pays...
     
  5. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    L'Etat n'est pas une entité neutre. Les lois n'existe pas pour que nous puissions vivre en bon entente. Les sois-disant constructions et systèmes mis en place par "les anciens qui ont lutté" sont en fait le résultat social d'un conflit de classe, d'un rapport de force à un moment donné. Le résultat de se rapport de force est alors négocié entre gestionnaire du système : association, syndicats, partis.

    L'Etat n'est pas tombé du jour au lendemain au main de salopards voulant casser les acquis sociaux. Il est par définition l'instrument des classes dirigeantes, comme la démocratie et sa pacification, comme les lois et la justice, pour le maintient des privilèges.

    Nous connaissons parfaitement le fonctionnement de la république, nous reconnaissons l'état comme l'ennemi de l'individu, et non comme entité neutre ou bienveillante comme les dévots de la social démocratie et de la médiocrité, les parasites à l'agonie de nos luttes, veulent nous le faire croire. Sa destruction est à la base de notre émancipation.
     
  6. avrol
    Offline

    avrol Membre du forum Membre actif

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    Déc 2009
    Salut !
    "Un peuple qui ignore son histoire se condamne à la répéter indéfiniment"
    L'Etat est une institution, une machine, comme une voiture. On peut se servir d'une voiture pour tuer, si on veut. Mais sa fonction originelle est de transporter des gens et non de les tuer.
    Les soit-disant libéraux veulent que l'Etat ne soit plus que ce que tu crois qu'il est déjà : police pour protèger la propriété des grosses entreprises et des multinationales, armée pour écraser les révoltes, et rien d'autre. Ils transforment l'Etat démocratique en gouvernement colonial.
    Et c'est juste comme ça, en trois mots que tu expédies tant de courage et de souffrances. Trois révolutions et des dizaines de révoltes au XIXè siècle. La République est un systèmùe de gestion des conflits. C'est pourquoi, les révoltes ont été beaucoup moins nombreuses et importantes qu'au XIXè siècle. Les conflits se sont succédés, au XXè siècle, avec les deux guerres mondiales, excuse du peu !
    L'as-tu jamais su, que les ou plutôt le syndicat a été créé dans les batailles par des libertaires, comme les mutuelles et les coopératives. A l'époque, les libertaires s'efforçaient de trouver des solutions pour que le sort de la population s'améliore au lieu de se contenter de détruire. Dans la mesure où le syndicalisme et ses négociations ont organisé le salariat, tu devrais les considérer comme des traîtres... Chercher partout des traîtres, c'est aussi une caractéristique des lambertistes...
    Oh non !
    Ça s'est fait en plusieurs étapes, prudemment, au point que la population n'a pas encore compris ce qui lui arrive et que les "gestionnaires" n'osent pas le lui expliquer. C'est trop gros, ils n'arrivent pas eux-mêmes à y croire.
    Moi aussi, j'ai tendance à chercher des traîtres partout et je dois me gendarmer pour rester zen. Surtout quand je lis : "Il est par définition l'instrument des classes dirigeantes" Donne moi donc cette définition de l'Etat.
    Et de quel Etat s'agit-il ? Celui qui a été mis en place par le CNR, ou celui de Monsieur Thiers ? L'Etat est une machine qui a pour but de défendre le territoire et les citoyens contre une agression extérieure et l'indépendance du pays. L'Etat de la République Sociale s'est vu chargé de fonctions de solidarités au point que ses détracteurs anglosaxons parlent de "Welfare State", l'Etat Providence, objet de leur hostilité. Ils vont bientôt en avoir la peau.
    "les dévots de la social démocratie et de la médiocrité, les parasites à l'agonie de nos luttes" Quelle éloquence ! Toutefois un peu, comment dire, élitiste ? ou aristocratique ? La "médiocrité" ! Voyez-vous ça ! Dommage que ces mots ne signifient rien.
    C'est les régionales en ce moment. Ce doit être la contagion des discours politiques.
    Autrefois, les vieux fascistes disaient : "Ce qu'il nous faudrait, c'est une bonne guerre !"
    "Sa destruction est à la base de notre émancipation." Comme on disait chez les Maos : "Le pouvoir est au bout du fusil". Ce sont des slogans qui permettent d'embrigader la jeunesse vers des impasses plus catastrophiques encore. Sans que personne ne sache avant la fin, quels intérêts étaient derrière.
     
  7. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    Ta comparaison est excellente. Elle me paraît aller à l'encontre de ton argumentation.

