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L'autoritarisme du "bureau" de Radio Libertaire ...et les valeurs "anarchistes"

Discussion dans 'Médias et presse' créé par Chronos, 19 Mars 2019.

  1. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  2. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Encore une fois, il n'y a aucune preuve que l'entité légale PublicoRL (quelle que soit cette entité) utilise le montant de ces souscriptions au bénéfice de la librairie.

    Faire fonctionner une radio sans publicité ni apport privé, ça coûte forcément cher (charges, remboursement de prêt immobilier, matériel...). Toutes les radios associatives le disent, l'appel au dons est nécessaire en complément des subventions et avaient même initié collectivement une pétition contre la baisse des subventions.

    Voir par exemple Fréquence paris plurielle:

    Fréquence Paris Plurielle .
     
  3. Ne vous inquiétez pas ! Demain à 11h, lors de son émission hebdomadaire, ninaa va foutre le feu !!!
    On a tous hâte de l'entendre annoncer son départ de radio libertaire (et aussi de ce forum :) )
     
  4. Non, c'est à Radio Libertaire de révéler ses finances publiquement comme le font les autres radios associatives que tu cite juste quand ca t'arrange !

    Et c'est aux animatrices comme toi qui participent à ces magouilles de réclamer des comptes à ta radio qu'elle soit honnête et transparente car c'est toi qui la fait tourner, c'est toi qui lui fait la pub partout, c'est toi qui envoie tes auditeurs donner du fric à ceux qui mentent sur leurs subventions ! C'est toi la complice avec ton copain depuis 1992 !

    Tu le dis toi même dans ce commentaire:
    Voilà le rapport de force que possède l'animatrice qui refuse de dénoncer

    Sinon, de quelles "idées" fais-tu référence ? Celles qui constituent moins de 25% des émissions ? C'est ça le prétexte pour être complice de l'arnaque ?


    La preuve est dans le bilan financier que RL refuse de publier grâce aux animatrices comme toi qui couvrent les secrets du secrétariat et refusent de faire pression pour exiger plus de transparence, et qui n'a pas l'éthique anarchiste d'oser dénoncer ces magouilles à ton émission.



    La boutique Publico et Radio Libertaire : même organisme créancier !

    • L'adresse officielle du siège social de Radio Libertaire est la même adresse que la librairie Publico

    • Le bon de souscription de Radio Libertaire affiche PUBLICO-RL comme l'organisme créancier officiel, et l'argent doit être envoyé à l'adresse de Publico qui encaissera l'argent.

    • Publico appartient à la FA

    • Radio Libertaire, tout comme le Monde Libertaire et Publico, appartient aussi à la FA, qui est sa radio officielle. L'emprise de la FA sur RL est à un point tel la FA oblige les animateurs à lire leurs communiqués.

    • La boutique Publico fait un chiffre d'affaires de 100,000 euros chaque année

    • La FA finance Radio Libertaire, et le financement de la FA provient en partie des ventes de Publico

    • Un chèque adressé au nom de PUBLICO-RL ne peut être encaissé que par l'entité légale PUBLICO-RL, sinon ce serait une fraude bancaire
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  5. Pour en revenir au sujet (l'autoritarisme du bureau de Radio Libertaire)

    Radio Libertaire force les animateurs à lire à l'antenne la propagande de la Fédération Anarchiste

    La radio libertaire subventionné par l'État demande à ses animateurs de lire les communiqués de propagande de la FA. Car après tout n'oublions pas que RL n'est qu'un organe de propagande pour vendre des cartes de membre de la FA. Le reste du temps d'antenne ne sert qu'à combler les quotas imposés par le gouvernement, sinon la radio perdrait son si précieux financement gouvernemental ultra-secret.

    Luk, l'animateur de Symbiose, a même été forcé d'arrêter son émission car il a refusé de lire à l'antenne les communiqués
    Source : Archive news — Luk
     
  6. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  7. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    On va peut-être arrêter de tourner en rond? Quand je réponds à une calomnie tu réponds à côté, tu envoies d'autres calomnies auxquelles j'ai déjà répondu. Je suis certaine que personne ne comprend plus rien à rien. Rien que cet exemple, tu dis:

    Evidemment, je réponds à cette accusation gratuite:

    Et là tu réponds:

    Pour ma part je vais m'arrêter là. Tu peux multiplier les "hypothèses" en tous genres, Radio libertaire est propriétaire d'un immeuble entier et d'un commerce attenant, la preuve y a un tag anarchiste sur le mur, Radio libertaire fait payer des loyers à ses voisins, Radio libertaire vend des livres trente euros sur amazon (car comme chacun sait seul l'éditeur d'un livre peut vendre sur amazon), le catalogue de décembre de Publico contient la totalité de stock, Publico encaisse le fric de Radio libertaire, la preuve, c'est l'adresse où les auditeurs doivent envoyer les chèques, je suis payée pour mon silence, etc.

