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Légalisation du cannabis, mieux que la décriminalisation

Discussion dans 'Politique et débats de société' créé par Ungovernable, 16 Novembre 2018.

  1. [Refusé]
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    [Refusé] Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Sept 2018
    France
    Aakuan, [Y'en à bcp qui souhaitent
    qu'elles, ils travaillent..s'insèrent,
    l' exclusion parait entretenue !?
    On revalorisé le SMIC ,au comparé il y a combien de chômeur. se.s 'hexagonaux' !?]

    -C'est la faute ; 'à se rasséréner
    cannabiquement' parce que....
    Même pas.Présence dérangeante... politique de l'autruche....argumentaire hygiéniste et pourtant !?
    Au taff ça peut aller jusqu'au '%testing'....ça se fait déjà durant les trajets !!! ??
     
  2. Première étape vers la légalisation en Europe. Le parlement Européen vient de s'entendre sur les propriétés médicales du cannabis, confirmant tout ce qui a été énuméré dans ce topic.


    Résolution du Parlement européen sur l’utilisation du cannabis à des fins médicales (2018/2775(RSP))
    B8‑0071/2019
    Le Parlement européen,

    – vu l’article 168 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (traité FUE),

    – vu la question à la Commission sur l’utilisation du cannabis à des fins médicales (O-000122/2018 – B8‑0001/2019),

    – vu l’article 128, paragraphe 5, et l’article 123, paragraphe 2, de son règlement intérieur,

    A. considérant que le cannabis comprend plus de 480 composés, dont plus de 100 cannabinoïdes constitués d’éléments psychoactifs et non psychoactifs; que plusieurs des composés du cannabis sont propres à cette plante;

    B. considérant que le D9-tetrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD) sont les cannabinoïdes les plus connus identifiés dans le cannabis; que le THC est l’ingrédient psychoactif et addictif principal du cannabis, alors que le CBD ne possède pas de propriétés inébriantes ni addictives;

    C. considérant que le cannabis se compose d’un grand nombre d’autres cannabinoïdes, tels que le cannabichromène, le cannabinol, l’acide cannabidiolique, le cannabigérol et le tétrahydrocannabivarine, qui peuvent avoir des effets neuroprotecteurs, contribuer à l’atténuation de certains symptômes dont souffrent des patients, comme les douleurs chroniques, les inflammations ou les infections bactériennes, et stimuler la croissance osseuse;

    D. considérant que les produits dérivés du cannabis utilisés à des fins médicales sont qualifiés largement de «cannabis médical»; que la signification de ce terme est très vague d’un point de vue juridique, qu’il reste ambigu et donne lieu à des interprétations multiples; considérant que le terme «cannabis médical» devrait être distingué des médicaments dérivés du cannabis qui ont fait l’objet d’essais cliniques et qui sont agréés;

    E. considérant que les conventions des Nations unies et le droit international n’interdisent pas l’utilisation du cannabis ou de produits à base de cannabis pour le traitement de pathologies médicales spécifiques;

    F. considérant que de grandes disparités existent dans l’approche de la législation en matière de cannabis adoptée par les États membres, y compris de la législation relative à l’utilisation du cannabis à des fins médicales, par exemple pour ce qui est des taux de concentration maximum de THC et de CBD, ce qui peut poser des difficultés aux pays adoptant une approche plus prudente;

    G. considérant qu’aucun pays au sein de l’Union n’autorise ni la consommation de cannabis à des fins médicales, ni la culture domestique de cannabis à des fins médicales;

    H. considérant que l’état des politiques en matière d’utilisation de cannabis médical évolue en Europe et à l’échelle mondiale; qu’un malentendu persiste au sujet des différents usages du cannabis, y compris parmi les administrations nationales, la légalisation à des fins récréatives étant souvent confondue avec le besoin d’offrir à tous les patients qui en ont besoin un accès sûr et légal au cannabis consommé à des fins médicales;

    I. considérant que la consommation de cannabis en général peut avoir un effet addictif et est responsable de problèmes sociaux et sanitaires considérables; que, par conséquent, que la prévention de l’addiction, la surveillance et la lutte contre les pratiques illégales restent indispensables, en particulier là où le cannabis médical sera utilisé à grande échelle;

    J. considérant que depuis juin 2018, aucun médicament à base de cannabis n’a été autorisé par le biais de la procédure d’autorisation centralisée de l’Agence européenne des médicaments et qu’un seul de ces produits est actuellement soumis à cette procédure;

