Des idées pour continuer une fiction ?

Samaël Israïfil · 25 Mars 2008

Le peuple Ouzbèk avait tout pour être heureux. Depuis la grande vague de délocalisations massives des unités de production des anciens grands pays développés, il avait réussi à devenir la première économie mondiale en un temps record. La stabilité du pouvoir politique en place à cette époque et l’absence de lois sociales, de normes strictes et le coût de la main d’œuvre avaient séduits les grands investisseurs et le patronat. En un an, le PIB avait été multiplié par 6000. Le monde capitalistique s’arrachait ce petit pays oriental au peuple silencieux et docile qui n’aspirait qu’à consommer. Personne n’aurait pu envisager cela deux ans auparavant la grande grève de l’Europe.

L’Europe s’était en effet transformée en une immense barricade et champ de ruines. Les syndicats et les révolutionnaires étaient enfin passés à l’action pensa-t-on au début. Le dérapage était survenu lorsque l’on s’aperçu que la révolte n’avait été menée que sur un plan économique. Quel gâchis pensa-t-on alors. Et c’était clair, ce qui aurait pu ouvrir la voie à un nouveau système plus égalitaire et libertaire se transforma en un suicide collectif à l’échelle internationale. Les frontières avec les pays limitrophes avaient été fermées et de lourds dispositifs militaires mis en place pour contenir les populations dans leur chaos.
Au début, la grève s’était déroulée le plus simplement du monde. Cela avait commencé par des manifestations estudiantines qui s’étaient propagées aux usines et même au monde agricole. Tous y allaient de leurs revendications. Le bras de fer dura deux semaines sans violences. Les poubelles s’entassaient, les rats revenaient en force dans toutes les cités au point que l’on eut craint une épidémie de rage. Il fallu une semaine encore avant que l’eau et l’électricité ne fussent coupées.
La bourse et tout le système financier s’effondra. Malheureusement, l’argent avait pourtant subsisté, de plus celui-ci avait perdu toute valeur et il était fréquent de voir des gens après le pseudo retour au calme transporter des brouettes de billets pour une miche de pain.
Le gouvernement mit en place un plan d’urgence et décréta le couvre-feu, ce qui envenima encore la situation. Chaque personne trouvée dans la rue après 19h00 était menée au poste de police le plus proche pour un contrôle « en règle ». En réponse à cela, des embuscades s’organisèrent, des expéditions punitives auxquelles les forces de l’ordre répondirent par une violence exacerbée. L’armée avançait dans les rues et tirait à vue au cours du deuxième mois. Bien sur, non pas des balles réelles mais des ustensiles de répression tels que le taser ou le flash-ball contre les opposants les moins féroces. Les camions de pompiers étaient réquisitionnés pour arroser les foules, les karchers étaient de sortie.
De l’autre coté, les vandales ne tardèrent pas à profiter de l’occasion qui leur était laissée pour piller les magasins et se livrer à toutes formes de débordements n’ayant pour action que décrédibiliser un mouvement spontané et fondé. Opportunité immédiatement saisie par les pouvoirs publics en vue de durcir encore les traitements et pouvoir justifier aux yeux du monde leur violence.
Les pavés volaient pour les faits les moins dangereux et les armes de contrebande sortaient des caves pour les plus extrémistes. Les voitures brûlaient et l’on commençait à sérieusement se demander comment tout cela finirait. Dans les quartiers généraux opposants, on commençait également à entrevoir le fait que bientôt il serait impossible de nourrir les groupes électrogènes et les purificateurs d’eau, qu’il fallait augmenter le nombre de capteurs photovoltaïques.

