Un jeune anarchiste de 15ans assassiné par la police Grecque

jpense qu'on peut rajouter à ces victimes tous les inconnu-e-s qu'ils butent en taule, en GaV et lors d'arrestations, qu'ils-elles soient anars ou non

en tout cas ça craint carrément

en parlant de carlo giuliani, le G8 est en sardaigne l'éé prochain, sur un archipel où ya une base nucléaire américaine... on peut s'attendre à ce que là encore, il y ait des camarades qui crèvent en se faisant foutre à la flotte par les keufs en tentant de se rapprocher des lieux de réunions de ces pourris...

 

eseque on en sais plus sur les circonstance de la mort ? j ai déjà entendu 3 version différente.

 

Tu n'auras ici rien d'autre que es versions indirectes, de toute façon.

En tout cas, c'est un gamin assassiné par la police.

Je peux pas venir demain, mais de tout coeur avec vous.

 

Grèce : le chaos de la rue gagne la sphère politique

La direction de la police de Patras attaquée par des manifestants

Grèce: Bernard Kouchner exprime son "inquiétude""

 

Les circonstances de l'assassinat

Voici une vidéo d'une télé grecque expliquant les circonstances de l'assassinat d’Alexis Grigoropoulos. C'est tout en grec mais les images sont suffisamment explicites pour comprendre. Je ne parle pas le grec mais voici ce que j'ai compris des faits :

1/ un groupe de 30 personnes se trouve à un carrefour
2/ 2 voitures de police arrivent au carrefour et tournent à gauche
3/ le groupe lance des objets sur les véhicules à leur passage
4/ une fois avoir tourné, un des véhicules s'arrête
5/ 2 policiers sortent du véhicule et reviennent vers le carrefour où les manifestants n'avaient pas bougé
6/ l'un des deux policiers sort son arme et tire à 3 reprises vers le groupe, abattant le jeune Alexis

La version des policiers est qu'il y a eu 2 tirs de sommation car les manifestants se rapprochaient "dangereusement" d'eux. Le troisième tir ayant été tiré vers le sol en direction des manifestants, "sans viser quelqu'un en particulier", les policiers se trouvant en état de légitime défense.

Plusieurs témoins - pas seulement parmi les manifestants eux-même - ont affirmé au contraire que le policier a tiré ses 3 balles à bout portant en direction d'Alexis, sans aucune sommation.

Regardez bien jusqu'au bout la reconstitution des faits en images de synthèse.
Voir la vidéo ici :
http://www.youtube.com/watch?v=GW2niBGgoB8

 

Grèce : quatrième soirée de violences avant la grève générale

 

Je ne sait pas se que kouchner a fait pendant mai 68 ,mais sa me fait rire de voir tout ses politicien et journaliste qui il y a 7 mois encensait le souvenir de cette periode avoir peur aujourd'hui
sinon parenthese mis a part la panique reigne car nombre de personne ont comprit que ce qu'il se passait actuelement en grece risque d'arriver ailleurs ainsi j'ai vue hier sur i tele une journaliste de marianne dire qu'avec la crise ce que vivait les grec n'etait que le premice de ce qu'il risque d'arriver partout en europe (je vous retranscrit sa de tete pas mot pour mot) c'est un peu le meme discours qu' un senateur socialiste (president du groupe france grece au senat) a tenu sur public senat
aujourd'hui dans liberation didier pourquery termine son editorial ainsi

et pour finir sarko notre chere president (et encore jusqu'a la fin du mois president de l'europe)a selon le canard dit la semaine derniere "qu'il s'inquietait de possible affrontements sociaux" le week end dernier ,il redoutait "des evenements violents. un peu comme en grece "A ses interlocuteur il aurait expliqué : Si la crise ne pousse pas les gens a manifester ou à faire greve , cela peut , a contrario, provoquer des mouvement violents, voir des émeutes dans les banlieues."
si c'est lui qui le dit

ps : ivo merci pour tes retranscription au jkour le jour de la crise et la cause du peuple pour ta video moi je n'en avait vu qu'une partie tronqué de la reconstitution virtuel (celle ou il tire en l'air et en bas

 

En tous cas aujourd hui les gens devant l'embassade et ba il bougeait pas dutout .....