    K. considérant qu’un seul médicament à base de cannabis a été autorisé par le biais de la procédure de reconnaissance mutuelle et a reçu une autorisation de mise sur le marché dans 17 États membres pour le traitement de la spasticité due à la sclérose en plaques;

    L. considérant que l’étude de la littérature scientifique existante sur le cannabis utilisé dans le cadre médical démontre de façon formelle ou substantielle les effets thérapeutiques du cannabis et des cannabinoïdes pour le traitement des douleurs chroniques chez l’adulte (par exemple dans le cas de cancers), comme antiémétiques dans le traitement des nausées et des vomissements liés à un traitement chimiothérapique ou pour améliorer les symptômes de spasticité de la sclérose en plaques signalés par le patient, ainsi que l’efficacité du cannabis dans le traitement des patients souffrant d’anxiété, d’un syndrome de stress post-traumatique et de dépression;

    M. considérant que des éléments de preuve montrent que le cannabis ou les cannabinoïdes pourraient être efficaces pour augmenter l’appétit et réduire la perte de poids associée au VIH/SIDA, ainsi que pour soulager les symptômes cliniques de troubles mentaux tels que la psychose ou ceux du syndrome de Tourette, de l’épilepsie, mais aussi de la maladie d’Alzheimer, de l’arthrite, de l’asthme, du cancer, de la maladie de Crohn, ou de glaucome; et qu’ils contribuent à réduire le risque d’obésité et de diabète et atténuent les douleurs menstruelles;

    N. considérant que les données officielles relatives à la recherche et au financement de la recherche sur le cannabis médical restent rares; que la recherche sur le cannabis médical n’a reçu aucun soutien direct au cours du programme de recherche actuel de l’Union et qu’il n’existe que peu de coordination entre les projets de recherche sur le cannabis médical dans les États membres;

    O. considérant que l’évaluation de la mise en œuvre de la stratégie antidrogue de l’Union (2013-2020) a reconnu que l’absence de discussion sur les tendances récentes des politiques relatives au cannabis avait été constatée par un grand nombre de parties prenantes et qu’il s’agissait de l’un des points les plus soulevés dans le cadre de l’examen des questions non couvertes par la stratégie;

    P. considérant qu’il n’existe pas de système de normalisation uniforme pour le marquage et l’étiquetage des médicaments contenant du THC, du CBD et d’autres cannabinoïdes présents dans le cannabis;

    Q. considérant qu’il n’existe que peu ou pas d’informations crédibles à destination du personnel médical – étudiants en médecine, médecins et pharmaciens, psychiatres – relatives aux effets des médicaments contenant du THC et du CBD dans les pays de l’Union, et peu ou pas d’informations et de mises en garde destinées aux jeunes et aux femmes qui envisagent une grossesse;

    R. considérant qu’il n’existe pas de réglementation européenne relative au commerce de médicaments à base de cannabis;

    1. invite la Commission et les autorités nationales à coopérer afin d’arrêter une définition juridique du cannabis médical et d’établir une distinction claire entre les médicaments à base de cannabis approuvés par l’Agence européenne des médicaments (EMA) ou d’autres agences réglementaires, le cannabis médical dont l’utilisation n’est pas justifiée par des essais cliniques et les autres utilisations du cannabis (par exemple récréatives ou industrielles);

    2. considère que la recherche sur les effets potentiels des médicaments à base de cannabis et du cannabis en général a été sous-financée et devrait être traitée de façon appropriée dans le 9e programme-cadre à venir et dans les programmes de recherche nationaux en vue d’explorer, entre autres, les utilisations possibles du THC, du CBD et d’autres cannabinoïdes à des fins médicales, ainsi que leurs effets sur le corps humain, y compris de tirer des enseignements de la prescription non approuvée de cannabis;

    3. demande à la Commission et aux États membres de lever les obstacles réglementaires, financiers et culturels qui s’opposent à la recherche sur l’utilisation du cannabis à des fins médicales et à la recherche sur le cannabis en général; invite également la Commission et les États membres à définir les conditions permettant d’effectuer des recherches scientifiques qui portent sur l’utilisation des médicaments à base de cannabis à des fins médicales, qui s’appuient sur un large échantillon de produits et qui soient crédibles et indépendantes;

    4. demande à la Commission de définir les domaines prioritaires de la recherche sur le cannabis à usage médical, en accord avec les autorités compétentes, en s’appuyant sur les recherches porteuses dans les autres pays et en se concentrant sur les domaines qui paraissent apporter la plus forte valeur ajoutée;

