Chargement...

présentation de Critobule

Discussion dans 'Présentations des nouveaux membres' créé par Critobule, 31 Janvier 2018.

  1. Anarchie 13
    Offline

    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

    8 436
    758
    143
    Jan 2009
    France
  2. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Oui je parlais d'un monde mondialisé.

    Et à partir de quel moment tu juges qu'on "impose sa vision des choses" ? Selon toi on peut exploiter sans imposer sa vision aux exploités ?

    Ouais. Mais ça pose quand même la question de la transition. Pour moi une révolution passe forcément par un changement de mode production par définition même. Toute manière si on fait une révolution on se mobilise collectivement contre le capitalisme. Je ne crois pas que les anarcho-capitalistes soient favorables à cette révolution. Je ne pense pas qu'ils seront favorables aux expropriations. Je crois pas qu'ils kiffent les grèves. Je crois pas non plus qu'ils kifferont la théorie autour de laquelle on se mobilise.
     
  3. ninaa
    Offline

    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

    11 199
    1 856
    499
    Fev 2014
    France
  4. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Critobule c'est pas un gars très compliqué:

    Ma "définition" de l'Anarchisme

    Comme tous les libéraux il voudrait juste pouvoir se faire du fric en exploitant des gens, sans être limité par des lois ou des frontières. Ce qui n'a rien à voir avec l'anarchisme mais tout avec le libéralisme.

    ★ Ce que l'anarchisme n'est pas - Socialisme libertaire
     
  5. mc²
    Offline

    mc² Membre du forum Compte fermé

    1 079
    483
    207
    Août 2014
    Le capitalisme n'est pas "un simple état de chose"...
    Voilà toute la liberté du libéralisme, qui consiste à avoir le choix entre l'exploitation ou la pauvreté (ou la prison)...
    Nous voilà donc tous propriétaires et encore plus "libres" puisqu'en plus de se faire exploiter ou de crever la dalle, on peut aussi se découper en morceaux ou se prostituer...
    Les anarchistes ne considèrent pas les personnes comme des objets.
     
    ninaa apprécie ceci.
  6. Critobule
    Offline

    Critobule Membre du forum

    31
    1
    0
    Jan 2018
    Homme
    France
    J'ai envie de te renvoyer la question en te disant : "à partir de quel moment tu juges que quelqu'un est exploité, alors même que ce quelqu'un est peut être satisfait de sa situation ?"
    Mais ce serait un peu facile. Un premier élément de réponse, est que l'on peut dire qu'une personne impose sa vision des choses à une autre lorsqu'il lui force à accepter quelque chose contre sa volonté. Mais le simple conflit des volontés n'est pas suffisant pour définir les agressions, puisque si l'on se limite à ça, on pourrait dire que quelqu'un qui refuse de se faire violer agresse celui qui tente de la violenter, en lui imposant sa propre préférence (à savoir - pas de rapport sexuel), ce qui serait absurde. Une manière simple donc de poser des limites est de délimiter les propriétés privés, étant entendu que tout le se possède soit même et possède le fruit de son travail, et que les gens ont le droit d'échanger ou de donner ce qu'ils possèdent. A partir de là, une action consiste à imposer illégitimement sa vision du monde à quelqu'un d'autre quand on use de sa propriété privée (par exemple, de sa vie ou de son corps) sans son consentement.

    Note que tout ceci n'interdit pas de préférer la générosité à l'échange intéressé, et n'interdit pas de mettre des propriété en commun afin de vivre de façon collective, tant que nous sommes tous d'accord.

    Je suis un théoricien, pas un technicien. Je me demande "quoi", pas "comment", ce sont deux questions différentes. Quel est le meilleur moyen pour arriver à la bonne société : réforme, révolution, sécession ? Je ne sais pas. Considère moi comme agnostique sur cette question.

