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Votre vision du Marxisme

Discussion dans 'Activisme, théories et révolution sociale' créé par Blaspheme, 9 Novembre 2009.

  1. avrol
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    avrol Membre du forum Membre actif

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    Déc 2009
    Salut !
    Y a-t-il un rapport entre "headskin" et "skin head" ?
    Je suis tout à fait hostile à cette comparaison entre ces dictateurs et les anarchistes. C'était des autocrates, des despotes, des tyrans. Qu'on puisse les comparer même à des anarchistes me paraît insultant, même pour moi.
    Le titre n'est-il pas "Votre vision du Marxisme" ? Il n'est pas question de "morale" !
    Ce n'est pas si sûr... Ils ne sont pas en dehors de la philosophie et de la question sociale et politique.
    Qu'est-ce que tu veux dire par "déposer" dans "l'anarchiste essaye de déposer ''la morale universelle de l'homme'' ?
    Malgré ce qu'est devenu ce régime, je vois bien ce qui pourrait être sauvé et sur quoi s'appuyer si nous en avions les moyens politiques.

    Lenine aussi croyait ça. Il n'y a pas besoin d'une praxis extraordinaire pour l'apprendre.
    Même quand on pratique n'importe quel métier, on se rend très bien compte que le processus est aussi important que les moyens employés. Le processus, comme les moyens employés déterminent le résultat. L'évolution de la Russie le démontre de façon très explicite.
    Excuse moi, mais je crois que tu n'as rien compris. Et que tu ne connais pas les institutions en France. Il n'y a plus jamais eu de "cahiers de doléances". Les partis sont censés rassembler les demandes des citoyens, mais ça ne se fait pas vraiment de la façon naïve, franche et fraîche dont ça s'était fait à cette occasion.
    Là, c'est moi qui ne comprends plus rien à ton discours, ni de quoi tu parles exactement... Que la République actuelle ne soit plus assez proche des citoyens est un euphèmisme. Tous les pouvoirs se sont efforcés de se protèger des citoyens, depuis le programme du Conseil National de la Résistance.
     
  2. headskin
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    headskin Geek Membre actif

    332
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    Juil 2009
    Switzerland
  3. libertaire
    Je t aime toi.

    Non non y'a pas de rapport :ecouteurs: mais peut être que tu comprend mieux si je dis que la tête passe avant la chair, enfin, pour moi.

    je parle du FIL de la discussion, ce qui veut dire le chemin que la discussion a prit, si tu veux continuer la discussion depuis le début, libre a toi.

    Il est dépositaire ( il amène sur la table des discussion) la morale universelle.

    Quels sont ces moyens ?

    Oui, et non. La fin justifie les moyens, les moyens ne justifient pas la fin. (enfin il est vrai que ca dépend de beaucoup de choses, et ne peut pas être appliqué a tout les situations).

    Je t'ai très bien compris, c'est toi qui pense savoir mieux que moi, je m'explique :

    Ton cahier de doléance pour l'exemple est une interdiction de construire des minarets ( ca rejoint le débat sur la démocratie directe/semi directe)

    Ce cahier, est écrit de la main du peuple, et transmis par la suite a un député, conseil communal/national etc, pour être voté par une assemblée de magistrat dont le rôle est de définir au mieux les besoin et choix du peuple suivant leur parti.

    La ou cela change avec la Suisse, et je tient a préciser que je fait pas de pub, mais une simple comparaison entre deux système démocratique,

    C'est qu'en Suisse ce papier est soumis au vote du PEUPLE et des CANTONS, alors que pour la France ce cahier, sera écrit de la main d'UN PARTI, et accepté par la majorité des MAGISTRATS qui compose l'Assemblée Nationale.

    En gros, et comme tu le dit, en France le peuple ne décide plus les lois, et n'as plus rien a dire dessus une fois voté, c'est les magistrats qui décident (ce qui représente une dictature si le parti principal (en l'occurrence l'UMP) détient la majorité, et n'as donc aucun adversaire politique.

