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En fait, toutes les personnes « noires » n'ont pas de problème avec les dreadlocks de « blanc »

Discussion dans 'Discussion générale' créé par anarkia ou l'un de ses multicomptes, 13 Août 2018.

  1. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    anarkia ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Août 2018
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    Une traduction récente mise en ligne sur =>> Indymidia Nantes.

    La version originale =>> Really Though, Not All "Black" People Give a Fuck About "White" Dreads

    Flower Bomb tacle les opposants et opposantes à "l'appropriation culturelle", le "black power", les petits-chefs du militantisme gauchiste autoritaire qui tentent d'enfermer des individus dans des catégories fixes. Il appelle à la criminalité contre leurs lois et leurs dogmes et d'autres choses.

    Je suis peut-être pas d'accord avec toutes ses idées mais ça m'a fait un bien fou de le lire. Je serais curieux de savoir ce que vous en penser.


    EN FAIT, TOUTES LES PERSONNES « NOIRES » N'ONT PAS DE PROBLÈME AVEC LES DREADLOCKS DE « BLANC »

    Un petit journal sur le chaos et le nihilisme de race



    "And these rhymes ain't tight, they're terrorish
    And that girl's not white, she's anarchist
    And we float like kites to get turbulence
    Born with our throats slit
    Self stitched
    raised to aim over it
    Soldier with no king
    War with the war on me
    I am more than this world lets me be"

    - P.O.S "Weird Friends (We Don't Even Live Here)"


    Note : Dans ce texte j'utilise des guillemets autour de toutes les catégories et idéologies identitaires (par exemple les personnes « noires » ou « suprématie blanche ») dans le but de remettre en question leur supposée légitimité en tant que vérités universelles plutôt qu'en tant que constructions fictives qui servent le contrôle social.


    1. Nihilistes avec des postures

    Malgré le fait que je sois métissé, ma couleur de peau est socialement considérée comme « noire » (ou marron foncé comparée à d'autres). Une partie de la musique que j'écoute est basée sur, et associé de manière stéréotypée à, la « culture noire ». Les combinaisons de mots que j'ai appris à utiliser, influencées par l'environnement dans lequel j'ai grandi, sont de façon stéréotypée associées à la vie dans le ghetto. Les tensions communautaires et la violence étatique me suivent partout où je vais. Quand j'entre dans un magasin, mon baggy noir et mon sweat noir à capuche amènent les gens à penser au pire : J'ai un passé criminel et peux causer des problèmes. Mais hey ! Je ne suis pas « noir ». Cette société m'a assigné cette identité « noire » à la naissance et avec la pression sociale, elle attend de moi que j'adopte cette identité. Mais je refuse. Le concept même de race n'est avéré ni scientifiquement ni biologiquement. Ce n'est rien de plus qu'une construction sociale utilisée comme un outil d'oppression. La complexité de mon individualité ne peut être représentée par une identité « noire » pas plus que par une « culture noire ». Les identités sont des représentations générales et fixes des individus, et elles sont dictées par des normes sociales, des attentes et des stéréotypes. Elles sont standardisées par le capitalisme[1] et la civilisation industrielle et considérées comme étant universelles et impossibles à remettre en question. Quand j'entre dans un magasin, je me prends des regards inquiets comme si je venais juste de voler quelque chose. Et pour être honnête, ils ont probablement raison. Peut-être que je viens de le faire. Parce que le niveau social correspondant à mon identité est situé proche du bas de l'échelle, ce qui signifie mon accès aux ressources est limité. Donc l'illégalisme est la manière dont je crée mon accès aux ressources sans mendier pour l'égalité avec un bulletin de vote. Sous le capitalisme, l'égalité ne peut pas exister. Et je dois survivre, donc je fais ce que je dois faire. Et ça ne signifie pas s'injecter de la drogue et valider la culture de l'intoxication. La culture de la drogue est un piège mis en place par l'Etat, donc je dois être plus imaginatif et déterminé.[2]

    Les groupes socialement construits (« noir », « homme ») d'après lesquels la société m'identifie sont ceux qui me sont assignés à la naissance par un système qui bénéficie de ma catégorisation identitaire - un système que je rejette entièrement. C'est ce même système qui établit le « noir » comme inférieur au « blanc », « la femme » comme inférieur à « l'homme », « l'animal[3] » comme inférieur à « l'humain ». Je ne nierai pas les expériences réelles de sexisme et de racisme que certaines personnes vivent, ni la réalité du racisme et du sexisme institutionnalisés qui font subir la pauvreté et la guerre à ceux d'entre nous qui sommes genrés ou racialisés comme inférieurs. La « suprématie blanche », la « suprématie masculine » et cette société capitaliste dans son ensemble doivent être détruites. Et je refuse d'adopter n'importe quel mécanisme identitaire de division comme forme de résistance personnelle.

