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Un jeune anarchiste de 15ans assassiné par la police Grecque

Discussion dans 'Luttes Internationales' créé par an-(A)-r_kro_punk, 7 Décembre 2008.

  1. an-(A)-r_kro_punk
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    an-(A)-r_kro_punk Staff Membre actif

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    Mar 2008
  2. libertaire, anarchiste, auto-gestionnaire, individualiste
    Personne trouve la photo bizarre ?
    Perso, je suis pas un pro de la photographie, mais je comprends pas pourquoi le rayon, qui serait laser, s'arrête au niveau de la tête du CRS, au commencement du premier plan ?
    Pourtant il n'y a pas l'air d'avoir de point de point d'impact puisque le point de départ du rayon est situé environ au milieu de la route et il semble continuer une trajectoire rectiligne. Or en face, un CRS est à gauche, un autre à droite, et il l'y a rien au milieu qui pourrait stopper le rayon.
    Je dis peut être de grosses conneries, mais quelqu'un t-il une explication ?
     
  3. an-(A)-r_kro_punk
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    an-(A)-r_kro_punk Staff Membre actif

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    Mar 2008
  4. libertaire, anarchiste, auto-gestionnaire, individualiste
    Quelle source No Pasaran ?
     
  5. NeUrOn
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    NeUrOn La fin d'un monde... Membre actif

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  6. w00x
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  7. anarcho-communiste, , internationaliste, syndicaliste
    Hum j'ai pas trop compris ce que tu voulais dire, mais j'peut toujours donner une explication.

    Le laser n'est autre qu'une lumière. Normalement, le laser n'est pas visible (vous ne voyez pas le trajet de la lumière de votre chambre, juste son impacte). Hors, si vous avez déjà essayer de faire un aqua, si vous avez jouer avec des fumigènes ou être aller dans des fêtes foraines, on peut voir la lumière.
    Ici, c'est pareil, vu la fumé qui est présente sur la photo, le laser se voit très nettement. Je ne pense pas que se soit le flic qui ait ça sur la gueule (c'est pas parce qu'il ressemble à robocop ou à cyclope de x-men que s'en est un).

    Conclusion pour moi: y'a un mec qui s'amuse avec un laser à le foutre dans la gueule du flic. (Pour info, les laser dit de classe 2 (si j'me souvient bien) peut abimer la rétine et se trouve facilement dans n'importe quel marché. On en trouve aussi dans les supermarché pour passer les produits)

    Si j'me trompe, corriger moi.
     
  8. Tazon
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    Tazon Membre du forum Membre actif

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    Vu la taille du laser ce n'est surement pas un dispositif pour viser (taser, flash ball ...) mais plutôt un laser de boîte de nuit mais je voit pas l'intêret de s'amuser avec un laser pendant une émeute :s Ou alors c'est un nouvelle arme (peut être l'une de celle dont ont a déjà parler)
     
  9. w00x
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    w00x Gold Member Expulsé par vote

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  10. anarcho-communiste, , internationaliste, syndicaliste
    N'importe quel laser éblouie et abime la rétine, donc on reste pas dans son champs généralement ;) Et je ne pense pas que des jeunes grec aient accès à des armes de la navy :]
     
  11. Tazon
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    Tazon Membre du forum Membre actif

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    Nov 2008
    France
    Ils ressemblent beaucoup aux laser de boîte de nuit ou au lasr pointeur en astronomie (pour pointer les étoiles apparemment). Allez voir sur google.
     
  12. NeUrOn
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    NeUrOn La fin d'un monde... Membre actif

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    Déc 2008
    [​IMG]

    Depuis quelques temps, la Grèce explose. Manifs, émeutes, incendies, magasins et banques pétés, braquages, flics attaqués, occupations de mairies, de lycées, d’universités... Ça part dans tous les sens, dans toutes les villes, toute la population s’y met.

    Ailleurs en Europe et dans le monde, les actions de soutien aux émeutiers grecs se multiplient : A Londres, Berlin, Istanbul, Bordeaux, Rome, New York, Paris, Moscou, en Nouvelle-Zélande, Uruguay, Chypre, Scandinavie.... des consulats et des ambassades sont occupés, des commissariats et des banques attaqués, des voitures brûlées, des tags de soutien fleurissent un peu partout sur les murs. Tout cela pour exprimer la solidarité internationale avec les grecs en lutte, que ce soit par le biais de l’émeute, de la grève, de l’occupation, ou tout à la fois. Aussi, parce que chacun sait que les conditions de vie, l’exploitation, les inégalités, les violences étatiques ne sont pas réservés qu’aux grecs. Ici et partout ailleurs, les problèmes sont les mêmes.
    Mais la solidarité doit faire face, elle aussi, à son lot de répression : arrestations, fichage des manifestants, surveillance accrue, occupation policière massive sous divers prétextes : plan vigipirate par ci, alerte à la bombe par là…

    C’est la mort d’un adolescent anarchiste de 15 ans qui a mis le feu aux poudres, comme disent les médias, mais la poudre était là depuis longtemps, dans tous les domaines de la vie, comme partout sur terre. Le salaire moyen en Grèce tourne autour de 700€ quand le coût de la vie y est aussi élevé qu’en France, tourisme oblige... La « crise » ne vient rien arranger, le gouvernement corrompu et sa police raciste et violente, non plus. _ Aussi la Grèce a déjà utilisé la menace de la grève générale... générale... pour un ras le bol général, une envie de faire bouger les choses, pas un secteur professionnel, pas une branche ni une corporation, mais de changer un système tout entier...