    Tandis qu'en Suisse, le peuple peut lancer a tout moment une Initiative populaire pour ajouter un article de loi, ou un Referendum, pour modifier la Loi existante, et cela sans forcément devoir suivre les partis.

    En Suisse, on peut être dans un parti de droite/gauche et voter a des initiatives, refusées par son propre parti, tandis qu'en France, c'est les partis qui décident (enfin la majorité) et donc les Français n'ont aucun pouvoir réel sur la politique et leurs lois.

    Est ce que tu me comprend présentement ?

    je peux me tromper sur quelques instituions, et fonctionnement du système politique Français, mais j'ai assez eu de cours d'histoire sur la France et suivi assez de débats politique sur la chaine de l'Assemblée, pour constater que le système est complètement différent.

    La ou tu ne m'as peut être pas compris, c'est sur le terme de votations, je croit qu'en France on utilise ce terme pour les périodes d'élections des représentants régionaux, étant donnée qu'a proprement parler, vous ne faites pas voter des lois, vous élisez des représentant du peuple qui vous dictent vos lois.
     
  4. avrol
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    avrol Membre du forum Membre actif

    183
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    Déc 2009
    Salut !
    Moi aussi
    C'est un bon début

    Partir du Marxisme pour aboutir à "la morale" n'est-ce pas un dévoiement, un détournement, un vrai déraillement ? Et puis de quelle morale s'agit-il ? En tous cas, ça mène à une impasse.

    Je ne crois pas à une "morale universelle". Pour moi, c'est religieux, ou totalement personnel, la morale. Il existe des principes universels contenus dans la "déclaration universelle des droits de la personne humaine", lue par Eleanor Roosevelt à la tribune des Nations Unies en 1948, et les textes qui ont suivi spécifiant les droits des femmes et ceux des enfants. Ces déclarations ne sont pas définitives et d'autres droits sont encore à découvrir et à faire reconnaître

    Et bien justement, ça en fait partie. Mais il y a aussi des institutions qui restent et auxquelles les populations sont toujours attachées. Le droit des associations, mais aussi le droit écrit qui limite considérablement la jurisprudence. Même les communes qui sont menacées commencent à faire l'objet de tentatives de résistances et pas seulement des maires ruraux. Il reste encore des services publics et la population commence à comprendre que "privatisation = cambriolage".
    Finalement, les institutions ont des moyens de se défendre, pourvu que la population comprenne la situation.


    On n'impose pas la démocratie. Ce qu'on impose par la force est un faux semblant. Voir Rousseau. La force ne crée pas le droit.



    C'est pourquoi le choix, en France, a été celui de la démocratie représentative, au départ. Même la démocratie de base, celle des villages est représentative. Et cette dernière ne traite que des problèmes qui concernent la commune et non les choix nationaux ou départementaux.
    D'après le programme du CNR, les députés à l'Assemblée Nationale étaient les représentants de différents partis et non d'un département. Ils avaient à légiférer pour le "bien commun" et non pour des intérêts particuliers. Aujourd'hui, avec la modification gaullienne, nous avons deux assemblées territoriales, le Sénat et la Chambre des députés, ce qui généralise le clientèlisme et la corruption.
    Non, ça, c'était pour les Etats Généraux et l'Assemblée Constituante et les députés n'étaient pas des Magistrats. Les Magistats, c'était la noblesse de robe et ne faisaient pas partie du Tiers-Etat. Et ce n'est arrivé qu'une seule fois.