 

au sujet de la revendication de soutien au groupe de tarnac:
http://forums.resistance.tk/showthread.php?p=54396#post54396
#128

merci sarkodoitmourrir.

 

On était déjà plus que je ne l'aurai imaginé

 

arf moi j'assumme mon coté reveur lol je pensasi qu'on ferais comme a berlin ou a londre qu'on aller rentré dedans au moin .....

Enfin ....:rock:

 

Grèce : grève générale et manifestations ponctuées de violences

Les jeunes Européens solidaires des Grecs

Inculpation formelle d'homicide volontaire du policier qui a tué l'adolescent

 

Retour au calme relatif en Grèce

Grèce: manifestations en Espagne, 11 arrestations, policiers blessés

 

Nouvelle journée de tensions en Grèce

 

Voici les dernières infos que je viens de choper. Alors il n'y a pas que des trucs récents mais je crois qu'ilk ya pas mal de choses qu'on ne avait pas encore lu...

QUE TOUS LES ANARCHISTES SENSIBLES AUX LUTTES QUI SE
DEROULENT EN GRECE ACTUELLEMENT PASSENT A L ACTION,
PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT.

http://dissent.fr/node/63

http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=en&article_id=938426

Jeudi 11 décembre

Les médias dominants rapportent que 25 commissariats
ont été assiégé à Athènes, de violents
affrontements s’y sont produits. Ils ont également
rapporté que plus 4500 grenades lacrymogène ont
été lancées par la police ces jours-ci; leur
réserve s’épuisent et ils ont dut en commander à
l’étranger.

De nouveaux appels à manifester ont été lancé pour
Athènes, Thessalonique, Patras et beaucoup d’autres
villes ce soir. Ce matin, les informations sur
indymedia affirment que l’assassin d’Alexandre
était membre du groupe nazi « golden dawn » («
Aube Dorée ») à la fin des années 80/début des
années 90 (sans pour autant couper les ponts avec ce
groupe) et que sa famille était active dans la
collaboration avec les nazis.

en vrac, des blogs:
http://garizo.blogspot.com/

http://tapesgoneloose.blogspot.com/

http://balkans.puscii.nl/

http://garizo.blogspot.com/2008/12/neo-fascists-side-by-side-with-police.html

en français:
http://anarkhia.org/article.php?sid=2521

3 dépêches traduites par Ronan:
http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?t=4460&postdays=0&postorder=asc&start=0

Mardi 9 décembre 18h19 (je ne sais pas s'il s'agit de
l'heure grec ou française):

Témoignage téléphonique depuis Patras : plus d'un
millier de personnes sont dans les rues, près de 6 ou
7 banques ont été attaquées aux dernières
nouvelles. La principale rue commerçante d'Agiou
Nikolaou est totalement bloqué par des barricades.

Les medias bourgeois rapportent que les manifestants
sont attaqués par ce qu'ils appellent des "citoyens
engagés", des commercants énervés et d'autres.
Information non-confirmée.

Mardi 9 décembre 18h52, Athènes :

Mis à jour à 18.58: LA POLICE A TIRE 10 FOIS SUR LES
ETUDIANTS A PALAIO FALIRO CONFIRMEE

Un court témoignage

Cette journée a été relativement calme à Athènes.
Des étudiants ont encore une fois attaqué la police
anti-émeute à proximité du parlement, sur le square
Syntagma. Exarchia ressemblait à un champ de bataille
alors que nous traversions le quartier; des voitures
en feu bloquées les principales rues, l'avenue
Stournari est complètement en ruine, des barricades y
brulent constamment.

La plupart des groupes se sont retranchés dans les
universités (NTUA et l'université d'économie). Des
assemblées s'y sont tenues pour planifier la suite
dans les prochains jours. Cependant, un groupe de
près de 400 personnes est toujours dans la banlieue
de Palaio Faliro où les funérailles d'Alexis se sont
déroulées ce matin. Ils se sont littéralement
déchainés sur la route vers le centre-ville. De là,
il a été supposé qu'ils allaient rejoindre soit le
NTUA soit l'université d'aconomie.