    Et ici ? Il se passe quoi ici... à peu près la même chose, la même merde... ici aussi la police tue, ici aussi le capitalisme nous crève. Une pluie de réformes catastrophiques, la révolte des lycéens, la police dans les collèges, les lycées, 65 000 personnes incarcérées, tabassages dans les commissariats, inculpations pour terrorisme, chasse aux immigrés, aux sans-papiers, fichage des populations, processus de gentrification urbaine à grande vitesse, 500 licenciements par jours. Les bourses s’écroulent mais les patrons s’augmentent et l’Etat renfloue les banques à coup de milliards... Les SDF continuent de mourir silencieusement dans la rue. Les gens manifestent régulièrement, des grèves fleurissent un peu partout, hôpitaux, éducation... mais toujours par secteur, jamais ensemble...

    Les divers pouvoirs de ce monde savent s’allier pour nous dominer.
    De nombreux Grecs descendent dans la rue pour crier leur révolte.
    Certes ça va pas tout changer, mais c’est déjà un début...
    ...Alors on attend quoi ?
    Guerre au capital, partout, maintenant !
     
  13. NeUrOn
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    NeUrOn La fin d'un monde... Membre actif

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    Déc 2008
    •22 décembre 2008 •

    [​IMG]

    MISE À JOUR, 17h36: Dans un contexte de spéculations sur des possibles manoeuvres policières (la plupart ou toutes les rumeurs clairement propagées dans le but de semer la peur), les gens se rassemblent à l’occupation de la Polytechnique à Athènes en preuve de solidarité. Le concert pour la solidarité avec les arrêtéEs débutera à 18h et sera suivi d’une assemblée populaire. L’assemblée et l’assemblée seule décidera si (et quand) nous quitterons l’université.

    Je quitte maintenant en direction de l’université. De l’information de la Polytechnique sera donc limitée mais j’envoyerai une mise à jour si jamais la Polytechnique est visée par un raid.


    La nuit a été calme à l’école Polytechnique. Comme le rapportent les grands médias, le droit d’asile universitaire sur le campus a déjà été suspendu - ce qui signifie que la police peut maintenant nous attaquer. Jusqu’à récemment, il était d’usage que la loi qui interdit à la police et à l’armée de pénétrer dans des bâtiments universitaires ne pouvait être suspendus qu’après une décision explicite de la direction de l’université. Toutefois, d’après un amendement voté, un procureur général peut également ordonner la suspension s’il y avait des actes illégaux commis dans l’université et ce, dans les 48 heures qui suivent l’apparition de ces délits. Étant donné que les plus récents affrontements avec la police ont eu lieu samedi soir (molotovs lancés contre eux: un crime), ils ont jusqu’à ce soir pour tenter le raid sur l’université, s’ils en décident ainsi.
    La décision de l’occupation de l’Assemblée est politiquement sur place: le point crucial est ici que c’est aux personnes occupant l’immeuble, et non pas à la police, de décider du moment de quitter les lieux.
    Pendant ce temps, le bâtiment occupé du syndicat GSEE a été remis au GSEE hier, à la suite d’une décision du comité d’occupation.


    Lettre ouverte des travailleurs d’Athènes à ses étudiants
    •22 décembre 2008 •

    Lettre ouverte des travailleurs d’Athènes à ses étudiants,
    dans le contexte des bouleversements sociaux qui ont suivi l’assassinat policier d’un jeune garçon.

    Notre différence d’âge et l’éloignement rendent difficile la discussion dans la rue; c’est pourquoi nous vous envoyons cette lettre.
    La plupart d’entre nous ne sont pas (pour l’instant) devenus chauves ou bedonnants. Nous avons fait partie du mouvement de 1990-1991, dont vous avez dû entendre parler. A l’époque et alors que nous occupions nos écoles depuis 30/35 jours, les fascistes tuèrent un enseignant parce qu’il avait outrepassé son rôle (qui est d’être un gardien) et qu’il avait rejoint le mouvement adverse; il nous avait rejoint dans notre combat. Alors même les plus forts d’entre nous rejoignèrent la rue et ses émeutes. Pourtant, à l’époque, nous n’envisagions même pas ce que vous faites si facilement aujourd’hui : attaquer les commissariats (bien que nous chantions : “Brûlons les commissariats !”…).
    Vous avez donc été plus loin que nous, comme il arrive toujours au cours de l’histoire. Bien sûr, les conditions sont différentes. Dans les années 90, ils nous firent miroiter des perspectives de succès personnel et certains d’entre nous y crûrent. Maintenant plus personne ne peut croire leurs contes de fées. Vos grands frères nous l’ont prouvé durant le mouvement étudiant 2006/2007; à votre tour, vous leur rédégueulez en pleine face leurs contes de fées.
    Jusqu’ici tout va bien.
    Maintenant les questions intéressantes mais difficiles vont apparaître.
    Nous allons vous dire ce que nous avons appris de nos combats et de nos défaites (parce qu’aussi longtemps que ce monde ne sera pas le nôtre, nous serons toujours les vaincus) et vous pourrez vous servir comme vous le souhaitez de ce que nous avons appris :
    Ne restez pas seuls; faites appel à nous ; contactez autant de personnes que possible. Nous ne savons pas comment vous pouvez le faire, mais vous y arriverez certainement. Vous avez déjà occupé vos écoles et vous nous dites que la raison la plus importante est que vous n’aimez pas vos écoles. Impeccable. Maintenant que vous les occupez, changez leur rôle. Partagez vos occupations de bâtiments avec d’autres personnes. Faites que vos écoles soient les premiers bâtiments à accueillir de nouvelles relations. Leur arme la plus puissante est de nous diviser. De la même façon que vous n’avez pas peur d’attaquer leurs commissariats parce que vous êtes ensemble, n’ayez pas peur de nous appeler pour que nous changions nos vies tous ensemble.
    N’écoutez aucune organisation politique (qu’elle soit anarchiste ou n’importe quoi d’autre) Faites ce que vous avez besoin de faire. Faites confiance aux gens, pas aux idées et aux schémas abstraits. Ayez confiance en vos relations directes avec les gens. Ne les écoutez pas quand ils vous disent que votre combat n’a pas de contenu politique et qu’il devrait en avoir un. Votre combat est le contenu. Vous n’avez que votre combat et il ne tient qu’à vous seuls de conserver son avance. C’est seulement votre combat qui peut changer votre vie, à savoir vous-même et vos vraies relations avec vos camarades.
    N’ayez pas peur de la nouveauté. Chacun de nous en vieillissant a des idées gravées dans le cerveau. Vous aussi, bien que vous soyez jeunes. N’oubliez pas l’importance de cela. En 1991, nous avons senti l’odeur du nouveau monde et ne l’avons pas trouvé très agréable. On nous apprenait qu’il y a des limites à ne pas dépasser. N’ayons pas peur des destructions d’infrastructures. N’ayont pas peur des vols dans les supermarchés. Nous avons produit tout cela, c’est à nous. Comme nous dans le passé, vous avez été élevés pour produire des choses qui ensuite ne vous appartiennent plus. Reprenons tout cela et partageons-le. Comme nous partageons nos amis et notre amour parmi nous.
    Nous nous excusons d’écrire cette lettre rapidement, mais nous l’avons écrite sur notre lieu de travail, à l’insu de notre patron. Nous sommes prisonniers du travail comme vous l’êtes de l’école.
    Nous allons maintenant mentir à notre patron et quitter notre boulot sous un faux prétexte, pour vous rejoindre à Syntagma, les pierres à la main.
     
