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Le génocide dont tout le monde se fout?

Discussion dans 'Luttes Internationales' créé par ninaa, 27 Mars 2022.

  1. ninaa
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  2. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Bien sûr tu peux reposter les mêmes vidéos 400 fois si tu en as envie, on en parlera jamais assez.

    Et tu as raison, l'important quelle que soit la raison c'est que tu aies fini par comprendre l'essentiel: parler de la responsabilité d'Aung San Suu Kyi dans ce génocide à l'époque où elle collaborait avec les militaires (avant qu'ils se retournent contre elle) c'est tout simplement dire la vérité et que dire cette vérité avait tout à fait sa place dans un topic sur la lutte en Birmanie.

    J'ai d'ailleurs du créer ce topic spécifique car tu n'hésitais pas à carrément censurer (supprimer les messages) qui critiquaient le rôle de cette icône de "la Lutte" sur le topic sur la Birmanie.
    Et ce genre de dessin ne déclenchait pas la moindre empathie pour le sort des Rohingyas mais des bordées d'injures et une accusation de "soutien à la Junte".

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  3. ninaa
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  4. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Inde : les réfugiés rohingyas craignent d'être expulsés

    Publié le : 25/08/2022

    Il y a cinq ans, des insurgés rohingyas lançaient des attaques contre des postes de police dans l'ouest de la Birmanie. La réplique de l'armée birmane a été dévastatrice. Au moins un millier de morts, dans les premières semaines. L'ONU évoque un génocide contre les rohingyas. Des dizaines de milliers de personnes fuiront au Bangladesh mais aussi en Inde. L'Inde où, comme d'autres minorités, ils font l'objet d'exactions de plus en plus fréquentes.



    Inde : les réfugiés rohingyas craignent d'être expulsés - France 24
     
  5. ninaa
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  6. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Birmanie : au Bangladesh les réfugiés rohingyas commémorent le génocide de leur peuple

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    Mise à jour 25.08.2022 à 15:41
    Ce jeudi 25 août 2022, plusieurs milliers de Rohingyas réfugiés dans des camps de fortune dans le sud-est du Bangladesh manifestent. Ils commémorent le cinquième anniversaire des massacres de leur peuple en Birmanie. Ils qualifient ainsi de "génocide" les actions perpétrées par l’armée birmane.

    Dans le dédale de Cox's Bazar, plus grand camp de réfugiés au monde, la communauté rohingya manifestent à grand renfort de banderoles et de slogans. Au sein de ce rassemblement, nombre de manifestations réclament l'abrogation d'une loi birmane de 1982. Cette loi prive les Rohingya, majoritairement musulmans, de la citoyenneté de leur pays d'origine. La Birmanie est aujourd’hui un pays à majorité bouddhiste.
    "Journée de commémoration du génocide"
    Vêtus d'une chemise et longyi, tenues traditionnelle birmane, des milliers de Rohingyas sont rassemblés dans le cadre de la "Journée de commémoration du génocide".

    Le 25 août 2017, environ 750.000 Rohingyas fuient une offensive meurtrière lancée par l'armée birmane. Ils trouvent refuge au Bangladesh voisin, où se trouvaient déjà plus de 100.000 réfugiés, victimes de précédentes violences.

    À voir : Birmanie : le poète rohingya Mayyu Ali raconte le génocide5 ans après, des veuves, des mères qui ont perdu leurs enfants et des victimes de viols pleurent au souvenir des horreurs subies. En mars 2022, pour la première fois les Etats-Unis reconnaissent un "génocide" des Rohingyas perpétré par l'armée birmane.

    "Seuls les Rohingyas peuvent comprendre la douleur du 25 août. Il y a cinq ans, ce jour-là, près d'un million de Rohingyas ont été déplacés. Ce jour-là, en 2017, plus de 300 de nos villages ont été réduits en cendres", témoigne Maung Sawyedollah, jeune chef communautaire en tête du cortège à Kutupalong.

    "Ils ont brûlé notre maison. Ma mère s'était terrée dans la maison. Ils l'ont traînée dehors. Ils lui ont d'abord coupé les mains, puis l'ont égorgée", se souvient Sufia Khatun, 42 ans.
    "Tout ce que nous voulons, c'est un retour sûr et digne dans notre patrie"
    Les Rohingyas survivent, entassés dans des camps insalubres. Ils refusent de retourner en Birmanie tant qu'ils n'auront pas obtenu des droits de citoyenneté et des garanties de sécurité.

