Privatisation de l'impôt, le cas de l'énergie.

Les Etats privatisés prétendent baisser les impôts.

C'est tout à fait exact, par ce qu'au service de leurs actionnaires, ils les remplacent petit à petit par les factures que ces derniers émettent, sur la distribution de l’indispensable, ancien bien commun qu’ils leur ont offert.

La nouvelle gabelle s'appelle SP95E10, ou Diesel, le nouvel Octroi, s'appelle Péage, Radar, ou Carte de stationnement, le Tonlieu et le Terrage, c'est la rente tirée du Bio, du Hallal ou du Casher
.
Vous pouvez essayer de trouver les correspondances de toutes les nouvelles obligations privatisées.
Mais le cas de l'Energie, est spécifique, c'est le plus vieil impôt privatisé de tous.

Depuis le règne du pétrole, on la paye beaucoup plus en impôts d'Etat qu'en factures.

Pour connaître son vrai coût, il vous faudrait additionner à son prix avoué et facturé, tout ce que l'Etat, c'est à dire "vous", payez aujourd’hui, et payerez plus tard, pour garantir les approvisionnements, guerres impérialistes, corruption, et main mise sur les transports longue distance (détaxés).
Plus bien sur, ce que vous payez, à travers la Sécu, pour financer les dégâts sanitaires dus à son utilisation délirante.

Les sur-bénéfices récents de Total, c'est vous qui allez les payer, quand vous rembourserez en impôts, les 30 cts de ristourne que l'Etat vous à offert à la pompe.

Et quand l'Etat offre 1, il prend 3, pour nourrir l'immense armée des intermédiaires, financiers, politiques et médiatiques, qu'il doit salarier pour vous vendre l'opération comme un cadeau.

Et ce raisonnement vaut pour TOUTES les technologies de production d'énergie.

Je vous laisse imaginer combien vont vous coûter, en impôts et en vente à l'encan du commun collectivisé qui reste, les nouveaux délires énergétiques, nucléaires, photovoltaïques ou éoliens.

Le petit personnel, politique, médiatique et culturel des actionnaires de l'Etat privatisé, ne peut pas cracher dans la soupe qui le nourrit.

Il va continuer à vous vendre la grande aventure du soutien au ruissellement des « super-profits", ou à l’inverse de la lutte contre, leur immoralité, ou n'importe quelle sauce de ce genre, par ce que c'est son métier, et que c'est de ces comptines pour demeurés, que dépendent ses revenus.

Aucun politicard, et aucun diseur de monde ne vous entraînera sur le terrain, d’une critique de ce qui le nourrit.
Il est assez ironique de constater qu’un retour à la fiscalité privatisée, d’avant 1789, vient des héritiers politiques, des gens qui l’ont supprimée à l’époque, et introduit la fiscalité d’Etat.

C’est quelque part assez logique, le but de la bourgeoisie était de limiter la prédation fiscale, religieuse et féodale, pour en profiter seule à travers le contrôle pseudo-politique de la « république ».
Mais aujourd’hui, mouvement inverse, l’Etat privatisé, se débarrasse de ses compétences fiscales pour rétablir le « fermage fiscal », à travers des concessions (charges ) offertes à des entreprises privées, une forme de « circuit court » en quelque sorte.