    A la place, j'adopte la criminalité contre les lois de l'identité, et contre les agents du renforcement identitaire responsables de la normalisation des frontières rigides de l'identité. Je rejette le discours progressiste stipulant que, en tant qu'« homme noir », je mérite les mêmes droits qu'un « homme blanc » dans ce pays. « Homme noir » ne me représente pas, et je refuse d'être assimilé à ces rôles. Je veux les voir détruits, tout autant que la logique qui les crée. Mon existence incarne la négation de l'assimilation sociale et de la prison de la représentation identitaire, reconnaissant l'individualité sans mesure comme la forme la plus sincère de l'anarchie. L'identité « homme noir » ne me représente pas.


    2. Garde tes dreadlocks de « blanc ». Continue de tout bousiller.

    Je n'en ai rien à faire de tes dreads qui viennent de ta culture. Et je n'en ai rien non plus à faire des dreads des personnes « blanches ». J'ai autre chose à faire que de pourchasser les gens avec une paire de ciseaux en essayant de leur faire une coupe gratuite. Et le taux de mélanine ne nécessite pas de se conformer à une culture en particulier, ni à aucune culture tout court. Mort à la culture. Je n'ai jamais eu mon mot à dire quant au fait d'être assigné à cette culture « noire » qui est censée me représenter. Est-ce que le fait de connaître mes origines africaines me sauvera des attaques des milices « suprématistes blanches » armées ? Ou des attaques de l'Etat? Et il semble que les enfants sont souvent forcés à la naissance d'appartenir à une culture par des gens qui considèrent qu'ils savent mieux ce qui est bon pour eux. Ce qui en soi constitue une forme d'autorité qui peut aussi être nourrie par une identité socialement contrainte et des rôles assignés.

    Comme la race et le genre, la culture est aussi une construction sociale uniquement maintenue par ceux qui souhaitent la valider avec leur propre asservissement. Et certaines personnes ne sont jamais autorisées à connaitre quoique ce soit en dehors de leur culture - excepté peut-être tous les problèmes qu'il y a avec d'autres cultures. Ce sens du nationalisme semble imperméable à toute critique des gauchistes et de la plupart des anarchistes. La « suprématie blanche » et le nationalisme sont largement dénoncés et attaqués, mais depuis quand la « suprématie noire » et le nationalisme sont-ils acceptables ? Comprenez-moi bien, la « suprématie noire » et le « black power » ne sont pas soutenus par l'Etat, et ont émergé comme réponse légitime au pouvoir et au suprématisme blanc.

    Mais reproduire plus de suprématie identitaire est contre-productif et réformiste. Le « Black Power » se limite à l'émancipation basée sur l'identité sans se confronter aux fondements de l'identité assignée au départ. Et ne faites pas comme si les tendances « nationalistes noires » n'existaient pas au sein de certains milieux anarchistes. Je vous ai à l'œil vous les politiciens identitaires qui prenez le dessus sur les anarchistes « blancs » grâce à la culpabilité. Vous faites en sorte à ce qu'ils se surveillent les uns les autres - en promouvant un discours progressiste basé sur les droits de toutes les personnes « noires » en tant que victimes.

    Je n'essaye pas de perdre mon temps à réformer quoique ce soit. Je n'essaye pas d'adopter une identité et ensuite de demander des droits pour elle. Je ne demande rien de ce système, je souhaite détruire tout ce qui le légitime, y compris l'identité assignée pour maintenir sa binarité de classe. Le « nationalisme noir » n'est pas une solution pour éliminer le racisme. Il renforce le racisme en tant que système culturel et institutionnalisé en validant la binarité « blanc »/ « noir » raciale et de classe. Et si nous essayons tous d'être libres, pourquoi adopter les mêmes identités que celles qui ont été construites pour nous diviser et nous stratifier ? Et comment allons-nous reprendre et déterminer nos vies si nous restons prisonniers des chaînes du victimisme intériorisé ?