    La seule chose avérée dans tout ce boulgi boulga c'est que Radio libertaire ne met pas sur son site officiel qu'elle touche des subventions et qu'elle ne publie pas ses comptes (contrairement à Fréquence Paris plurielle qui touche aussi des subventions mais le dit et publie ses comptes). Je le déplore mais je n'en suis pas plus responsable que les membres du forum libertaire ou de Pirate punk ne sont responsables des pratiques de la boutique NDNM.

    Je n'aurais jamais du te poser des questions au sujet des "sites militants" que tu disais soutenir/financer/héberger et maintenant que j'ai la réponse je n'en parlerai plus jamais.
     
  8. Non.
    3 ans à chercher la guerre, tu l'as enfin trouvée.

    Des hypothèses, comme celles que tu avances depuis 3 ans. Sauf que nous, on a des preuves. Beaucoup de preuves.


    Pour ce qui est du résumé de ce que tu qualifie de "boulgi boulga" car tu n'as pas le courage de dénoncer, le voici encore une fois :

    1) Radio Libertaire dissimule 35,000 EUR de subventions gouvernementales de l'État

    2) Mensonge sur le site officiel de RL qui prétend "ne solliciter aucune subvention"

    3) RL encaisse des dons de 54,000 EUR en 2 ans sans révéler les subventions gouvernementales aux donateurs

    4) RL abandonne l'autodiffusion au profit du Grand Capital et d'une tour radio contrôlée par un fond spéculatif de Wall Street

    5) Les émissions féministes de RL profitent à un politicien anti-avortement qui a bloqué une loi pour les victimes de viols !

    6) Publico a un chiffre d'affaires de 100,000 EUR annuel en "vente de marchandises" dans son bilan financier officiel

    7) Publico a des actifs de plus de 190,000 EUR dans son bilan financier officiel

    8) RL dénoncé pour de nombreux scandales racistes, commentaires islamophobes et antisémites depuis 10 ans

    9) Fréquence Paris Plurielle, contrairement à RL, ne cache pas ses subventions à ses auditeurs

    10) RL garde secret ses finances alors que d'autres radios associatives comme FPP les rendent publics

    11) Les produits de Radio Libertaire en vente sur Amazon et la FNAC

    12) Radio Libertaire et la propriété privée

    13) Collaborer avec le capitalisme est un choix conscient de RL à qui s'offre d'autres alternatives


    15) Un animateur de RL perd son émission car il refuse de lire à l'antenne un communiqué de propagande de la FA

    16) Les souscriptions à RL sont encaissées par le créancier PUBLICO-RL à qui est adressé le chèque


    17) Publico paye des salariés dans son bilan financier, sans le révéler publiquement

    18) Ninaa et son copain aussi salariés ?

    19) Ninaa et ses collabos refusent catégoriquement de révéler ces infos publiquement, se rendant complices des magouilles en les dissimulant


    Évidement, tout ça n'a aucune importance pour Ninaa qui n'aura même pas le courage d'en parler à son émission ce matin. Pour elle et ses collabos, les priorités sont ailleurs, comme troller ce forum.
     
  9. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  10. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
  11. Un texte très intéressant sur l'autoritarisme et les magouilles de la radio à Ninaa et du secrétariat qu'elle couvre !

    Le retour de l’arlésienne
    13 octobre 2021 par Floréal

    S’il fallait qu’un scénariste se lance dans une série sur les misérables magouilles des gens de pouvoir au sein d’une organisation politique, les divers épisodes de la vie de Radio-Libertaire depuis quelques années lui offriraient une source inépuisable d’inspiration. Dernier épisode en date.

