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  1. gloupy multicompte du troll Barbe noire
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    gloupy multicompte du troll Barbe noire Nouveau membre Expulsé par vote

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    Nov 2019
    Homme
    Germany
    yo

    moi cest anar antigauche

    je m'explique



    l'anarchisme est antigauche

    les valeurs d'egalité et de liberté sont de gauche

    mais pas la soumission à une morale

    la gauche est collectiviste pas pour la liberté individuelle

    la gauche puni censure attaque en procès au nom de sa morale collectivojacobine

    donc l'anarchisme n'est pas de gauche

    il est antigauche et antidroite

    la gauche est autoritaire et étatiste

    l'anarchisme est antipolitique

    il est en dehors

    et amoral



    quen pensez vous?



    Anarchisme anti-gauche : chasser le gauchisme dans l’intention de le détruire

    En partant de l’évidence de l’économie, la critique marxiste décrypte peut-être le fonctionnement du système de l’économie politique, mais en même temps, il le reproduit comme un modèle. Il n’y a pas de mode de production, ni de production dans les sociétés primitives. Il n’y a pas de dialectique ni d’inconscient dans les sociétés primitives.
    Le marxisme est la projection de la lutte des classes et du mode de production sur toute l’Histoire; il est la vision d’une « liberté » future basée sur la domination consciente de la nature. Ce sont-là des extrapolations de l’économie. Dans la mesure où elle n’est pas radicale, la critique marxiste est vouée malgré elle à reproduire les racines du système de l’économie politique.
    – Le miroir de la production

    Le gauchisme n’est pas seulement mortel de par sa monotonie, il est littéralement mortel dans sa pratique et sa mise en œuvre. Au XXème siècle, l’Union Soviétique a massacré près de vingt à quarante millions de personnes lors de la création de son empire communiste (certaines estimations dépassent les cinquante millions, mais sont difficilement vérifiables car lorsque les personnes étaient envoyées dans les camps, les soviétiques effaçaient souvent toutes traces de leur existence) ; le « Grand Bond en avant » de Mao Tsé-Toung en Chine (largement reconnu comme la plus grande catastrophe causée dans la tentative de construire une économie centralisée) aurait fait environ quarante millions de morts ; et les Khmers rouges cambodgiens ont massacré deux millions de personnes (un quart de la population cambodgienne) dans les Champs de la Mort – au nom d’une « forme égalitaire du communisme ». Les régimes communistes du siècle dernier ont tous eu une évolution incontrôlée et leurs utopies scientifiquement conçues ont toutes finies sous la forme de camps de la mort. En substance, le communisme n’est qu’une autre forme de gestion (particulièrement violente) de la civilisation – à l’instar du féodalisme – et est dévoué à un modèle social industriel basé sur la production avec une ferveur encore plus religieuse que le capitalisme.

    Alors on pourrait penser que les anarchistes, plus que quiconque, seraient hostiles au caractère intrinsèquement totalitaire et collectivisant des idéologies gauchistes – comme le communisme et le socialisme – mais à ce jour, un grand nombre de prétendus anarchistes continuent d’exprimer leur sympathie envers les objectifs et l’épistémologie communistes, et l’analyse de classe marxiste – et se laissent embobiner et tromper par des euphémismes comme « communiste anti-étatique », « marxiste autonome », ou encore le préféré du moment du hispter urbain : « communisation ». Les anarchistes qui s’extasient devant ces conneries vénèrent l’autel d’une mare stagnante et restent attachés à une tradition politique d’autoritarisme et de charniers – quelle que soit la terminologie mise à jour ( la fine rhétorique de la « communisation » a atteint de nouveaux sommets d’ennui avec les écrits tendances des fumistes hypocrites comme Tiqqun et les gargouillements imbéciles de Applied Nonexistence : tous deux des groupes de cocos fourbes qui se spécialisent dans le charabia postmoderne, en substituant le langage élitiste et masturbatoire à la parole réelle, et en étouffant les malheureux lecteurs avec un air fétide et sans rêve – un peu comme comme celui qui s’échappe des poubelles sans couvercle).