    Ceux qui maintiennent les cultures sur une base traditionnelle sont dans une position de pouvoir qui constitue une hiérarchie entre ceux qui adoptent une culture particulière et ceux qui la refusent. Je ne refuse pas seulement la « culture états-unienne[4] » et toutes ses constructions sociales et valeurs, mais toutes les cultures qui gouvernent la pensée. Les cultures freinent la libre pensée et l'exploration sans limite de son potentiel individuel. Plutôt que de permettre aux individus d'interagir avec le monde et de développer une opinion basée sur leurs propres expériences indépendantes, un mythe préconçu de la vie est imposé et justifié comme étant la « vérité » par celles et ceux en position de pouvoir manipulateur. Pour exister, les cultures se basent sur l'asservissement d'un groupe de personnes homogénéisé et basé sur des rôles et caractéristiques socialement construits. Je ne trouve pas seulement les cultures et leur désir de contrôle et de domination personnellement indésirables, mais j'ai appris que leur pouvoir s'ancre dans l'esprit des opprimés. Ceux qui n'ont pas le courage ou pas accès à la possibilité de penser par eux-mêmes, ou qui promeuvent activement la culture et le nationalisme usent toujours de tactiques de manipulation comme l'humiliation et la culpabilisation de celles et ceux qui refusent de s'assimiler. Ces types de groupes nationalistes basés sur la culture ne reflètent pas une réalité ou une vérité universelle, pas plus qu'ils ne représentent toutes les personnes qu'ils prétendent représenter.

    Alors hey lecteur « blanc », les « dreads de blanc » ne sont pas de l'appropriation culturelle. Aucune culture n'a le monopole sur une coupe de cheveux. La culture est un état d'esprit qui ne peut se manifester matériellement qu'avec des frontières essentialistes protégées par des lois identitaires et par celles et ceux qui les font appliquer. Est-ce que tes dreads transgressent les lois identitaires ? Est-ce que la police identitaire est venue et t'a accusé de ne pas respecter les lois de l'essentialisme ? As-tu rejeté leur autorité autoproclamée ? Alors tu es peut-être un criminel qui vaut le coup d'être connu. Dans un contexte capitaliste, si tu essaies de vendre des dreads comme une marchandise à la mode, ce n'est pas de l'appropriation culturelle. Mais tu peux toujours avoir tes fenêtres brisées en bon capitaliste que tu es. Capitalisme mis à part, si tes dreads sont des mèches puantes faites de sueur séchée et de cheveux emmêlés et/ou entortillés, tu gères. Mes dreads sont faites pareil. A bas les standards de beauté, le capitalisme, et ceux qui les défendent.


    3. « Lâche », un autre mot pour « allié blanc »

    Je m'en tape si tu t'identifies comme un « allié blanc » approuvé par la communauté. Mais je vais considérer que : 1. Tu es incapable de penser par toi-même. 2. Que tu es un lâche. 3. Tu hésiteras quand, dans le feu de l'action, je te demanderai de me passer un cocktail Molotov - par peur de desservir la communauté. Admettons que tu sois à mes côtés dans la rue ou quelque part où les tensions sont vives, je ne veux pas que tu restes derrière moi et que tu me demandes ce que tu dois faire. Je ne veux pas être ton chef. L'autorité, n'est-ce pas ce contre quoi l'on se bat en premier lieu ?

    En tant qu'ami, est-ce que nous traînerons et discuterons librement ou est-ce que tu passeras ton temps à hésiter et à peser chacun de tes mots pour rester politiquement correct par peur de m'offenser ? Si tu dis une connerie, ne suis-je pas capable de prendre en considération le milieu dans lequel tu vis et de te demander calmement de réfléchir à ce que tu as dit ? Vas-tu fliquer mes autres amis « blancs » avec ton expertise anti-raciste, dans l'espoir de gagner mon approbation ? Vas-tu patrouiller autour des frontières de l'identité et me réduire à une simple « voix marginalisée » incapable de prendre la place contre le suprématisme blanc ? Dans ce cas, tu souffres de « culpabilité blanche » et tu es un conformiste qui devrait faire un travail sur lui-même. Je ne souhaite pas ce que les SJW[5] progressistes et certains anarchistes ridicules appellent « alliés ». Je veux des complices. Je suis bien tout seul, mais j'apprécierai la compagnie anarchique de ceux dont les idées et des stratégies ne sont pas toujours les miennes, et avec des expériences et des histoires différentes. Est-ce que tu refuses de te soumettre à la société et vois plutôt la vie comme une attaque quotidienne contre la société capitaliste ? Cool. Moi aussi. En dépit des catégories socialement construites et des identités assignées, c'est le lien qui nous unit. C'est notre affinité.