    "Tout ce que nous voulons, c'est un retour sûr et digne dans notre patrie", explique Sayed Ullah, un haut responsable de la communauté rohingya. "Malheureusement, nos appels restent lettre morte". "La communauté internationale ne fait rien. Dans les camps, nous moisissons sous des abris de bâches et de bambous, nous survivons à peine grâce à l'aide sociale", déplore-t-il.

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    Des enfants rohingyas réfugiés au Bangladesh attendent, serrés les uns contre les autres, de recevoir des distributions de nourriture distribuées par une agence d'aide turque dans le camp de réfugiés de Thaingkhali, le samedi 21 octobre 2017.
    AP Photo/Dar Yasin
    "Dès que nous aurons retrouvé nos droits (en Birmanie), nous aimerions rentrer chez nous", ajoute Zahid Hossain réfugié Rohingya âgé de 65 ans.
    "Prison pour Rohingyas"
    Le Bangladesh refuse de pérenniser la présence de ces centaines de milliers de réfugiés. Pour désengorger les camps, Dacca a déjà fait transférer quelque 30.000 réfugiés sur Bhashan Char. Cet îlot désert, aux conditions naturelles hostiles, se situe dans le golfe du Bengale.

    À voir : Bangladesh : des réfugiés Rohingya s'installent sur une île du golfe de Bengale

    Le ministre des Affaires étrangères du Bangladesh, A.K. Abdul Momen, affirme que l’afflux de Rohingyas cause des "problèmes environnementaux, sociaux et économiques". Il estime que "le rapatriement volontaire et durable est la seule solution à la crise".

    La Haut-commissaire de l'ONU aux droits humains, Michelle Bachelet, a toutefois prévenu la semaine dernière que "les conditions ne sont pas réunies pour les retours" en Birmanie. Le pays est régi depuis l'an dernier par une junte militaire à la suite d'un coup d'Etat.

    Pourtant la situation sanitaire se dégrade dans les camps, selon une enquête publiée jeudi par Médecins sans frontières (MSF). Les cas de dysenterie ont augmenté de 50% par rapport à 2019 et les cas d'infections cutanées, comme la gale, explosent selon l’ONG.

    Les départs de feu sont également fréquents au sein des camps. En 2021, une quinzaine de personnes ont perdu la vie dans un incendie gigantesque. Près de 560 personnes sont blésées et jusqu'à 10.000 familles, soit plus de 45.000 personnes, sont déplacées à la suite de la catastrophe.

    Sous couvert de l'anonymat, et redoutant des représailles de la police bangladaise, un jeune leader communautaire dénonce les conditions de réclusion. Les camps sont "cernés de barbelés", "c'est une prison pour Rohingyas", résume t’il.

    https://information.tv5monde.com/in...commemorent-le-genocide-de-leur-peuple-469083
     
  7. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  8. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    FACEBOOK A CONTRIBUÉ AU NETTOYAGE ETHNIQUE DES ROHINGYAS
    Publié le 29.09.2022

    Le système algorithmique de Facebook a promu la haine contre les Rohingyas et a contribué ainsi aux atrocités commises par l’armée du Myanmar. Voici notre enquête.


    Meta le savait, Meta n’a rien fait. Notre rapport « The social atrocity » démontre la responsabilité du géant américain dans les atrocités perpétrées contre le peuple rohingya à partir de 2017.

    25 août 2017. Plus de 700 000 personnes fuyaient le Myanmar pour le Bangladesh pour échapper aux atrocités commises par les forces armées du Myanmar. Victimes d’une campagne de nettoyage ethnique, des milliers de Rohingyas ont été tués, torturés, des femmes violées.

    Avant ces atrocités, les algorithmes de Facebook ont favorisé de manière proactive la diffusion de messages d’appels à la haine et à la violence contre les Rohingyas. La déshumanisation de cette communauté musulmane s’est normalisée dans tout le pays.

    Conséquence : la haine virtuelle a contribué à la perpétration des violences dans la vie réelle.

    Lire aussi : Le sort des Rohingyas au Myanmar

    Notre enquête vient dénoncer le modèle économique de Facebook, basé sur la surveillance et le profit à tout prix, au point de mettre en danger toute une communauté. Meta doit verser des réparations aux Rohingyas et nous les soutenons dans leur demande de justice.