    _______________

    Cela fait maintenant pour le moins vingt-cinq ans que Philippe Raulin campe au secrétariat de Radio-Libertaire (RL), dont il a fait sa propriété privée dans une indifférence stupéfiante d’une grande partie des adhérents de la Fédération anarchiste (FA). Certes, il n’a pas toujours été officiellement membre dudit secrétariat, mais a toujours veillé à y placer ses pions apprivoisés et ainsi garder la main sur l’outil.

    Lors d’une assemblée des animateurs de RL, l’un des secrétaires s’étant plaint de n’avoir pas été informé du renvoi de certaines émissions s’était vu rembarrer sèchement par cette remarque : « Toi, n’oublie pas que tu n’es qu’un prête-nom ! » Parmi ces « hommes » de paille figura un temps sa propre fille, prénommée Camille, qui se distingua par son incompétence et une stricte fidélité à son papa. Certains animateurs peu respectueux de l’Autorité ne désignaient plus alors RL que sous l’appellation « Epicerie Raulin père et fille ». Je me souviens pour ma part que deux copains rencontrés par hasard dans le métro parisien m’avaient raconté en rigolant que des réponses à des messages envoyés à la fille, alors secrétaire à la programmation, leur parvenaient via l’adresse mail du père.

    En 2019, cette prometteuse Camille fut nommée au poste de secrétaire générale de la FA… pour disparaître aussitôt, sans fournir la moindre explication, ni orale ni écrite. Le milieu militant ne s’est certes jamais véritablement distingué par une grande élégance. Mais là, foutre ainsi le camp sans un mot au lendemain même de sa nomination, c’était aller très loin en matière de mépris souverain vis-à-vis d’une organisation qui l’avait placée à ce poste.

    Bye bye Camille, donc, dont tout le monde (ou presque) était sans nouvelles… jusqu’à ce samedi 9 octobre 2021 où se tenait, au siège de la FA, à Paris, une réunion interne des mandatés. Et là, surprise !, les militants présents, dont certains effarés, apprenaient que les trois membres de l’actuel secrétariat radio avaient décidé d’y intégrer… Camille, qui jouait l’arlésienne depuis plus de deux ans, et cela pour occuper le poste vacant de secrétaire à la programmation, sans passer par le congrès qui seul est habilité à désigner les mandatés, selon les principes de base de la FA. Mais les principes, notre vaillant trio ne va pas s’emmerder avec ça ! Quoi de plus savoureux que la tambouille en famille ?!

    Que les trois secrétaires de RL, après qu’il a été fait barrage à des militants bien réels lors du dernier et récent congrès de la FA, décident de faire appel à cette fantômette bien dressée, qui s’est comportée d’une façon si désinvolte, que nul n’a revue depuis plus de deux ans et qui théoriquement n’est même plus adhérente FA puisque n’ayant pas payé de cotisations depuis belle lurette ; que la personne en question puisse se prêter à cette combine ; tout cela en dit long sur l’idée que se font ces quatre personnages de la morale de comportement, de l’éthique, qui paraît-il est la colonne vertébrale de la philosophie anarchiste.


    Le retour de l’arlésienne
     
  12. Pourquoi Ninaa n'a pas le courage de dénoncer les magouilles ? Car elle risque de perdre son poste de pouvoir et sa si précieuse émission.

    D'autres émissions, à l'inverse de Lundi Matin et ses animateurs collabos, ont le courage de dénoncer et de claquer la porte.

    Ninaa a fait le choix de se ranger du côté du secrétariat et de son autoritarisme plutôt que d'appliquer les principes anarchistes qu'elle est supposée défendre. Ce serait beaucoup trop risqué de perdre ses privilèges d'animatrice.

    Tout comme Ninaa s'accrochait à son pouvoir de modératrice sur ce forum, elle s'accroche à son poste de pouvoir au sein d'une radio qui n'a rien de libertaire.

    L'histoire de Thierry qui était animateur depuis plus de 40 ans prouve que l'excuse minable d'ancienneté invoqué par Ninaa ne tient pas la route, elle qui refuse de quitter car elle est impliquée depuis longtemps. La réalité, c'est qu'elle s'accroche au pouvoir, contrairement à certains de ses collègues qui ont plus d'éthique qu'elle. La capitaine coulera avec son navire...



