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Transgenre & féminisme queer

Discussion dans 'Féminisme et luttes d'émancipations LGBTQ' créé par Freak, 30 Août 2016.

  1. ninaa
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  2. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
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  3. pilou-ilou
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  4. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    je connais pas trop j'ai juste entendu parler d'eux. Vous en pensez quoi ??? Ca vaut le coup de les soutenir ?
    un grand merci pour vos futures réponses.
     
  5. ninaa
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  6. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
     
  7. ninaa
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  8. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    TÊTU | La France condamnée pour la stérilisation imposée aux personnes trans
     
  9. ninaa
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  10. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Désolée, traduction google (si quelqu'un a mieux...). L'info a très peu filtré y compris dans les milieux militants...

    Si j'ai bien compris l'origine de cette désolante affaire un tract a été rédigé par des féministes participant à ce salon, qui refuseraient d'accepter les trans assignés hommes à la naissance.
    http://sages.org.uk/publications/pdfs/Quick-facts-Sex-gender-and-equal-rights-SAGES-2017.pdf
    Suite à la polémique qui a suivi la diffusion du tract transphobe il a été décidé qu'il n'y aurait pas de salon cette année.

    [​IMG]

    Response to London Anarchist Bookfair 2017
     
  11. ninaa
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  12. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    [infokiosques.net] - Autobiographie d'un corps trans

    P.S.

    Pour des retours, discussions, projets liés à cette brochure, écrire à shinsekai [at] riseup.net

    [​IMG]
     
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  13. ninaa
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  14. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Pride de nuit contre les agressions LGBTQIAphobes le 10 mars
    Publié le 8 mars 2018
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    Agressions verbales, physiques, sexuelles, menaces, rejet, dégoût, discrimination. Chaque jour, des personnes LGBTQIA+ sont agressées du fait de leur orientation sexuelle ou identité de genre, que ce soit dans l’espace public ou privé. L’espace public ne l’est pas pour tout le monde. Organisons la riposte! Nous nous donnons rendez-vous le samedi 10 mars à 21h pour une PRIDE DE NUIT en mixité choisie personnes LGBTQIA et meufs, pour reprendre la rue, la nuit!

    Agressions verbales, physiques, sexuelles, menaces, rejet, dégoût, discrimination. Chaque jour, des personnes LGBTQIA+ (Lesbienne, Gay, Bi, Trans, Queer, Intersexe, Asexuel-le, et +) sont agressées du fait de leur orientation sexuelle ou identité de genre, que ce soit dans l’espace public ou privé. L’espace public ne l’est pas pour tout le monde. Le risque d’agression est perpétuel pour nous, qui ne sommes pas des mecs cisgenre hétéro.

    Il existe des chiffres des cas répertoriés (1575 témoignages d’actes LGBTIphobes en 2016 à SOS Homophobie; 1/3 des personnes LGBTI agressées ou menacées en raison de leur sexualité selon la Commission Européenne; 2609 victimes de transphobie dans 71 pays depuis 2008 selon l‘ONG Transgender Europe; 80 pays criminalisant toujours les relations homosexuelles) qui sont bien en-dessous de la réalité et ne seront jamais suffisants pour décrire la violence que nous vivons au quotidien. Ce ne sont que des chiffres, nous sommes des personnes.

    [​IMG]
    La nuit du 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018, nous avons été agressé-e-*-s. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois, dix fois, trop de fois. En une nuit, une nuit de fête, une nuit d’amusement, nous avons été la cible de multiples agressions et insultes.
    Cette nuit-là, au Centre LGBTI, lors d’une soirée organisée par le collectif The Big Tape et l’association 2MSG (Migrations, Minorités Sexuelles et de Genre), nous avons été
    moqué-e-*-s, insulté-e-*-s, frappé-e-*-s, choqué-e-*-s, pour la simple et terrible raison que nous ne sommes pas conformes à certaines normes.