    5. invite la Commission et les États membres à entreprendre davantage d’activités de recherche et à stimuler l’innovation concernant les projets liés à l’utilisation du cannabis à des fins médicales;

    6. invite la Commission à développer une stratégie détaillée afin de garantir les normes les plus élevées pour la recherche indépendante, le développement, l’autorisation, la commercialisation, la pharmacovigilance et la prévention des abus de produits dérivés du cannabis; souligne la nécessité de normaliser et d’unifier les produits contenant des médicaments à base de cannabis;

    7. insiste sur l’importance que revêtent une coopération et une coordination étroites avec l’OMS dans le cadre de nouvelles mesures de l’Union dans le domaine du cannabis médical;

    8. invite la Commission à établir un réseau regroupant l’Agence européenne des médicaments, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies et les autorités nationales compétentes, ainsi que les associations de patients, la société civile, les partenaires sociaux, les organisations de consommateurs, les professionnels de la santé et les organisations non gouvernementales, de même que d’autres parties intéressées, dans le but de garantir la mise en œuvre effective de la stratégie relative aux médicaments à base de cannabis;

    9. demande aux États membres de doter le personnel médical d’une formation médicale appropriée et de favoriser l’acquisition d’une connaissance plus poussée sur le cannabis médical, fondée sur des recherches indépendantes et de grande envergure; demande par ailleurs aux États membres de permettre aux médecins d’user librement de leur capacité professionnelle de jugement pour prescrire des médicaments à base de cannabis agréés aux patients touchés par les affections concernées, et aux pharmaciens le droit d’honorer ces prescriptions; souligne la nécessité de développer la formation et l’accès à la littérature scientifique sur les résultats des recherches scientifiques indépendantes pour l’ensemble du personnel médical – les étudiants en médecine, les médecins et les pharmaciens;

    10. invite la Commission à travailler avec les États membres pour améliorer l’égalité d’accès aux médicaments à base de cannabis et s’assurer que les médicaments efficaces pour lutter contre les affections concernées soient couverts – lorsqu’ils sont autorisés – par des régimes d’assurance maladie, comme c’est le cas pour d’autres médicaments; demande aux États membres de garantir aux patients une égalité de choix sûrs entre différents types de médicaments à base de cannabis, tout en s’assurant que les patients soient accompagnés par des professionnels de la médecine durant leur traitement;

    11. met l’accent sur le fait que, pour garantir que les patients ont accès au bon traitement, lequel dépend de chaque cas et doit répondre aux besoins particuliers des patients en fonction du ou des troubles qu’ils présentent, il est essentiel de veiller à ce que les patients bénéficient d’informations exhaustives sur toute la gamme de souches végétales présentes dans le médicament fourni; souligne que ces informations auraient pour effet de responsabiliser les patients et de permettre au personnel médical de prescrire un médicament qui tient compte de l’ensemble des besoins du patient et du traitement correspondant;

    12. prie les États membres de réviser leur législation relative à l’utilisation de médicaments à base de cannabis lorsque la recherche scientifique montre que le même effet positif ne peut pas être atteint au moyen de médicaments conventionnels dépourvus d’effets addictifs;

    13. demande aux États membres d’assurer une disponibilité suffisante de médicaments à base de cannabis afin de répondre aux besoins effectifs, que ce soit par une production conforme aux normes médicales dans les États membres ou, éventuellement, par des importations qui respectent les exigences nationales relatives aux médicaments à base de cannabis;

    14. invite la Commission à coopérer avec les États membres afin de veiller à ce que le cannabis utilisé à des fins médicales soit sûr et contrôlé et ne puisse provenir que de produits dérivés du cannabis qui ont fait l’objet d’essais cliniques, ainsi que d’une évaluation et d’une approbation réglementaires;

    15. demande à la Commission de veiller avec force à ce que la recherche relative au cannabis médical et l’utilisation de ce dernier dans l’Union ne favorisent aucunement les réseaux criminels de stupéfiants et ne permettent pas non plus leur développement;

    16. souligne qu’une réglementation globale des médicaments à base de cannabis fondée sur des données probantes pourrait fournir des ressources supplémentaires aux autorités publiques, limiter le marché noir et garantir la qualité des produits et un étiquetage correct, contribuant ainsi au contrôle des points de vente, restreindre l’accès à cette substance pour les mineurs et garantir aux patients la sécurité juridique et un accès sûr à l’utilisation médicale du cannabis – avec des précautions particulières pour les jeunes et les femmes enceintes;

    17. souligne qu’une action forte dans le domaine de la prévention de l’addiction auprès des mineurs et des groupes vulnérables doit faire partie de tout cadre réglementaire;

    18. charge son Président de transmettre la présente résolution à la Commission.