  14. Tazon
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    Tazon Membre du forum Membre actif

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    Nov 2008
    France
    C'est marrant mais j'ai l'impressions que tout les mecs de droite ont le mêmes arguments (immigrations, casseurs, gens honêttes) que ce soit de l'UMP jusqu'au adorateur du IIIè reich en passant par le FN ...
    (Voir les commentaires du blog)
     
  15. niouze
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  16. libertaire
    un blog fait par un addorateur de flic qui si il ne l'ait pas le sera surement bientot
     
  17. No Pasaran
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    No Pasaran Membre du forum Membre actif

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  18. libertaire

    @ Anarkropunk
    J'ai entendu ca France 2 et puis j'ai trouvé une info similaire sur internet
    De toutes façons on voit bien sur les photos que le flic subit le rayon.
    Il n'a aucun dispositif qui lui permettrait d'emmettre ca

    DE plus dans les vidéos de ces évènements on voit que le laser a un même point d'origine qui est devant les policiers.
    Ce ne peu pas êtres les policiers puisque le faisceau les suit à la trace :)
     
  19. NeUrOn
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    NeUrOn La fin d'un monde... Membre actif

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    Déc 2008
    (fr) Un 24 decembre pas comme les autres - Grece
    Date Fri, 26 Dec 2008 00:24:32 +0100 (CET)


    Grande manifestation de solidarité avec les détenus. Fin de l?occupation des
    bâtiments de l?université et nouvelles actions programmées.
    Ce 24 décembre une manifestation en solidarité avec les personnes arrêtées suite
    aux événements des derniers jours était appelée par des anarchistes. Mais elle a
    rassemblée plus de personnes au dela du mouvement anarchiste, certains se joignant
    au cortége pendant qu?il passait.

    Environ 2000 personnes ont participé. La manifestation était puissante mais
    pacifique. Elle est passée par la principale rue commercante d?Athenes (Ermou) pour
    aller jusqu'à la place Syntagma, puis est revenu en prenant un autre chemin. Ils y
    a eu quelques tensions lorsque les manifestants sont passé devant la Cathédrale
    d?Athenes, mais comme il avait été décidé que ce serait une manifestation paisible,
    seuls des graffitis ont été peints sur les murs et des slogans ont été lancé contre
    l?Eglise et les prêtres. Les unités anti-émeute nous suivaient mais elles n?ont pas
    osé s?approcher ni attaquer la manifestation. Les slogans lances durant la
    protestation étaient tres originaux et n´étaient pas seulement addresses contre
    l´Etat ou les flics mais aussi contre le consumérisme et contre ceux qui ferment
    les yeux sur les événements et font leur courses de noel comme si rien ne s´était
    passé .

    Photos: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=955388

    Ceux qui ont été arrêté sont maintenant en prison, et qui attendant leur process (
    ce qui peut prendre plusieurs mois), ont rédigé une declaration qui dit « notre
    corps est peut etre emprisonné mais notre esprit est avec ceux qui continuent de se
    battre dehors »

    Il y a eu ensuite une nouvelle assemblée a l?Université Polytechnique, après la
    manifestation. L?Assemblée a decide de lever l?occupation (mais pas la lutte) a
    minuit. Les occupants de l'Université d?Economie (ASOEE)
    ont aussi decide de lever leur occupation et ont quitté l?établissement dans
    l?après-midi pour rejoindre la manifestation. Ces deux occupations, ainsi que celle
    de la fac de droit, ont été tenues pendant 18 jours malgré les attaques fréquentes
    de la police, et ont joué un tres grand rôle dans la révolte. La lutte nest pas
    finie pour autant et toutes les assemblées des occupants ont appelé tout le monde a
    participer á la manifestation du 27 décembre appelée par l?assemblée des occupants
    du syndicat GSEE quelques jours auparavant.