Après trois mois de lutte généralisée, de paralysie totale des pays où plus rien n’était ni produit ni vendu, le patronat du se résoudre à limiter les pertes en délocalisant. Les magnats le firent à regrets au départ mais très vite, ils constatèrent l’aubaine que cette révolte avait été pour eux. Les pertes engendrées par la grève furent bien vite palliées par l’explosion de nouveaux foyers de consommation qu’ils créèrent de toutes pièces, avec le gros avantage que ceux-ci n’eussent jamais été influencés par les idéaux anti-consumérisme et alternatifs. Ils avaient méthodiquement déplacés la richesse, sa production et son partage dans l’irrespect le plus total de toute éthique ou des droits prônés comme fondamentaux vers un peuple qui n’avait connu au travers des siècles que la misère et la pauvreté. Ils avaient si longtemps léchés la vitrine qu’aujourd’hui ils ne supposaient même pas en être devenus les esclaves et n’imaginaient pas une seconde une remise en cause de ce système. Pour eux, après avoir été réduits au silence dans la misère, être condamné au silence dans la richesse était la plus formidable avancée de l’Histoire.

Le tsunami provoqué par la chute de la gigantesque comète capitalistique dans l’océan Ouzbèk emportait tout sur son passage. En un an, la religion avait perdue toute son influence sur les mœurs et les coutumes, même le langage changeait d’une manière ahurissante. Tout un nouveau mode de pensée se mettait en place avec ses codes et ses besoins consuméristes. Le pays avait été satellisé et son orbite se dessinait dans les hautes sphères. Les premiers signes de cette envolée de la richesse furent la modernisation quasi instantanée de toutes les infrastructures que l’on aurait pu aisément croire simplement transportées depuis les pays en pointe. Les pistes s’étaient transformées en gigantesques autoroutes à six voies de chaque coté pour laisser passer les camions dont le flux incessant créait des embouteillages dignes d’un périphérique à l’heure de pointe et ceci à toute heure du jour ou de la nuit. Les trois huit, les 35 heures, même les 39 heures étaient des notions que les Ouzbèk n’envisageaient même pas. Le droit au loisir ne les effleurait pas une seule seconde et le peuple travaillait plus de 50 heures par semaine en moyenne toutes classes confondues. Le paradis pour les multinationales. Bien sur afin de créer ce nouveau marché, elles avaient dues former la main d’œuvre et lui offrir un salaire plus conséquent, toutefois, les rapports investissements/bénéfices, les résultats nets d’exploitation et commerciaux étaient au beau fixe comme jamais ils ne l’auraient été dans un pays traditionnellement en pointe du progrès. L’adaptation et l’intégration n’avaient posé aucun problème majeur, le peuple voyant tout ceci comme une pantagruélique chance, il avait déroulé le tapis rouge à ses hôtes et leurs avait ciré les chaussures de tout leur cœur sans retenue ni fierté, dans l’acceptation et la soumission la plus totale. En même temps, que pouvait-il souhaiter de plus ?

En Europe, la situation était l’inverse de l’effet escompté. Si la grève générale avait été entamée dans un souci d’avancée sociale voir de changement de système, le fait qu’aujourd’hui, il ne restait plus rien. L’Europe était devenue Ouzbékistan, Bangladesh ou encore Afghanistan. La loi du plus fort régnait et les meurtres étaient fréquents. On avait progressivement vu s’évader tous les riches et puissants vers les nouveaux paradis où ils ne payaient aucune taxe. La misère régnait et le fait est que dans une société aussi individualiste que l’était l’Europe anté-apocalyptique la solidarité était une notion abstraite. Comme les peuples n’avaient plus connu la misère depuis fort longtemps, tous n’aspiraient qu’à leur bonheur propre et puis que le voisin se débrouille, après tout, il est grand, non ?

Les pouvoirs publics s’étaient échappés au quatrième mois et plus rien ni personne ne gouvernait. Dans un contexte d’évolution cela aurait pu être la meilleure chose du monde, mais l’homme n’était pas prêt et les quelques rares anarchistes véritables avaient été massacrés par la foule hargneuse et leurs propositions passées aux oubliettes instantanément. Personne ne voulait d’un système égalitaire, juste et sain. Tous voulaient être le plus fort. Si ils s’étaient réunis en petites communautés autarciques au départ, leurs utopies avaient été traquées et détruites, on ne comptait plus le nombre de cadavres sous le drapeau noir. Non, l’homme dans sa grande majorité n’avait pas été préparé à être si libre, si vite, et tous n’espéraient qu’un retour avant la grande révolte. Mais il était trop tard, et les riches et les puissants ne s’intéressaient plus à ce peuple contestataire et ingrat face à leurs si formidables prodiges. Et puis maintenant au moins, non seulement ils ne risquaient plus rien mais en plus ils étaient devenus encore plus riches, encore plus privilégiés mais surtout incontestés. Dans leurs rêves les plus fous, ils n’auraient jamais osé imaginer une telle concentration de pouvoir entre leurs mains. Ils avaient droit de vie ou de mort sur chacun de leurs outils de production.