Aux dernières nouvelles, la police a tiré 10 fois sur
les manifestants de Palaio Faliro. Pendant ce temps, à
l'université d'économie, environ 4 unités de la
police anti-émeute ont encerclé le campus, essayant
de refouler les manifestants à l'intérieur.

Un beau slogan se fait entendre à travers la ville :
"Le peuple aura le dernier mot/ Ce sont les nuits
d'Alexis".

Mardi 9 décembre 20h01 :

La police confirme avoir tiré à Palaio Fairo, mais
assure n'avoir tiré qu'une fois. LEs habitants ont
trouvé 7 douilles au moins. La situation en dehors
des deux campus restent très tendue.

Mardi ç décembre, 21h07 :

Patras

Info confirmée: Le bloc anarchiste a été attaqué et
pourchassé par la police anti-émeute et des
fascistes. Les émeutiers ont trouvé refuge dans des
appartements par groupe de 10 ou 20; les fascistes et
des policiers en civil les ont depuis la rue, brisant
les vitres.

Info Non-confirmée: Selon une rumeur, les fascistes
sont amenés depuis Athènes et équipés de masque à
gaz par la police.

Athènes :

Les Violents affrontements à l'extérieur de
l'Université Technique National d'Athènes (NTUA)
continuent. La situation à l'université d'économie
est calme.

......

Mercredi 10 décembre, 3h11 du matin

Voici à quoi ressemble une junte !

Témoignage visuel

La manifestation de mardi a été appelé par des
groupes anarchistes locaux. La participation a été
considérable au regard des mobilisations habituelles
dans la ville, environ 3000 personnes (certains
portent ce chiffre jusqu'à 5000) ont marché dans les
rues de Patras derrières les bannières anarchistes et
contre la violence d'état. La marche a traversé la
ville; des banques ont été attaquées. Dans le même
temps, les forces de police de la ville étaient
rassemblées autour du principal commissariat avec
pour ordre de le protéger.

Vers la fin de la manif' cependant, la police
anti-émeute a lancé une puissante attaque, forçant
la manif' à se retirer vers l'université historique
de la ville (la sus-nommée parartima). Peu de temps
après, la plus incroyable attaque a débuté : des
dizaines de fascistes (ils semblent qu'ils ont été
amené à Patras depuis la campagne, dans une
opération conjointe avec la police pré-planifiée)
ont attaqué la manifestation avec des pierres et des
couteaux. Se coordonnant parfaitement avec la police,
ils ont continué leurs assauts et, selon certains
témoignages, se sont même joints à des
arrestations. Les manifestants ont fait face à une
spectacle incroyable : ils se sont retrouvés face aux
fascistes qui leur lancaient les lacrymogènes des
policiers en chantant "Sang-honneur- crépuscule
doré" (le nom d'un groupe nazi en Grèce).

Le bloc des manifestants (ils étaient à peine 500 à
ce moment-là, vu que tout ceci s'est produit à la
fin de la manifestation) était complètement
annéanti; les gens étaient chassés tout le long du
chemin et jusque dans leurs appartements. Les
manifestants ont dut trouvé refuge par groupe de 10
ou 20 dans des appartements, pendant que les flics et
les fascistes fracassaient les fenêtres et essayaient
de forcer les entrées.

L'indymedia de Patras a recensé 26 arrestations et 9
garde-à-vue. Heureusement, les informations selon
lesquelles les fascistes se dirigeaient vers le camp
de réfugiés afghans se sont révélées fausses.

Ce qui a rendue l'histoire encore plus incroyable c'est
que les medias dominants ont rapporté que les
"commerçants locaux" étaient les seuls a attaqué
les manifestants, "prenant la loi de leur coté".
Mettant de coté ce petit détail : aucun commerce
local n'a été endommagé (juste des banques
multinationales, des tribunaux et le poste de police),
ces supposés "propriétaires de magasins" et "citoyens
respectables" étaient dépeints dans les medias dans
leur manteaux, en portant des couteaux ! Il s'agissait
d'une effroyable opération de police-fasciste
conjointe à Patras aujourd'hui et ils ont essayé de
cacher cela et de faire croire que les gens s'était
retourné contre les manifestants.