    A Alimos (Athenes), les citoyens se sont emparés de la sono installée par la
    municipalité pour jouer des chansons de noel. A la place, pendant une heure, ont
    été lu au micro les communiqués qui demandent entre autre la mise en liberté
    immediate des détenus, le désarmement de la police, la dissolution des brigades
    anti émeutes et l?abolition des lois anti terroristes.

    A Volos, la station de radio municipale a été occupée pour parler des événements et
    de leurs exigences.

    A Lesvos, des manifestants ont installé une sono dans le centre de la ville et ont
    transmis des messages.

    A Ptolemaida, un arbre de noel comme celui de Ioannina, a été décoré avec des
    photos d?Alexis et des manifestations ainsi que des exigences du mouvement.

    Photos: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=955106

    Sur le pont de Gorgopotamos (célebre parce qu?il a été détruit par les partisans
    Durant la seconde guerre mondiale, pour couper les lignes logistiques
    d?approvisionement des Nazis) une grande banderole a été
    déployée « votre tolérance [envers le systeme] depuis votre canapé est complicité »

    Photos: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=955036

    En ce qui concerne l?incident des coups de feux contre le car de police, revendiqué
    par une soit disant « Action populaire », les informations recueillies tendent á
    démontrer qu?il s?agit d?un acte de provocation
    policiére. La police, apres avoir fait des tests balistiques, a annoncé que les
    coups ont été tirés de deux kalashnikov AK 47 et non d?une seule. Ils ont aussi
    indiqué que l?attaque aurait été lancé depuis une vieille
    salle du campus qui avait été squatté par les étudiants il y a quelques mois pour
    être utilisée comme atelier pour différents projets de construction d?éoliennes, de
    recyclage ou encore d?initiation à l?utilisation de logiciels open-source.

    Avec les évenements, tous les projets initiés avaient été suspendus et ce bâtiment
    n?était plus utilisé depuis des semaines, Tous ces faits rendent les occupants plus
    que suspicieux quant aux motifs et aux auteurs de cette attaque.

    [De plus selon d?autres compagnons grecs, seuls des personnes très bien informées
    des mouvement de la police ? c'est-à-dire des policiers eux-mêmes ? pouvaient
    connaître les mouvements de ce fourgon a 5 heure 50 du matin heure de l?attaque ?
    Cette attaque, alors que dans la journée avaient eu lieu d?intenses discussions sur
    la question du maintien de l?occupation, tombait opportunément pour la police ?]

    Traduction : CNT AIT Paris d'aprés des messages de compagnons anarchistes grecs
     
  20. NeUrOn
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    NeUrOn La fin d'un monde... Membre actif

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  21. NeUrOn
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    (fr) Plus rien ne sera jamais comme avant... - Grece
    Date Sun, 28 Dec 2008 17:o2:46 +0100 (CET)


    Tract diffusé a Athénes par le Mouvement pour la Généralisation de de la Révolte.
    La lutte continue !

    PLUS RIEN ...

    Le 6 décembre, à 21 heures, un membre des forces spéciales de la police a
    arrêté son véhicule, visé un gamin de quinze ans et l?a abattu dans le
    quartier d?Exarchia, à Athènes. Ce meurtre n?est pas un cas exceptionnel
    ou isolé de violence policière. Le matin du même jour, des travailleurs
    immigrés qui faisaient la queue pour déposer une demande d?asile au poste
    de police situé sur l?avenue Petrou Ralli ont été attaqués par des flics
    anti-émeute. Suite à cette agression, un Pakistanais a été victime d?un
    grave traumatisme crânien et lutte depuis pour sa vie dans l?unité de
    soins intensifs de l?hôpital Evangelismos. Ce ne sont là que deux cas pris
    parmi des dizaines d?autres similaires au cours des dernières années.

    La balle qui a transpercé le c?ur d?Alexis n?est pas une balle perdue
    tirée par un flic et qui aurait atteint le corps d?un adolescent
    «indocile». Elle résulte d?un choix : celui de l?État qui, par la
    violence, veut imposer la soumission et l?ordre aux milieux et aux
    mouvements qui résistent à ses décisions. Un choix qui vise à menacer tous
    ceux qui veulent résister aux nouvelles dispositions prises par les
    patrons dans le domaine du travail, de la sécurité sociale, de la santé
    publique, de l?éducation, etc.

    Ceux et celles qui travaillent doivent s?épuiser pour gagner une misérable
    paye mensuelle de 600 euros. Ils doivent bosser jusqu?à épuisement chaque
    fois que le patron a besoin d?eux, accepter d?effectuer des heures
    supplémentaires non rémunérées et d?être mis à pied chaque fois que les
    entreprises sont « en crise ». Et enfin, ils doivent se tuer au boulot
    chaque fois que l?intensification de la production l?exige, tout comme ces
    cinq dockers qui sont morts dans les chantiers de Perama, il y a cinq
    mois. Si ce sont des travailleurs immigrés, et qu?ils osent demander
    quelques euros de plus, ils seront tabassés et vivront sous un régime de
    terreur, tout comme les travailleurs et travailleuses agricoles employés
    dans les serres de fraises de Nea Manolada, dans l?ouest du Péloponnèse.


    ...NE SERA JAMAIS...

    Ceux et celles qui étudient doivent passer leur temps dans des salles de
    classe minables et payer des cours particuliers pour se « préparer » de
    façon intensive aux examens annuels. Les enfants et les ados doivent
    oublier de jouer avec les autres dans la rue et de se sentir insouciants,
    afin de se gaver d?émissions de télé-réalité et de jeux électroniques,
    depuis que les espaces publics gratuits ont été transformés en galeries
    marchandes, ou parce que les enfants ne disposent plus d?assez de temps
    libre pour s?amuser.