    Après, il peut y avoir des anarcaps aux tendances révolutionnaires.
    A propos des expropriations : les anarcaps sont pour exproprier l'Etat, en quelque sorte, même s'ils divergent sur la façon dont les biens étatiques doivent être réparties. Bien sûr, ils sont contre les expropriations illégitimes, mais je crois que c'est le cas de tous les anars. Par exemple, si je te dit qu'il faut "exproprier" quelqu'un de son corps, tu me diras "sûrement pas !", et tu auras bien raison, tout simplement parce que nous sommes tous les propriétaires légitimes de nos propres corps.
    A propos des grèves : les anarcaps n'ont rien contre, tant que les grévistes n'empêchent pas ceux qui veulent travailler de le faire (ce serait aller à l'encontre de la liberté de ses derniers, et utiliser contre eux une autorité tyrannique). D'ailleurs, pour la petite Histoire, en France, ce sont les révolutionnaires qui ont fait interdire les syndicats (loi "Le Chapelier"), et les libéraux qui plus tard les ont fait autoriser. Simplement parce qu'ils respectent le droit de libre association, ainsi bien sur que le droit de ne pas travailler quand on ne veut pas !

    Les proudhoniens (si il en existent encore) n'aiment pas beaucoup non plus les collectivisations, et sont tout à fait éloignée de l'idée du "à chacun selon ses besoins, de chacun selon ses moyens". Les bakouniniens (encore une fois, je ne sais pas si cette espèce est éteinte ou non) ne sont pas tout à fait pour non plus. Tout ceci n'empêche pas d'avoir un plus petit dénominateur commun, même avec les anarcaps, qui se trouve être l'opposition à l'Etat, dans son principe même.
     
  7. Critobule
    Offline

    Critobule Membre du forum

    31
    1
    0
    Jan 2018
    Homme
    France
    Effectivement, je suis quelqu'un de simple. Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple ?

    Arrête les attaques ad hominem, je te prie. Je suis quelqu'un d'ouvert, et je n'ai aucun problème à ce que tu attaques mes idées, ou ce que tu crois qu'elles sont. Par contre, si tu m'attaques moi personnellement, je ne vois pas comment est-ce qu'il serait possible -à moi ou à toi- de mener la moindre réflexion.
    Encore une fois : si je voulais faire du fric, crois moi, je n'étudierais pas la philosophie. Tu ne connais rien à ma vie, j'apprécierais donc que tu cesses de me juger.

    Les anarcaps sont contre l'impôt, entre autre. Ils sont aussi contre les violences policières, contre le contrôle de l'immigration, contre les guerres, contre les réglementations inutiles faites pour arranger certains plus que d'autres, contre l'interdiction des drogues, contre les grands projets inutiles (exemple : Notre Dame des Landes) fait avec l'argent public, etc. Ils ont donc plus de points communs que tu ne l'imagines avec les anars "normaux". Et ils ne veulent pas interdire à ceux qui comme moi préfère un mode de vie communiste de s'organiser de la sorte.
    Par contre, "esclavage salarié" est bien un parfait oxymore, puisque par définition, l'esclave n'est pas payé, et le salarié l'est. Les libertariens sont pour autoriser tous les contrats tant que les contractants sont d'accord. Si quelqu'un a envie de vendre sa force de travail, et est satisfait du salaire qu'il obtient en échange, pourquoi lui interdire ? Et comment est-ce qu'une telle interdiction pourrait ne pas être autoritaire ?

    Tu sais, il y a aussi une autre possibilité : travailler, c'est à dire créer de la richesse et rendre service aux autres. Tu peux le faire gratuitement si tu le veux, ou tu peux n'accepter de le faire que si tu reçois en retour un service, un bien ou de l'argent, c'est ton droit.
    Ne trouves tu pas qu'il y aurait quelque chose d'un peu malsain à attendre des autres qu'ils s'occupent de toi, sans vouloir faire quoi que ce soit pour eux ?
     
  8. Anarchie 13
    Offline

    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

    8 436
    758
    143
    Jan 2009
    France
  9. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    L'exploitation n'a rien à voir avec la subjectivité. C'est quand une personne jouit librement de tout ou partie du travail d'un autre.

    Pour moi le problème que me pose cette façon de poser la question c'est que tu postules le libre-arbitre.
    Tu vois la "volonté" comme un phénomène individuel. ça veut dire que tu ne penses pas qu'on puisse être manipulé, qu'on puisse se tromper sur ses propres sentiments / sensations ou simplement ne pas savoir la conséquence d'un acte.
    Ou alors tu penses que, sachant cela, on ne doit pas le prendre en compte.

    Le capitaliste ne travaille pas et use du fruit du travail de ses salariés sans leur consentement (puisque l'exploitation n'est pas explicite dans le capitalisme).