    Après bien d’autres, l’émission « Traffic », l’une des toutes dernières émissions « historiques » de Radio-Libertaire, jette l’éponge.
    23 septembre 2021 par Floréal

    "Dans un communiqué, ses animateurs, Agnès et Thierry, l’ont fait savoir et en exposent les raisons. Sans surprise, ce sont exactement celles qui ont amené depuis des années bien des militants et sympathisants à délaisser les micros, les uns avec fracas, d’autres plus discrètement, mais tous écœurés par ce qu’a fait de la station la détestable petite clique inamovible qui s’en est emparée.

    « Je n’ai plus la volonté de défendre les valeurs de l’anarchisme au sein même d’une radio que se sont appropriés quelques sots autoritaires. Je n’ai plus l’envie de rester là où des animateurs/trices sont contraints de courber l’échine pour éviter au mieux d’être blacklisté/e/s, au pire d’être viré/e/s. Je n’ai plus ni la volonté, ni l’envie de rester dans cet espace où les idées anarchistes sont en contradiction constante avec son fonctionnement », écrit Thierry, confirmant ce que pour ma part je dénonce depuis belle lurette, ayant eu affaire de près à ces fossoyeurs, toujours en poste.

    Souhaitant qu’il y ait un jour une réaction de la part de ceux-là qui se montrent étrangement indifférents ou trop craintifs pour affronter cette situation, Thierry conclut par ces mots : « De là à imaginer une grève générale expropriatrice à RadioLibertaire, suivant cette pratique anarchiste qui incite à l’appropriation des outils de production par celles et ceux qui les font vivre, il n’y a qu’un rêve… »

    De son côté, Agnès, en accord avec son ami Thierry sur ce qui précède, établit le constat désolant d’une gestion autoritaire et cadenassée, confiée aux mêmes personnes depuis des décennies : « Pas de débat, pas d’AG, pas de projets. L’esprit d’amitié libertaire, d’autogestion et d’expérimentation en commun a été banni par l’absolutisme. »

    Arrivé en novembre 1981 à RL, Thierry, devenu aujourd’hui le plus ancien des animateurs, avait d’abord créé l’émission « Trisomie 21 », en janvier 1982, puis ensuite « Musiques sans frontières », « Epsilonia » et enfin « Traffic » avec Agnès, arrivée en 1992.

    Près de quarante années de présence à l’antenne pour l’un, près de trente pour l’autre, voilà donc deux animateurs de plus qui préfèrent tourner la page, découragés. Il est à prévoir que ce énième épisode déplorable dans l’histoire de RL ne fera ni chaud ni froid aux « responsables », indifférents à tout sauf à garder la main sur cet outil. Agnès et Thierry, voilà deux noms qui viendront s’ajouter à ceux de Sylvain Briant*, Jacques Lesage de La Haye** et nombre d’autres, traités par le mépris malgré le travail formidable effectué pour cette radio, aujourd’hui devenue moribonde, dans l’indifférence d’une Fédération anarchiste étonnamment tolérante envers des pratiques insensées.
    Merci à vous deux, Agnès et Thierry, pour toutes ces années à RL. Vous aurez compté parmi les voix qui ont honoré cette station. Ceux qui vous font l’abandonner, momentanément je l’espère, n’en sont que les parasites."



    Les animateurs quittent, Ninaa collabore et passe tout sous silence

    "Nombreux sont les témoignages d’anciens comme d’actuels animateurs (oui, j’ai une foule d’informateurs…) pour souligner l’absence de toute vie collective à RL. Les assemblées générales d’animateurs sont devenues très rares, très peu fréquentées, et leur contenu sans intérêt.

    Ce climat morose et les diverses affaires ayant entraîné l’arrêt de pas mal d’émissions au fil des ans ont amené nombre d’animateurs soit à jeter l’éponge, le plus souvent sans faire de bruit*, soit à se solidariser avec des animateurs éjectés, et donc à quitter l’antenne en protestant au moyen de textes publiés sur des blogs ou parfois même en organisant des émissions dites « pirates ». Une autre conséquence de cette morne réalité veut que nombre d’animateurs toujours présents ne s’intéressent plus qu’à leur seule émission, ne participant plus aux AG, se foutant pas mal de ce qui peut se passer avant ou après, la veille ou le lendemain.

