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Le travail

Discussion dans 'Politique et débats de société' créé par Anarchie 13, 23 Janvier 2015.

  1. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  2. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Hélas les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos alliés, et perso je ne pense pas que le problème puisse venir d'un complot de banquiers juifs.
     
  3. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  4. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    J'ai pas dit ça non plus, je trouve ça un peu réactionnaire du coup. Je ne sais pas quel sera l'aboutissement, pour moi, on verra bien.

    Là-dessus je suis d'accord. Mais quand je me demande "pourquoi les gens ne le font pas ?" je ne me dis pas que c'est parce qu'ils n'ont pas conscience de ce qui est néfaste, mais parce que concrètement rien ne leur permet de l'éviter.

    C'est le dernier point qui pèche. La plupart des gens ont entendu parler des problèmes, ok c'est probable. Sauf que soit ils se retrouvent juste face au problème, sans solutions à y apporter et sans outils pour solutionner les problèmes donc sans se sentir la responsabilité de le faire. Soit les solutions dont ils ont entendu parler sont des solutions apportées par le haut, par l'état ou des institutions déjà établies, par une responsabilisation des entreprises par exemple, bref des choses hors de leur portée. Ou sinon on leur propose une vie d'ascète dont les conséquences sont évidemment imperceptibles, difficile à mettre en pratique et que tout le monde sait inefficace en soi (comme le tri sélectif).
    Des possibilités de consommer différemment, ce qui implique une autre production parce que tu ne peux consommer que ce qui est produit, sont rares.

    Sinon je suis d'accord qu'une révolution est peu probable mais je ne conçois pas m'associer à un mouvement collectif qui n'aille pas dans ce sens. Soit je me replis sur moi, soit j'accompagne des luttes résolument contre la propriété et toute forme de pouvoir. Y a des concessions que je veux pas faire. Bon je suis fatigué j'arrête là pour ce soir :p.
     
  5. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  6. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Bon je relance ce sujet pour parler de l'économie sociale et solidaire.
    En ce moment on travaille pas mal sur cette catégorie ou des organisations se revendiquant de cette mouvance.
    Les auteurs (français) qui prônent ce type d'économie vont de Proudhon, Le Play ou Fourier à Bernard Friot, Jean-Louis Laville (spécialiste français de ce domaine mais aussi théoricien de l'ESS) ou la revue M.A.U.S.S. dont j'ai déjà parlé à propos du "convivialisme".
    Mais contrairement au convivialisme c'est un mouvement important et notamment dans la gauche altermondialiste et libertaire, rien d'étrange à cela le mutuellisme a été théorisé par Proudhon et appliqué notamment par les canuts les uns et les autres appartenant à l'histoire de l'anarchisme. Donc j'ai pensé qu'il était fort probable que des personnes passant sur ce forum soit attirée par l'économie sociale et solidaire.
    Après je sais que d'autres anars la qualifierait de réformiste et citoyenniste, ce qu'elle est.
    En réalité ça veut pas dire grand chose, c'est un concept qui a été forgé par les intellectuels dans les années 80 si je ne me trompe pas. Elle désigne une logique de production qui ne vise pas le profit et particulièrement présente dans les associations ou les ONG ou les SCOP, etc, etc...

    Grosso modo, elle part du même constat que Marx (mais aussi Proudhon justement qui l'a fait dans "qu'est-ce-que la propriété ?"), et c'est pour ça que j'en parle ici, comme quoi les bénéfices du patron ont été faits uniquement grâce au travail des salariés qui ne leur a pas été payé. Il me semble que Proudhon précise plutôt que c'est le surplus d'efficacité lorsqu'on travaille en groupe qui n'est payé aux travailleurs. Ce qui ne change pas grand chose au final pour la suite.
    Du coup, Proudhon ainsi que tous les autres chantres de l'économie sociale et solidaire, le problème est la répartition des bénéfices. Il y a d'autres sujets (critiques) sur l'autogestion des entreprises (forcément capitalistes) sur ce forum du coup je vais juste dire que ça n'abolit ni la propriété, ni la concurrence, ni le salariat et ni leurs symptômes (stress, conflits, "risques psycho-sociaux", souffrance...) ça ne les limite même pas si j'en crois ce que disent mes profs et d'autres chercheurs. Mais j'ai rien lu dessus donc je ne sais pas.
    Le mutuellisme c'est le même principe à l'échelle des entreprises : favoriser la coopération plutôt que la concurrence. Mais la propriété est légalement individuelle (même si c'est une personne morale qui est propriétaire) et ça pose des contraintes indépassables d'après moi.
    Du coup je suggère la lecture de cet article pour ceux que ça intéresse :