    ? T'es un humain comme moi.
    Puis c'est quoi cette distinction de confort ? Genre t'imagines une société sans prendre en compte la réalité ? C'est ça être théoricien ? A partir de là je peux théorisé une société où la gravité n'existe pas et on construit des maisons dans les nuages. Perso j'appelle ça de la science-fiction pas de la théorie politique.
    Non, la société post-capitaliste se construira à partir de ce qui existe aujourd'hui, on peut pas en faire abstraction.

    Après, il peut y avoir des anarcaps aux tendances révolutionnaires.
    Sauf qu'il n'y a pas d'expropriation illégitime de capitaliste. Même selon la définition que tu as donné plus haut de la propriété privée "on possède soi-même et le fruit de son travail". Tout le capital d'un capitaliste est le fruit du travail d'autrui, c'est donc une propriété illégitime comment l'expropriation peut-elle l'être aussi ?

    Non, je te dirais, comme je te l'ai déjà dit, que pour moi la notion de propriété ne s'applique pas au corps. En fait même la notion de propriété ne fait pas sens pour moi. Mais disons que le corps est quand même un des éléments sur lequel elle s'applique le moins.
    Surtout ça ressemble à une vision dualiste. Dire que ton corps est ta propriété ça ressemble à dire que ton corps est la propriété de ton esprit. Pour moi le corps et l'esprit ne sont pas distincts donc ça n'a pas de sens.
    Et pour moi posséder ce qu'on est ça n'a pas de sens non plus. "Je me possède"... je vois pas.
    Je pense qu'on peut s'approprier le corps de quelqu'un d'autre mais comme toute appropriation c'est illégitime. Ce qui fait que c'est encore plus révoltant que de s'approprier une poignée de cailloux c'est simplement qu'un individu est un être vivant, sensible et intelligent.

    Je crois que le théoricien que tu es devrait accepter de se poser la question du "comment".
    Parce que ce genre d'argument est juste réactionnaire.
    Se contenter de faire grève actuellement c'est au mieux du réformisme. Et le réformisme c'est accepter la fatalité qu'on a pas le pouvoir de décision. C'est montrer un mécontentement au patronat en priant pour qu'il accède à nos requêtes.
    Si tu veux aller plus loin faut nécessairement bloquer les entreprises puis les exproprier (et selon moi les collectiviser et non pas les autogérer). Et ça on le fera sans l'avis des jaunes qui "veulent" travailler. (c'est marrant parce qu'on revient à la question de la volonté avec un exemple concret. Je crois pas que les jaunes veuillent vraiment se faire exploiter 8 h/j, je pense qu'ils ont surtout peur de perdre leur emploi, leur salaire, etc... Un système qui fait tant redouter une situation qu'il force les gens à se comporter de façon à l'éviter c'est pas tellement libertaire s

    C'était une révolution bourgeoise.

    Euh... sous la pression du prolétariat. Les syndicats existaient avant d'être autorisés et les autoriser a surtout permis de les intégrer aux prises de décision afin d'entériner les conflits de classe. Aujourd'hui rares sont les syndicats qui ont quoi que ce soit de révolutionnaire.

    Absolument pas ! C'est pas par pureté idéologique que les libéraux ont accepter les syndicats !
    Les politiciens libéraux ont été encouragés par certaines fractions de la bourgeoisie à encadrer légalement l'activité syndicale pour briser le mouvement syndicalistes. Si un syndicat est de toute manière illégal, le syndicalisme est de fait conflictuel. Ses actions ne sont pas limités par la loi car sa seule existence en est une transgression. Si tu donnes un cadre légal aux syndicats alors ils ont moyen d'éviter l'illégalité et les problèmes qu'elle pose. Évidemment tu nommes des responsables légaux des activités du syndicat comme ça si jamais ils ne tiennent pas assez leurs rangs c'est eux qui prennent. Tu offres des privilèges à ces syndiqués (pouvoir se consacrer à la vie du syndicat tout en étant rémunéré, être invité à la table des ministres et des patrons, recevoir des subventions...) et assez vite l'intérêt pour un mouvement révolutionnaire s'estompe.
    Bref je pense que le dialogue social est une connerie.

    Et perso je n'aime pas le proudhonisme.