    Nous sommes depuis longtemps fatigués par ce dialogue et cherchons à donner de nouvelles combinaisons de couleurs anarchiques aux déchets politiques qui engloutissent nos vies. Le verbiage fallacieux de la Gauche a trop longtemps étouffé notre imaginaire, en gelant notre énergie et en dissimulant l’essence de la lutte pour l’Anarchie, ses qualités fondamentales et intrinsèques, derrière des idéologies factices et prétentieuses qui étouffent l’action de la pensée et du rêve dans une attente pénible et unidimensionnelle. Toutes les idéologies sont des entraves à l’Esprit Libre, mais les idéologies qui ne reflètent pas le chaos, l’absurde fantaisie et le rire hystérique de la vie – comme le gauchisme – sont des entraves particulièrement ennuyantes pour l’expression incontrôlée de la rébellion autonome et sauvage. L’Anarchie verte – ou la critique de la civilisation – est une analyse de classe qui ne fait pas les choses à moitié, qui ne reste pas piégée dans la logique capitaliste (comme c’est le cas du communisme) et qui attaque l’aliénation, la domestication et la division du travail à leurs racines… A leurs racines civilisées. La gauche est profondément ancrée dans l’ordre civilisé, et tant que nous lutterons contre cette horrible obscurité empoisonnée qui nous entraîne vers un effondrement universel, il nous incombe de lutter les yeux ouverts.

    attaque noblogs org
     
  2. Ziggy-star
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    Ziggy-star Membre du forum Membre actif

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    Fev 2017
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  3. plateformiste, internationaliste, auto-gestionnaire, révolutionnaire, gauchiste, veganarchiste
    Salut à toi

    Au delà du manque de rigueur intellectuelle de ce texte, (citons pour seul exemple les premières lignes : " Le gauchisme n’est pas seulement mortel de par sa monotonie, il est littéralement mortel dans sa pratique et sa mise en œuvre. Au XXème siècle, l’Union Soviétique...." alors qu'historiquement le gauchisme désigne l'opposition de gauche à la politique de Lénine, donc potentiellement des anarchistes) il pose néanmoins une bonne question.
    Le débat est plus complexe que tu semble l'envisager. D'abord qu'est ce que la gauche ? Difficile de répondre sans dire que cela renvoie à des réalités biens différentes en fonction des époques. Cependant, dans la mesure où la gauche se définit par opposition à la droite, on peut dire que la gauche refuse l'ordre établi et cherches à changer la société vers le "progrès" par opposition au conservatisme (au sens large) ou la réaction. D'ailleurs il est intéressant de remarquer que les mouvements "de gauche" à un moment donné de l'histoire qui réalisent les objectifs qu'ils se sont fixés disparaissent ou basculent à droite (typiquement les libéraux).
    A partir de cette définition (qui est critiquable je l'accorde, mais qui me semble plus objective que "collectivo-jacobine"), on pourrait en conclure que l'anarchisme.
    D'autre part, le texte semble passé sous silence une chose importante, les racines historiques de l'anarchisme moderne. De fait l'anarchisme (comme le communisme et la social-démocratie) vient du socialisme,de la première internationale, qui est un mouvement de gauche visant à changer la société par la résolution de "la question sociale". Donc si on reprend la définition que j'ai donné de la gauche, on peut supposer que dans un moment révolutionnaire favorable aux anarchistes, les communistes se retrouveront à droite (cherchant à préserver/conserver l'État).
    Néanmoins, si je pense que l'on peut catégorisé l'anarchisme comme étant à gauche et donc potentiellement dans une typologie classique (sur le spectre gauche-droite) comme étant la gauche de l'extrême gauche, je pense qu'il faut se poser une question (la vraie question) : est-ce qu'on peut réduire la classification politique au simple clivage gauche droite ? Pour moi la réponse est non, je vais pas développer, ni sur les clivages possibles, ni sur les conséquences et implications pratiques, mais je pense vraiment que c'est sur cette question que nous (anarchistes) devons nous pencher
    Pour résumer donc je pense que l'anarchisme est de gauche notamment par son inscription dans le mouvement socialiste mais qu'il ne s'y réduit pas. Donc si l'anarchisme anti-gauche signifie un anarchisme anti communistes, anti-social-reformiste, anti-gauche-non-socialiste, alors c'est juste l'anarchisme autodifférencié. En revanche s'il signifie anti- changement (social) de la société en affirmant la suprématie de l'anarchisme dépassant pour lui-même la lutte contre la(les) domination (s) alors il devient dangereux car il se coupe des opprimés (dont il proclame pourtant leur émancipation par eux même) et néglige la lutte qu'il doit mener contre la droite, c'est à dire les intérêts des dominants, étatistes-capitalistes-etc.
     