    Quant aux étudiants des universités, celles et ceux qui suivent ce
    processus naturel d? « évolution » vers la réussite, ils découvrent que
    les prétendues «connaissances scientifiques» sont en fait orientées vers
    la satisfaction des besoins des patrons. Un étudiant doit continuellement
    s?adapter à de nouveaux cursus et récolter le plus grand nombre de «
    certificats » possible afin d?être finalement récompensé par l?attribution
    d?un diplôme qui ne vaut guère plus qu?un rouleau de papier-toilette, mais
    a encore moins d?utilité que celui-ci.

    Un diplôme qui ne garantit rien de plus qu?un salaire mensuel de 700
    euros, souvent sans droit aux assurances sociales ou à la couverture
    maladie. Tout cela se déroule alors que des millions d?euros atterrissent
    dans les poches d?entreprises religieuses et d?athlètes olympiques dopés
    et payés des sommes extravagantes pour « glorifier la patrie». Un argent
    qui finit dans les poches des riches et des puissants. Des pots-de-vin
    sont versés aux « copains » et des journalistes corrompus se livrent à de
    sordides marchandages afin de couvrir des scandales impliquant le
    gouvernement. Alors que des dizaines de personnes périssent dans des
    incendies de forêts pour permettre au grand capital de transformer ces
    zones en sites touristiques et que des travailleurs crèvent dans les
    chantiers de construction et dans les rues et que leurs décès sont classés
    comme de simples « accidents du travail». Alors que l?Etat distribue de
    l?argent aux banques pour les aider, qu?il nous enfonce dans un océan de
    dettes et de prêts et qu?il augmente la fiscalité directe pour tous les
    travailleurs. Alors que la stupidité des stars de télévision richissimes
    devient parole d?évangile pour un nombre croissant d?exploités.

    La balle qui a transpercé le c?ur d?Alexis a frappé le c?ur de
    l?exploitation et de la répression pour une partie importante de cette
    société qui sait qu?elle n?a rien à perdre en dehors de l?illusion que les
    choses pourraient s?améliorer. Les événements qui ont suivi l?assassinat
    d?Alexis ont prouvé qu?une grande partie des exploités et des opprimés ont
    sombré dans ce marécage jusqu?au cou. Ce marais a débordé et menace de
    noyer les patrons et les politiciens, les partis et les institutions
    étatiques. Il est temps de nettoyer ce monde répugnant fondé sur
    l?exploitation de l?homme par l?homme et le pouvoir de quelques-uns sur la
    majorité. Nos c?urs débordent de confiance alors que les patrons tremblent
    de peur. La destruction des temples de la consommation, la réappropriation
    des biens, le «pillage» de toutes les choses qui nous sont dérobées alors
    qu?on nous bombarde de publicités correspondent à la prise de conscience
    que toute cette richesse est nôtre, parce que nous la produisons. «Nous»,
    dans ce cas, désigne toutes les personnes qui travaillent. Cette richesse
    n?appartient pas aux propriétaires des magasins, ni aux banquiers, cette
    richesse est notre sueur et notre sang. C?est notre temps que les patrons
    nous volent tous les jours. Nous tombons malades quand nous prenons notre
    retraite. Nous nous disputons avec nos partenaires et nous n?avons même
    plus la force de rencontrer un couple d?amis, un soir de week-end. Nous
    sombrons dans la solitude et l?ennui chaque dimanche après-midi, et nous
    avons le sentiment d?étouffer tous les lundis matin. Exploités et
    opprimés, immigrants ou Grecs, travailleurs, chômeurs, étudiants ou
    lycéens, on nous somme aujourd?hui de prendre position face au faux
    dilemme posé par les médias et par l?Etat: sommes-nous du côté des
    porteurs de capuche ou du côté des propriétaires de boutiques ? Ce dilemme
    n?est qu?un leurre.

    Parce que le véritable dilemme que les médias ne veulent pas vous exposer
    est le suivant: êtes-vous pour les patrons ou les travailleurs? Pour
    l?État ou la révolte? Et c?est une des raisons pour lesquelles les
    journalistes s?appliquent à diffamer le mouvement, à dénoncer les «
    porteurs de capuche », les « pillards », etc. Ils veulent semer la peur
    parmi les opprimés pour une raison simple: la révolte rend leur position -
    et celle de leurs patrons - très précaire. La révolte prend pour cible la
    réalité qu?ils créent, elle lutte contre le sentiment que «tout va bien»,
    elle combat toute séparation entre une «révolte sentimentale et juste» et
    de prétendus «éléments extrémistes» et elle s?oppose finalement à toute
    distinction entre des «hors-la-loi» et des manifestants pacifiques.

    Face à ce dilemme, nous avons une réponse: nous sommes du côté des «
    porteurs de capuche ». Nous sommes les « encapuchonnés ». Non pas parce
    que nous voulons cacher notre visage, mais parce que nous voulons nous
    rendre visibles. Nous existons. Nous ne portons pas des capuches par amour
    de la destruction, mais parce que nous sommes motivés par le désir de
    prendre notre vie en mains. Nous voulons construire une société différente
    sur la tombe des marchandises et des pouvoirs . Une société où tout le
    monde prendra des décisions collectives dans les assemblées générales des
    écoles, des universités, des lieux de travail et des quartiers, sur tout
    ce qui nous concerne, sans que nous ayons besoin de représentants
    politiques, de dirigeants ou comissaires politiques. Une société où tous
    ensemble nous guiderons notre destin. Une société où nos besoins et nos
    désirs dépendront seulement de nous, et non d?un député, d?un maire, d?un
    patron, d?un prêtre ou d?un flic.

