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Le sexisme dans la musique

Discussion dans 'Féminisme et luttes d'émancipations LGBTQ' créé par ninaa, 19 Avril 2016.

  1. Rosenoire
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    Rosenoire Rosenoire Membre actif

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    Juin 2017
    Femme , 52 ans
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  2. anarchiste
    Bonjour,

    Je ne sais pas mais la chanson est nulle à chier, de toutes façons...
     
  3. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  4. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Vaut-il mieux une chanson nulle et pas sexiste ou une bonne chanson sexiste?
    Si possible une bonne chanson pas sexiste...
     
  5. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  6. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
  7. anonymfo
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    anonymfo Membre du forum

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    Oct 2018
    Femme
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  8. libertaire, féministe, autonome, anti-fasciste
    dans sa chanson "petite" ferré fait une déclaration d'amour. à la fin on comprend qu'elle est adressée à une mineure mais est-ce que c'est un fantasme ? il a été "victime consentante" d'un acte de pédophilie avec un éducateur religieux quand il était jeune mais ferré accusé de pédophilie j'ai jamais entendu ça. et même en fantasme au secours !


     
  9. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  10. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Là il s'agit pas de chanson sexiste mais de sexisme dans le milieu de la musique. Au delà de l'agression elle même, ce qui craint c'est la réaction de Rage tour (porter plainte pour diffamation contre la victime!)


    Rage Tour (tourneur français, qui s'occupe notamment de Tagada...

    [​IMG]
     
  11. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  12. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
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    [Besançon] Polémique autour du concert de « Guerrilla Poubelle »

    [Besançon] Polémique autour du concert de « Guerrilla Poubelle » – Info Libertaire

    Le venue du groupe français de punk-rock à Besançon n’a pas fait l’unanimité, les protestations se multipliant à l’approche du concert qui s’est finalement tenu vendredi 24 juin. En cause, les accusations d’agressions sexuelles visant le chanteur et guitariste Till Lemoine. Plusieurs groupes féministes espéraient une déprogrammation pure et simple, qu’ils n’ont pu obtenir devant le «choix assumé de maintien» par l’établissement «l’Antonnoir.»

    Jusqu’au dernier jour, le suspense était palpable. Annoncé depuis deux ans à Besançon, le passage du groupe musical «Guerrilla Poubelle» était une première fois compromis par la crise sanitaire. Mais depuis le 22 mai 2021 et un article de «Médiapart» [1], les empêchements se placent sur un autre front… accusé par trois ex-compagnes de violences psychologiques et sexuelles, le chanteur et guitariste Till Lemoine provoque en effet un mouvement de rejet et de protestations.

    Lorsque la date du 24 juin 2022 a été confirmée au café-concert et bar de nuit «l’Antonnoir», le mécontentement est donc apparu sur les réseaux sociaux et dans la rue. Une poignée de membres des «collages féministes Besançon» a tenu à marquer le coup, par une série de collages et de tractages sur place. Si le propriétaire Antonin Borie a finalement toléré l’agitation, il n’a toutefois pas manqué d’exprimer son incompréhension et le «choix assumé de maintien.»

    Le gérant a ainsi déploré l’absence de plainte dans cette affaire, indiquant son souhait de ne pas se substituer à la justice; mais aussi un choix collectif des salarié.e.s de sa boîte, dont une majorité de femmes. Des arguments insuffisants pour les opposant.e.s, qui exhortent à cesser la complaisance avec les agresseurs et à déconstruire la culture du viol. Si elles n’ont pas obtenu gain de cause, à l’avenir les militant.e.s comptent bien poursuivre les actions de sensibilisation.
     
  13. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  14. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    ... Et donc, Till Lemoine était déjà mis en cause en 2021 sur la question du viol - et de la culture du viol:

    GUERILLA POUBELLE – TOUS LES HOMMES SONT DES CONS
    [​IMG]HILIKKUS28 MAI 2021
    ACTUSUN COMMENTAIRE 2
    Samedi 22 Mai est paru un long dossier sur Mediapart rassemblant entre autres plusieurs témoignages de personnes ayant subi des agressions sexuelles au sein du milieu punk / hardcore / metal français. Beaucoup de personnes connues depuis des années dans la scène francophone sont incriminées, dont notamment un membre essentiel de Rage Tour, société de concert fondée par le leader de Tagada Jones et qui s’occupe des tournées entre autres de Ultra Vomit, No One Is Innocent, Black Bomb A, Dagoba ou Les Sales Majestés.

    En substance, cet organisateur est accusé de s’être rendu coupable et complice de plusieurs agressions sexuelles entre 2010 et 2019 ainsi que d’avoir droguée une femme pour la violer. Devant les accusations (pourtant corroborées par de multiples témoins dont le guitariste de No One Is Innocent), Rage Tour a couvert son employé en déposant plainte contre l’une des victimes qui a rendu l’affaire publique, puis a cherché à faire pression sur l’employeur d’un membre du groupe Nightwatchers après qu’il ait pris position contre les agissement au sein de la société.

    Si l’on connaissait l’affaire depuis quelques temps (lire la news de Metalorgie de l’époque ) l’article de Mediapart relate en détail les agressions multiples et surtout l’impunité dont bénéficiait l’employé de Rage Tour.

    L’autre gros morceau du papier de la discorde, ce sont les témoignages à l’encontre de Till, leader de Guerilla Poubelle et patron de Guerilla Asso. Plusieurs de ses ex compagnes dénoncent des comportements répréhensibles à leur encontre, dont des rapports non consentis sans protection entre 2006 et 2008 – accusations réfutées par le chanteur/guitariste dans l’article – ainsi qu’une ostracisation de la part de la scène Guerilla Asso (qui a produit, distribué ou fait tourner plus d’une centaine de groupes de punk depuis sa création) une fois les relations amoureuses terminées.

    On peut se demander quelles seront les répercussions d’un tel dossier, parce qu’entre Rage Tour et Guerilla Asso, on a les organisations les plus médiatisées du milieu. A quoi peut-on s’attendre ? Une dissolution ou un boycott des groupes / labels cités ? Une libération de la parole avec révélation d’autres bails sombres ? De notre coté, on espère surtout a minima une prise de conscience de la trop grande récurrence de ces comportements (et pourtant l’auteur de ces lignes est loin d’être un modèle de probité)

    On constate que, depuis la parution de l’article, il y a eu peu de réactions affichées par les concernés ou les groupes partenaires de ces labels / tourneurs. Certains pourront se montrer déçus de ce mutisme, ici on apprécie ce silence gêné où les mis en cause ne la ramènent pas, plutôt qu’une communication exécrable – comme celle du Hellfest qui pour « protéger son image d’organisation safe” avait préféré remettre en cause le témoignage d’une festivalière qui affirmait avoir été agressée lors de l’édition 2019 (Le Hellfest a depuis reconnu sa maladresse)

    Que retenir de tout cela ? Que les problèmes de toxicité et d’agressions sexuelles n’épargnent apparemment aucun milieu, et que même la scène punk / hardcore si fière de ses valeurs d’inclusion scandées à chaque concert est loin d’y être imperméable. Tout ce qui est énoncé décrit une ambiance d’omerta où les agresseurs sont protégés et les victimes ont du mal à faire entendre leur voix.

    Guerilla Poubelle - Tous les hommes sont des cons - VisualMusic
     
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