    Proposition de résolution sur l’utilisation du cannabis à des fins médicales - B8-0071/2019
     
  3. [Refusé]
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    [Refusé] Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Sept 2018
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    Un début propositionnel vers une reconnaissance médicale mieux concertée ...
    C'est mieux qu'occulter ...
     
  4. Blop des plages ou l'un de ses multicomptes
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    Blop des plages ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Un truc assez "amusant" avec le cannabis, c'est de voir comment la prohibition est passée de totalement libre aux US à l'interdiction totale et comment l’Europe à suivi dans les années 70.
    En france, jusqu'à bien après seconde guerre mondiale, le cannabis et l'opium étaient en vente libre et distribué par la régie du Tabac et du kif et la régie Indochinoise du tabac et de l'opium." Le principe de l'adjudication, sans acception de nationalité, sera appliqué aux fermes concernant le monopole de l'opium et du kif”. En parallèle, l'article 73 autorise, quant à lui, la France à créer une instance chargée de contrôler la culture et le commerce du kif. C'est la naissance de la Régie des kifs et des tabacs, ancêtre de la Régie des tabacs privatisée en 2003 et rachetée depuis par le groupe franco-espagnol Altadis."
     
    Ungovernable apprécie ceci.
  5. Blop des plages ou l'un de ses multicomptes
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    Blop des plages ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Fev 2019
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    Bon, apparentement personne à percuté donc je vous donne la réponse .
    C'est lié au lois Jim Crow aux USA dans les années 30 et aussi au jazz qui rendaient le femmes blanches.....
    Bref tout est basé sur de la propagande et du racisme ségrégationniste
    un petit film de propagande de l'époque.
    Mais prenez une cuvette pour pas vous pisser de rire dessus, c'est de la propagande d'état
     
  6. On a discuté un peu de Reefer Madness en page 1 de cette discussi

     
  7. Blop des plages ou l'un de ses multicomptes
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    Blop des plages ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Fev 2019
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    Oops
    Dans les films de propagande, ce qui est intéressant, c'est que le gouvernement change et les idées aussi
    Un autre sur pourquoi planter du cannabis 12 ans après

    Et l'empereur est nu vous en avez parlé?
    C'est un bon bouquin sur l'histoire du cannabis.
     
  8. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  9. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
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  10. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  11. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Infos transmises par l'émission "Y a de la fumée dans le poste" sur Radio libertaire:

    Samedi 4 mai partout dans le monde : Marche Mondiale du Cannabis 2019
    En France : Toutes et tous à la CANNAPARADE 2019 ! – La #Cannaparade (la Marche Mondiale pour la légalisation du Cannabis). Retrouvez ici les dernières informations sur les événements relatifs aux différentes manifestations en France. <Toutes et tous à la CANNAPARADE 2019 ! – La #Cannaparade (la Marche Mondiale pour la légalisation du Cannabis). Retrouvez ici les dernières informations sur les événements relatifs aux différentes manifestations en France. >
    À Montreuil : 14h-16h manifestation Mairie de Montreuil, 16h-22h Chanvres Libres au
    Vaisseau, 4 rue Merlet (conf, débats, musique et soutient au lieu)
    À Lyon : 14h30 Place Carnot (métro Perrache)
    À Saint-Flour...

    À Paris : Cannaparade samedi 11 mai à 14h, manifestation de la place de la Bastille
    à la Rép à partir de 16h.
     
  12. Le Conseil d'analyse économique, qui dépend du Premier ministre, recommande la légalisation du cannabis

    Faut-il légaliser la consommation et le commerce de cannabis en France ? Pour le Conseil d'analyse économique, organisme qui dépend directement du Premier ministre, la réponse est oui. Il publie jeudi 20 juin un rapport sur le sujet et met en avant plusieurs arguments.

    D'abord, légaliser le cannabis serait bénéfique pour les caisses de l'État selon les projections ou estimations basées sur ce qui a pu se passer en Uruguay ou dans les États américains ayant autorisé l'usage du cannabis à titre récréatif. Les auteurs du rapport évoquent jusqu'à 2,8 milliards d'euros de recettes fiscales annuelles en cas de légalisation et de création d'une véritable "filière cannabis" en France, c'est-à-dire la culture et la commercialisation contrôlées par l'État.. Le gramme de cannabis serait vendu autour de 9 euros, selon une simulation et une telle filière pourrait en outre représenter jusqu'à 80 000 emplois.