Comme le pays se trouvait en plein emploi, personne ne trouvait rien à redire. Tous se traînaient comme des larves devant les investisseurs. Ils rampaient et se baissaient de plus en plus bas pour faire leur révérence aux héros. Un peu plus et le pantalon tombait d’un seul geste, les foules se seraient elles-mêmes passées la vaseline afin de faciliter la glisse et en auraient redemandé s’il l’avait fallu. Pourtant loin d’être des génies, les grands patrons étaient néanmoins opportunistes et ils s’en félicitaient, se targuant d’être les hommes les plus visionnaires et intelligents du monde depuis sa création. Einstein, De Vinci et autres inventeurs de l’eau chaude n’étaient pour eux que de faibles esprits bien peu en phase avec la réalité, seule comptait la taille du compte bancaire pour atteindre un statut d’être intelligent, et c’était bien vrai, que valaient de grandes idées et de grands concepts si ceux-ci ne permettaient pas de vivre dans une débauche de confort, de luxe et de blondes siliconées.

Ils pratiquaient le capitalisme le plus sauvage, le plus libéraliste du monde. Revêtant une forme quasi anarchique pour leur élite. Ils n’avaient jamais été aussi libres et le peuple jamais aussi asservi à leurs désirs et sautes d’humeur. Les rares opposants avaient été réduits au silence dans des geôles sordides où l’espérance de vie n’excédait pas six mois. Mais tous mourraient de mort naturelle, là encore personne ne trouvait rien à redire. Il fallait être fou pour ne pas vouloir croquer la pomme monétaire. On leur proposait tout ce dont ils avaient toujours rêvé. On leur inventait de nouveaux produits pour combler des désirs aussi farfelus que créés de toutes pièces alors que pouvaient-ils espérer encore ? Etre libre ? Ils l’étaient à leur sens.

Un des derniers noyaux libertaires en Europe survivait tant bien que mal par une solution nomade. Leur mouvance perpétuelle leur permettait d’échapper à toute forme d’oppression, ils n’étaient pas recherchés spécialement mais si l’on leur eut mis la main dessus, ils se seraient fait exécuter sur la place publique. Ils naviguaient donc de camping sauvages en camping sauvages, vivant de cueillette et d’une agriculture improvisée dans de vastes camions serres. Ils avaient des allures révolutionnaires Mad marxienne. Leurs perfectos usés parés de clous, leurs parkas militaires ou encore leurs bombeurs à carreaux sur le dos, ils espéraient parvenir à créer une communauté itinérante qui peu à peu rétablirait une forme de société saine. Ainsi, ils transmettaient leurs savoirs et leurs désirs parmi les gens encore peu touchés par la frénésie barbare afin d’établir leur proposition alternative. Ils n’avaient ni chef, ni volonté de le devenir, certes, certains se démarquaient par leur personnalité mais tout ceci le plus naturellement du monde et sans violence entre eux. Ils n’étaient pas forcément les gens les plus doucereux mais les idées qu’ils véhiculaient se trouvaient être porteuses d’un espoir. Leur grande force résidait dans le fait qu’ils avaient toujours été oppressés et qu’ils connaissaient la vraie valeur de l’amitié.