    Les députés ne sont pas des magistrats. Il y en a probablement aussi, mais c'est marginal.
    C'est pourquoi il y a toujours un troisième tour social dans la rue.
    Il faut dire que depuis DeGaulle, Jospin-Chirac et Sarkozy, le pouvoir n'a jamais cessé de se protèger contre les citoyens au point que Sarko est sans doute le chef d'Etat le plus puissant de ce qui est encore considéré comme des "démocraties" par la télé.
    C'est aussi dangereux qu'un plèbiscite, ce genre de référendum. Ça permet toutes les manipulations. La démocratie directe, c'est comme les "tribunaux populaires", ça peut donner n'importe quoi suivant le type et le degré d'instruction des gens. C'est là qu'on voit l'importance d'une école vraiment républicaine, c'est è dire basée sur les "philosophies des Lumières" et leurs développements ultérieurs.
    Depuis que le Président et les députés sont élus et garantis pour cinq ans, il n'est plus possible de se faire entendre. Nous sommes ligotés. Et Sarkozy en profite pour déconstruire systèmatiquement la République Sociale. Il a été placé là par les neoconservateurs anglo-saxons, représentant les transnationales pour transformer le pays en colonie à piller. Il dépèce le pays comme à l'abattage et garde les meilleurs morceaux pour ses patrons, jetant le reste aux chiens...


    il est assez différent, mais il s'agit de deux systèmes républicains. La suisse a inventé sa république pendant le temps des monarchies, au moyen-âge, sur un modèle mixte, italien d'un côté, et germanique de l'autre (Ligue hanséatique). La France est partie bien plus tard, dans un mouvement révolutionnaire d'ensemble, issu des idées des Lumières et du système romain dont il restait le droit écrit sur la moitié du pays. Les aléas de l'histoire, des deux Napoléons en passant par les phases de la Restauration marquées par plusieurs insurrections ont retardé l'installation définitive de cette république.
    Cette très longue lutte s'est prolongée contre les monarchistes jusqu'à la deuxième guerre mondiale et la quasi-disparition du pays.
    La démocratie représentative n'a pas survécu à la Vè république.
    Les élus, surtout ceux de droite, se prennent désormais pour des dirigeants, des chefs, presque des propriétaires. C'est la "démocratie de délégation".
    Le plus grave c'est qu'ils ne font même plus les lois. Ils n'ont pas le temps. Ils passent 80% de leur temps à l'Assemblée à ratifier les directives de la commission de bruxelles. Le reste, c'est pour les propositions de lois du gouvernement qui va plus loin que les réquisitions de la commission. Sous Pétain, le gouvernement allait aussi au-devant des demandes nazies.
    Et quand ils ne sont pas à l'Assemblée, ils passent leur temps dans leurs autres mandats, municipalité ou conseil général.
    Ils vont même jusqu'à payer des cabinets de conseils privés pour qu'ils rédigent les lois ! Un comble et un scandale. Que rest-t-il de la république ?
     
  5. avrol
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    avrol Membre du forum Membre actif

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    Déc 2009
    Le monde des non-A, traduit par Boris Vian

    Salut !
    Pareil pour moi. Je ne renie rien de la grande révolution, celle qui n'est pas encore finie et qui a pris sa source aux Philosophies des Lumières.
    L'erreur de ces "Marxistes" qui insupportaient Marx est d'avoir cru pouvoir remplacer ces philosophies par une sorte de Marxisme quasiment religieux.
    Je n'ai pas lu le capital. Seuls quelques textes de Marx et de Engels et le "manifeste". Je connais un peu la bible et j'ai entendu parler du Coran, du Rig Véda et du Kama Sûtra. j'ai lu et réfléchi sur les évangiles... Mais rien ne remplace Rousseau et tous les autres. Pour l'instant, je reste accroché à la Sémantique Générale, pas assez connue en France, et aux anti-aristotéliciens.
     
  6. sulfateuse
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    sulfateuse Membre du forum

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    Déc 2011
    Visiblement certains ont du mal à dissocier les écrits de Marx de la récupération qu'en a fait Lénine !
    Déjà Marx a écrit beaucoup, à des âges différents de sa vie, donc vouloir tout ranger sous une seule étiquette "marxisme" tient de l'imposture : Marx lui même disait qu'il n'était pas "marxiste".

    Les écrits de Marx expliquent clairement les mécanisme de l'exploitation économique et sociale capitaliste, pour moi on est obligé d'utiliser les outils de qu'il a forgé, ou au moins d'en partir, si l'on veut être cohérent !
     
