salut bonjour camarades copaines

salut,
ici gabie, anar depuis l'adolescence (comprenais pas le "c'est comme ça", aveu de résignation parfois fait limite sur un ton de revendication!), ai découvert le mot dans un roman, la lecture de ce genre littéraire restant une de mes activités favorites.
mon anarchisme reste de salon jusqu'à la fac et ses mouvements d'occupation (LRU), puis participations aux squatts successifs de ma ville, dans lesquels on s'organise pour faire des repas (recup, chourre), concerts, fêtes, non-cours, ateliers etc...
avec les copaines on bouge parfois en petit groupe voir ce qui se passe ailleurs, je me rappelle de notre visite aux Lentillères (à leur deuxième anniversaire), j'avais ressenti une grande joie en apprenant un an auparavant l'existence de cette action qui reste pour moi exemplaire (j'ai appris il y a quelques jours, à l'abandon du projet éco-quartier, que ce qui est devenu carrément un quartier auto-géré se dirige possiblement vers une légalisation, j'avoue que l'exemple encore frais du désastre vécu à la zad de nddl à partir de l'abandon de l'aéroport me fait craindre une trajectoire similaire, mais peut-être justement cette victoire muée en échec servira de contre-exemple)
à propos de la zad, comme pour beaucoup de monde elle tient une place importante dans ma vie, avec participation à la construction d'une cabane, découvertes/chantiers/discussions/situations en tous genres.
et à propos de genre (décidément quel sens de la transition hum hum), me genre au féminin contrairement au genre assigné à ma naissance. féministe queer, intéressée par l'écoféminisme notamment depuis ma participation au super rassemblement féministe et antinucléaire en non-mixité à côté de Bure, en septembre dernier.
enfin retournée à la campagne après plus de quinze ans de vie urbaine! vie urbaine que j'ai pas abandonnée, j'essaie de concilier les deux.
niveau musique, en ce moment j'écoute pas mal Dope Saint Jude, et si vous êtes pas trop loin de Paris vous pouvez aller le voir ce vendredi 13 décembre à Fontenay-sous-Bois. S'il y a un album qui a accompagné avec constance mes luttes, c'est "pour en finir avec le travail". j'aime beaucoup "la paysanne" de Gaston Couté, "nos identités" des Fées Minées ZIK | Les Fées Minées
les René Binamé, Colette Magny, Anne Sylvestre, Ferré, Thiéfaine, Dionysos et plein d'autres.
bon je pensais pas en raconter autant, je m'arrête là!
si quand même je rajoute que je ne mange pas de viande, sauf si je récupère (potagiste balbutiante et pauvre rsaiste, recup = part importante de ma nourriture) un truc déjà préparé qui en contient un peu (genre que je peux manger sans trop y penser) et que j'ai la flemme/pas les moyens de faire autrement. mange pour l'instant produits laitiers, mais à fond pour la perspective vegane - partage ma vie avec une chienne la plus libre possible, sans laisse par exemple et bon c'est plus possible parce qu'habitons maintenant au bord d'une route à voitures qui vont très vite [bouh! suis pas très voiture] mais avant déménagement elle décidait la plupart du temps de ses allées et venues

et vais me précipiter sur les ressources musicales/informatives/cinématographiques qui ont l'air si super.
tchô!

 

merci!

à propos de la zad et de la critique de l'autoritarisme et de la normalisation, je me souviens avoir vu passer dans mes mails une brochure récente (quelque semaines/mois, c'est un peu vague oui) qui semblait dans la lignée des zadissidences, je l'avais pas lue sur le moment et je n'arrive pas à retrouver le mail en question. ça te dit quelque chose?

je suis pas des environs de Dijon, nous avions traversé un petit bout de pays pour s'y rendre puisqu'à la base je suis de Rouen (et maintenant dans le Calvados). Je n'avais même pas entendu parler de l'histoire de Mathias. Es-il enfin sorti?

ma dernière expérience en squatt remonte à un an (en ne comptant pas mes loyers impayés de la coloc que j'ai rejointe ensuite nous habitions une ancienne ehpad qui a abrité dans les 200 réfugié.e.s en tout. c'était pas évident mais diable que c'était riche!

en région parisienne je garde un bon souvenir d'avoir traîné quelques jours à la buissonière, à Fontenay, en 2011 - c'était le moment où il y avait pas mal de réfugié.e.s qui arrivaient de Tunisie, avec des gen.te.s de la buissonière nous étions allé sur au moins deux lieux d'accueil successifs (un gymnase et des locaux de bureaux)

effectivement le sujet transgenre et féminisme queer a l'air bien fourni, j'irai m'y perdre dès que j'ai un peu plus de temps!

 

super, merci!