    4. Capter l'(anti-)programme

    Cela ne sert à rien de faire des demandes. Il est inutile de demander aux personnes en position de pouvoir d'arrêter leur quête pour le contrôle et la domination. Je ne peux pas demander aux organisations de People of colors progressistes, aux universitaires, et aux SJW d'arrêter de prétendre qu'ils me représentent moi et mes intérêts. Je n'ai pas le temps de passer des heures à leurs expliquer que toutes les personnes qu'ils identifient comme « noires » ne peuvent pas être « sauvées » par l'église de la justice sociale. Certains individus veulent juste l'argent et le pouvoir de dominer les autres comme n'importe quel banquier ou patron « blanc ». Je ne peux pas les supplier d'arrêter d'invisibiliser mon existence en tant qu'individu agissant en dehors des limites de leurs programmes politiques. Je ne peux pas voter en priant les gauchistes et les anarcho-gauchistes de réaliser que leurs plans pour « organiser les masses » découragent en dernière instance la vitalité de l'anarchie - de l'individualité. Je ne peux pas changer ou réformer leur système au sein duquel ils opèrent et avec lequel ils essaient de dominer le terrain politique. Je suis anti-politique en cela que tous les programmes dérivés de la politique sont voués à échouer car ils ont tous une chose en commun - la représentation. Aucune de ces personnes ne me représente, ni ma personnalité, ni les actions anarchistes de mon individualité. Je suis anti-politique en cela que mes actions de révolte ne constituent pas une occupation politisée séparée de ma vie quotidienne. L'anarchie n'est pas mon loisir activiste. Mon existence individuelle est une expropriation nihiliste et transformatrice d'une vie qui n'aurait jamais dû être la mienne en premier lieu.

    Donc si tu es « blanc » et que tu lis ceci, tu as déjà affronté le flic dans ta tête qui te dit de ne jamais lire quoique ce soit qui critique le progressisme « noir », l'identité en général, et la notion d'allié ou la culture. Comme quand tu te barres après t'être fait sermonner sur tes dreads par un activiste « noir » et que tu marmonnes dans ta moustache « va te faire foutre ». Ou dans la rue quand ils t'ont traité de « casseur » pour avoir essayé de briser une vitrine de banque et que de toute façon tu l'as fait. Tu fais ce tu as à faire. Les progressistes, anarcho-proressistes inclus, continueront d'essayer de fliquer tout le monde avec un langage politiquement correct qui change tous les ans. Ils continueront de te culpabiliser d'avoir la peau « blanche ». Ils te culpabiliseront quand tu te soulèveras et agiras contre l'autorité de leurs études et de leur jargon universitaire. Ils continueront de te menacer de critiques publiques, d'ostracisme, et peut-être de violence physique tant que tu refuseras de te soumettre psychologiquement à leur programme. Au lecteur « noir », personne ne peut représenter la totalité de ton individualisme parce que malgré ce qu'ils pensent savoir de toi, ton intellect et tes expériences ne sont pas figés. Ton existence ne peut être confinée à une simple position sociale sur une échelle. Sens-tu les chaînes qui emprisonnent ton imagination pendant que tu agis enfermé dans ton identité assignée ? Ton identité en tant que personnes « noires » peut-elle vraiment te libérer ou est-ce qu'elle te conforte dans ton sentiment intériorisé de victimisme qui accompagne cet assignement racialisé ? Te sens-tu forcé de te soumettre à la « libération noire » par peur de te sentir seul et isolé ? Cette peur est légitime. Et cette peur est ce qui te maintient dans la soumission. Ce texte a été écrit dans l'espoir d'inspirer le criminel en toi. Si tu reconnais les prisons dans lesquelles les « chefs communautaires » mettent ton imagination, peut-être que tu échapperas aux confinements progressistes consistant à tenir ta pancarte, faire des réunions pendant des heures, chanter et marcher pour la « justice ».

    La peur est leur arme pour « organiser les masses » et décourager la détermination individuelle. Mais soit. Je n'ai pas besoin de leurs masses ou de leurs programmes pour savoir quand et comment attaquer. Et toi ? Et qu'en est-il des autres personnes « noires » qui sentent qu'elles doivent rejoindre ces groupes et organisations progressistes et radicaux basés sur l'identité, afin de rester loyal à l'identité « noire » culturelle ? L'expérience commune du fait d'être « noir » sous le capitalisme est seulement limitée à l'identité. Ce n'est pas parce que des gens partagent les mêmes formes d'oppression institutionnalisées qu'elles partagent les mêmes visions et les mêmes objectifs concernant la manière de les détruire. Ce sont des différences importantes qui ne devraient pas être effacées. Pendant que ces groupes continuent leurs tentatives abrutissantes de créer un nouveau système d'essentialisme racial calqué sur l'ancien, certains d'entre nous prenons plaisir à détruire tous les systèmes. Mon anarchie est une expansion existentielle de l'individualité au-delà des limitations des constructions sociales raciales (et genrées). Lorsqu'ils disent « unité « noire et métissée » contre le racisme et le fascisme », certains d'entre nous disons « toutes et tous contre le racisme et le fascisme, ainsi que les identités fixes qui leur permettent d'exister ». Quand le chaos prospère avec l'émancipation et le potentiel illimité qui en découle, l'individualité devient une arme de guerre contre le contrôle et l'enfermement catégoriel. Alors qu'ils te traitent de « blanc » et qu'ils chantent « Coupe tes dreads ! », moi je dis que toutes les personnes « noires » ne se préoccupent pas des dreads de « blanc ». Reste ingouvernable. Retrouvons-nous dans la rue lorsque la nuit sera éclairée par le feu.