  7. sulfateuse
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    sulfateuse Membre du forum

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    Déc 2011
    Le communisme ça n'est pas le léninisme : le communisme c'est la mise en commun pour tous les hommes des moyens de produire leur vie matérielle eux- même, et de la liberté de déterminer la finalité de cette production, c'est la théorie économique qui permet la réalisation de l'anarchisme comme théorie politique, les deux sont complémentaires !
     
  8. Vialou
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    Vialou Syndicaliste énervé. Membre actif

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    Mai 2009
  9. anarcho-communiste, internationaliste, auto-gestionnaire
    D'accord avec sulfateuse, en tant qu'anarcho-communiste, je pense que le marxisme est avant tout une théorie économique tout à fait compatible avec l'auto-gestion si l'on conçoit quelques adaptations. Staline, Castro, Kim Jong, et tous les autres clowns, c'est pas du marxisme.
    Marx n'a jamais pensé une société de robot, les guignols rouges du XXè siècle n'ont "juste" pas su voir assez loin pour placer cette doctrine au coeur de la société autrement que par la tyrannie. Après, bah, il y a le problème éthique des purges. Et là... bah ça me pose une colle.

    Le communisme, c'est l'égalité pour tous les hommes, la fin des privilèges
    A bas l'autoritarisme, à bas le capital, vive le marxisme. :ecouteurs:
     
  10. sulfateuse
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    sulfateuse Membre du forum

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    Déc 2011
    Pour ce qui est des dictatures se réclamant du communisme, c'est comme si je mettais de la merde dans un papier de barre chocolaté et que je prétendais que c'est du chocolat !

    Ceux qui pensent que l'URSS de Staline était communiste sont victimes de la propagande stalinienne ... 60 ans après sa mort ça la fout mal !
     
  11. Explique moi comment on peut vivre une réelle auto-gestion quand il y a un état sous dictature du prolétariat ?

    Égalité ? Fin des privilèges ? Les dictateurs du prolétariat sont privilégiés et ne sont pas égaux aux autres, surtout que si il faut être prolétaire pour avoir accès à cet autogestion c'est aucunement de l'égalité.

    Grosse contradiction ici puisque le marxisme est de l'autoritarisme. Tant qu'à parler de théories, tu devrais peut-être relire les écrits de Bakounine et de Proudhon ainsi que les débats de la commune de paris et de la première internationale.
     
  12. Vialou
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    Vialou Syndicaliste énervé. Membre actif

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    Mai 2009
  13. anarcho-communiste, internationaliste, auto-gestionnaire
    Putain Anarchoï tu parles pas du marxisme là, tu parles de l'URSS, et c'est pas comme si on t'avait pas dis que c'était pas pareil, merde !

    L'expression "dicature du prolétariat" ne signifie pas dictature stalinienne déjà, c'est la société pour le prolo, par le prolo, à partir de là pas de patron l'auto-gestion est presque l'unique mode de gestion productif qui se pose.

    ça mon ami c'est l'URSS, ce n'est pas le marxisme.

    C'est le principe de l'anarcho-communisme qui prouve qu'il ne faut pas prendre les enseignement de Marx à la lettre, l'autogestion est applicable à tous les étages de la société, sans être une entrave, "la dictature" du prolétariat est un moteur de ce fonctionnement.

    Si tu soutiens encore cela à ce stade Anarchoï c'est que tu n'as pas cherché à comprendre ce qui a pu être expliqué plus haut.

    Le marxisme n'est pas de l'autoritarisme, l'URSS n'a jamais su appliquer le marxisme. Le communisme, c'est la garantie pour que fonctionne un système libertaire, pour que ton voisin ne commence pas à convoiter des richesses. Le monde dont nous rêvons passe forcément par une communauté sinon nous ne serions pas ici. Celui qui a compris ça a tout compris selon moi.
     