    Si je peux comprendre le découragement qui a fini par gagner un nombre important d’animateurs, écœurés par l’autoritarisme imbécile d’un militant aux motivations d’adjudant-chef et lassés de constater que rien ne bouge"

    A l’écoute de Radio-Libertaire (3)
     
    Dernière édition: 24 Janvier 2023
  13. Le secrétariat contrôle la censure chez Radio Libertaire, Ninaa complice


    RÉÉCRITURE DE L’HISTOIRE


    Dans son livre Radio-Libertaire, la Voix sans maître, édité à l’occasion des dix ans de la station, en 1991, Yves Peyraut, qui savait de quoi il parlait puisque ayant rejoint le trio de départ dès les premières semaines d’existence de la radio, raconte : « … au congrès de Neuilly-sur-Marne, Julien présente un projet de fonctionnement et de budget de la future station. (…) Pour mener à bien une telle entreprise, trois compagnons : Jacky-Joël Julien, Floréal Melgar et Gérard Caramaro. » Une page plus loin, il reprécise : « Revenons aux balbutiements de Radio-Libertaire, à sa première semaine d’émission. Rappelons que trois, et seulement trois joyeux lurons, Julien, Gérard et Floréal, vont ouvrir l’antenne… »

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    Avoir participé à la création d’une radio libre telle que Radio-Libertaire et vécu d’on ne peut plus près la bataille qu’il fallut mener pour que sa présence perdure sur la bande FM, évidemment cela aide quand il s’agit d’en raconter l’histoire. Au cours des années, j’ai ainsi pu le faire, de nombreuses fois, toujours verbalement, sur l’antenne même de Radio-Libertaire, mais aussi sur France Culture, à deux reprises, ainsi qu’à l’antenne de deux ou trois autres radios libres. Bien sûr, cela n’interdit pas à ceux qui ne furent pas de l’aventure des premiers temps de se mêler de cette histoire, mais la consultation des sources*, le recours aux témoignages des fondateurs et de ceux qui vinrent rapidement les rejoindre, ainsi qu’une dose d’éthique élémentaire paraissent cependant nécessaires à l’élaboration d’un récit sérieux et argumenté. Ce ne fut hélas pas toujours le cas, et ces tripatouillages de notre histoire sont parfois d’autant plus désolants qu’ils émanent du sein même de l’organisation dont Radio-Libertaire est l’un des organes de diffusion.

    La palme dans ce domaine revient à cette militante, historienne aussi approximative que vindicative, qui, dans une brochure publiée à l’occasion des trente ans de Radio-Libertaire, en 2011, rédigea un texte supposé en résumer l’histoire. Ce texte était signé Rose Paradis, un pseudonyme derrière lequel se dissimulait en réalité l’une des responsables d’alors de Radio-Libertaire, Elisabeth Claude, qui se distinguait par un autoritarisme repoussant dont même certains de ses proches camarades finirent par se lasser. Elle n’avait en rien participé à la création de RL ni à ses premières années d’existence puisque ayant adhéré à la Fédération anarchiste en 1989. A l’époque où son texte fut rédigé, Julien et Yves Peyraut, deux éléments majeurs dans cette histoire, étaient décédés. D’autres, qui avaient joué un rôle important, comme Jocelyne Fonlupt ou Nelly Derré, avaient quitté la Fédération anarchiste depuis pas mal de temps. Nourrissant de plus une forte inimitié à l’égard de Gérard Caramaro et de moi-même, elle ne crut pas utile de nous consulter. C’est ainsi qu’elle put truffer son écrit laborieux d’erreurs manifestes.

    Parmi les émissions répertoriées comme les plus anciennes, elle rangeait par exemple Radio Cartable, la radio des écoles d’Ivry, ce qui n’était pas le cas, tandis que « Folk à lier », « Blues en liberté » ou l’émission « Prison » étaient oubliées. Wally Rosell et moi-même étions désignés comme ayant eu « l’immense privilège de prendre la parole les premiers sur Radio-Libertaire, le 1er septembre 1981 », assertion totalement fausse puisque Wally n’était pas présent le premier soir, seuls figurant dans le studio Julien, Gérard, Teresa Lozano et moi. De plus, je ne pris que très peu la parole ce soir-là, Julien et Gérard se partageant largement le micro. Yves Peyraut y est désigné comme le seul responsable ayant mené les négociations auprès des instances gouvernementales, alors que Wally Rosell et moi-même y avons grandement participé nous aussi. Passons sur une erreur de date concernant l’interdiction d’émettre ayant frappé RL, même si cela participe du peu de rigueur qui fonde cet écrit.