    L'une des recommandations du rapport est donc clairement d'instaurer un monopole public sur la production et la distribution du cannabis "récréatif" et de se doter d'une autorité administrative indépendante pour en assurer la gestion. En clair: l'État octroierait des licences à des producteurs et à des vendeurs qui ne vendraient que du cannabis, comme c'est le cas aujourd'hui par exemple avec les bureaux de tabac.

    Les forces de l'ordre consacrent plus d'un million d'heures annuelles à la lutte contre le cannabis
    Deuxième effet spectaculaire de la légalisation selon ce rapport : une économie pour l'État qui pourrait atteindre 919 millions d'euros par an. Cela correspond à ce que les auteurs qualifient de "coût social" du cannabis. En majorité les dépenses liées aux actions policières ou judiciaires sachant que la lutte contre le cannabis représente plus d'un million d'heures de travail annuelles pour les forces de l'ordre.

    Elles se retrouvent affectées à cette tâche au détriment d'autres missions de maintien de la loi. Le rapport évoque ainsi une multiplication par 50 du nombre d'interpellations pour simple usage de cannabis entre 1970 et aujourd'hui, qui n'a nullement enrayé la progression de la consommation.

    En se basant sur des enquêtes de terrain, les auteurs estiment que 200 000 personnes travaillent aujourd'hui occasionnellement ou à temps plein pour une organisation de revente de cannabis en France, notamment dans certains quartiers sensibles. Parmi elles, beaucoup de "petites mains"du trafic : coupeurs, guetteurs et nourrices rémunérées à peine plus que le SMIC. D'où la recommandation du rapport qu'une partie des recettes fiscales générées par la légalisation soient affectées à la politique de la ville.

    Le rapport du Conseil d'analyse économique en intégralité



    Le Conseil d'analyse économique, qui dépend du Premier ministre, recommande la légalisation du cannabis
     
  13. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  14. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    l'interdit et la prohibition n'amène jamais rien de bon. C'est pire même. je suis pour l'usage libre du cannabis. bien que je ne consomme pas moi même.
     
  15. fredlamiral
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    fredlamiral Membre du forum Membre actif

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    Le seul argument pro-légalisation ( du cannabis récréatif ) dont on entend parler c'est que ça pourrait rapporter du pognon et créer des emplois ... Le reste, que dalle. C'est d'une tristesse absolue ... Alors que franchement, à part des oppositions de principe, c'est dur de défendre l'interdiction du cannabis et d'être crédible ... ( Sauf, à la rigueur, à prôner également celle du tabac et de l'alcool pour des raisons de santé publique )
    Et quid de ces foutus tests salivaires qui te mettent dedans trois jours après pour un petit plaisir du soir ??? En voilà un sacré scandale !!
     
  16. Selinde
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    Selinde Membre du forum

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    Ce débat est relancé chaque année, sans réel avancée. Je suis assez sceptique, je ne sais pas réellement si les choses vont bouger de ce côté là. Peut-être avec les découvertes de la médecine ?
    Rappelons que l'alcool est une drogue légale...
    Et surtout n'oublions pas les multiples exemples qui montrent qu'en interdisant, l'Etat ne fait qu'augmenter la précarité et les sales trafics. Après, je me pose quand même la question de ce qu'il adviendra des vendeurs de cannabis si il vient à être légalisé. A mon avis, ils iront vendre des drogues plus fortes. Et ce problème là ne sera pas résolu.

    Et je suis entièrement d'accord avec toi @fredlamiral@fredlamiral sur les test salivaires. Encore une raison de plus pour l'état de se faire de l'argent sur notre dos et d'affirmer son pouvoir et son contrôle.
     
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  17. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  18. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    je dis peut être une grosse bêtise, et pourquoi pas autoriser les autres drogues ?
    Ceci dit je ne suis pas expert en matière de drogue.
     
  19. Depuis la légalisation au Canada ça influence beaucoup d'autres pays. Même aux États-Unis de nombreux états ont légalisés, je pense que d'ici 2021 il y aura une légalisation fédérale aux États-Unis. Une fois que la FDA (Food and Drug Administration) reclassera le cannabis, ça fera un effet domino partout dans le monde puisque la FDA fait autorité en matière de santé pour tous les pays occidentaux.