  14. Angus0
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    Angus0 Membre du forum Membre actif

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    Avr 2009
  15. anarchiste
    heu nan pardon mais la dictature du prolétariat, c'est le prolo qui reste prolo et le bourgeois aux champs.
    et venez pas me dire que le marxisme et le léninisme ont rien a voir, le fait est que les marxiste le disent d'eux meme que le marxisme-léninisme était la pratique qui s'approchait le plus de la théorie marxiste, au bout d'un moment faut pas prendre les gens pour des cons, marx était un autoritaire, et il croyait clairement a la rééducation de la bourgeoisie et du peu de classe moyenne par le travail, qu'il soit a l'usine ou dans les champs, ou dans les camps.
     
  16. mAtth
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    mAtth Connard désabusé. Membre actif

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    Fev 2010
    Il faut bien comprendre de Marx n'est pas un Marxiste.
     
  17. Vialou
    Offline

    Vialou Syndicaliste énervé. Membre actif

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    Mai 2009
  18. anarcho-communiste, internationaliste, auto-gestionnaire
    J'ai plus rien à ajouter tellement vous êtes consternant. Continuez votre délire anarchiste individualiste et sectaire. Continuez d'appliquer à la lettre vos théories intellectuellement masturbatoires du XIXè. Vous tournez en rond et quand on tourne en rond on avance PAS.
     
  19. sulfateuse
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    sulfateuse Membre du forum

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    Déc 2011
    Bon, maintenant que j'ai bien rigolé, y aurait il des gens qui ont lu Marx (le Capital, l'Idéologie Allemande, les Grundrisse notamment) qui souhaite en discuter sérieusement ?
     
  20. Non je parle du Marxisme, j'ai pas besoin que tu m'expliques la différence.

    Je sais. Mais la dictature reste la dictature. Il ne peut pas y avoir de réelle auto-gestion si il existe toujours un ÉTAT (à système uni-parti) et une DICTATURE (du prolétariat ou pas).

    Je crois que t'as rien compris à la dictature du prolétariat alors.


    Comme je disais, je crois que tu devrais relire Bakounine et Proudhon ainsi que les débats de la première internationale et la commune de paris.

    Tu devrais lire ca : L'être profond de la mystification Marxiste de Jean-Marc Raynaud
    http://www.anarkhia.org/article.php?sid=1474

    Lit aussi le texte de Joseph Desjacques (représentant du camp anarchiste anti-autoritaire pendant la 1ere internationale contre les marxiste autoritaires) nommé "a bas les chefs", il y a tout un discours sur la dictature du prolétariat !

    "Qui se dit révolutionnaire et parle de dictature n’est qu’un dupe ou un fripon, un imbécile ou un traître ; imbécile et dupe, s’il la préconise comme auxiliaire de la Révolution Sociale, comme un mode de transition du passé au futur, car c’est toujours conjuguer l’Autorité à l’indicatif présent ; fripon et traître, s’il ne l’envisage que comme un moyen de prendre place au budget et de jouer au mandataire sur tous les modes et dans tous les temps."
    - A bas les chefs ! de Joseph Dejacque




    Tant qu'à y être, voici quelques passages de littérature anar que j'avais déjà cité :


    « Marx n’a pas le sens de la liberté ; des pieds à la tête c’est un autoritaire. »
    - Bakounine


    "Je déteste le communisme [autoritaire], parce qu'il est la négation de la liberté et que je ne puis concevoir rien d'humain sans liberté. Je ne suis point communiste parce que le communisme concentre et fait absorber toutes les puissances de la société dans l'Etat, parce qu'il aboutit nécessairement à la centralisation de la propriété entre les mains de l'Etat. [...] Je veux l'organisation de la société et de la propriété collective ou sociale de bas on haut, par la voie de la libre association, et non du haut en bas par le moyen de quelque autorité que ce soit. Voilà dans quel sens je suis collectiviste et pas du tout communiste"
    - Bakounine, fin septembre 1868