    Notre espoir d?une telle vie est né une nouvelle fois sur les barricades
    érigées partout en Grèce et dans la solidarité dont le mouvement a
    bénéficié à l?étranger. Il nous reste à faire de cet espoir une réalité.
    La possibilité d?une telle vie est maintenant mise à l?épreuve par les
    assemblées qui se tiennent dans les bâtiments municipaux, les sièges des
    syndicats et les bâtiments des universités occupés à Athènes et ailleurs
    en Grèce, assemblées où chacun peut exprimer librement ses opinions et
    discuter des formes d?action collective, sur la base de ses désirs et
    besoins. Le rêve de cette nouvelle vie a commencé à prendre forme.


    ... COMME AVANT.

    Que nous reste-t-il à faire pour voir ce rêve réalisé? Nous devons nous
    organiser là où nous étudions, travaillons ou habitons. Sur nos lieux de
    travail nous pouvons discuter de nos problèmes quotidiens et créer des
    noyaux de résistance contre la terreur des patrons. Dans nos écoles nous
    pouvons participer aux occupations et les soutenir, animer des groupes de
    contre-information, organiser des conférences et des ateliers de
    discussion, nous interroger sur la suprématie du savoir, produire de
    nouvelles connaissances pour satisfaire nos besoins et non ceux du
    Capital. Dans les quartiers et les immeubles, nous pouvons parler à nos
    voisins, organiser des rencontres et créer des comités, partager des
    connaissances et des compétences, décider collectivement d?actions. Nous
    pouvons participer à des marches et des manifestations, nous tenir les
    coudes, briser la peur que propage l?État, aider les lycéens qui sont
    aujourd?hui les premières victimes des attaques de l?État. Nous sommes
    solidaires de tous ceux qui ont été arrêtés durant la révolte, qu?ils
    soient grecs ou immigrés, qu?ils se trouvent en Grèce ou à l?étranger. La
    plupart sont maintenant poursuivis grâce à toutes les astuces juridiques
    qui font partie de l?arsenal de la lutte contre le terrorisme parce qu?ils
    s?opposent aux diktats de l?État.

    Tout commence maintenant.

    Tout est possible.

    Mouvements pour la généralisation de la révolte


    ==============================================================
    Traduction : Ni patrie Ni frontieres, http://mondialisme.org
     
  22. jeunevoleur
    Offline

    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    3
    108
    Mar 2008
    Bon voici des nouvelles de l'agitation pdt cette triste période de sois disant fête.

    Pour le nouvel an, la plupart des gens choisissent de rester dans leur maison ou d'aller dans des bars, pour célébrer l'arrivée du nouvel an.
    Cependant il y a des gens qui ont choisis de passer ces temps proche de
    ceux qui sont seuls, enfermés et oubliés. Il y a aussi des gens qui pensent que la lutte sociale ne s'arrête jamais.


    A Athènes, un millier de personnes ont participé à la solidarité : ils ont
    d'abord marché vers la prison des hommes puis ont continué ensuite verts
    celle des femmes. Il y a eu une petite manifestation pendant laquelle quelques distributeurs de banques et quelques caméras de surveillances ont été détuites. Les 6 ou 7 unités anti émeutes n'ont pas réagi.

    Ici, photos de la Prison de Koridalos (Athènes) : [->
    http://athens.indymedia.org/front.ph...=958925#959017 ]

    Video [-> ]


    Et aussi : [->
    http://athens.indymedia.org/front.ph...icle_id=959426 ]

    Photos de la prison Ag. Stefanos de Patras : [->
    http://patras.indymedia.org/front.ph...e_id=3654#3655 ]

    Au meme moment, s'est tenu un rassemblement au square Sintagma d'Athènes
    contre le bombardement de l'armée israélienne à Gaza et l'occupation de la
    Palestine. Participaient de nombreux migrants, palestiniens et autres, des membres des mouvements pacifists, et des parties et organisations de gauche. Par ailleurs, des incendies et d'autres attaques ont eu lieu dans de nombreuses villes de Grèce après les 12 coups de minuit, envoyant un message pour 2009.


    ===========================

    {{{30/ 12 / 2008}}}

    {{Kalamariá :}} Mardi 30 Décembre se tiendra une manifestation contre la
    répression étatique.

    {{Athènes :}} Une manifestation a réuni environ 150 personnes devant le
    centre commercial The Mall. Les gens ont parcouru le centre commercial en
    criant des slogans et en distribuant des tracts aux gens. Un très beau texte a été lu dans les hauts-parleurs de la galerie marchande. Le pamphlet finissait ainsi : “Contre la misère, restent toujours la résistance et la poursuite de la rébellion. Des centaines d'inculpés et des dizaines d'embastillés nous supplient de continuer notre lutte“. Il y
    avait également des pancartes : “Tais-toi et Consomme”, “Lui travaille, vote et se tait”, “La conscience naît dans les barricades. Réveille-toi”.

    L'arbre du Noël a été dignement orné de P.Q. tandis que son armature a pu
    servir à quelque chose : on a tué le temps avec un mini match de football...

    Mardi passé, deux personnes ont attaqué une collègue syndicaliste. La camarade est à l'hôpital dans le coma. Ils l'ont attaquée en utilisant du vitriol. L'attaque est liée à l'action syndicale de la collègue,puisqu'elle avait par le passé reçu moultes menaces de la part du bienveillant patronat.

    Ce matin, environ 500 personnes ont manifesté au centre d'Athènes et se sont ensuite dirigées vers l'hôpital d'Evangelismós où est la collègue.
    Cette nuit un concert sera organisé au Centre Culturel (occupé) du quartier Néa Filadélfia : les bénéfices iront à la collègue qui est dans un état critique.