    L'Allemagne a déjà légalisé le cannabis médical, je pense que ce n'est qu'une question de temps avant que l'effet se propage au reste de l'Europe.

    Ce n'est pas une bêtise, le Portugal a tenté l'expérience de décriminaliser toutes les drogues et c'est un succès. Le taux de dépendence et de surdose est en baisse. Il y a quelques documentaires sur le sujet quelque part sur ce forum
     
  20. Selinde
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    Selinde Membre du forum

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    Mai 2019
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    @pilou-ilou@pilou-ilou Le cannabis est une drogue naturelle, issue d'une plante. Alors que les autres drogues sont chimiques et ont beaucoup plus d'effets ( à part les champignons). Le cannabis reste une drogue qui a très peu d'effet, comparé à d'autres plus dures.
    Mais je ne suis pas contre la dépénalisation des autres drogues. Je rejoins Ungovernable là-dessus
     
  21. fredlamiral
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    fredlamiral Membre du forum Membre actif

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    Juin 2019
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    Il y a tout de même un aspect de la légalisation qui me gêne ( même si je suis pour, 100% pour ), dans ce qu'on voit par exemple aux EU. Comme il y a du fric à se faire, forcément, tous les marchands du temple rappliquent et proposent toutes sortes de produits et notamment des vaporisateurs ( pour consommer sans combustion ). Une des pubs que l'on voyait, dans le très bon docu passé sur LCP il y a quelques temps, montrait une mère de famille rentrer du taf et des courses et se faire un gros gros " bang " pour décompresser avant de s'occuper des gosses etc. Nonobstant le caractère sexiste et caricatural de cette pub, je n'ai pas aimé le côté " incitatif " de la chose qui montrait l'herbe comme un produit anodin, light, que l'on peut consommer à n'importe quel moment ... Personnellement, après un coup de vapot de beuh à 21-28 % de taux de THC ( celle que je prends ), je suis dans la quatrième dimension pour quelques heures ... Incapable de conduire, de lire, de cuisiner, de tenir une conversation ... Bref : raide déf' !!!! Alors oui, c'est rigolo, c'est bon, c'est agréable, c'est intéressant ( facultés sensorielles et sensibilité démultipliées ), mais ce ne sont pas des trips à prendre à la légère non plus ...
     
  22. fredlamiral
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    fredlamiral Membre du forum Membre actif

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    Juin 2019
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    Je crois aussi que c'est une question de dosage ... Une petite trace de speed de rien du tout on peut conduire, bavarder, assurer, alors que c'est une drogue chimique de merde ... Un bang de beuh batave génétiquement modifiée c'est une autre histoire !!! Bref, il faut voir de quoi on parle : de l'addictivité ( dans ce cas tabac = héro ) ? des effets ( dans ce cas les alcools forts supplantent la coke, l'herbe et les amphètes ... ) ? de l'impact sur la santé ? ... Même s'il y a des cames affreuses genre crack etc, la frontière drogues dures drogues douces est ( à mon humble avis ) un leurre ... ( pour une fois que je suis d'accord avec les mecs de l'UMP XDXDXD )
     
  23. Ce n'est que ton experience personnelle... qui n'est pas la même pour tous. Je suppose que tu es un fumeur occasionnel. Je fume du cannabis à tous les jours et il y a vraiment très peu d'effet quand tu es habitué à la substance... Je n'ai pas d'enfants mais si j'en avais je serais probablement du genre à m'en occuper sous l'effet du cannabis et ça ne ferait pas de moi un mauvais père. Je considère que mes facultés sous l'effet du cannabis sont exactement les mêmes que sans, je dirais même que le cannabis peut aider à ma concentration. Comme preuve, je travaille quotidiennement à faire de la programmation très complexe, c'est un travail de cerveau très intensif mais je fume quand même en travaillant.

    La mère de famille que tu parles, tu ne sais pas le niveau de THC qu'elle consomme ni sa tolérance à l'effet psychoactif... Peut être qu'elle fumait du cannabis avec 0% THC et 20% CBD donc zero effet psychoactif. Tout est très relatif.

    Ce qui est dommage, c'est que si la mère en question revenait de travailler et s'ouvrait une bière, personne ne dirait quoi que ce soit... Ce traitement différent démontre qu'il y a encore des préjugés bien encrés dans la société contre les fumeurs de cannabis, et même après la légalisation ça prendra une décennie avant que ces préjugés commencent à s'atténuiser.

    Le cannabis génétiquement modifié n'existe pas. Ni dans les produits dérivés.
     
    Selinde apprécie ceci.
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