Dans une synthèse d’idées, ils étaient parvenus à élaborer un schéma de société encore simpliste peut-être sur quelques aspects mais viable, de toute façon la théorie à ses limites que seule la pratique peut repousser, et il était parfaitement normal que ceux-ci n’aient encore pu envisager toutes les répercussions que pourraient avoir l’établissement de leur schéma. A la haine et aux préjugés, ils opposaient une ouverture d’esprit, au consumérisme, ils opposaient un retour aux sources, toutefois bien conscients que la société doit produire suffisamment pour sa survie, ils envisageaient également un travail égalitaire, réparti selon les aptitudes et les capacités propres à chaque membre. Seule condition sine qua non à la survie d’un tel schéma était une forme de bon sens visant à créer une dynamique de bien-être collectif et la bonne volonté des uns et des autres au-delà de toute forme de contrainte. Ils étaient liés par la passion de la musique en tous genres au départ et, pour certains, il y a encore peu de temps, une débordante énergie festive. Il était évident qu’ils avaient des opinions divergentes et que leurs pensées n’étaient pas en accord sur un standard, chose qu’ils rejetaient énergiquement, non, pour eux la solution serait dialectique, dans une démarche de contradictions et d’expériences menées. Ils étaient néanmoins parvenus à un accord sur une souche commune et en y regardant plus près, avec des formes divergentes, aspiraient plus ou moins à un même idéal de liberté pour les uns et de tolérance pour les autres. De plus, actuellement la question ne se posait pas et ils devaient vivre ensemble pour espérer survivre.

Leur pensée essentiellement libertaire et égalitaire regroupait toutefois des concepts traditionnels qui découlent de la plus pure logique, à la différence que eux étaient tout à fait disposés à les appliquer. On y retrouvait une forme de droit naturel dans un esprit de respect de la divergence et de fraternité face à l’adversité. Chacun des membres du groupe avait conscience qu’il détenait une alternative à toute forme de contraintes autres que celles que l’on s’impose à soi-même. Pour l’instant, ils étaient une minorité encore réduite à sa plus simple expression et menacée, mais ils avaient l’intime conviction du bien fondé de leur démarche et par conséquent du potentiel que celle-ci avait.

John avait toujours combattu toute formes d’oppression. C’était un personnage haut en couleurs et pour le moins, aux yeux du monde, excentrique. Pourtant sous ses habits colorés mais délavés par l’usure, ses chapeaux extravagants et ses lunettes psychédéliques, se cachait un homme structuré et déterminé, un homme aussi droit que tolérant et libre. Comme tout un chacun, il avait commencé son parcours en faisant la fête. A l’âge de 14 ans, c’était les campings avec les copains dans les champs, un maximum de bière et un bon feu de camp. Puis avec l’âge, il avait essayé les boites de nuit. Celles-ci ne lui avait apporté qu’une faible satisfaction dans la mesure où tous les codes sociaux s’y retrouvaient transposés et que les prix restaient rédhibitoires. Il leur préférait les soirées chez des amis, les festivals et les concerts en tous genres. Il était de toutes les fêtes et parmi les plus gros fétards. Bien souvent, les états dans lesquels il se mettait étaient proches du coma. Mais c’était comme ça que tombaient toutes les inhibitions, comme cela qu’il se sentait libre. Bien vite, il avait du également faire face à la répression. Les propriétaires des champs où ils se trouvaient, les voisins dérangés par la musique ou encore un simple contrôle routinier. La réalité les avait entraîné dans une logique d’agression et d’escalade de la violence. John se rappelait qu’un jour, alors qu’il était en République Tchèque, un jeune, à peine majeur, antifasciste avait été poignardé pour ses idées par un extrémiste néo-nazi. Il était bien difficile de rester insensible à ces « coups d’éclat » même en aspirant à un idéal de non violence. Il s’était toujours débrouillé pour le ne pas mettre en danger les siens plutôt que de punir ce genre de faits. Il était indispensable que les uns ne répondent pas à la provocation mais soient aptes à parer et contenir les actions de personnes moins tolérantes.
Aujourd’hui, s’il avait la sensation que tout devenait réellement possible après cette destruction massive, il savait d’intuition que cela ne serait ni sans risques, ni sans peines. Il savait que les faibles commençaient à se regrouper sous le joug des forts, qu’ils constituaient des sortes de milices destinées à permettre d’exister aux personnes ayant tiré leur épingle du jeu.

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Voila donc si vous avez des idées pour continuer... des psychologies de personnages, des idées d'evenements possibles...

l0b0t0mie · 25 Mars 2008

Samaël Israïfil a dit: ↑

Voila donc si vous avez des idées pour continuer... des psychologies de personnages, des idées d'evenements possibles...

