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Violences conjugales : Un exemple avec Bertrand Cantat

Discussion dans 'Féminisme et luttes d'émancipations LGBTQ' créé par kuhing, 8 Octobre 2017.

  1. henri belhache
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    henri belhache Guest

    0
    Bonjour Ninaa,
    encore une fois, bien d'accord avec toi
    Mais est ce possible?
    quand une communauté authentique a trop souffert?
    "That is the question".
    Sans réponses....
    Le "Il faut, on doit",
    sont bien jolis.
    Mais ces exigences morales s'accordent rarement avec une réalité bassement prosaïque et dure pour
    la plupart.


    Amitié
     
  2. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  3. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    La réponse je l'ai déjà donnée; une société basée sur la vengeance ne mérite pas d'exister. Il n'y a aucune justification à la vengeance. Et ce qui est facile c'est de prétendre que les victimes de cette vengeance "l'ont bien mérité". C'est ce que répètent les partisans de la peine de mort mais je pense que c'est un prétexte pour satisfaire des pulsions sadiques.

    [​IMG]
     
  4. mc²
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    mc² Membre du forum Compte fermé

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    Etonnant en effet le nombre d'articles parlant des hommes battus en disant qu'on n'en parle jamais...
    Et dans son dernier édito de Charlie Hebdo, Riss se désole de ne pas pouvoir rire des femmes battues:
     
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  5. kuhing
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    kuhing Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Juin 2017
    Le caniche a bien appris sa leçon et il a eu droit facilement à son su-sucre comme d’hab.
    Yé content.
    Mais vaut-il mieux que Tex , l’autre toutou ?

    Bien sûr qu’il y a énormément plus de femmes battues que d’hommes parce que, dans ce système, les mâles sont le plus souvent dans des situations de force et de dominations sociales, familiales, physiques .
    Alors la primitivité de notre pauvre espèce fait qu’ils les utilisent contre d’autres pour passer leurs frustrations.
    Mais quand des femmes accèdent à des rangs de pouvoir, elles le font aussi.

    C’est ce qu’il faut plutôt remarquer et mettre en lumière pour espérer que cette situation puisse changer un jour.
     
  6. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  7. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Bien sûr le pouvoir est maudit d'une manière générale. Mais le sexisme est un fléau qu'on doit combattre en plus du capitalisme et de l'Etat. Si on était dans un société matriarcale on pourrait établir des "équivalences". En attendant on est toujours dans une société structurellement patriarcale et il n'y a aucune équivalence entre les violences physiques et sexuelles subies par les hommes et les femmes.

    Etre solidaire des luttes féministes n'a rien de honteux, ça ne change pas un homme en "toutou" des femmes.
     
  8. IOH
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    IOH Membre du forum

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    Avr 2017
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    Chapitre 5 . Berthomieu et les autres. - [Les Gimenologues]


    “ Camarades, nous sommes venus de tous les pays du monde nous battre pour une cause juste et humaine. Nous nous battons mais nous n’assassinons pas. Je ne veux pas que l’on puisse, demain, dire que le Groupe International dirigé par Louis Berthomieu était une unité de bourreaux. Deux d’entre vous ont fait volontairement partie du peloton d’exécution qui a fusillé les prisonniers que nous avons faits. Si vous êtes d’accord avec eux, dites-le moi, je partirai. Sinon, je vous demande de les exclure du groupe. À vous d’en décider. ”