    "Prétendre qu'un groupe d'individu, même le plus intelligents et les mieux intentionnés, sera capable de devenir la pensée, l'âme, la volonté dirigeante et unificatrice du mouvement révolutionnaire et de l'organisation économique du prolétariat de toits les pays, c'est une telle hérésie contre le sens commun et couvre l'expérience historique, qu'on se demande avec étonnement comment un homme aussi intelligent que Marx a pu la concevoir"
    - Bakounine, 5 octobre 1872

    "Nous n'admettons pas même comme transition révolutionnaire, ni les Conventions nationales, ni les Assemblées constituante, ni les gouvernements provisoires, ni les dictatures soi-disant révolutionnaires ; paire que nous sommes convaincus que la révolution [...] lorsqu'elle se trouve concentrée entre les mains de quelques individus gouvernants, devient inévitablement et immédiatement la réaction."
    - Bakounine, 5 octobre 1872

    "Si le prolétariat devient la classe dominante, qui demandera-t-on, dominera-t-il ? (... ) Qui dit Etat dit nécessairement domination et, par conséquent, esclavage. (…) Sous quelque angle qu'on se place, on arrive au même résultat exécrable : le gouvernement de l'immense majorité des masses populaires par une minorité privilégiée, Mais cette minorité, disent les marxistes, se composera d'ouvriers. Ont, certes, d'anciens ouvriers, mais qui, dés qu'ils seront devenus des gouvernants, cesseront d'être des ouvriers et se mettront à regarder le monde prolétaire du haut de l'Etat, ne représenterons plus le peuple, mais eux-mêmes et leurs prétendons à le gouverner"
    - Bakounine, 1873

    "Les marxistes se consolent à l'idée que cette dictature sera temporaire et de courte durée. Selon eux, ce joug étatique, cette dictature est une phase de transition nécessaire pour arriver à l'émancipation totale du peuple: l'anarchie ou la liberté étant le but, l'Etat ou la dictature le moyen. Ainsi donc pour affranchir les masses populaires, on devra commencer par le asservir. (...) A cela nous répondons qu'aucune dictature ne peut avoir d'autre fin que de durer le plus longtemps possible"
    - Bakounine



    Marx dénonce l’État comme l’organe d’autorité qui sanctionne et défend les formes d’exploitation économique et la domination de classe. En logicien rigide et abstrait, Marx conclut : Donc en supprimant l’exploitation économique et la domination de classe, l’État FINIT par disparaître, faute de raisons de subsister. Mais qui va se charger de détruire l’exploitation économique et les rapports de classes ? l’État, au service du prolétariat !... (?)

    L’État a donc, pour Marx, deux aspects, deux faces, deux rôles historiques, diamétralement opposés. D’une part, Marx ne cesse de répéter que l’État est uniquement un instrument de domination et d’exploitation. Mais du jour où ce même État sera entre les mains du prolétariat, il pourra cesser d’être un instrument de domination et d’exploitation, il deviendra inoffensif, et, comme le dit plus tard Engels : mourra en s’endormant.

    Pour Marx, l’État est une institution n’ayant ni vie ni pouvoir propres ; il n’est qu’un reflet, une conséquence de la domination de classe. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter davantage au sujet de l’État, dès l’instant que la domination de classe est abattue.

    C’est là que gît toute l’erreur Marxiste. L’État en lui-même et par lui-même constitue une oppression sociale. Il engendre et développe l’exploitation et crée, pour terminer, de nouvelles dominations de classes ou de castes. C’est ce que nous démontrerons en confrontant l’étatisme marxiste avec la raison et les faits.

    À vrai dire, jamais les marxistes ne prétendirent que la forme étatiste est la forme politique du socialisme. Dans toute controverse à ce sujet, ils reconnaissent dans l’État une contradiction du socialisme, mais l’admettent comme un mal nécessaire... transitoirement. Ils entendent par là qu’après avoir balayé les survivances du capitalisme et imposé une structure économique Socialiste, le pouvoir d’État, n’ayant plus de raison d’être, abdiquera, disparaîtra.