    - Flower Bomb

    Traduit de l'anglais.

    [Date de publication : 18 octobre 2017]


    Notes

    1. NdT : Pour nous ces identités existaient bien avant l'apparition du capitalisme.

    2. NdT : Si la drogue permet la pacification sociale (comme n'importe quel autre paradis artificiel, tel le sport) rappelons néanmoins que chacun survit comme il le veut et le peut. De plus, cette « culture de la drogue » n'est pas uniquement imputable à l'Etat.

    3. NdT : Animal non-humain

    4. NdT : Nous avons préféré traduire « american culture » par « culture états-unienne » car si on ne saurait réduire les États-Unis à une seule culture cela est encre moins possible concernant le continent américain.

    5. Social Justice Warrior
     
    Anarchie 13 apprécie ceci.
  2. ninaa
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  3. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Désolée, vraiment pas envie de tomber dans des polémiques stériles et interminables comme sur Indymédia Bruxsel. {dormir}

    Chaque jour des trolls défenseurs du PIR obsédés par les Juifs qui échangent des tombereaux d'injures avec d'autres trolls qui nient la réalité du racisme.
    Franchement ça donne juste envie de prendre les uns pour taper sur les autres! :rockon:
    J'exagère pas, tous les jours, en moyenne une dizaine d'articles se répondant les uns les autres, aussi nuls les uns que les autres! {tanné}

    Rien que pour la journée d'hier:

    Jeremy Corbyn contre la fachosphère gepost op 13/08/18 - On the web
    [​IMG] Quand Jeremy Corbyn voyait la main d’Israël derrière un attentat djihadiste gepost op 13/08/18 - On the web
    [​IMG] Le chantage à l’antisémitisme contre Jeremy Corbyn bat son plein gepost op 13/08/18 - On the web
    [​IMG] La fabrique du nazisme gepost op 13/08/18 - On the web
    [​IMG] La fabrique du « musulman » gepost op 13/08/18 - On the web
    [​IMG] 2 livres gratuits contre les déchets et poubelles des fachos identitaires et autres racialistes / racialisateurs gepost op 13/08/18 - On the web
    [​IMG] Le transporteur israélien ZIM ne franchira pas les eaux territoriales tunisiennes gepost op 13/08/18 - On the web
    On the web
    [​IMG] 1 article gratuit pour mettre définitivement les "anti-racialisateurs dans les poubelles de l’Histoire gepost op 13/08/18 - On the web
    Hétérogène : Puisque la « race sociale » n’est pas la pseudo « race biologique » ! Contre la mauvaise science des racialistes gepost op 13/08/18 - On the web
    Les nouveaux mots et concepts des néo-racistes, fachos et identitaires : racialisme et races sociales gepost op 13/08/18 - On the web
    1 livre gratuit contre les fachos identitaires gepost op 13/08/18 - On the web
    [​IMG] Vous avez dit « race sociale » ? gepost op 13/08/18 - On the web
    [​IMG] La fachosphère s’énerve gepost op 13/08/18 - On the web
    La fachosphère de gauche identitaire est islamophile, sexiste, homophobe, ségrégationniste et donc fasciste !
     
  4. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    anarkia ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    C'est sûr que certains pro et anti PIR se valent et que ces articles sont nuls.

    Le point de vue développé ici par Flower Bomb n'a rien à voir. C'est celui d'un "métisse" anarchiste individualiste et nihiliste ne niant pas le sexisme, le racisme et les autres systèmes de domination. Il refuse les injonctions de part et d'autre, tant des pseudo anars pro "black power" que d'une partie de leurs ennemis. C'est ça pour moi l'anarchisme : liberté de pensée et d'action, refus de tout autorité politique y compris militante. Il y a un "vrai souffle libertaire" dans ce texte qui tranche avec la propagande gauchiste traditionnelle. C'est plutôt rare et c'est ça qu'est cool.
     
  5. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  6. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Moi j'ai pas vu la différence et zéro envie d'en parler. T'as pas d'autre sujet plus intéressant?
     
  7. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    anarkia ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Pour moi c'est intéressant car ça permet justement de dépasser le débat binaire ou stérile sur les assignations d'identité.

    C'est blessant et fatiguant d'être résumé à une couleur de peau, une culture, une coupe de cheveu ou des atributs sexuels. En principe quand on est de gauche ou anarchiste, ces assignations stéréotypées sont refusés parce que venant de la droite, des essentialistes, de l'Etat. Mais quand des personnes qui les imposent se disent de gauche, elles sont souvent respectées et c'est à elles que Flower Bomb fait un gros fuck car leur pensée se calque sur celle qu'elles combattent. ("Touche pas à ma culture")

    Refus de se laisser définir par qui ce soit et de se définir "en tant que noir/blanc/homme/femme/culture..." + action directe, c'est ce que suggère Flower Bomb.