    « Économie sociale et solidaire » : quand les sciences sociales enchantent le travail

    Puisque des "preuves" historiques de la tendance au compromis (avec le second empire ou Vichy), contre-révolutionnaire (adoption de la charte du travail qui vise à ce que les patrons les ouvriers s'entendent mieux, donc du déni de la lutte des classes qui est pourtant la conclusion logique du même constat fait par Marx de l'exploitation du salarié).
    Il y est aussi dit que ce sont des mouvements de la petite-bourgeoisie (les canuts n'étaient par exemple pas des prolétaires mais des artisans, explique l'article). Il cite le cas du Familistère aussi. De fait le mutuellisme favorise les petites entreprises en les unissant contre les grosses entreprises.

    Je pense qu'ici le point de désaccord principal avec les révolutionnaires anticapitalistes c'est que le capitalisme n'est pas lu comme un mode de production mais comme une stratégie que peut adopter une entreprise. Pour l'économie sociale et solidaire le capitalisme c'est "rechercher le profit individuel". Pour nous c'est un système global, pour eux une entreprise peut ne pas être capitaliste si elle le décide. Comme si il suffisait de le décréter.
    L'intérêt de parler de "prolétaires" plutôt que de "salariés" c'est que parmi les prolétaires on compte aussi les inactifs (chômeurs, certains étudiants et les plus jeunes, retraités...). Pour l'économie sociale et solidaire, le capitalisme semble n'être vécu que sur le lieu du travail. C'est ce qui leur permet par exemple de dire que le public, ce qui est géré par l'état, n'est pas capitaliste. Idem pour les associations.
    De mon point de vue c'est complètement faux. L'état tire ses fonds aussi de l'exploitation du travail (en taxant les entreprises qui payent grâce à ce qu'elles n'ont pas versé aux salariés notamment), donc l'état sans le capitalisme des entreprises privés il n'existe pas, il est inconcevable. Pour l'économie sociale et solidaire, il l'est parce que ce que l'état vole aux travailleurs il le leur rend en réinvestissant dans la société : il ne cherche pas le profit. L'état serait en gros celui qui soutire du pèz aux entreprises contre leur gré. Mais en réalité, les capitalistes acceptent de donner une part du salaire des travailleurs à l'état plutôt que de se le mettre dans leur poche parce que l'état évite le conflit social (par les aides ou la répression). En outre, l'état utilise une part immensément plus grande de ses recettes au renflouement des banques et à soutenir les entreprises qu'aux aides sociales. Les capitalistes le savent, et l'état est forcé de le faire car les capitalistes peuvent toujours délocaliser. Faut pas oublier que la richesse est produite dans les entreprises privées.
    Les associations, quant à elles, sont aussi une exploitation de la force de travail : l'état, plutôt que d'utiliser l'argent qu'il a volé aux prolétaires pour le réinvestir dans des aides sociales trouve que c'est moins cher de verser des subventions à des associations pour qu'elles le fassent à sa place. Je suis mauvaise langue mais ça l'arrange bien que des bénévoles se proposent de faire le travail de ses salariés (parce que l'état est un employeur en plus !).
    Malgré ça, les associations emploient de plus en plus de salariés elles-mêmes. Sauf que ces salariés travaillent pour une oeuvre sociale, leur entreprise les exploite pour une bonne cause. D'autre part les associations pour avoir leurs subventions ou les financements privé sont bien obligés de prouver que ces sous sont bien investis et ça se fait selon les critères des financeurs. A partir de là j'ai vraiment du mal à imaginer que les associations échappent au capitalisme. Elles sont en plein dedans. Même si les intentions sont louables et qu'elles ne veulent initialement pas faire de profit, elles sont obligées de gérer leurs fonds limités (et pour ce faire adoptent régulièrement des méthodes du privé, justement parce qu'elles sont efficaces pour gérer les thunes et même si "l'humain doit passer avant" en théorie l'association ne peut pas remplir sa mission sans fonds) et elles sont obligées de répondre aux attentes des financeurs (publics ou privés).
     
  7. ninaa
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  8. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Même si ces structures "alternatives" sont très diverses on en revient toujours au même principe: tant qu'on n'en aura pas fini avec le capitalisme on ne pourra pas y échapper (sauf à vivre dans un tonneau à manger les herbes de la forêt mais c'est encore une autre histoire).
    Donc en effet, dans le meilleur des cas on évite la capitalisation, l'actionnariat, on répartit les bénéfices équitablement. A condition de ne pas être dupe (de ne pas croire que c'est comme ça qu'on en finira avec le capitalisme, ni qu'on est "en dehors du capitalisme") ça me paraît justifié d'essayer au maximum de vivre en adéquation avec ses idéaux.