    Imaginez. Vous fumez devant le lieu où vous fêtez le Nouvel An. Un groupe de personnes passe, lit la mention «Centre LGBTI» au-dessus de votre tête. Parce qu’iels n’aiment pas ce qu’iels en déduisent, parce qu’iels n’aiment pas ce que vous êtes, iels vous crachent dessus.
    Imaginez. Vous embrassez la personne qui vous plait à la porte, une personne identifiée comme étant du même genre que le vôtre. Un-e passant-e sort son portable pour vous prendre en vidéo, comme si vous étiez des bêtes de foire.
    Imaginez. Vous revenez d’un bar jusqu’au Centre, vous êtes une femme trans, on vous jette une bouteille en verre dessus, on vous met son poing dans la figure.

    Au cours des dernières semaines, nous avons été témoins de multiples agressions LGBTQIAphobes, sexistes et racistes, en particulier contre les femmes trans racisées. En effet, les personnes trans sont particulièrement précarisées et discriminées au sein de notre société, et parfois même au sein de nos communautés, comme nous avons encore pu le constater face à ces agressions. Les oppressions étant systémiques, des personnes appartenant à la communauté LGBT peuvent être des agresseurs : les mecs cisgenre gay vont souvent faire preuve de transphobie et/ou de racisme. Ces derniers, bien qu’opressés parce qu’attrirés par des personnes du même genre que le leur, participent cependant au cispatriarcat masculin. Des agressions constantes, traumatisantes, meurtrières, contre lesquelles il nous faut nous unir et réagir. Maintenant. Ensemble.

    Parce que ces violences sont la marque des oppressions systémiques hétéropatriarcale et cissexiste, nous avons décidé d’organiser collectivement une marche de nuit en réponse aux agressions LGBTQIAphobes et sexistes qui ont lieu tous les jours, toutes les nuits, dans les rues de Lyon, car ces espaces et ces moments nous appartiennent également.

    FièrEs et venèrEs, nous voulons pouvoir être en sécurité dans l’espace public et dans les lieux de fête.
    FièrEs et venèrEs, nous en avons marre de changer de trottoir, de baisser les yeux, de se faire discrèt-e-*-s.
    FièrEs et venèrEs, nous ne nous laisserons pas faire.

    Nous nous donnons rendez-vous le samedi 10 mars à 21h place des Terreaux pour une PRIDE DE NUIT en mixité choisie personnes LGBTQIA et meufs, pour reprendre la rue, la nuit!

    Pride de nuit contre les agressions LGBTQIAphobes le 10 mars
     
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  15. Ziggy-star
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  16. plateformiste, internationaliste, auto-gestionnaire, révolutionnaire, gauchiste, veganarchiste
    Encore une fois je pense que je vais me répéter mais tant pis, cette "mixité choisie" qui n'est qu'une non-mixité à dérogations est selon moi contre productif car use des mêmes comportements des dominants : le rejet, la discrimination, la peur.
    Ensuite tu ne peux pas juger une personne sur son être matériel, quelque chose qui n'est pas choisi ne peut pas être reproché à qq'un. Un hétéro cisgenre peut très bien être plus féministe et plus militant des droits lgbt qu'une femme homosexuelle. Ton discours est anti convergence des luttes et infondé (il me semble) quel rapport entre homosexualité masculine et racisme.
    Effectivement l'espace public doit appartenir à tous donc faire une action non accessible à tous brouille le message.
     
  17. ninaa
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  18. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Ce n'est pas "mon" discours mais celui des personnes concernées.
    "La peur": en lisant ce texte on comprend que ce n'est pas de la parano.

    Quant à renvoyer dos à dos les homophobes et les LGBT qui décident de se réunir entre eux...
    Combien d'hétéros ont-ils déjà été victimes de violences de la part de gays, trans... "hétérophobes"?