    Perso c'est sans doute l'espèce de laquelle je me sens le plus proche. Ou peut-être juste après Alexandre Marius Jacob.

    Sauf que l'anarchie n'est pas l'opposition à l'état. L'anarchie est l'opposition au pouvoir littéralement et en plus les définitions littérales sont toujours plus pourries que les définitions historiques. Et historiquement l'anarchisme est issu du socialisme et du mouvement ouvrier. En tout cas l'anarchisme dont je me revendique. A mon avis l'anarcho-capitalisme n'a rien à voir avec l'histoire de l'anarchisme c'est juste une appropriation du mot par des ultra-libéraux.
     
  10. ninaa
    Offline

    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

    11 199
    1 856
    499
    Fev 2014
    France
  11. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Si en tant que capitaliste et réactionnaire tu as le droit de tenir des propos répugnants, de mon côté en tant qu'anarchiste j'ai le droit d'exprimer ce que je pense de ces propos!
    Non mais c'est vraiment la totale! {vomi}{vomi}{vomi}
    Entre la défense de l'exploitation, de la propriété privée, de la valeur travail, de la répression, du corps comme marchandise... et sur un forum libertaire!!!

    Charte de libertaire.net

    Je te l'ai déjà dit mais tu n'écoutes rien: pourquoi des gens accepteraient de se faire exploiter par des patrons alors qu'ils pourraient participer à une société égalitaire?

    Non.

    On a déjà aussi traité mille fois cette question sur le forum, exemple:

    L'argent ???
     
  12. Critobule
    Offline

    Critobule Membre du forum

    31
    1
    0
    Jan 2018
    Homme
    France
    Je crois ne parler que de la liberté au sens éthique/politique du terme, sans postuler un libre-arbitre métaphysique, mais c'est une bonne objection.
    Je prends acte du fait que les décisions des gens, les buts qu'ils se fixent, les moyens qu'ils choisissent, que tout cela est conditionné psychologiquement, sociologiquement, etc. Mais est-ce que ça légitime le fait d'aller contre cette volonté ? (aussi conditionnée soit-elle)
    par exemple, on peut facilement imaginer que si beaucoup de femmes se maquillent, se rasent les aisselles, et font différents "choix" typiquement féminin, c'est parce qu'elles sont (comme plus ou moins tout le monde) conditionnées par le patriarcat qu'elles intériorisent, etc. Mais crois-tu que ce constat, sociologique, permet d'interdire aux femmes qui le veulent de se maquiller et de se raser les jambes ? Si tu le crois, c'est typiquement ce qu'on appelle du paternalisme.
    Ca me fait grincer des dents aussi, mais je ne vois pas comment on peut laisser les gens libre sans les laisser suivre leurs conditionnement.

    Les deux questions sont intéressantes, le "quoi" autant que le "comment", mais je suis très attaché à ma liberté de douter et d'ignorer (sans lesquelles il ne me serait sans doute pas possible de réfléchir, ni d'aboutir légitimement à un semblant de certitude). Or, il se trouve que si j'ai pas mal d'opinions à propos du "quoi", à propos du comment, je suis dans le doute et l'ignorance. Cependant, je prends tes arguments et tes remarques en compte, et je te remercie de m'en faire part -il n'est pas à exclure que je me range de ton bord.

    Je ne peux évidemment pas savoir ce qu'il y avait dans la tête des législateurs libéraux d'il y a un siècle ou deux, mais l'existence de syndicat est tout à fait en accord avec les principes du libéralisme. Les interdire au contraire contreviendrait à la liberté de s'associer.

    Je suis désolé, je ne te réponds pas sur les questions d'ordre économique, sur l'exploitation par le capital, etc, parce que je suis un peu fatigué principalement. Mais nous aurons l'occasion d'en rediscuter, je te remercie pour tes remarques et tes objections pertinentes !
     
  13. Et dire que ça fait des études de philo... Pfff !
     
  14. Anarchie 13
    Offline

    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

    8 436
    758
    143
    Jan 2009
    France
  15. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Non, mais de pas en faire un fétiche.

    Qu'on soit bien d'accord, personne à part toi n'a parler d'interdire t'en es bien conscient ?