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pour l'instant j'ai pas encore tout lu mais comment dire... Ce texte me fait vraiment penser à ce qu'il risque d'arriver... car effectivement, tout le monde ne pense pas comme nous loin de là..
C'est pour ça que moi au lieu d'une grande révolution dangereuse j'aurai tendance à préférer l'idée d'une petite communauté autogérée pour faire réagir les gens, sans prendre ce risque énorme de tout foirer à cause de la mentalité de la majorité des gens..

Samaël Israïfil · 25 Mars 2008

C'est assez juste ce que tu dis Lobotomie, mieux commencer par de petites communautés à mon sens, mais l'expérience montre que c'est pas forcement tres évident non plus.

Merci pour ta remarque. Hesites pas à me faire partager tes idées pour la suite.

Juste un truc, si tu lis jusqu'au bout (je sais c'est long et chiant) tu verras que tout n'est pas si noir... seulement je bloque pour la suite car je voudrais pas être réducteur de la vaste pensée des mouvements en cause ni "offenser" par une compréhension oblique de leurs "préceptes".

Samaël Israïfil · 25 Mars 2008

Merci aux votants... mais dites, la je suis un peu bloqué niveau histoire... vous voulez absoluement pas participer ? Je signerai le truc "Forum Resistance" car honnétement moi, la renommée, j'en ai pas grand chose a carrer

l0b0t0mie · 25 Mars 2008

Samaël Israïfil a dit: ↑

Merci aux votants... mais dites, la je suis un peu bloqué niveau histoire... vous voulez absoluement pas participer ? Je signerai le truc "Forum Resistance" car honnétement moi, la renommée, j'en ai pas grand chose a carrer

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j'avoue que je ne suis vraiment pas douée pour ce genre de trucs moi désolée...
Ici y'a John John tralala qui écrit bien mais je crois que tout ce qu'il ferait c'est tout contredire.lol

Samaël Israïfil · 25 Mars 2008

Ah... mince ok ben je vais me demerder ca derange si je pioche des idées par ici ?

Au fait Lobo, je mettrai en forme, juste balances des idées si t'en as

Samaël Israïfil · 28 Mars 2008

Bon je fais remonter le sondage et au cas ou quelqu'un veuille bien essayer de partager ses idées.

poil de yak · 28 Mars 2008

bon j'ai pas tout lut hein

mais quelques lignes au hasard et jme disais...
si tu faisait une fiction, mais qui en fait n'en est pas une ?

tu voit, les trucs genre :

Einstein, De Vinci et autres inventeurs de l’eau chaude n’étaient pour eux que de faibles esprits bien peu en phase avec la réalité, seule comptait la taille du compte bancaire pour atteindre un statut d’être intelligent, et c’était bien vrai, que valaient de grandes idées et de grands concepts si ceux-ci ne permettaient pas de vivre dans une débauche de confort, de luxe et de blondes siliconées.

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ben c'est pile la caricature de certains aspect du monde aujourd'hui...

Leur mouvance perpétuelle leur permettait d’échapper à toute forme d’oppression, ils n’étaient pas recherchés spécialement mais si l’on leur eut mis la main dessus, ils se seraient fait exécuter sur la place publique.

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là pareil....(bon sauf qu'on les éxecute pas ) mais ceux qui doivent tout le temps se déplacer pour étre libre yen a pas mal...

tu voit en modifiant un peu, tu pourrait faire croire que c'est une fiction, puis petit a petit tu fait apparaitre des détails qui font le rapprochement avec notre monde aujourd'hui, jusqu'a ce que finalement on s'appercoive que c'est carrément le méme !

enfin, c'est ce qui m'est passé par la téte, jm'en voudrait de dénaturer ton boulot "

bonne continuation

(le tchéque tué par un nazi, c'est bien Jan ?? )

Samaël Israïfil · 28 Mars 2008

(le tchèque c'est bien Jan)

Merci beaucoup pour tes commentaires... comme j'ai pas envie de trop simplifier la pensée ni froisser quiconque je prefere demander aux gens qui le vivent chaque jour,

Tes remarques sont hyper pertinentes et j'men va modifier tout ça "sur le champ"

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