  4. gloupy multicompte du troll Barbe noire
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    gloupy multicompte du troll Barbe noire Nouveau membre Expulsé par vote

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    Nov 2019
    Homme
    Germany
    salut


    intéressant !

    mais le vieux mouvement ouvrier est mort

    et enterré !

    donc l'anarchisme daujourdui n'a plus rien àvoir avec tout ça.

    sauf dans ses orgas-syndicats-musées

    moi je suis contre les lois parce quelles enserrent tout le monde



    la droite est pour les lois

    comme la gauche

    les communistes sont pour les tribunaux populaires

    pour imposer LEURS morales

    l'anomiste, contre les lois, les droits de l'Homme

    contre imposer des lois une morale = c'est dominer

    la gauche est moraliste

    veut imposer ses lois sa morale etc

    veut dominer


    voila pourquoi je suis antigauche comme antidroite

    car la droite et la gauche sont pour imposer une morale

    une morale collectiviste jacobine
    (le TOUT le GROUPE la COMMUNAUTE contre L'UNITÉ L'ATOME)

    kropotkine n'a rien compris



    Adieux à la gauche

    "Dès son apparition comme mouvement radical au milieu du XIXe siècle, l’anarchisme a été associé à la gauche. William Godwin, qu’on reconnaît habituellement comme le premier anarchiste moderne, frayait avec l’aile radicale des whigs britanniques. On voyait régulièrement Stirner fumer ses cigares chez Hippel en compagnie des hégéliens de gauche. Élu député en 1848, Proudhon siégea avec l’extrême-gauche à l’Assemblée de la Seconde république française. Sans parler de Bakounine, qui joua le rôle qu’on connaît au sein de l’AIT – lorsqu’il ne courrait pas d’une barricade à l’autre de Dresde à Lyon. Cette association a toutefois toujours été difficile. Je pourrais vous citer des exemples jusqu’à demain matin mais ils sont si sanglants que je préfère m’abstenir. Disons seulement que les militants de gauche qui ont eu accès au pouvoir1 ont toujours considéré l’objectif anarchiste de transformation radicale de la vie, ainsi que le principe stipulant que les fins et les moyens sont indissociables comme des obstacles, voire même des dangers potentiels pour l’atteinte de leurs propres objectifs politiques.

    Le mariage entre les anars et la gauche – qu’on ne peut qualifier ni d’amour ni de raison – a pourtant duré presque deux cent ans. Les militants, les théoriciens et les groupes anarchistes ont ainsi occupé au cours de ces deux siècles une niche minuscule de la constellation éclectique de la gauche révolutionnaire : celle de la « gauche de toutes les gauches » ou alors celle, encore plus pitoyable, de la « conscience de la gauche ». Dans la plupart des principales insurrections et révolutions de cette époque, les gauchistes2 autoritaires ont tenu le haut du pavé, repoussant chaque fois les anars un peu plus dans la marge. Qu’ils furent libéraux, sociaux-démocrates, tiers-mondistes, altermondialistes, socialistes ou communistes, les gauchistes adhérèrent massivement au courant autoritaire, soucieux de justice et d’égalité, mais favorisant l’action politique à travers des organisations hiérarchiques dont les principales caractéristiques furent un leadership professionnel, des idéologies dogmatiques (surtout en ce qui concerne les courants marxistes), un moralisme à tout crin et un dégoût envers la liberté individuelle et les initiatives autonomes de créer des communautés authentiquement non-hiérarchiques et libertaires.