    Réponse : ils n'étaient pas anarchistes
     
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  9. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  10. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    ]samedi 14 octobre 2017
    "Noir désir" : Cantat, poète maudit ?
    La couverture mercantile des Inrocks du 11 octobre espérant faire leur pub et une recette record (le scandale paie) lors de la sortie du prochain album de Bertrand Cantat fait couler de l'encre et est prétexte à empoignades sur les médias sociaux. Olympe et le plafond de verre en fait un billet : Cantat, ce héros romantique. Où viennent commenter les habituels masculinistes qui font bloc pour défendre les intérêts des mâles contre des femmes forcément vindicatives, qui exigeraient le silence du poète maudit pour prix des ses péchés qu'il a pourtant payés au purgatoire de la prison. Trouvant qu'ils poussent le bouchon un peu loin, j'ai voulu y aller de mon commentaire, mais pour je ne sais quelle obscure raison technique ou au contraire voulue (?), son hébergeur a décidé que je suis un robot (diable !) et me refuse la publication de mon commentaire. Qu'à cela ne tienne : je le publie ici, en prenant davantage de place.
    Je ne reviens pas sur l'explication d'Olympe que je trouve impeccable : la violence contre les femmes a évidemment tout du contrôle social, du maintien de fer du status quo. Mets une gifle (mortelle dans le cas de Cantat à Marie Trintignant) à une, les autres se tiendront à carreau. Et puis, les poètes un peu voleurs, violeurs, assassins ont conquis leurs lettres de noblesse avec le talentueux François Villon : " Frères humains qui après nous vivez, n'ayez contre nous les cœurs endurcis, car se pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous mercy "*. Tsoin et tout ça, je suis malheureux, j'ai le cœur en bandoulière, j'écris à l'ombre du gibet, Dieu me punit pour mes péchés, aussi n'en jetez plus, ayez pitié la postérité ! L'histoire, la littérature et la poésie sont pleines des contre-exploits sanglants des hommes mâles. C'est ainsi qu'ils font régner la crainte et la terreur.

    Donc, selon les commentateurs d'Olympe, c'est de l'acharnement : en substance, ce pauvre Cantat a payé sa dette à la société par une peine de prison, qu'on le laisse désormais en paix, avec le droit d'exprimer son grand talent à base de male tears, en s'apitoyant, un peu à la manière de François Villon, sur son sort de romantique qui a tué l'"objet" de son trop grand amour. Par un tour de passe passe habituel en patriarcat, le bourreau meurtrier devient la victime ! De lui-même, de sa violence intérieure, des circonstances défavorables, voire de la société.
    Mais imaginez juste qu'un djihadiste -pour trouver un exemple en restant dans l'actualité, mais ça vaut pour n'importe quel-le terroriste- ayant tué un homme, une femme ou un enfant dans un attentat, qui, dûment condamné par un tribunal et ayant purgé sa peine en prison, reviendrait des années plus tard avec un livre de mémoires ou un album où il étalerait son mal-être comme dans le cas de Cantat, la presse en faisant la promotion en criant au génie maudit ? Non, bien sûr, c'est inimaginable. D'ailleurs, certains tribunaux interdisent préventivement ces publications de mémoires de criminels dans certains de leurs verdicts. Mais les femmes en tant que groupe social n'ont toujours pas le même traitement : la société s'arroge le droit de leur infliger une double peine, avec le spectacle indécent de la parade de leurs agresseurs. Que la société fiche la paix à Cantat car il a purgé sa peine, cela me paraît juste, mais qu'en contrepartie, lui, nous fiche la paix avec ses états d'âme. En faire commerce et promotion sous le prétexte d'expression artistique est indécent.

    * La balade des pendus - François Villon

    hypathie - Blog féministe et anti-spéciste: "Noir désir" : Cantat, poète maudit ?
     
  11. henri belhache
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    henri belhache Guest