    Mais si tu ne veux pas en parler, j'insiste pas.
     
  8. ninaa
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  9. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Ouf! Merci!!! :D
     
  10. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    Le PIR C'est le Parti des Indigènes de la République.

    Son ancêtre est le MIR, le Mouvement des Indigènes de la République cocréé par Saïd Bouamama qui travaille avec les staliniens de Coordination Communiste et avec Michel Collon d'Investig'Action, un autre (ex) stalinien militant de la confusion. Investig'Action est classé comme site ou confusionniste ou d'extrême droite par des antifascistes. Le PIR est encore en bon termes avec Saïd Bouamama.

    Le PIR est réformiste. Parmi ses inspirations : le Black Panther Party mais "il n'en a pas la carrure". Il défend la "race sociale", le Hamas, le nationalisme, des gouvernements. Sa porte parole Houria Bouteldja est musulmane, elle a publié Les Blancs, les Juifs et nous : Vers une politique de l'amour révolutionnaire un pamphlet mêlant antisémitisme, misogynie et mystique. Le PIR défend la religion, l'essentialisme, des militants sont ou ont été disciples du bolchévisme, de Trotsky, de Mao Tse Toung qui fut tant dictateur que prédateur sexuel. Le PIR s'est aussi fait connaître pour des twitts racistes, sa défense d'anti-IVG, de Tariq Ramadan, de Dieudonné, son copinage avec Angela Davis et tant d'autres choses faisant de lui un parti au minimum conservateur, ou selon des antifas réactionnaire ou d'extrême droite. Certains de ses défenseurs sont capables des pires bassesses comme les menaces, les insultes racistes et la calomnie dès qu'on critique Houria Bouteldja qui a participé à divers colloques à la Bourse du Travail de Saint-Denis. La revue Période est un satellite de cette galaxie indigène en bon termes avec Hors-Série, un media qui vend des interviews filmées. Des anarchistes ont défendu et même collaborés avec le PIR avant de s'en désolidariser.

    Forum Anarchiste Révolutionnaire • Afficher le sujet - PIR : autopsie d'une dérive

    [infokiosques.net] - Bouteldja, ses « sœurs » et nous

    Voir aussi le livre La race comme si vous y étiez ! Une soirée de printemps chez les racialistes par Les amis de Juliette et du printemps.
     
  11. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  12. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    d'accord avec ce texte.
    sauf quelques trucs genre ça :

    Depuis quand une culture a un "désir de contrôle" ? Juste un "désir" même ?
    En plus je vois pas pourquoi ce que tu apprends de "ton expérience personnelle" serait forcément mieux que ce que tu peux apprendre d'une "culture" (ou plutôt de l'expérience personnelle d'autrui).

    Ensuite pour moi les délires identitaires ne sont pas "progressistes" comme il le dit mais réactionnaires. Le progressisme est dans l'universalisme pas dans le différencialisme. Les SOS racisme naïfs sont plus progressistes que de vouloir distinguer les gens selon leur couleur de peau ou leur couleur de peau "donnée par le pouvoir". Surtout qu'en pratique le côté "donné par le pouvoir" passe à la trappe et généralement les gens qui se veulent anti-racialisation sont focalisés sur la couleur de peau de leur interlocuteur (untel a écrit un texte sur le racisme mais il est de quelle couleur ? etc...).

    ninaa, si tu veux pas en parler c'est pas plus rapide de juste ne pas poster de réponse ?
     
  13. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  14. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Comme je l'ai précisé j'ai pas envie que le forum libertaire attire le même genre de trolls qu'Indymédia Bruxsel.
     
  15. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    anarkia ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Je pense que c'est une erreur de Flower Bomb que d'avoir utilisé le mot "culture" dans cette phrase. En effet une culture ne peut avoir de désir.

    Quand il dit que les délires identitaires sont progressistes il décrit ceux qui se ou les définissent comme ça. Lui n'y croit pas et je vois pas quelle phrase pourrait laisser entendre le contraire.

    J'avais jamais pensé à comparer SOS Racisme et les différentialistes du point de vue du progressisme. Ce que tu écris me semble pertinent. Maintenant je connais pas bien SOS Racisme, TOUCHE PAS A MON POTE m'a toujours fait marrer.

    Demander la couleur de peau d'un interlocuteur, ou d'un auteur m'horripile, c'est du vécu. Les fafs raisonnent de façon similaire. Machin parle/écrit => Machin a une couleur de peau claire/foncée ou "est de telle origine" => Ce que dit/écrit Machin n'est pas crédible, ou biaisé parce que peau claire/foncée ... C'est un sophisme ou un syllogisme ou un paralogisme mais je sais plus lequel, je suis un peu nul en réthorique.