    Le texte démontre que les LGBT ne peuvent pas se montrer comme tels dans l'espace public, sans prendre le risque d'être violemment agressés.
    Prendre une toute petite partie de cet espace public, pendant un temps très limité... pour pouvoir justement se montrer comme ce qu'ils sont sans prendre ce risque je trouve qu'il y a des choses infiniment plus choquantes.
    Comme cette monopolisation de l'espace public (bien sûr "officiellement" des homos et trans pourraient s'y balader en se tenant par la main ou s'embrassant... mais pour de vrai qui oserait le faire?), qui perso me retourne vraiment l'estomac:

    [​IMG]

    La notion la plus importante dans l'idée de "mixité choisie" est celle d'espace safe.
    Tous les hétéros cisgenre ne sont pas homophobes, transphobes... tout le monde en est bien conscient je pense.
    Tout comme tous les hommes ne sont pas sexistes.
    Le hic c'est qu'il n'y a pas moyen de faire le tri d'autant que personne ne se reconnaît homophobe (même pas ceux de la manif pour tous) ni sexiste (même pas les assoces masculinistes). Donc le seul moyen d'avoir même brièvement un minuscule espace safe c'est de se réunir entre personnes discriminées et potentiellement agressées.
    Ne pas être invité dans un espace réduit pendant un temps très limité ça n'a vraiment rien à voir avec les discriminations sociales dont peuvent être victimes les LGBT ou les femmes.

    Un topic à propos de la non mixité (ça concerne les femmes à la base mais les arguments sont toujours exactement les mêmes):
    5 bonnes raisons de soutenir la non mixité

    En tant qu'hétéro je ne trouverais pas ma place dans cette manif. Pour autant je comprends autant que ça m'est possible en tant que pas direectement concernée ce besoin de se réapproprier un espace public d'où ils et elles sont exclus de fait.

    Pour moi et pour bien d'autres le message n'est absolument pas brouillé, il est très clair au contraire.

    Les statistiques de suicide chez les LGBT/
    https://stopsuicide.ch/wp-content/uploads/2017/07/Publications_STOP_Suicide_et_LGBT.pdf

    [​IMG]

    Et je tiens à leur exprimer encore une fois toute ma solidarité.
     
  19. Ziggy-star
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  20. plateformiste, internationaliste, auto-gestionnaire, révolutionnaire, gauchiste, veganarchiste
    Ce n'est pas ton discours mais tu le diffuses donc que tu y adhères un minimum c'est pourquoi je me permets de te répondre.
    Il faut justement se battre contre la peur, la refuser.
    D'accord ma phrase est peut-être maladroite mais refuser la mixité c'est s abaisser aux méthodes discriminatoires du patriarcat.
    La non mixité est contraire à ma philosophie du militantisme (par trop d idéalisme certainement).
    Et en tant que non hétéro je ne trouverai pas ma place dans cette manif parce que je considère qu'il faut se réapproprier l'espace public directement en assumant qui ont est et en combattant de front, à la lumière du jour.
     
  21. ninaa
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  22. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    J'y adhère un maximum!
    Si je tiens à préciser que ce n'est pas "mon" discours c'est que je ne veux aucun prix revendiquer - récupérer - une parole qui n'est pas la mienne à la base. La décision de s'organiser en mixité choisie c'est la leur, je la respecte, comme je respecterais leur décision s'ils préféraient s'organiser en mixité.

    C'est bien ce que ces individus se proposent de faire en organisant un évènement public pour attirer l'attention sur leur situation.
    Quant à "refuser la peur"... il n'y a pas de honte à avoir peur de se faire tabasser voire tuer par des homophobes.

    Il semble d'après les témoignages que ce ne soit possible qu'en groupe et même en groupe très important: c'était le but de la Gay pride, en dépit de toutes les récupérations capitalistes électoralistes et autres...
    Tout seul ou à deux ça peut être juste suicidaire:

    Les actes homophobes repartent à la hausse

    Si tu lis les divers textes d'explication de ce choix d'organisation en non mixité tu verras que ce n'est en effet jamais un choix a priori. Il résulte toujours de nombreuses expériences négatives d'organisation en mixité.
     