    0
    Bonjour Ninaa,
    Je trouve que comparer Villon et Cantat relève de l'anachronisme et de la simplification abusive.
    D'abord, François Villon avait été condamné à la pendaison, non pour l'assassinat d'une femme,
    mais pour le meurtre d'un compagnon de cabaret dans une rixe après boire.
    Ensuite, Villon, comme 99% des gens à son époque en France étaient profondément chrétien,
    Fervent croyant, comme les pires des "écorcheurs" de l'époque.....
    Ce qui n'est pas le cas de Cantat, qui se revendique de la morale, " ni dieu ni maître"...
    D’ailleurs, Villon ne revendique pas le pardon de son crime sur terre.
    Il sait qu'il est un "mauvais garçon" et que son crime ne peut être pardonné sur terre.
    En bon croyant, il interpelle simplement ses frères chrétiens de prier pour lui,
    pour que son âme ne rôtisse pas en enfer, une fois la peine exécutée.....
    C'est à dire, qu'au moment ou il écrit " la ballade des pendus", en prison, il est sûr d'être pendu.
    Enfin, François Villon vivait dans une contexte politique, social, économique totalement différent du notre......
    Le milieu du XV siècle est certainement dans la région parisienne, l'une des pire périodes jamais vécue,
    de mémoire de ses habitants. Rien qu'à Paris dans les années 1430, 1440 plus de la moitié des maisons
    étaient vides, du fait de la peste, de la famine, de la guerre interminable avec l'Angleterre, et des ravages
    des grandes compagnie et des armées de brigands qui ravageaient les campagnes alentours.
    C'est dans ce contexte que vivait Villon....( les tueries et les drames étaient quotidiens et surtout vus et éprouvés
    de visu par tous....pauvres comme riches.....
    Contexte bien différent d'un Cantat qui est né et vit dans un contexte historique bien plus privilégié que celui de Villon.
    Celui de notre Europe occidentale, de la fin du XX siècle et du début du XXI siècle.

    Amitié
     
  12. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  13. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Tu as raison de souligner ces différences entre Cantat et Villon. Cependant je pense que l'auteure est bien consciente des différences de gravité des crimes, d'époque et de personnalité. La comparaison porte sur les réactions face à des criminels. En effet pour peu que par ailleurs ce soient des artistes on a tendance à leur passer même les crimes les plus odieux. Et le mythe du "poête maudit", surtout en cas de meurtre "romantique", trouve bien son origine avec des personnages comme Villon.

    De plus comme tu l'as sans doute compris je suis dérangée par ce genre de phrase:
    A moi cette idée de "purger une peine" ne me paraît pas juste. Et "la société" qui estime que la prison efface un crime, je l'emmerde!
    Eh bien oui on peut avoir pitié des condamnés à mort (qu'ils aient tué une femme ou un curé, comme Villon)!

    En revanche je ne suis pas convaincue par cet argument du "contexte". Même dans ce contexte tout le monde ne tuait pas, Villon comme tous les meurtriers avait une part de responsabilité individuelle. J'aime pas trop les curés mais je ne pense pas pour autant qu'ils méritent d'être battus à mort!
    Les défenseurs de Cantat n'invoquent pas l'époque mais "le karma" "le destin" "la malchance". Or la malchance n'y est pour rien.
    Reconnaître qu'il était responsable de ses actes ne signifie pas qu'on doive le mettre en prison ni l'exécuter. Mais sur ce point je suis d'accord avec l'auteure de l'article:
     
  14. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  15. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Nouveaux rebondissements dans l'affaire Cantat:

    Bertrand Cantat va porter plainte contre « Le Point » après des accusations de violences
    L’hebdomadaire affirmait dans un article, paru jeudi, qu’il existait une « omerta » autour de la violence de l’artiste avant et après le meurtre de sa compagne.

    Le Monde.fr avec AFP | 01.12.2017 à 21h49 • Mis à jour le 03.12.2017 à 21h28

    L’ex-leader de Noir Désir, Bertrand Cantat, va porter plainte dans les jours qui viennent pour « diffamation ou injure » contre l’hebdomadaire Le Point, après les accusations de violences rapportées par l’hebdomadaire dans son édition de jeudi, a fait savoir dans un communiqué à l’Agence France-Presse (AFP), vendredi 1er décembre, l’avocat du chanteur, Me Antonin Lévy.
    Dans cet article, Le Point affirme qu’il y avait une « omerta » autour de l’artiste avant et après le drame de Vilnius. Pour son enquête, Le Point s’appuie notamment sur le témoignage anonyme d’« un membre de Noir Désir », qui affirme qu’il connaissait le comportement violent de Cantat avant même Vilnius.