    J'en ai déjà parlé mais pour moi c'est le témoignage le plus édifiant sur ce sujet, la BD autobiographique "La Communauté":
    Des espaces temporaires d'anarchie?
    Un autre exemple édifiant: les FRALIB. Des ouvriers licenciés par une multinationale. Après des années de lutte, après avoir espéré être repris par divers autres patrons, avoir supplié divers politiques (y compris UMP), ils ont fini par créer une SCOP. Hélas ils étaient trop nombreux (plusieurs dizaines) pour pouvoir vivre en vendant leurs produits grâce à des circuits alternatifs. C'est un gros contrat avec une chaîne d'hypermarchés qui leur a sauvé la mise.
    SCOP-TI : Coopérative de thés et infusions
    Tout comme les membres de la Communauté (BD ci dessus), soi disant en rupture avec le capitalisme, vivaient au départ en produisant des pubs pour... les supermarchés Leclerc!
    Dans tous ces cas (comme dans l'expérience "Charbons ardents") la question du travail, pénibilité, temps de vie perdu, pollution, produits inutiles ou nuisibles... est loin d'être réglée par la structure "autogérée".
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  9. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  10. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Une brochure intéressante (sur infokiosque):


    Plus de trente autres brochures sur le même thème (toujours sur infokiosque)!

    [infokiosques.net] - Critiques du travail

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  11. ninaa
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  12. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    De l'auteur de Putain d'usine, dans le dernier CQFD:



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    Putain d'usine - Jean-Pierre Levaray - Babelio


    Kombinat et mat
    À L’OMBRE D’UNE ACIÉRIE RUSSE
    Vitrine de la grandeur industrielle soviétique sous Staline, le complexe sidérurgique de Magnitogork est le sujet de Kombinat, film documentaire du réalisateur Gabriel Tejedor. Près d’un siècle après sa construction, il est aujourd’hui emblématique de la Russie de Poutine, entre patriotisme autoritaire et capitalisme débridé.
    En ces temps funestes où Poutine est en guerre contre l’Ukraine, le film documentaire Kombinat, en salles depuis le 2 mars et réalisé par le cinéaste suisse Gabriel Tejedor, offre un aperçu percutant de ce que vivent quantité de Russes au quotidien. Au cœur du sujet, les salariés (plutôt agents de maîtrise que prolos) d’une aciérie monstre, le Magnitogorski Metallourguitcheski Kombinat, situé à Magnitogorsk, dans le sud de l’Oural. Une ville où le quotidien tourne autour de l’usine, avec prise en charge de tous et de chacun, de l’école au sanatorium, dans un univers paternaliste, voire patriarcal – sur fond de fumées sombres et de poussières crachées en continu par une forêt de cheminées.

    S’il est peu question des conditions de travail (compliquées à filmer), en sous-texte les voix off des ouvriers parlent d’accidents fréquents, de maladies professionnelles, d’enfants naissant avec des handicaps physiques ou mentaux, de cancers, de pollution des eaux et de l’air…

    À l’écran, on suit Sasha et ses proches, que le réalisateur et sa petite équipe ont accompagnés lors de nombreux repas de famille – durant lesquels les vieilles encensent Poutine – ou quand Sasha danse la salsa. Son truc à lui, c’est ça : aller au club et s’éclater aux rythmes de la musique cubaine – pays toujours ami de la Russie.

    PROPAGANDE À TOUS LES ÉTAGES
    Si la culture soviétique forgeait jadis les mentalités, érigeant les travailleurs en héros servant le socialisme par le productivisme, aujourd’hui de nouvelles légendes les façonnent, désormais au service d’oligarques qui vivent en Suisse.

    Chaque 9 mai, on continue à célébrer les morts de la Seconde Guerre mondiale, en présence de militaires et à grand renfort de défilés et de chants quasi mystiques. S’y ajoute l’annuelle Journée des métallurgistes organisée par les patrons et le gouvernement. Une cérémonie à laquelle les salariés sont quasiment obligés de participer, et où l’on assiste par exemple à des scènes chorégraphiées et théâtralisées, que la révolution culturelle chinoise n’aurait pas reniées, avec force slogans et drapeaux russes. Ce jour-là, un message de Poutine félicite le patron du Kombinat d’» avoir appliqué activement la charte écologique de la Russie» (sic) tandis qu’un enfant de sept ans déclare qu’il est fier de savoir que dans dix ans, il sera ouvrier métallurgiste lui aussi...