    Tout cela n’est évidemment pas dramatique dans la mesure où cette brochure bien oubliée ne comptera certes pas parmi les sources fiables dont se serviront dans l’avenir ceux qui s’intéresseront à notre histoire, et c’est tant mieux. Il n’empêche que ce texte fut diffusé…

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    Le plus grave et le plus triste, hormis ces fausses informations, demeure la façon dont sont évoqués les initiateurs de RL et les premières années d’émission. De Jacky-Joël Julien, dont il est dit que sans lui Radio-Libertaire n’aurait peut-être pas vu le jour – point de vue que je partage –, était-il nécessaire d’écrire après sa mort, dans un texte rendu public, que pour aboutir à la création de RL « son opiniâtreté a pu parfois être dérangeante » ? J’ignore qui cette « opiniâtreté » a pu déranger, en tout cas pas celle qui écrit cela, absente dans toute cette histoire, mais heureusement que cette ténacité se manifesta face à l’indifférence de nombre de camarades, j’en témoigne, et Yves Peyraut, dans le livre mentionné ci-dessus, n’oublie pas de signaler que ce projet, adopté au congrès de Pentecôte 1981 de la Fédération anarchiste, le fut « sans enthousiasme réel ». Vive l’opiniâtreté, donc !

    Gérard Caramaro, envers qui notre historienne improvisée éprouvait une forte détestation, connaît quant à lui, toutes proportions gardées bien sûr, le sort de ces bolcheviks et apparatchiks communistes chinois s’étant écartés de la ligne du Parti et que des faussaires faisaient disparaître des photos officielles, comme s’ils n’avaient jamais existé. C’est ainsi que pas une seule fois son nom n’est cité dans un texte qui prétend retracer, même brièvement, les premiers pas de RL. Stupéfiant, non ?

    S’il est rappelé dans le texte que RL est officiellement l’organe de la Fédération anarchiste, cette précision permet surtout à notre aimable camarade de prétendre que « cela l’a protégée du goût du pouvoir de certains initiateurs ». Ah bon ? Qui donc ? Rappelons que, parmi lesdits initiateurs, Julien, Gérard, Yves, Wally, Nelly, Jocelyne et moi fîmes partie tour à tour du secrétariat radio tout au plus deux années de suite. La fraternelle « Rose Paradis », quant à elle, y resta au moins dix années consécutives, mettant fin, avec deux ou trois autres militants de son acabit, au fonctionnement très assembléiste et dynamique qui régnait jusque-là.

    Des premières années d’existence, dont tous ceux qui les ont vécues se souviennent avec chaleur et émotion tant elles furent exaltantes, les seules remarques qui viennent sous la plume de notre sympathique rédactrice consistent à affirmer qu’« on reconnaissait Radio-Libertaire à sa faible qualité sonore, aux tics de langage de ses animateurs, aux blancs plus ou moins longs, aux vinyles rayés ou aux CD bloqués ! ». Bref, des bafouilleurs techniquement nuls et assoiffés de pouvoir, voilà qui nous étions… Sympa, non ?

    Heureusement, les sauveurs sont arrivés. Car, poursuit notre modeste amie, « grâce à un travail important des mandatés [précision utile : elle en fait alors partie] de nombreuses difficultés ont été résolues ». Magnifique, non ?

    J’en serais resté là de mes réflexions sur cet aspect navrant de l’histoire de RL revisitée par un médiocre faux témoin, quand une nouvelle information m’est parvenue. Il y a quelques mois, j’étais l’invité de l’émission « Femmes libres** », sur Radio-Libertaire, animée par Hélène Hernandez, pour précisément raconter une fois encore l’histoire de la naissance de RL et de ses premiers pas. Mes interventions au cours de cette émission avaient été enregistrées, de même que les témoignages importants de Jocelyne Fonlupt et de Wally Rosell, sollicités eux aussi. Le secrétaire perpétuel Hugues Lenoir, lui, qui avait refusé de me rencontrer, était présent, en direct, dans le studio. Or il apparaît que l’enregistrement de cette émission devrait peut-être servir lors des rencontres publiques, organisées les 12 et 13 mars prochain pour célébrer les quarante ans de RL, afin, je suppose, d’illustrer et de nourrir un débat autour de la création de la radio. Une chose est sûre, en tout cas, c’est que vous n’entendrez pas mes interventions, pourtant non polémiques, expurgées au montage par l’actuel secrétariat radio. C’est pitoyable, non ?