    {{Serres :}} Mardi 30 Décembre se tiendra une assemblée convoquée par des
    étudiants et des professeurs.

    {{Ptolemaída :}} Ce matin a eu lieu un rassemblement d'une soixantaine de personnes sur la place centrale de la ville. Tout de suite les participants ont manifesté en passant par le commissariat de la ville et la mairie dont ils ont peint la façade de l'immeuble !

    {{Lárisa :}} Ce matin, un groupe de 50 personnes s'est rassemblé devant le
    commerce du président de l'“Association des Commerces de la Ville” en
    criant des slogans vengeurs et en collant des affiches sur la façade de
    son magasin. Dans la ville de Lárisa, les seuls dégâts apparents concernent des banques et des voitures de police. Cependant, le Tzíkas (le président de l'Association) terrorisait les propriétaires en leur disant que les anarchistes viendraient leur casser leurs commerces. Lui aussi a aussi collaboré avec la ville et a attaqué une camarade dans une manifestation. En ce moment a lieu une manifestation dans la ville.

    {{Ksánzi :}} Ce matin, un groupe d'étudiants et de travailleurs a occupé pendant 1/2 heure une station de radio, pour dire la vérité sur les événements qui ont suivi l'assassinat d'Alexandros.

    Un rassemblement et une manifestation sont prévus le 31 Décembre à 13H.
    Samedi 3 Janvier se tiendra une assemblée populaire au Centre Ouvrier de
    la ville pour statuer quant à la poursuite de la lutte.

    {{Quartier d'Áyios Dimítrios :}} Ce matin a été réalisé un tractage sur l'attaque de la syndicaliste. Cette après-midi une assemblée populaire a eu lieu dans le théâtre Melína Merkúri. La collecte d'argent pour les inculpés se poursuit. La prochaine assemblé de la Mairie occupée est prévue pour jeudi 8 janvier 2009 à 18H dans ce même théâtre Melína Merkúri.

    {{Náfplio :}} tous les jours se tiennent des assemblées d'étudiants,. 5
    assemblées populaires ont eu lieu, et une station de radio a été occupée
    dans la ville d'Árgos. Ce matin, ils ont occupé la Mairie de la ville de Náfplio en exigeant la liberté pour tous les détenus. Des tracts ont été distribués autour de la Mairie et cette après-midi une nouvelle assemblée populaire a eu lieu.

    {{Árta :}} Pour le 30 Décembre, “l'Initiative de Solidarité avec la Lutte
    Sociale” de la ville a appelé à une manifestation à 18H.

    {{Thessalonique :}} Une bombe a explosé tôt ce matin dans le bureau du
    parti Nouvelle Démocratie dans le quartier d'Áno Póli. Provocation gouvernementale ? Car ici, cela fait un moment que plus personne n'a quoi
    que ce soit à foutre des “partis” ou des “organisations“...

    =========================================================

    {{{Le siège de la “RATP athénienne” occupé }}}

    {{27/ 12 / 2008}}

    {{{Quand ils attaquent l'une d'entre nous, c'est nous tous qu'ils
    attaquent ! }}}

    Aujourd'hui, 27 décembre, nous occupons les bureaux centraux de ISAP (RATP
    d'Athènes) comme une première réponse à l'attaque meurtière au vitriol sur
    le visage de Constantina Kouneva le 23 décembre, quand elle revenait du travail. Constantina est aux soins intensifs à l'hôpital d'Evangelismos avec des problèmes respiratoires et des problèmes de vue

    {{Qui est-elle et pourquoi l'a-t-on attaquée ? }}


    Constantina est une des centaines de travailleuses immigrées qui
    travaillent dans le ménage pour une entreprise privée, coopérant avec la
    société de transport public. Secrétaire générale du syndicat Panattica (de
    tout le département de la capitale) de nettoyeurs et femmes de chambre,
    très engagée et connue des patrons pour cela. La semaine dernière elle
    s'est disputee avec la compagnie (Oikomet) revendiquant toute la prime de
    Noël pour elle et ses collègues, en dénonçant les actes illégaux des patrons. Avant cela, sa mère a été virée par la même compagnie. Elle-même a été déplacée loin de son premier poste de travail, alors qu'une rencontre, après ses accusations, devrait se faire avec ses patrons et la Commission du Travail le 5 janvier 2009. Ce sont des pratiques tres répandues dans le secteur des compagnies de nettoyage qui embauchent des travailleurs précaires.

    Les contrats en retard, les salaires jamais payés, les heures supplémentaires non payées, la différence entre ce que les travailleurs signent et ce qui se passe vraiment, le choix d'embaucher presque exclusivement des immigré(e)s, qui ont peur de perdre la carte de séjour, l'argent qui n'est pas déclaré à la sécurité sociale, et ceci toujours sous la protection du secteur public et de ses membres corrompus, qui connaissent la situation et renforcent ces conditions d'esclavage moderne... ce sont les règles dans ce domaine.

    C'est spécialement le cas d'Oikomet, une compagnie de nettoyage qui embauche des travailleurs précaires partout en Grèce, et propriété de Nikitas Ikonomakis (membre du PASOK, le parti socialiste grec) qui emploie officiellement 800 travailleurs (les travailleurs parlent du double, tandis que les trois dernières années plus de 3000 y ont travaillé), où le comportement mafieux illégal des patrons est un phénomène quotidien. Par exemple, les travailleurs y sont obligés de signer des contrats blancs (les conditions sont écrites par les patrons ultérieurement) qu'ils n'ont jamais l'occasion de revoir. Ils travaillent 6 heures et ne sont payés que
    pour 4,5 (salaire brut) pour ne pas dépasser les 30 heures (si non ils devaient être inscrits dans la catégorie de travailleurs à haut risque).
    Les patrons les terrorisent, les déplacent, les licencient et les menacent
    avec des démissions forcées (une travailleuse a été retenue de force dans
    un bureau de la compagnie pendant 4 heures jusqu'à ce qu'elle signe sa démission). Le patron crée lui-même un syndicat afin de manipuler les travailleurs tandis qu'il licencie et embauche à sa guise sans permettre la communication et l'action collective entre les travailleurs.