    La question que je me pose à propos de tout ce délire identitaire est pourquoi utiliser des concepts issus d'un système d'oppression pour en finir avec lui ?
     
  16. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  17. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Juste qu'il met pas de guillemets alors que si c'est un propos rapporté mais que c'est pas son avis ça me paraitrait normal. Après c'est aussi peut-être la traduction ou le fait que progressisme ne veut pas dire la même chose aux US.
    Ou peut-être moi qui ait pas une bonne notion du truc.

    Ouais, après ce qui me dérange c'est genre que j'ai l'impression qu'il oppose ce qu'on apprend seul par son expérience à ce qui nous serait imposer par acculturation. Déjà je trouve pas cette distinction pertinente parce que son jugement personnel, les expériences qu'on vit, c'est lié à des influences extérieures. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, je pense que c'est pas forcément une mauvaise chose de se référer aux avis des autres...
     
  18. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    anarkia ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Après relecture c'est vrai que dans une phrase le mot "progressiste" a pour effet une lègère confusion entre ce qu'il pense être progressiste et ce qui est définit comme progressiste par les progressistes eux-même.

    Cela dit le progressisme n'est pas incompatible avec l'autoritarisme. On peut être progressiste et jacobin ou républicain. Comme on peut être libertaire et adhérer à des idées conservatrices et réactionnaires comme le mariage, le droit de vote, le "retour à la nature". Je renvoie pas dos à dos les progressistes et les antiprogressistes mais quand on parle de progressisme il vaut mieux préciser de quel courant on parle.

    Quelle est la ou les phrases qui te font penser "j'ai l'impression qu'il oppose ce qu'on apprend seul par son expérience à ce qui nous serait imposer par acculturation." ?
     
  19. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    anarkia ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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  20. ninaa
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  21. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Au delà de la "qualité" du texte - aussi dépourvu d'intérêt que tous ceux postés en rafale sur Indymédia Bruxsel (qu'ils soient pro ou anti "racialisme"...) - déjà une dizaine aujourd'hui et la journée est pas finie!,
    on peut comprendre que des anti-tech (c'est la raison invoquée pour demander son retrait) refusent de poster sur Internet, ça me paraît plus cohérent que les primitivistes qui viennent défendre sur les forums la nécessité de vivre sans technologie!

    Ce qui est paradoxal dans le cas d'Indymédia Nantes, c'est que les textes refusés restent quand même en libre accès, ce qui permet de les diffuser malgré la demande des auteurs!
     
  22. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    En quoi est-il "dépourvu d'intérêt" ?

    Perso je trouve que ce sont les textes publiés par l'extrême gauche pro-race comme Les Mots Sont Importants qui sont dénués d'intérêts. Et dangereux non pas pour le pouvoir que l'extrême gauche ne conteste point, mais pour les individus qui se font humilier ou menacer ou frapper par des étudiants et des militants sur des campus universitaires quand ils refusent l'assimilation à une "race". Ou sur Twitter et sur Facebook.

    L'administration de certains Indymedia comme Nantes et Bxl laisse à désirer.

    Si les antitechs étaient cohérents ils ne publieraient même pas de brochures et n'auraient pas d'email. Alors je comprends pas pourquoi ils font opposition à la publication de leurs textes. Quand on est anarchiste on est pour le libre accès à nos idées non ?
     
  23. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    anarkia ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Le texte de Flower Bomb a été accusé de "racisme de gauche" sur le facebook de Renverse.co et sans aucun argument. Une accusation gratuite et mensongère suffit à discréditer un texte et son auteur. Un modo l'a enlevé du site suisse.

    A force d'accuser de racisme sans argumenter on finit par ne plus très bien différencier ce qui est raciste de ce qui n'est pas raciste, ca banalise le racisme. A la longue certains finissent par se taire tellement la pression est forte et les blessures sont grandes. Faire taire la critique des idéologies c'est la job des militants autoritaires SJW :

    Profession : social justice warrior – TABLOÏD – Medium

    Les libéraux néoconservateurs n'ont pas le monopole de la critique des SJW. La critique anarchiste de ces petits-chefs comme l'a fait Flower Bomb est aussi légitime et nécessaire que la critique anarchiste du réformisme, du légalisme, de la Gauche et sa passion pour le pouvoir.
     
  24. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  25. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Nième resucée de 350 articles du même tonneau, moi ce que j'ai jamais vu c'est l'intérêt de tous ces enculages de mouche!