    ____________

    * Il convient de signaler ici qu’un excellent mémoire de fin d’études, intitulé « Radio-Libertaire. L’organisation d’une radio anarchiste, 1978-1986 », fut présenté et soutenu, en septembre 2012, devant un jury présidé par l’historien Pascal Ory. Son auteur, Félix Paties, m’avait confié qu’un livre devrait être tiré de ce mémoire. Espérons que ce projet verra le jour.
    ** Pour ceux qui n’ont pu encore écouter cette émission, voici le lien vers l’excellent site non officiel qui le propose :
    Femmes libres 2021/09/01

    Source : 09. Radio-Libertaire – Le blog de Floréal
     
  14. Une émission supprimée de Radio Libertaire suite à des propos tenus sur un forum, l'animateur exclus pour cause d'"attitude de défiance envers la FA"

    Voilà pourquoi Ninaa garde le silence ! Ninaa se soumet à l'autoritarisme du secrétariat !

    Convocation du secrétaire général de la FA aux allures d'un politburo !



    "Si vous avez manqué le début, petit rappel des faits:
    - Jean-Jacques, vétéran FA, animait depuis des années deux émissions sur Radiolibertaire; "Ni maître nidieu" le dimanche, COANIMEE PAR CATHERINE, et "Les Partageux de la commune", le lundi, qu'il animait seul.
    - En février 2011, Jean-Jacques reçoit une injonction de se présenter à convocation de Vroum (secrétaire aux relations intérieures) et du secrétaire général. Motif: "attitude de défiance envers des mandatés" (pas seulement ceux de la radio) et "stratégie de contre pouvoir". Il formule beaucoup de questions et d'accusations envers divers mandatés (je ne me prononce pas sur la validité de ces accusations, le fait est qu'au lieu de répondre - à la FA les mandatés répondent TRES RAREMENT aux questions quelles qu'elles soient, les mandatés ont préféré convoquer Jean-Jacques, mais sans se rendre eux mêmes à cette "réunion", cela va sans dire).
    - Jean-Jacques a refusé de se rendre à cette convocation, dont il a dit juger le principe humiliant et infâmant pour des libertaires.
    - Vroum s'est donc vu "au regret" de l'exclure par contumace au comité de relation suivant.
    - Jean-Jacques a aussitôt fait la grève de l'émission du lundi, "les Partageux de la commune". Il n'a pas donné comme motif de cette grève son exclusion, mais une demande d'explication au sujet de Riposte laïque (assoce de fachos invitée en 2009 par Philippe, animateur de l'émission de Radiolibertaire "La Philantropie de l'ouvrier charpentier"). Philippe, adhérent de la FA et secrétaire à la radio à l'époque, très proche des actuels secrétaires, est décrit par Riposte laique sur leur site comme "sympathique animateur". Malgré les nombreuses protestations à la FA, à la radio, et sur divers sites web, Philippe n'a jamais daigné s'exprimer à ce sujet.
    - On peut penser que la principale raison de la grève de Jean-Jacques justement en ce moment serait plutôt de protester contre son exclusion.
    - Quoi qu'il en soit, Jean-Jacques décide de continuer son émission du dimanche "Ni maître nidieu", celle qu'il anime AVEC CATHERINE. Mais quatre semaines durant il commence chaque émission par une demande d'explication au sujet de Riposte laique. Il semble qu'il envoie également à de nombreuses personnes un email reprenant cette demande d'explication.

    - Le secrétaire à la trésorerie de Radiolibertaire annonce brusquement que l'émission Ni maître nidieu est supprimée. Il donne comme raison des propos tenus sur ce forum (où Jean-Jacques n'a jamais été inscrit). Les deux autres secrétaires interviennent alors pour rectifier le tir, donnant chacun un autre prétexte à cette exclusion.
    Dernièrement on a donné encore une autre raison: "calomnies à l'antenne envers la FA et certains de ses adhérents" (sans plus de précision, on ignore encore à l'heure actuelle la nature de ces calomnies).