    Principalement après leur expulsion de la Première internationale, les anars se sont trouvés devant un dilemme :soit ils situaient leurs critiques quelque part dans les marges de la gauche, soit ils rejetaient en bloc le gauchisme au risque d’être isolés et oubliés. Puisque la majorité des anars sont justement devenus anarchistes en quittant des organisations gauchistes jugées trop autoritaires, il n’est guère surprenant qu’ils choisirent pour la plupart la première alternative. L’anarcho-syndicalisme est probablement le meilleur exemple de cet anarcho-gauchisme. Il a permis aux anars d’épouser les idéologies et les méthodes de la gauche pour lutter pour une vision gauchiste de la justice sociale, tout en adhérant simultanément aux valeurs anarchistes d’action directe, d’autogestion ainsi qu’à certaines valeurs culturelles libertaires. Il en va de même pour les adeptes du plateformisme de Makhno et Archinov, qui ont poussé si loin le flirt avec l’autoritarisme de la gauche qu’on arrive à se demander s’il s’agit encore d’anarchisme.3 Certains anars ont enfin fait le pari de se noyer carrément dans des organisations de gauche qui n’adhèraient que marginalement, sinon pas du tout, aux valeurs libertaires, simplement parce qu’ils ne voyaient (ou n’arrivaient pas à imaginer) aucune manière de lutter directement en compagnie d’autres anars… qui étaient eux-mêmes noyés dans d’autres organisations gauchistes concurrentes.

    Peut-être serait-il temps pour les anarchistes de l’ombre de la gauche, maintenant que les vestiges de sa force passée sont en pleine implosion. Qui sait ? Si suffisamment d’anarchistes se dissocient de la myriade d’échecs, de palinodies et de purges de la gauche, peut-être pourront-ils finalement parler et agir par eux-mêmes, pour eux-mêmes. Ce faisant, ils pourraient même inspirer une nouvelle génération de révoltés, qui seraient cette fois-ci moins susceptibles de compromettre leurs idéaux dans des tentatives chimériques de maintenir un front commun avec une gauche politique qui s’est historiquement opposée à toutes les expériences libertaires. Parce qu’un examen même sommaire de l’histoire nous le confirme : les révolutionnaires libertaires, toutes tendances confondues, se sont vu refuser l’adhésion à l’immense majorité des organisations politiques de gauche, ou alors ont été réduits au silence par celles qui les ont acceptés. Et surtout, les anars ont été persécutés, emprisonnés, torturés et assassinés par tous les gauchistes qui ont réussi à obtenir le pouvoir politique ou les ressources organisationnelles pour le faire.

    Pourquoi un tel conflit entre la gauche et les anars fut-il inévitable ? Parce que la gauche et les anarchistes portent deux visions profondément différentes du changement social, des visions incarnées par des critiques et des pratiques distinctes. Les anars – particulièrement les individualistes, qui entrer tous s’identifient le moins à la gauche – refusent de s’organiser de manière à ce que soit créé une leadership isolé du reste de la société, refusent la hiérarchie et l’inévitable manipulation qui est le lot de toute organisation de masse, et refusent l’hégémonie qu’une quelconque idéologie doctrinaire. La gauche, quant à elle, adhère systématiquement à des pratiques représentatives dans lesquelles des organisations de masses sont soumises à un leadership séparé fait d’intellectuels idéologues et de politiciens opportunistes. En adoptant cette pratique, le parti finit par se substituer au mouvement de masse, et la direction du parti finit par ses substituer au parti. En réalité, la fonction première de la gauche au sein du capitalisme a toujours été de récupérer intégralement chaque lutte sociale capable de confronter le capital et l’État, ce qui a eu pour conséquence de consolider l’accumulation du capital, le salariat, la domination étatique en les couvrant d’une logorrhée révolutionnaire faite de références vides à la liberté et à la justice sociale.

    Ma conviction est que l’anarchie ne peut se réaliser qu’à l’extérieur de la logique gauchiste. Un divorce entre les anars et ce qui reste de la gauche est selon moi plus que nécessaire, et ce divorce exige minimalement un rejet de l’organisationnalisme, du démocratisme, du progressisme, de l’identitarisme et l’idéomanie de la gauche.

    en dehors net