    Sawyedollah, activiste et réfugié rohingyas de 21 ans a survécu aux atrocités de 2017 contre sa communauté. Téléphone connecté, son visage s’affiche à l’écran. Il s’adresse à nous depuis le camp de Cox’s Bazar, le plus grand camp de réfugiés au monde.

    Bonjour du Bangladesh. Je vais vous parler de mon histoire et de mon peuple, victime d’un génocide commis par l’armée du Myanmar mais auquel Facebook a largement contribué.

    Sawyedollah, réfugié rohingya

    Meta doit verser des réparations aux Rohingyas !

    Comment avons nous enquêté ?
    Notre enquête s’appuie sur l’analyse de nouveaux documents provenant des «Facebook Papers» – documents internes rendus publics par la lanceuse d'alerte Frances Haugen. Nous avons mené des entretiens avec d’anciens membres du personnel de Facebook, avec des victimes rohyingyas ainsi qu’avec des experts de la société civile (militants des droits du numérique, universaitaires et avocats). Cette enquête reprend l’ensemble de nos recherches sur la campagne de nettoyage ethnique des Rohingyas de 2017.

    FACEBOOK ET SES ALGORITHMES AMPLIFICATEURS DE HAINE
    « Nous déclarons ouvertement et catégoriquement que notre pays n'a pas de race Rohingya » : ce message a été publié sur Facebook par le général en chef de l’armée du Myanmar, Min Aung Hlaing. À ces messages du plus haut niveau de l’armée, s’ajoutent des centaines des messages de haine : « Les musulmans sont des chiens qui doivent être abattus », des messages d’incitation à la violence : « Ne le laissez pas vivre. Éliminez totalement sa race. Le temps presse. ». Voici le type messages qui circulaient au Myanmar, pays où « Facebook est internet » car la plateforme américaine y est omniprésente, et perçue par la population comme une source d’information fiable.

    Pendant que l’armée du Myanmar commettait des crimes contre l’humanité contre les Rohingyas, Facebook tirait profit de la caisse de résonance créée par ses algorithmes conduisant à une hausse vertigineuse du sentiment de haine.

    Mais comment ces messages ont-ils pu échapper à la modération de Facebook, pire encore, être favorisés sur la plateforme ?La réponse est dans ses algorithmes.

    Les contenus les plus commentés, partagés, occupent une place privilégiée dans le fil d’actualités de Facebook. L’algorithme identifie le post comme suscitant de l’engagement et promeut sa diffusion et celle de contenus similaires. Problème : ces publications qui font réagir peuvent promouvoir des messages de haine. Ces systèmes donnent en réalité la priorité aux contenus les plus incendiaires, car plus susceptibles de «maximiser l'engagement». Les effets sont dévastateurs.

    Lire aussi : Facebook et Google, les géants de la surveillance

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    Et la modération dans tout ça ?
    Facebook a la capacité de modérer uniquement 2% des discours de haine qui circulent sur sa plateforme, qui rassemble aujourd’hui presque 3 milliards d’utilisateurs dans le monde. La modération peut réduire les discours de haine à une moindre échelle mais ne peut pas les contrôler. Elle ne maîtrise pas l’amplification des contenus haineux ou violents, permis par les algorithmes.

    DES VIOLENCES EN LIGNE AUX VIOLENCES PHYSIQUES
    Juillet 2014. Mandalay, la deuxième plus grande ville du Myanmar. Une flambée de violence éclate entre des groupes bouddhistes et des groupes musulmans. Bilan humain : Deux morts, 14 blessés et plus de 300 personnes arrêtées. Le déclencheur de ces émeutes ? Un post Facebook qui affirmait, à tord, que des hommes musulmans avaient violé une jeune fille bouddhiste.

    Si ce post Facebook a été aussi viral, au point de déclencher des émeutes, c’est parce que le système algorithmique l’a identifié comme « positif » au vu du nombre de commentaires et de partage. Cet exemple montre ce à quoi ont été confrontés les Rohingyas. Les messages de haine en ligne contre cette communauté ont contribué à normaliser les violences et à les encourager, dans le monde réel.