    La technologie est-elle neutre? Ce n'est pas mon avis.

    http://infokiosques.net/spip.php?article713


    Il ne s'agit ni d'expédier les souffrances ni le courage mais d'analyser le fonctionnement de la démocratie représentative.
    Ne ferais tu pas une confusion entre conflit inter-étatique et lutte de classes. J'oubliais la lutte de classe n'existe pas, selon toi.

    Aujourd'hui les libertaires ont pour seul but de détruire? Mais qui sont ces libertaires dont tu parles? Tous les mêmes, formés dans un même moule idéologique? Passent ils leur temps à comploter pour tout détruire?
    Ta vision simpliste ou simplificatrice ne relève-t-elle pas du discours de journaflic?

    La traîtrise n'est possible que de la part de ses camarades, pas de ses ennemis.

    La question syndicale est vaste, la critique aussi.
    http://www.non-fides.fr/?Au-dela-du-travaillisme-au-dela-de
    http://infokiosques.net/spip.php?article625

    Cherche, ce n'est pas le problème. Fliques toi, tu fais ton boulot de citoyen.

    Cette définition est la mienne, je la partage avec beaucoup. Tu préfères des références?

    L'état défenseur de ses citoyens, on nage dans le délire total.
    L'Etat providence celui qui fournit l'esclavage salarié, les cachets pour oublier, l'école pour endoctriner. L'indépendance de soumettre ses citoyens.


    La gauche à l'agonie parasite les luttes, pour survivre. Les ouvriers et les ouvrières, les sans papiers, les dépossédés, le vivent au quotidien de leurs luttes.

    La médiocrité de notre quotidien morne et sans intérêt. La missère d'une vie qui se résume à trimer pour un patron. L'apathie de la pacification démocratique. La survie sous antidépresseurs. La dépossession de notre pouvoir d'agir par la représentation.
    Il n'y a rien d'élitiste à faire le constat de ce que la société à fait de nos vies, de nos relations sociales, de la marchandisation de notre existence, de nos désirs. Aplani, normalisé, encadré, géré, fliqué, moralisé, l'individu n'est que l'ombre de ce qu'il peut être réellement.

    Vidé, dépossédé de ce qui fait la vie, par la société. Tous. Voilà ce que signifie le mot médiocre. Rien d'élitiste dans ce constat, nous partageons tous les souffrances
    de la non vie.

    .

    C'est un constat simple.
    L'embrigadement nous le laissons aux partis et syndicats, nous ne nous revendiquons d'aucun mouvement, nous agissons en tant qu'individus.


    Entends tu par là que les anarchistes serait un instrument aux mains des libéraux, alliés objectif en vue de la destruction de l'état et de la mise en place dictature capitalisto anglo-saxonne de marché contre l'état social modèle français?


    Puisque nous sommes dans une impasse, explorons un peu celle du citoyen.
    Texte intégral ici :
    http://infokiosques.net/article.php3?id_article=443

    ...
     
  8. Verdâtre
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    Verdâtre Subversif primitif Membre actif

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    Jan 2009
  9. anarchiste
    Très bon ça... :ecouteurs:
    Évidemment, il n'y a aucune et il n'y aura jamais, de définition officielle qui l'énonce ainsi.
     
  10. k1000
    Offline

    k1000 Membre du forum Membre actif

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    Jan 2009
    Bravo aussi, pour "L'Etat n'est pas tombé du jour au lendemain au main de salopards voulant casser les acquis sociaux. Il est par définition l'instrument des classes dirigeantes, comme la démocratie et sa pacification, comme les lois et la justice, pour le maintient des privilèges". Est-ce que tu ne veux pas dire "le dévoiement de la démocratie" plutôt que la démocratie?
    Dévoiement que l'on retrouve dans le changement de sens entre citoyennisme et citoyen. Le citoyen peut participer à la lutte (des classes, pour sa survie, pour son existence), l'individu citoyennisé donne discrètement son avis... et ferme sa gueule.
     
  11. avrol
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    avrol Membre du forum Membre actif

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    Déc 2009
    Salut !
    ?? Je ne vois pas en quoi ! J'ai sans doute repris les mots de Roosevelt à propos de l'Etat démocratique. Lui parle des institutions US de l'époque. Moi, je parle de la République. L'Etat ne devient démocratique ou social que si on lui a confié ces tâches. Un véhicule, selon sa construction, peut être un tank, un autobus ou une voiture de course.
    J'ai aussi pensé que le problème n'est même pas capitaliste, mais industriel.
    Au vu des documents en question, je comprends ce que tu veux dire. Mais ce mouvement me paraît sans espoir. C'est toujours le même principe. On décide du sort de la population sort. Rien n'indique qu'elle tienne à revenir au 17è siècle. Ni qu'il soit possible de revenir sur le développement industriel de l'humanité.