    (Extrait de Le socialisme contre l'autorité de George Ernestan)



    Beaucoup d'autres textes anti-marxistes et divers débats sont sur le forum si vous fouillez un peu. Pourquoi il faut toujours répéter chaque fois qu'un nouveau fan du marxisme croyant tout savoir débarques ici...
     
  21. Attends là c'est toi qui parle de masturbation intellectuelle de marx et ses théories du XIXème siècle alors si tu veux parler de théories du XIXe siècle on va retourner au XIXe siècle et voir ce que les anarchistes en disaient ! Pourquoi tenir compte uniquement du côté qui t'arrange ?

    Je ne vois vraiment pas le lien avec l'individualisme... Et bon venir nous accuser de sectarisme après avoir sous-entendu que seule TON interprétation de la dictature du prolétariat était la vraie, c'est pas très cohérent...

    J'ai lu. Bon bouquin. Mais on ne peut pas en dire autant de son manifeste du Parti Communiste.
    On ne peut pas nier que Marx a toujours fait un excellente critique du capitalisme. Sa critique était valide sauf que ca ne signifie pas pour autant que ses solutions étaient les bonnes.

    Sinon si j'ai bien compris, on ne peut pas exprimer un opinion sur le marxisme sans avoir lu Le Capital ? Et après ca vient parler de sectarisme ?
     
  22. Angus0
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    Angus0 Membre du forum Membre actif

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    Avr 2009
  23. anarchiste
    ouais j'ai lu marx, misère de la philosophie, le capital et le manifeste entre autre, et ça ne fait qu'appuyer la critique autoritaire que je fais a marx.
    quand je parle du marxisme je ne parle pas uniquement des courant qui ont découlés de ses idées, mais également de ce qu'il a lui meme dit et écrit.
     
  24. sulfateuse
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    sulfateuse Membre du forum

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    Déc 2011
    Je me demande comment ceux qui admirent ici Proudhon se positionnent sur l'antisémitisme et la misogynie de ce dernier.

    Pour le marxisme, oui il vaut en effet mieux avoir lu marx avant de parler, ça semble assez évident.

    Au risque de me répéter, Marx à écrit beaucoup, à des âges très différents, on ne peut donc pas tout regrouper en une seule pensée déterminée, tout ça manque de vision "dialectique" de la pensée justement.

    Avant de mourir, Marx préparait un énorme livre "L'Etat" qui devait être l'équivalent du "Capital" mais sur la question politique.
    Il est mort en le commençant, on ne tranchera donc jamais le vieux débat sur la véritable théorie politique de Marx, par contre ce qui nous reste de lui c'est la plus formidable critique économique qui ait été faite, et qui reste la base de toute critique de l'existant dans le monde dans lequel on vit !

    Je me contente largement de sa pensée économique sans avoir besoin d'aller faire l'exégèse de sa pensée politique, surtout qu'on ne peut que s'en tenir à des supputations : il a dit beaucoup de choses contradictoire mais le mot de la fin, ce livre qu'il préparait, on ne l'aura jamais.

    Enfin, je sais qu'il existe un important lobby anti- marxiste primaire tenu par certains vieux dinosaures de la F.A, donc je lâche l'affaire, il y a une dimension qui n'est plus de l'ordre du débat intellectuel, mais de l'ordre du folklore boutiquier.

    Encore une fois, je laisse le débat ouvert pour d'éventuels (autres) intéressés !
     
  25. Angus0
    Offline

    Angus0 Membre du forum Membre actif

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  26. anarchiste
    y'en a pas beaucuoup qui sont des fans de proudhon, on est assez grand pour prendre le bon et laisser le mauvais de coté, proudhon était antisémite et sexiste c'est un fait et c'est a bannir, pour autant l'auteur ne dit pas que des conneries.
     
  27. sulfateuse
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    sulfateuse Membre du forum

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    Déc 2011
    Je ne dis pas d'avantage sur Marx : reconnais tu le bien fondé d'avoir la même ouverture d'esprit vis-à-vis de cet auguste barbu ?
     
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