    Lire aussi : Pegasus, des révélations sur un système mondial de surveillance

    LE SILENCE DE META
    Meta était tout à fait au courant des terribles conséquences que ses algorithmes pouvaient engendrer dans le monde réel. Pourtant, elle n'a rien fait. Notre enquête montre que l’entreprise américaine s’est abstenue, à plusieurs reprises, d’exercer la diligence requise en matière de droits humains pour ses opérations au Myanmar.

    Lire aussi : Qu’est-ce que le devoir de vigilance ?

    META voudrait nous faire croire que la plateforme est neutre. C’est faux.

    META a directement amplifié la promotion des discours de haine et d’incitation à la violence, ce qui a indirectement ouvert la voie aux graves violations des droits humains commises contre les Rohingyas.

    Patrick De Brun, spécialiste des nouvelles technologies à Amnesty International, chercheur du rapport “The social atrocity”

    Dans le cadre de notre enquête, nous avons eu accès à de nouveaux documents des « Facebook Papers », jamais analysés jusque-là. Parmi eux, un document d’un salarié de Facebook, datant d’août 2019 dans lequel il affirme que le système de la plateforme encourage considérablement la propagation de discours de haine.

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    LES ROHINGHAS DEMANDENT RÉPARATION
    En 2022 des jeunes militants rohingyas du camp de Cox's Bazar au Bangladesh ont engagé contre Meta une procédure devant l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

    *La demande de financement ne représente que 0,002 % des bénéfices engrangés par Meta en 2021, qui se sont élevés à 46,7 milliards de dollars.

    Ils souhaitent obtenir de l'entreprise des réparations via le financement à hauteur d’un million de dollars un projet d’enseignement dans le camp de réfugiés.* Demande rejetée par Meta qui a avancé le motif suivant : «Facebook ne participe pas directement à des activités philanthropiques.» Cette réponse montre la conception erronée que l’entreprise a de ses responsabilités en matière de droits humains.

    Je ne savais pas comment m'attaquer à ce géant.

    Sawyeddollah, jeune réfugié rohingya

    La communauté rohingya ne demande pas la charité mais demande à Meta de verser des réparations pour les terribles préjudices qu’ils ont subis et auxquels l’entreprise a considérablement contribué.

    Petit à petit, avec l’aide d’experts, le groupe de réfugiés rohingyas a engagé une procédure exigeant des réparations. David contre Goliath ? Meta pourrait en effet miser sur cette carte. C’est bien pour cela que nous devons nous tenir aux côtés des Rohingyas dans leur quête de justice, qui est une question de principe, mais également un besoin matériel urgent.

    Le combat des Rohingyas pour obtenir réparation auprès de META nous concerne toutes et tous. Car si le fonctionnement de sa plateforme Facebook ne change pas, ce sont d’autres graves violations des droits humains qui pourront être commises.

    https://www.amnesty.fr/actualites/facebook-a-contribue-au-nettoyage-ethnique-des-rohingyas

    Par cette enquête, nous souhaitons alerter sur le modèle économique de Meta : malgré le manque de reconnaissance de sa responsabilité concernant les contenus publiés sur ses plateformes, le respect des droits humains doit être au cœur du modèle de développement de ce géant du numérique. Nous pensons qu’une alternative est non seulement possible mais aussi primordiale afin d’empêcher que d’autres drames ne se reproduisent.
     
  9. Reportage posté hier par France 24...

    Bangladesh : l'éternel exil des Rohingya

    Les Rohingya, une minorité musulmane, subissent de graves persécutions en Birmanie. Suite à des massacres de l'armée en 2017, 740 000 Rohingya ont ainsi fui massivement vers le Bangladesh voisin, qui les a accueillis dans des camps de réfugiés à Cox’s Bazar. Cinq ans après, il s'agit du camp de réfugiés le plus densément peuplé au monde. Le plus dangereux aussi, entre les inondations, les incendies et des guerre de gangs. Fin 2020, le Bangladesh a donc décidé de transférer une partie de ces réfugiés vers une île isolée dans le golfe du Bengale sur laquelle les reporters Alban Alvarez et Mathilde Cusin ont réussi à se rendre.

     
  10. ninaa
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  11. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Au large du Bangladesh et de la Birmanie, des centaines de réfugiés à la dérive en pleine mer
    Publié le : 09/12/2022 - 18:59Modifié le : 09/12/2022 - 19:o3

     
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