    Bien sûr, ce type d'action peut provoquer une réaction de l'adversaire. Ses réactions sont connues d'avance. Il est rompu à cette technique qui consiste à tirer parti in fine de n'importe quelle situation. Les destructions sont conformes à ses plans et la répression après les démolitions, aussi, pour mater les populations qui auraient la mauvaise idée d'essayer de se défendre de ce nouvel esclavage.


    Ah oui ? et où as-tu trouvé ça ? Sûrement pas dans ce que j'écris. Je ne conteste qu'une chose c'est l'expression "classe ouvrière". Moi, comme tes situationnistes, je parle des pauvres.
    Certains conflits inter-etatique ont pour raison avouée par les Etats-Majors, la lutte des classes. Celle de 14 devait écraser les socialistes de part et d'autre du Rhin en exterminant le plus possible de citoyens dans le pourrissement et les mutineries. Celle de 40 devait rayer l'URSS de la carte et saigner toutes ses ramifications européennes. Ne me dis pas que tu n'y a pas pensé.
    Il peut être intéressant d'analyser les raisons politico-idéologiques des différents conflits inter-étatiques.
    Quant au fonctionnement de la démocratie représentative, on ne peut que constater différents stades de sa dégénérescence et même de sa démolition.

    Je suis très curieux d'apprendre quel mot tu utilises pour désigner le régime que tu espères voir s'installer. J'ai cru comprendre qu'il ne s'agissait ni de monarchie, ni d'oligarchie, ni de démocratie. Pas de féodalité ni de république. Les relations horizontales, m'a-t-on dit. En quelque sorte des réseaux. C'est très proche de l'univers (utopique) du numérique. Reste à savoir ce qu'il en restera après la disparition de cet outil typiquement industriel.
    Et donc, à ton avis, je fais parti des camarades ou des ennemis ?

    Les articles sont très intéressants mais trop axés sur l'Angleterre. Le continent, c'est autre chose. Les influences sont très diverses et beaucoup plus nombreuses. Ces temps-ci, la propagande anglosaxonne insiste beaucoup sur l'antériorité anglaise sur toute l'évolution et les révolutions en France.
    La France a cinq ou six voisins, l'Angleterre n'a que la France et l'Irlande.



    "L'Etat est par définition, l'instrument des classes dirigeantes". C'est donc là toute ta définition de l'Etat. Effectivement, nous n'avons pas la même culture. Moi je n'ai pas passé Rousseau par pertes et profits. Le contrat social n'est pas aboli pour moi. Il est dénoncé par l'adversaire.



    Considérer que l'Etat actuel est, était et sera toujours ce qu'il est en passe de devenir, c'est un trait typique - et sophiste - de tout ce qui se dit ici. Le salariat est encore loin de l'esclavage, le vrai. "L'Ecole pour endoctriner" ! Dommage qu'elle ne le fasse plus pour la république et soit amenée aujourd'hui à fabriquer des consommateurs et des employés.


    Moi, je suis de gauche et je ne cherche pas à faire survivre quelque chose si ça n'a pas de sens. Tous ces gens n'arrivent pas à se faire entendre. Les sans papiers en sont à leur seizième semaine de grève. La seule solution c'est le front commun syndicats-partis.

    La représentation n'existe plus, les élus se prennent pour des dirigeants, c'est la "démocratie de substitution, d'usurpation".
    OK, je n'avais pas compris ce mot dans ce sens là - à moins que ça ne soit qu'un rattrapage.
    Je m'interroge. Beaucoup d'ennemis se rassemblent pour l'hallali du système républicain, pas seulement le pouvoir actuel ou ses sponsors anglosaxons et les anarchistes, il vient aussi des wahabites, de l'extrême-droite et des intègristes chrétiens.

    Avoué par qui ? Ah ! C'est pour ça que tu prétendais que j'étais contre la lutte des classes. Il faut bien une cohérence pour stigmatiser l'interlocuteur. D'autre part, je constate que la désobéissance civile, n'est qu'un acte civique parmi d'autres et n'exclue aucune autre action qui pourrait se révéler nécessaire.
     
  12. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    Minable cuistre.
     
  13. avrol
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    avrol Membre du forum Membre actif

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    Déc 2009
    Salut !
    Très sélect ! Georges Marchais avait traité un journaliste de "paltoquet". Aussi recherché mais moins sélect.
    Nietzsche est-il considéré comme anarchiste ? Je me suis toujours demandé si c'est la maladie qui l'avait rendu misanthrope ou sa haine de l'humanité qui l'avait finalement empoisonné.
     
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