    {{Quelle est la relation entre Oikomet et ISAP ? }}

    Oikomet a le monopole du nettoyage chez ISAP (comme dans d'autres services
    publics) car elle «offre le paquet le moins cher avec les conditions d'exploitation et de dévalorisation du travail les plus élevées». Tel sont les termes «d'offre et de demande» mis en place par les services publics, auquel ISAP participe. ISAP est complice du maintien de ce statut d'exploitation sauvage malgré les dénonciations continues de la part des travailleurs. L'attaque meurtrière contre notre collègue a un caractère de vengeance et de punition exemplaire.

    La cible n'était pas choisie au hasard : femme, immigrée, syndicaliste
    active, mère d'un adolescent ; la plus vulnérable aux yeux des patrons. La
    manière n'était pas choisie au hasard : elle relève des pratiques d'autrefois et a pour objectif de stigmatiser, de terroriser et de montrer ce qui les attend. Le moment n'était pas choisi au hasard : à l'heure où les médias, les partis, l'Église, les entrepreneurs et les chefs des syndicats essayent de décrédibiliser le mouvement d'explosion sociale, où l'assassinat de sang-froid se camoufle en un ricochet de la balle du flic porc assassin, l'attaque contre Constantina passe inaperçue. L'attaque
    meurtrière des patrons a été minutieusement préparée.

    Constantina est une d'entre nous. La lutte pour la DIGNITÉ et la
    SOLIDARITÉ est NOTRE lutte.

    L'attaque contre Constantina a marqué notre mémoire des rafles racistes,
    des camps de concentration, des attaques paramilitaires, des accidents du
    travail, des assassinats de l'État, des conditions de travail
    esclavagistes, des inculpations, des licenciements jusqu'au terrorisme -
    montrant le long chemin de la lutte sociale et de la lutte de classes.
    Notre cœur est rempli de douleur et de rage. On va seulement dire :

    {{{Les assassins vont payer !


    Le terrorisme patronal ne passera pas ! }}}


    {Assemblée de solidarité à Constantina Kouneva}

    Pour la promenade syndicale du 29 quelques banderoles exprimant notre soutien aux copains grecs seraient bienvenues...
     
  23. NeUrOn
    Offline

    NeUrOn La fin d'un monde... Membre actif

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    Déc 2008
    Nouveaux affrontements à Athènes!

    [​IMG]

    Manifestation d’enseignants et étudiants à Athènes, incidents avec la police
    AFP

    9 janvier 2009

    ATHENES - Des incidents se sont produits vendredi à Athènes à l’issue d’une manifestation qui a réuni près de trois mille enseignants, étudiants et élèves à l’appel de leurs syndicats respectifs pour dénoncer la politique du gouvernement de droite, a constaté une journaliste de l’AFP.

    Des escarmouches ont en effet opposé, devant le siège de l’Université, des dizaines de jeunes cagoulés et des policiers des forces anti-émeutes, qui ont fait usage des gaz lacrymogènes pour les disperser.

    Toujours à la fin du défilé, des jeunes ont mis le feu à des poubelles et lancé des morceaux de bois et des pierres sur les policiers. Quelques centaines de manifestants restaient massés, en fin d’après-midi autour du siège de l’Université d’Athènes, surveillés par d’importantes forces policières.

    La manifestation était organisée à l’occasion de la commémoration de la mort du professeur Nikos Temponéras, tué en 1991 à coups de barre de fer par un syndicaliste de droite à Patras (ouest).

    Elle intervient un mois après la mort d’un adolescent, tué par un policier à Athènes, qui avait déclenché une série de manifestations et émeutes à travers le pays.

    Vendredi, les manifestants s’étaient rassemblés devant le siège de l’Université d’Athènes, dans le centre-ville, avant de défiler dans les rues de la capitale et jusqu’au Parlement sur la place Syntagma.

    “Temponéras vit, lutte pour la démocratie, la paix, l’éducation et l’emploi”, proclamait une banderole signée par le syndicat des professeurs du secondaire, l’Olme, derrière laquelle marchaient les manifestants.

    “A bas le gouvernement des assassins”, “L’argent pour l’éducation et non pas pour les banquiers”, “A bas le gouvernement du sang, de la pauvreté et des privatisations”, lisait-on sur d’autres banderoles.

    Le centre de la capitale était bouclé à la circulation et de nombreuses forces anti-émeutes étaient présentes dans les rues d’Athènes.

    (©AFP / 09 janvier 2009 15h22):@ :@ :@ :@ :@ :@ :@
     
  24. niouze
    Offline

    niouze Membre du forum Expulsé par vote

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    Nov 2007
  25. libertaire
    meme si j'ai du retard quelque info supplementaire sur les heurt de vendredi
    et autre info sans rapport
     
  26. Lib.R.T
    Offline

    Lib.R.T le traitre du dictateur. Membre actif

    871
    1
    1
    Août 2008
    Grèce: le principal groupe terroriste appelle à la "lutte armée de masse"

     
  27. Lib.R.T
    Offline

    Lib.R.T le traitre du dictateur. Membre actif

    871
    1
    1
    Août 2008
    Le gouvernement tente de répondre aux jeunes

     
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