    Dans Kombinat, peu de révolte et pas plus de revendications pour l’amélioration des conditions de travail. Pourtant, le doute pointe : la propagande quotidienne ne fonctionne plus à plein. Ainsi, c’est pour éviter l’usine que le jeune couple qui tient le club de danse de Sasha a monté son affaire. Las, il en faudrait plus pour échapper au monstre d’acier : le kombinat utilise les danseurs à l’occasion de son spectacle annuel... L’aliénation sous dictature, c’est évidemment pire.

    Reste un goût de No Future, surtout face aux silences de la fille de Sasha, jeune adolescente qui sert presque de fil rouge et semble désespérée de devoir, à son tour, travailler un jour dans cette usine.

    Jean-Pierre Levaray

    À l’ombre d’une aciérie russe
     
  13. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  14. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    1er Mai : A bas le travail !
    1 mai 2022 par Floréal

    On prend des manières à 15 ans
    Puis on grandit sans qu’on les perde
    Ainsi moi j’aime bien roupiller
    J’peux pas travailler, ça m’emmerde
    (Aristide Bruant, « Lézard »)

    « Quand le travailleur s’endort
    Il est bercé par l’insomnie
    Et quand son réveil le réveille
    Il trouve chaque jour devant son lit
    La sale gueule du travail
    Qui ricane, qui se fout de lui »
    (Jacques Prévert, « Paroles »)

    ____________

    « Ce qui mine la France, c’est depuis longtemps le goût du confort (…). Il faut mobiliser le pays. Dans l’âpre compétition du monde, on ne le fera pas en invoquant le droit à la paresse ! »
    (Jean-Pierre Chevènement, 1er février 1993).

    « O travail ! Devoir sacré de l’homme libre ! Force et consolation des cœurs généreux ! Toi qui préserves des passions lâches et mauvaises, toi qui rends plus douces au cœur les caresses de l’enfant et l’affection de l’épouse, sois glorifié ! C’est toi qui nous donnes l’estime de nous-mêmes et nous fais meilleur pour les autres ! Tu nous protèges contre la corruption du vice, tu nous assures la Liberté, tu nous enseignes l’Egalité et tu mûris nos âmes pour la divine Fraternité !
    Sois glorifié, ô Travail ! »
    (J. Chabert, dit Bressau l’Estimable, « La prière au Travail »).

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  15. HarryKill
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    HarryKill Membre du forum Membre actif

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    Oct 2012
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    Salut.

    Ca fait bizarrre de reprendre une discussion commencée il y a 6 ans !! (En même temps en relisant un peu ça permet de s'apercevoir qu'on est plus forcément en accord avec ce que l'on a écrit, du moins pas sur tout en tous cas...)

    Ca fait quelques temps que je me penche sur la révolution espagnole des années trente, je viens de finir un bouquin (De la lutte pour Barcelone à l'éloge du travail - l'anticapitalime des anarchistes et anarcho-syndicalistes espagnols des années trente).

    J'ai trouvé assez surprenant la force avec laquelle la CNT et l'UGC ont appuyé, voire martelé afin qu'il n'y eut aucun relâchement des forces productives dans les entreprises pendant toutes la période de collectivisation, ce qui, quelque part est compréhensible, mais d'autre part ce qui frappant, c'est qu'on touche de la part des anarchistes de l'époque à une certaine forme d'autoritarisme dans les rapports avec ceux qui n'auraient pas respecté les motions établies lors du congrès de Saragosse (par ex). En effet, même si l'expropriation des moyens de production, leur socialisation, l'amélioration des conditions de travail, la baisse du temps de travail à 40h, l'arrêt des salaires à la pièce (plus ou moins reprise plus tard), les ouvriers n'ont pas pour autant cessé leurs revendications, ont perduré aux arrêts de travail, auto-mutilations ont également donné dans le sabotage... La CNT, consciente du poids qu'elle avait et du peu de ressources auxquels auraient eu recours ceux qui ne l'avaient pas rejoint (ou s'en trouverait exclus), entre délation, propagande, milices etc, elle n'eut de cesse de garder un contrôle assez autoritaire.
    Je ne sais plus qui dans le bouquin laisse entendre que s'il y eut tant d'opposition, ce fut parce que les espagnols n'avaient eux même pas su définir correctement dès le départ le rapport qu'ils devraient entretenir au travail pendant la révolution.

    J'ai partagé ce livre ici pour ceux que ça intéresse : De "La lucha por Barcelona" à "El elogio del trabajo"


    Et je laisse en lecture une annexe du livre qui est assez criante et qui rejoint (à moins que je fasse erreur) l'analyse laissée par A13 dans son tout premier post...
    N'hésitez pas à laisser vos impressions sur ce sujet espagnol, ça m'intéresse de savoir comment vous le percevez.
     
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