Il est crucial de confronter leur mensonges et de
résister à leur répression, l'avenir de ce
mouvement pourrait en dépendre. Faites passer le
message.


sur occupiedlondon.org/blog:

La manif de mardi à Patras était appelée par les
groupes anars locaux. La participation était
phénoménale par rapport à d'habitude - près de
3000 personnes (certains montent jusqu'à 5000) ont
pris les rues de Patras derrières les banderoles
anarchistes et contre la violence de l'Etat. La manif
a déambulé dans la ville, les vitribe des banques
ont été explosées. Pendant ce temps les forces de
la police de la ville se sont rassemblées autour du
principal commissariat pour le protéger.

............

Mercredi 10 décembre 2008

…face à une sombre image du passé

Les fascistes travaillant avec les flics à Patras
deviennent fous furieux; ils ont poignardé deux
personnes à Athènes; la police a tiré à 15
reprises en l’air à Palaio Faliro et une voiture en
flammes est dirigée contre le commissariat de Zefvri,
quartier d’Athènes. C’Est-ce que je considére
comme les évènements les plus importants de la
journée, il y en a eut beaucoup d’autres (plus
d’attaques aux commissariats, 10 personnes
arrêtées dans les villes à travers la Grèce, etc)
mais il est tout simplement impossible de tout
répertorier ici. Les évènements les plus importants
de la journée sont ceux de Patras. S’il-vous plait,
lisez le texte séparé et répandez la nouvelle.


La police a tiré au total à 15 reprise à quelques
mètres des funérailles d’Alexis

… Voici un résumé des évènements de la journée
à Athènes. La journée a commencé avec les
funérailles d’Alexandre au cimetière, dans la
banlieue sud de Palaio Faliro. Il y avait beaucoup de
gens aux funérailles, dont beaucoup d’anarchistes,
des étudiants et des jeunes du quartier. Le petit
groupe qui a pris les rues du quartier après les
funérailles était composé pour la plupart de
jeunes, simplement des gosses du quartier enragé par
la mort d’Alexandre. L’image la plus marquante est
celle d’un policier de la « Z-force » (Omada Zita,
l’unité de motard de la police) qui a tiré un
total de 15 balles en l’air contre les jeunes.
C’était à quelques centaines de mètres du lieu
où les funérailles d’Alexandre se sont déroulées
quelques heures plus tôt.

Pendant ce temps-là, en centre-ville, il y avait
énormément de tensions autour du square Syntagma
(voir les post précédents), avec des étudiants se
confrontant de façon impressionnante aux forces de
police. Ce ne devait pas être jusque très tard dans
la soirée que les zones maintenant habituelles
d’émeutes ont commencé à se former autour des
deux campus des universités occupées (NTUA et
l’université d’économie). Je voudrais
brièvement décrire mon expérience personnelle de ce
soir, non pas parce qu’une histoire personnelle est
importante, mais pour que le lecteur qui ne vit pas
les évènements puisse mettre les choses dans leur
contexte (d’une certaine manière, je me considère
moi-même comme en-dehors de tout ça!).

Peut-être que le sentiment de confort et de
familiarité que j’ai ressenti plus tard en
rencontrant de vieux potes ont effacé les sentiments
étranges alors que je parcourais les rues ce soir.
C’était un sentiment étrange que je n’avais
jamais ressenti auparavant à Athènes (le sentiment
que vous devez avoir une bonne raison d’être dans
la rue: que vous soyez pour ou contre les émeutes)
mais finalement l’un des deux. Comme d’être dans
une vague manifestation, où vous êtes autant un
manifestant que la police; à part que c’est dans le
coeur d’une métropole agitée et voila tout, il
semble que d’un coté il y aient les gens énervés
par la mort d’Alexandre, et ceux qui ont causé sa
mort de l’autre. Pour vous déplacez dans le
quartier d’Exarchia ces jours-ci vous devez être
maître dans l’art de zigzaguer le long des rues et
des pâtés de maison, pour éviter les unités de la
police anti-émeute, les hordes de policiers en civil
et, bien entendu, les fascistes.