  23. Ziggy-star
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  24. plateformiste, internationaliste, auto-gestionnaire, révolutionnaire, gauchiste, veganarchiste
    C'est intéressant, j'aimerais que tu développes si c'est possible. Tu ne penses pas que céder à l'injonction de notre propre peur qui peut tout à fait être légitime est un obstacle à la lutte?
    Je considère que de se manifester malgré la peur un acte bien plus militant que la plupart des actions.

    Je le sais mais je considère toujours que ce n'est pas une raison pour renoncer, c'est pourquoi j'ai précisé que c'était sûrement par idéalisme.
     
  25. ninaa
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  26. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Je ne sais pas quoi en penser... la peur ça ne se commande pas, la peur d'avoir mal, d'être blessé, mutilé...

    moi par exemple je ne sais pas ce que c'est qu'avoir peur de se faire casser la gueule par des homophobes mais je connais la peur des agressions sexuelles dans la rue, des agressions physiques quand un homme est vexé par un refus. Ce ne sont pas des peurs imaginaires, ça arrive et même très souvent.
    Il y a des filles qui bravent cette peur en continuant de s'habiller sexy, se promener seules le soir, etc. d'autres qui n'y arrivent pas et ont une conduite d'évitement.
    Je ne juge ni les unes ni les autres...
    J'ai le même ressenti à propos de toutes les peurs en général pourvu qu'elles soient fondées. La peur des violences de flics en manif par exemple... Ceux qui ont déjà pris un coup de matraque ont souvent du mal à surmonter leur peur ensuite.
    Pour celles qui ne veulent (ne peuvent...) pas prendre le risque de se faire agresser sexuellement et physiquement les marches de nuit de femmes sont une solution et de plus c'est une démarche politique plus visible et évidente que se promener seule la nuit en minijupe.
    Il me semble que c'est la même démarche pour les LGBT qui manifestent ensemble contre le danger (réel) de se montrer en tant que ce qu'ils sont en public? Rien n'empêche de participer à un évènement collectif et de faire des coming out à titre individuel quitte à se faire casser la gueule.

    Là dessus j'aurais du préciser: dans le cas de réunions, débats... le problème est tout différent de la peur des agressions dans la rue. Ce qui apparaît systématiquement ou presque c'est que la mixité est vraiment contre productive. Pour la mixité hommes femmes il y a toujours un ou des mecs (même si ce ne sont pas TOUS les mecs, il s'en trouve toujours au moins un et c'est malheureusement suffisant...) pour bloquer toute possibilité d'avancer: ils monopolisent la parole, il faut perdre beaucoup de temps à leur expliquer et réexpliquer des évidences, autant de temps perdu pour échanger entre concernées, organiser des actions... Moi aussi je pensais que ça pouvait se surmonter et puis j'ai assisté à plusieurs débats mixtes et j'ai été sidérée par le côté systématique du phénomène!
    Je n'ai jamais assisté à une réunion LGBT mais je suppose que ça doit se passer de la même façon, des hétéros qui viennent pour leur dire "l'homophobie c'est un truc inventé pour détourner de la lutte des classes" etc.
     
  27. miss K
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    miss K Nouveau membre

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    Mai 2018
    France
    j'ai eu l'occasion de discuter de cette option de mixité choisie très tordue je trouve...
    - ça n'est qu'une façon opportuniste d'associer les LGBT contre l'ensemble des mecs cis het sans distinction
    - on exclue de la manif les mecs cis het et on invite les meufs cis het alors qu'elles sont tout aussi oppressives envers les LGBTQI que les mecs
    - on refuse de voir la violence des mecs cis het ENTRE EUX
    - on met dans les même sac tous les mecs cis het, on dit que ce sont tous des dominants oppresseurs voire violeurs sans distinction... c'est comparable au racisme je trouve
    - on dit que les femmes trans subissent les même violences que les femmes cis... faux... les femmes trans subissent AUSSI la violence de la part des femmes cis en plus de la violence "ordinaire"
    - et les hommes trans dans l'affaire, on en fait quoi ? on les relègue dans la catégorie des oppresseurs ? on refuse de les voir en tant qu'hommes ? on dit que ce sont des femmes qui ont transitionné pour acquérir des "privilèges" ? là aussi aucune position tenable
     
  28. Fanya
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    Fanya Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Août 2015
    Austria
  29. social-démocrate
    Je partage une partie de tes réflexions, miss K. Mais est-ce que cette non mixité n'est pas une sorte de dérive ou une conséquence inévitable du "phénomène identitaire" ? Si les gens arrêtaient de "se couper en morceaux" pour se définir ça irait mieux non ?
     