    L'émission était animée par deux personnes, un homme et une femme. La femme est donc exclue en même temps que l'homme, mais on ne la mentionnera jamais à propos de cette exclusion!
    On a peut-être conclu un peu vite que l'émission "Les Partageux de la commune", gréviste donc au moment de l'exclusion de l'autre émission "Ni maître nidieu" était exclue elle aussi. Il est vrai que ça semblerait logique vu les motifs invoqués (si Jean-Jacques calomniait la FA et ses adhérents le dimanche, pourquoi ne ferait-il pas de même le lundi?) On peut aussi penser que dans le cas contraire, les secrétaires auraient mentionné la possibilité pour Jean-Jacques de reprendre son créneau horaire du lundi sitôt sa grève terminée.
    Si (comme on peut le craindre) les Partageux de la commune a également été supprimée, il faut souligner que faire la grève ne revient pas à ârrêter délibérément une émission, et que virer un gréviste signifie bel et bien virer.
    Il y a eu des protestations, d'animateurs surtout que cette exclusion aux motifs fumeux inquiétait. On leur a nettement signifié que ça ne les regardait pas et qu'ils n'avaient qu'à fermer leur gueule.
    La volonté d'exclusion et de censure tous azimuths risque de s'intensifier d'ici le prochain congrès (en juin). D'ici là, tout est malheureusement à craindre."

    Forum Anarchiste, le revival • Afficher le sujet - RADIO LIBERTAIRE: "LA VOIX DE SES MAÎTRES"


    Silence = Complicité
     
  15. Encore une preuve que Ninaa et son copain se soumettent à la censure du secrétariat de RL !

    Le vocabulaire utilisé dans ce commentaire laissé par Ninaa alias Sylvie en dit long sur sa soumission face au secrétariat ! Même un autre lecteur le remarque ! On comprend mieux pourquoi elle n'a pas le courage de dénoncer !

    Ninaa/Sylvie, en bonne lécheuse de botte du secrétariat, redirige les questions des auditeurs vers UNE BOITE AUX LETTRES QUI FINI À LA POUBELLES et dont les lettres NE SONT JAMAIS LUES PAR LE SECRÉTARIAT ! Ninaa complice du début à la fin !

    À propos de la boite aux lettres recommandée par Sylvie :

    Ninaa, soumise au secrétariat. Même un lecteur le souligne !

    Mais Ninaa se porte à la défense du secrétariat pour le pas perdre sa position de pouvoir chez les privilégiés de la FA/RL :
    Non, tu risques simplement d'être censurée, convoquée par le secrétariat, expulser, perdre ton émission, réaction hostile, et je ne sais quoi. Ce qui est largement suffisant pour t'auto-censurer.


    Le copain de Ninaa a eu des ennuis avec ses patrons du secrétariat... Depuis, il a appri sa leçon et cire les pompes

    Radio-Libertaire : après le passé, le présent


    « on fait comme les autres, on ne dit rien car il est capable de nous virer, l’autre. »

    Samedi 9 octobre, quelque part dans Paris. Je suis venu assister à une rencontre festive. Je bavarde avec quelques amis quand arrive un copain, animateur de Radio-Libertaire. Après quelques échanges aimables, il me dit avoir lu mon texte* sur l’arrêt de l’émission « Traffic », qu’un autre copain lui a transmis. Il est tout à fait d’accord avec ce que j’ai écrit, précise-t-il, approuvant lui aussi ce qu’évoquent dans leur communiqué les animateurs de « Traffic » quant au mauvais climat au sein de la radio.
    « Nous on reste pour ne pas perdre notre créneau sur l’antenne, ajoute-t-il. Mais on fait comme les autres, on ne dit rien car il est capable de nous virer, l’autre. » Je ne lui demande pas qui est cet « autre », l’Ubu-roitelet de RL, car je le devine aisément. « Tu crois qu’il ferait ça ? », lui demandai-je, faussement naïf. « Il peut nous virer sous n’importe quel prétexte », me répond-il.

    J’ai face à moi un animateur bénévole d’une radio dite libertaire, qui se confie comme le ferait un salarié vivant dans la crainte de perdre son boulot et qui se tient peinard pour n’être pas victime de l’autorité imbécile d’un minable chefaillon.
    Etrange et triste impression…

    « … des animateurs/trices sont contraints de courber l’échine
    pour éviter au mieux d’être blacklisté/e/s, au pire d’être viré/e/s. »
    (Thierry, émission « Traffic »)

    Rencontre
     
    Dernière édition: 25 Janvier 2023
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