Ma pauvre technique de zig-zag m’a néanmoins mené
sur le campus du NTUA où au moins 2000 personnes
voulaient clairement montrés contre qui nous nous
battions. Un mélange fou de groupes de punks,
migrants, drogués et d’anarchistes étaient en file
le long de l’avenue Patision, à l’extérieur de
l’école polytechnique, dansant et buvant, en
attendant l’arrivée de la police.

Quelques centaines de mètres plus loin (et un peu plus
de zigzag), à l’université d’économie, une
assemblée de 400-500 personnes se tenait, le sujet
était la présence anarchiste à la grève générale
du lendemain. Vous allez devoir attendre demain pour
savoir comment ça va se passer; cependant, les
nouvelles les plus importantes et les plus choquantes
arrivèrent quelques heures plus tard…

Des infos ont commencé à arriver comme quoi des
groupes de fascistes était apparut dans le quartier,
en particulier du coté du square Victoria. Un homme
(un migrant, son origine n’a pas été communiqué)
et une femme ont été poignardés ce soir. C’est
arrivé après que nous ayons entendu l’incroyable
suite des évènements à Patras. Combinez les deux,
il devenait clair que : l’état « officiel » grec
avait atteint ses limites dans la gestion des
révoltes. Les émeutes de lundi avait tout simplement
dépassés la capacité de contrôle de la police. Il
était temps pour les forces officieuses de faire leur
apparition : les fascistes. Leurs attaques parfaitement
coordonnées à Patras le démontrait.

Le moment n’est pas à la panique bien entendu (nous
avons quelques nouveaux alliés à nos cotés, si nous
le jouons correctement, les fascistes n’oseront pas
frappé de nouveau). L’attaque contre le poste de
police de Zefvri a montré ceci : Zefvir, à la
périphérie de la ville, est l’un des quartiers les
plus pauvres d’Athènes (si ce n’est le plus
pauvre), avec une large proportion de Rom dans la
population. A environ 22h, une foule d’environ 600
personnes a assiégé le commissariat, l’attaquant
aux cocktail Molotov alors qu’une voiture enflammée
était lancée contre le bâtiment (mais arrêter par
les gardes avant qu’elle ne l’atteigne).

Je suppose qu’il est clairement évident pour la
plupart que la situation est extrêmement tendue et
chacun sent que nous allons atteindre un point de
rupture. La grève générale de demain est cruciale.
Les gens ont combattu durant quatre jours et sont
fatigués; les négociations ont fait ressemblé les
manifestations à des rassemblements statiques (pour
prévoir la mobilité des foules et la rendre plus
simple à contrôler); la police nous pourchasse (et
maintenant les fascistes aussi). Les choses seront
loin d’être faciles, mais il n’y a aucun autre
moyen de se débarrasser de ces images du passé.

chez la CNT-AIT:
μαύρες καταιγίδες κούνημα του
αέρα ...
(Des tempêtes noires agitent l'horizon ...)

La récente explosion de la jeunesse en Grèce n'est
pas sortie de la cuisse de Jupiter. Elle n'est pas non
plus isolée. Les tempêtes qui secouent la Grèce et
l'Italie depuis plusieurs mois maintenant, dans le
plus grand silence des médias, nous indiquent des
perspectives de luttes réjouissantes, qui ne se
satisfont pas d'attendre d'hypothétiques sauveurs
issus des urnes.