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  30. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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    France
  31. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    C'est évident la non mixité ne résout pas tous les problèmes d'oppression-domination. ça permet seulement de limiter les dégats.

    C'est pas parce qu'on a envie de se rassembler sur des bases communes que le sens de la démarche est de "s'associer contre".

    Pour les femmes qui se réunissent en non mixité la démarche est purement défensive. Ce sont les machos qui les définissent en tant que femmes. Et peu importe que toi même tu ne te voies pas que comme un cul, eux ne te voient que comme un cul.
    Quant à faire la distinction, même si évidemment tous les mecs cis ne sont pas sexistes, y a pas moyen de faire le tri vu qu'aucun d'eux ne se dira sexiste.
    Je suppose que pour les trans c'est le même problème: peu importe aux transphobes la manière dont ils-elles se définissent, se voient, se ressentent, ils-elles seront quand même en bute au même mépris, à la même violence verbale et physique.

    Et même si tous les mecs cis ne sont pas transphobes, là aussi y a pas moyen de faire le tri: le plus simple pour se retrouver dans un lieu safe est de ne pas inviter de mecs cis du tout.

    Je suppose aussi qu'au quotidien les LGBT ne se fréquentent pas qu'entre eux? Est-ce si grave si pour une fois ils ont envie de se retrouver entre eux?
     
  32. Ziggy-star
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    Ziggy-star Membre du forum Membre actif

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  33. plateformiste, internationaliste, auto-gestionnaire, révolutionnaire, gauchiste, veganarchiste
    Si c'est grave parce que ça fait des années que je/nous nous battons pour pouvoir être à notre place dans la mixité de la société.
     
  34. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  35. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Et ça interdirait de se retrouver même une seule fois entre femmes, ou entre LGBT?

    Si ceux qui se retrouvent entre eux de temps en temps empêchaient ceux qui le désirent de se retrouver toujours et tout le temps en mixité je comprendrais que ça pose problème.
    Mais à ma connaissance il n'a jamais été question de faire de la non mixité un mode de vie. Alors pourquoi ne pas laisser libres les gens qui ont envie juste pour une fois d'un espace safe?
     
  36. miss K
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    miss K Nouveau membre

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    Mai 2018
    France
    tout-à-fait d'accord avec toi... c'est une dérive, pire je dirais une discrimination (mettre tous les mecs cis het dans le même sac, alliés inclus)
    Quant aux meufs qui sont invitées, peuvent donc participer les meufs homophobes, transphobes etc... il y a déjà eu en France des manifs féministes où des femmes cis s'en prenaient physiquement aux femmes trans en les tabassant... alors ça n'est pas en virant les mecs qu'on aura des "espaces safe" pour autant.
    LIRE CECI SVP :
    Transphobie dans le mouvement féministe
     
  37. Personne
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    Personne Apprenti anarchiste

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    Mai 2018
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    France
  38. anarchiste, chaos/Nihiliste, individualiste, révolutionnaire, anti-autoritaire, primitiviste
    Autant je déteste le communautarisme, autant je peux comprendre la nécessité pour un groupe oppressé de se réunir entre eux de temps en temps pour s'exprimer le plus librement possible. Je ne vois pas l'intérêt pour un cis comme moi de parler de problèmes que je ne comprends pas parce que je ne le vis tout simplement pas. Un cis va pas faire genre de comprendre les problèmes que peuvent rencontrer un trans par exemple. Ce serait plus qu'hypocrite. Tant que la non-mixité reste un moyen exceptionnel et non un but, je ne vois pas le problème.
     
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