    Je vois pas non plus l'intérêt des articles genre LMSI, c'est pourquoi j'aimerais pas ramener ici les polémiques interminables des obsédés par ce sujet
    (comme sur Indymédia Bruxsel où les pro et anti "racialistes" balancent sans arrêt les mêmes "arguments" - dix fois, quinze fois, vingt fois par jour!).
    Qui va lire des dizaines de pages d'injures et d'arguments vaseux?
    Qui va lire ces centaines d'articles pro et anti "racialistes" sur Indymédia Bruxsel?
    Qu'est-ce qu'on en a à foutre puisqu'on ne se situe ni du côté de Bouteldja et co, ni du côté de ceux qui nient la réalité du racisme?

    Les critiques d'Internet sont nombreuses chez les écolos et loin d'être injustifiées. Evidemment je ne partage pas ce point de vue mais je trouve que ça peut se défendre...

    Enfin comme dit le commentaire du modo qui a répondu à la demande des auteurs de le retirer, l'article repose sur des caricatures ne permettant pas le débat.
     
  26. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  27. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    C'est vrai mais je les renvoie pas dos à dos pour autant car ça n'a pas le même effet sur la société. Je suis un peu marxiste sur les bords donc je pense que la société est dynamique et que l'histoire ne peut pas revenir en arrière sur certains points. Les réactionnaires sont un frein pour la société car ils essayent de forcer un retour impossible à des trucs passés. Les progressistes même autoritaires participent à amener des progrès qui seront difficiles à réformer.
    Genre les printemps arabes même si ça a abouti sur des régimes tout aussi autoritaires qu'avant dans beaucoup de cas, l'élan démocratique pourra difficilement être oublié par la population je pense. Et ça, ça me parait quand même important.
    Après comme tu dis y a des libertaires qui adoptent certaines idées réactionnaires et donc cherchent plus à faire leur truc dans leur coin que de l'imposer aux autres. Après perso je cherche pas des responsables individuels, je cherche pas à savoir si tel politiciens progressiste est plus ou moins nocif que tel collectif "libertaire" réactionnaire.

    ici par exemple :

    Dans le fond je suis d'accord avec son propos, mais la façon dont il le formule sous-entend autre chose.
    Je crois pas que la culture soit juste une construction idéelle.
    Pour moi la culture c'est un nom qu'on donne à un ensemble de pratiques et à une mémoire collective, des façons de penser. Et pareil c'est quelque chose de dynamique et ça sert à rien d'essayer de délimiter une culture française, une culture noire ou quoi ça n'a aucun sens. Mais c'est pas la culture en tant que mémoire collective et tout qu'il faut rejeter. Genre c'est pas mal de lire les auteurs passés, d'apprendre l'histoire, de reprendre des façons de faire "traditionnelles" (ce qu'on fait de toute manière dès qu'on va en cours)... Des fois ça permet d'apprendre plus vite qu'en se basant que sur son expérience. ça permet de voir que y a un monde à l'extérieur de nous et que ce qu'on a déduit de notre expérience n'est pas forcément objectivement vrai, etc... Et bon quand je lis ces passages j'ai l'impression que c'est un peu "nique sa mère l'avis des autres peu importe comment il est argumenté, pense toujours que t'as raison".

    Ben parce que "anti-racialiste" c'est pas nier la réalité du racisme donc ça se situe pas dans ton dilemme.
    D'ailleurs les "racialistes" peuvent très bien renier Bouteldja, à croire que c'est une référence incontournable en la matière...
    Et ça me parait important qu'on se mette pas à recommencer à réduire les gens à des identités (raciales en l'occurrence mais c'est pas le seul domaine où ça se fait).

    edit : enfin le débat me parait important, par contre les textes je sais pas s'ils sont intéressants, ça dépend de s'ils apportent du nouveau ou pas dans le débat. Si comme tu dis y a 30 textes par jour qui sont postés et qu'ils répètent les mêmes choses effectivement c'est pas intéressant.
     
  28. anarkia ou l'un de ses multicomptes
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    anarkia ou l'un de ses multicomptes Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    D'accord avec toi sur le progressisme.

    Je comprends mieux mais je vois pas où la culture est définie comme idéelle. Il écrit bien que la culture est "aussi une construction sociale uniquement maintenue par ceux qui souhaitent la valider avec leur propre asservissement." Sociale c'est pas qu'idéel.

    Les textes contre le "racialisme" sont pas toujours intéressants. C'est sûr qu'ils cassent pas le comico mais ils sont nécessaires, c'est important de pas être réduits à des identités comme l'écrit Anarchie 13. C'est pas de l'enculage de diptères. C'est important de définir les concepts et de savoir contre quoi et contre qui l'on se bat. Les pro "race" ont tendance à mélanger "race" comme segmentation sociale et "race" comme culture/taux de mélanine, la confusion bat son plein avec eux.