L'agitation contre la crise sociale est permanente en
Grèce depuis cet été. Par exemple, voici, transmis
par des copains de là-bas, ce qui s’est passé le
21 octobre dernier :
"La réponse de la population grecque à la crise
sociale fut déjà immédiate l’année passée, de
grandes manifestations ont eu lieu et beaucoup
d’anarchistes y ont participés activement. Cette
année la lutte continue. Le 21 octobre grève des
services publics et privés, ... les transports
publics ne fonctionnent que pour permettre de se
rendre à la manifestation et les hôpitaux acceptent
seulement des cas d’urgence. Les couches moyennes
elles-mêmes se sont mises en grève le 22 octobre,
sous le slogan "On ferme pour qu’ils ne nous ferment
pas".La manifestation, qui a eu lieu le 21 octobre, a
attiré beaucoup de monde, même les retraités, qui
sont tellement touchés par la crise. La présence des
lycéennes et des collégiennes sous le panneau
"C’est pas les livres, c’est pas les notes, ce
qu’ils nous volent c’est notre vie" était
dynamique, 150 lycées et collèges sont en grève
depuis le début d’octobre. Les étudiants et les
ouvriers étaient également très vindicatifs. La
manif commence et des anarchistes entrent dans une
banque, qui normalement devait être en grève, ils
font sortir tout le monde et ensuite ils détruisent
les ordinateurs, les distributeurs de billets de
banque, les vitrines et ils y jettent un cocktail
molotof, la réaction des jeunes qui étaient dehors,
étaient assez encourageante, ils criaient contre les
briseurs de grève et plusieurs d’entre eux
stimulaient les anarchistes à sortir l’argent et à
le distribuer".

En Italie, fait symptomatique, c’est autour de ce
même mot d’ordre "Nous ne voulons pas payer leur
crise", que grandit un énorme mouvement de masse, ce
qui fait écrire à un internaute sur le forum de la
CNT-AIT Caen : "Ce qui se passe en Italie est très
important. Cela rappelle ce qui a été fait en France
lors du mouvement anti CPE. Comme en France, il y a une
très grosse mobilisation nationale, toutes les villes
sont touchées par des mouvements, des grèves et des
occupations. Il y a dans ces manifestations non
seulement des étudiants et des lycéens, mais aussi
des professeurs et apparemment des gens qui
n’appartiennent pas à l’éducation mais sont
solidaires avec ce mouvement. D’après ce que j’ai
pu lire en italien, et de ce que j’ai pu comprendre,
s’organisent des meetings ou des centaines
d’étudiants discutent et débattent pour savoir
comment développer la mobilisation. Ces assemblées
ont lieu dans des endroits publics et sont ouvertes à
tous. Bien sûr ce mouvement se situe dans un contexte
différent de la France de 2006, à savoir qu’outre
la grosse attaque qui est menée (réduction massive
de financement de l’éducation, réduction massive
du personnel, on parle de 87 000 suppressions de
postes) il y a tout le poids de la crise financière
qui s’est invitée. Beaucoup de manifestants ont
scandé "Nous ne voulons pas payer la crise". La jeune
génération est dans la rue, inquiète de son avenir,
et il est encore plus sombre avec les perspectives de
récession qui sont devant nous. »

Ces mouvements sont très peu médiatisé en France. En
fait la bourgeoisie française a peur d’en faire la
publicité et que cela réveille les souvenirs du
printemps 2006. Depuis 2003 les exploités reprennent
une dynamique mondiale de luttes ; dans le contexte de
crise actuelle, ces luttes vont se développer.

Ce à quoi nous assistons ici, dans ce pays, du grand
silence des syndicats jusqu’aux discours les plus
creux, n’est pas autre chose que la tentative de
provoquer le découragement de tous ceux et celles
qui, aujourd’hui, sentent que c’est le moment de
porter des coups de boutoirs à un système qui
trébuche.

On est encore loin de la révolution, mais toutes ces
luttes de résistance contre les mesures que vont de
plus en plus prendre tous les Etats du monde sont
nécessaires pour que se développe la conscience que
ce système est pourri, qu’il ne peut plus rien
apporter et qu’il faut le détruire. Le Pouvoir a
fait cette analyse, qu'il essaie de façon préventive
de criminaliser toute ébauche de mouvement social
autonome (c'est à dire où les gens s'organisent par
eux même, sans direction politique ni syndicale) et
toute contestation même la plus anodine (brandir une
pancarte « casse toi pov con » est passible de
procès ...)