    Je dis juste que si on doit s'organiser et théoriser "publiquement" dans le but qu'advienne une révolution on ne peut pas considérer que tous les avis se valent. Je n'accorderai pas la parole à un facho dans une réunion militante à visée révolutionnaire. Et je me casse de la réunion si je vois que je suis le seul que ça choque.

    Sauf que ces conditionnements ne sont pas des choses statiques. Et s'organiser politiquement c'est faire valoir d'autres normes, d'autres valeurs, d'autres pratiques donc bien faire une hiérarchie entre des valeurs... révolutionnaires et d'autres réactionnaires.
    Après je suis anarchiste et je ne vais pas forcer les gens à adhérer à ces valeurs... Par contre je ne comprends pas qu'un mouvement qui se veut révolutionnaire exprime des valeurs... contraires. Je ne parle pas de ce que font les militants dans leur vie privée, mais de ce que promeut publiquement et collectivement le mouvement.

    Dommage, ce ne sont pas les principes qui dirigent le monde mais les actes. Les libéraux (comme tous les intellectuels et tout le monde, dont toi et moi) ne peuvent pas s'extraire du monde lorsqu'ils décident de réfléchir. Ils vivent dans ce monde, dans cette société et leurs goûts, leurs valeurs, leurs sentiments et leurs réflexions partent de leur expérience dans la société. Et il se trouve que le libéralisme est une idéologie portée par la bourgeoisie dont l'expérience dans la société ne les amène pas particulièrement à se préoccuper de l'avis des prolétaires. Sauf quand ceux-ci commencent à leur casser les couilles par exemple en s'organisant dans des trade-unions et autres proto-syndicats. Surtout si la barrière de la répression commence à ne plus les effrayer.
    En plus on voit bien aujourd'hui comme c'est une aubaine pour le capital que les syndicats soient bien intégrés au système.
     
  16. mc²
    Offline

    mc² Membre du forum Compte fermé

    1 079
    483
    207
    Août 2014
    Tu sais, étant anarchiste, donc pas capitaliste, c'est tout autre chose que j'envisage comme possibilité.
    Ce que je trouve malsain, c'est d'exploiter les autres et les considérer comme des objets. Et de vouloir faire passer l'exploitation ou la prostitution pour des libertés. Le libéralisme, on vit dedans, donc tes histoires d'échanges et de contrats on les connait par coeur, pas besoin de philosopher longtemps pour savoir à quel point ils sont volontaires...
    Que penser d'une théorie basée sur des idées aussi absurdes que l'idée d'exproprier quelqu'un de son corps ? et dont les conséquences sont de considérer les personnes comme des marchandises ?
    Le problème, quand on théorise en oubliant la réalité, c'est qu'on n'est pas seulement absurde, on peut en arriver à justifier n'importe quelle saloperie.
     
    ninaa apprécie ceci.
  17. the black daemon
    Offline

    the black daemon Membre du forum Membre actif

    392
    101
    2
    Avr 2017
    Homme
    France
  18. libertaire, anarchiste, révolutionnaire, anti-fasciste, anti-autoritaire, primitiviste
    justement le fait que les gens vivent dans un monde ou c'est le fric qui commende les oblige a adopter inconsciemment un certaine agorisme
    et le fric de base le fric était peut être un moyen d’échange
    mais maintenant c'est une des pire contraintes
    par exemple une foret tropical qui est menacé
    on dit qu'il faut pas y toucher il nous répondes oui maissi elle ne sert a rien financièrement le gouvernement ne donnera pas d'argent pour la proteger et elle ne seront pas épargné
    d’où la tune a le droit de vie ou de mort sur la nature ?
    encore faut il définirent ceux qu'on appellent produire a par pour les outil et le toit
    mais pour la nourriture a par quand tu la cuisine tu produit rien tu ne fait que récolter
    et les libertariens veulent garder les entreprises donc si il veulent que certain profites du travail des autre
    moi perso j'ai rien contre les drogue chacun fais ce qu'il elle veut de sont corps mais pour la prostitution le problème c'est si on est dans le cadre d'un monde ou l'argent fait la loi(comment ils veulent empêcher les inégalité ?)la meuf qui est dans la merde pcq elle a pas de tune on vas lui dire ben fait le trottoir fainéante
    c'est Harvey Weinstein et dsk qui vont être contents
    d’accord leur idéal c'est ça^^
     
    Anarchie 13 apprécie ceci.