Alors, les amis, ne baissons pas les bras. Si chacun
prend ses responsabilités, non seulement nous ne
payerons pas leur crise mais eux payeront pour tous
leurs crimes. Haut les coeurs !

Pour la révolution sociale, vers le Communisme
anarchiste !
Για την κοινωνική επανάσταση,
στην αναρχικός κομμουνισμός
!

CNT-AIT (Association Internationale des Travailleurs)





voici le lien d'une traduction anglaise d'un article
paru dans Workers Solidarity

http://www.solidarity.net.au/web/greek-mass-movement-rises-up-against-the-state/

Et voici ma traduction, modeste contribution.

On peut les renverser!

Samedi 6 décembre, la police a commis 2 attaques
meurtrières.
A l'aube, ils s'en prènent aux milliers d'immigrants
réunis devant le Ministère des affaires
étrangères. L'un d'entre eux est actuellement en
train de risquer sa vie à l'hopital public dans une
banlieue d'Athènes.
Dans la soirée, à Exarhia, la furie policière
assassine de sang froid un garçon de 15 ans.

La réponse fut immédiate et explosive. Des milliers
de gens sont descendus dans les rues samedi et
dimanche, pas seulement dans le centre d'Athènes,
dans d'autres villes aussi.

Dans Athènes, étudiants et travailleurs, des milliers
de personnes de tout âge chantaient des slogans comme
« ils tuent les immigrés, ls tuent les étudiants,
maquereaux, meurtriers, racistes » ou encore « ils
donnent de l'argent aux banques, des balles aux jeunes,
les jours de ce gouvernement sont comptés » alors
que le cortège défilait en direction du quartier
général de la police puis en direction du parlement.

La propagande gouvernementale a tout de suite été
déclenchée. The ministre Prokopis Pavlopoulos a eu
le culot d'organiser une conférence de presse pour
déclarer sa confiance dans les forces de l'ordre,
disant que les manifestants ne sont que des
« extrémistes » retournant la situation et
l'indignation à leur avantage.

La confusion règne chez le premier ministre Karamanlis
et ses ministres. Ce gouvernement dans un contexte de
scandales, de crise économique et de répression
meurtrière est politiquement isolé.

Ils renflouent les caisses des banques à coup de
milliards alors que les gens perdent leurs emplois et
n'arrivent pas à boucler la fin du mois.
Ils sont responsables de nombreux scandales: des agents
immobiliers du monastère de Vatopedi qui ont volé les
pensions de retraite, l'enlèvement de Pakistanais, les
écoutes téléphoniques illégales avec les services
secrets Américains et Britanniques.
Ils disent que le libéralisme marche et qu'il a
seulement besoin de plus de réformes et de
privatisations comme celles qui ont entraîné
l'économie dans la plus grosse crise depuis 1930.
Ils ont envoyé des frégates en Somalie, des soldats
en Afghanistan et au Kosovo pour participer aux
guerres impérialistes.

De fait, les manifestations de colère à l'encontre
des meurtres policiers ne sont pas seulement
justifiées, et ne peuvent être réduites aux bris de
vitrine de magasins, elles sont le début d'une
intensification du mouvement qui vise à faire
basculer le gouvernement criminel, ici et maintenant.

ACTION

Nous pouvons et devons entamer une action visant à
condamner les policiers meurtriers, à faire
démissionner Pavlopoulos et Chinofotis, à désarmer
la police, à faire tomber le gouvernement de
Karamanlis.

Les étapes pour cela, peuvent être les suivantes:

les étudiants doivent ce lundi entrer dans les salles
pour y organiser des réunions et des occupations afin
de lier leur colère contre la répression à leur
refus de voir disparaître les services publics de
l'éducation.
Ils peuvent emmener avec eux les enseignants et nous
rejoindre au rassemblement lundi 8/12 à Propylaea en
tant que force organisée.
L'association de la fédération héllenique des
enseignants universitaires a dès-à-présent annoncé
une grève les 8-9 et 10 décembre.
À côté des étudiants, les travailleurs et leurs
syndicats entameront une grève générale mercredi 10
décembre. En plus des revendications des travailleurs
contre le licenciement, la hausse des prix et les
privatisations, les grèves générales devraient
inciter ce gouvernement de meurtriers à
démissionner. Une telle grève explosive pourrait
étendre le mouvement sur tous les lieux de travail,
créant ainsi une force susceptible de court-circuiter
la répression policière et le système qui l'a
créée.
Pour réaliser cela, nous avons besoin d'une gauche
anticapitaliste forte et organisée. Ce n'est pas la
première fois que nous connaissons une telle
situation. Des plus vieux et des plus jeunes parmi
nous se souviennent du meurtre de Michael Kalteza par
la police en 1985, au milieu d'une large vague
d'action à l'encontre du programme austère de
Simitis qui était alors ministre de l'économie. Ce
mouvement échoua à obtenir justice parce que
l'unité des étudiants et des travailleurs fut
brisée par la gauche parlementaire qui sépara la
jeunesse « sauvage » avec leurs manifestations
plus radicales de la gauche « responsable » qui
souhaite une changement par la voie parlementaire.
Nous pouvons éviter les erreurs du passé, renforcer
les actions et perspectives de la gauche radicale et
nous débarrasser des criminels, de leur gouvernement
et de leur système.
Organisez-vous, rassemblez-vous et combattez.

..........

sur le site de l'ambassade de grèce à Paris :

Le KKE (parti Communiste) appelle à un mouvement de
masse dans la période sociale difficile qui
s’annonce

Pour le KKE, la situation actuelle a une issue, a
déclaré le SG du CC du parti, Aleka Papariga,
informant la presse de son entretien mardi avec le
premier ministre, Costas Caramanlis, s’adressant aux
travailleurs et en particulier à ceux qui, pour
diverses raisons, ont pris leurs distances ces
dernières années des syndicats, pour qu’ils se
remobilisent en prévision de ce qui va suivre
prochainement.

De cet avenir proche, Mme Papariga retient les effets
de la crise financière internationale prise comme
prétexte pour la dégradation de la sécurité
sociale et des droits des travailleurs, la solution
étant alors le renforcement du mouvement de masse
bien encadré et n’ayant pas besoin des corps de
sécurité.

Notre colère pour la mort de l’adolescent n’a rien
à voir avec celle du noyau dur des "individus
cagoulés", a-t-elle dit, relevant que le noyau dur
dirigeant des "cagoulés" est provenu des cercles du
pouvoir central et est utilisé pour diffamer et
casser le mouvement populaire. A ce point, le SG du
KKE a informé des tentatives échouées des individus
cagoulés d’impliquer les manifestants communistes
dans les heurts lundi soir.

Mme Papariga a par ailleurs appelé la SYRIZA à cesser
de "caresser les oreilles" des individus cagoulés, ce
parti songeant aux urnes ou aux fauteuils de hautes
fonctions, mais tranché ne pas assimiler la SYRIZA
avec les cagoulés.

Alavanos Extreme gauche parlementaire) appelle à des
politiques pour régler les problèmes de la jeunesse

Nous sommes devant une nouvelle révolte sociale des
jeunes, a déclaré le président du groupe
parlementaire de la Coalition de la Gauche radicale
(SYRIZA), Alekos Alavanos, après son entretien avec
le premier ministre, Costas Caramanlis, estimant que
cette situation ne peut se régler par davantage
d’arbitraire.

La politique des incendies est la politique incendiaire
de la Nouvelle Démocratie (ND), a dénoncé M.
Alavanos, déclarant que les villes brûlent sans que
le gouvernement puisse faire quelque chose, appelant
à des solutions politiques assurant de nouveaux
emplois, la protection des droits du travail et une
démocratisation des forces de police.

Cette révolte montre que le pays ne peut rester comme
il était, et il s’agit de dire pardon, à savoir
prendre des mesures pour régler les problèmes des
jeunes.

Merci à An. et ronan qui ont compilé et traduit.

 

up pour post #56

 

putin cest batard de flics embauche des feufa, ACAB na jamais été aussi vrai

 

C'est un appel à la violence...

 

j'aurais bien envie de bouger mon cul mais la j'suis tout seul