    Cette source assure que la femme de Bertrand Cantat, Kristina Rady, qui s’est suicidée en janvier 2010, a menti au moment du procès du chanteur, demandant aux membres du groupe de cacher ce qu’ils savaient, pour que leurs enfants ne découvrent pas « que leur père était un homme violent ».

    Lire la critique de son nouvel album : Bertrand Cantat, l’impossibilité du spleen

    Bertrand Cantat a été condamné à huit ans de prison pour avoir tué en 2003, à Vilnius, sa compagne, l’actrice Marie Trintignant. Elle avait succombé à ses coups après une violente dispute. Il a purgé quatre ans de prison avant de bénéficier d’une libération conditionnelle en 2007. Son contrôle judiciaire a pris fin en 2011.

    « Calomnies dénuées de tout fondement »
    Mais les quatre membres du groupe « démentent les informations parues dans le journal Le Point », indique le communiqué transmis à l’AFP par l’avocat de Bertrand Cantat. Le batteur Denis Barthe et le bassiste Jean-Paul Roy avaient déjà réfuté l’article de l’hebdomadaire dans une vidéo postée sur Facebook.

    Le guitariste Serge Teyssot-Gay « a, à son tour, réfuté être à l’origine des “révélations” », fait savoir Me Lévy dans ce même communiqué. « Les propos prêtés à un “membre de Noir Désir” par Le Point sont donc faux, poursuit-il. Ce n’est qu’une des fausses imputations contenues dans cet article qui n’est fait que de calomnies dénuées de tout fondement. »

    Le directeur du Point, Etienne Gernelle, a de son côté affirmé maintenir « l’intégralité de l’enquête, chaque mot, chaque lettre ».
     
  16. henri belhache
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    henri belhache Guest

    0
    Bonjour Ninaa
    A l'époque de François Villon,
    Il ne s'agissait pas d'avoir pitié des condamnés à mort,
    mais d'avoir pitié de leurs âmes,
    Ce qui dans le contexte chrétien de l'époque se comprend fort bien!!!!!!
    D'autant plus dans de la France de cette époque,
    en proie aux soldatesques les plus ignobles!!!
    La misère était partout.......
    Tout le monde pouvait devenir proie......
    Et c'est dans ce contexte, que "les braves gens" plébisciteront le pouvoir royal.
    L'état français qui naît à la fin du XV siècle, avec Louis XI,
    contre les féodaux, qui n'avaient apportés que misère et destructions,
    dans leurs luttes infernales et perpétuelles entre eux.....

    Amour de la royauté où "le brave peuple français" se trompait lourdement...

    Amitié
     
  17. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  18. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Tout le monde pouvait devenir proie mais même à l'époque tout le monde n'était pas prédateur, heureusement!
    Quelle que soit l'époque je pense que les condamnés à mort devaient ressentir une angoisse et une souffrance bien réelle à l'idée de ce qui les attendait. De même pour les prisonniers. Et ce n'est pas parce qu'à l'époque "c'était pire" que ça justifie la prison ni la peine de mort aujourd'hui. Ni pour Cantat ni pour personne.
     
  19. henri belhache
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    henri belhache Guest

    0
    Bonjour Ninaa,
    C'est certes bien vrai ce que tu dis là,

    Sauf que ces grands féodaux, ces prédateurs de la fin du moyen âge ont fait très, très fort dans l'horreur!
    D'où en France, le besoin absolu d'un roi arbitre qui mettrait fin à l'arbitraire féodal et son horreur !!!!
    Ce roi, arbitre, issu lui même de ces féodaux prédateurs....
    C'est paradoxal et irrationnel au fond, mais c'est comme cela que cela s'est passé
    pour mon pays à la fin du moyen âge et au début de la renaissance.....

    Enfin, je le pense ainsi......Peut-être, je me trompe,
    Mais j'ai bien peur que non.

    Amitié
     
  20. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  21. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    On part carrément hors sujet...
     
  22. henri belhache
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    henri belhache Guest

    0
    Bonjour Ninaa,
    Peut-être pour toi, suis-je hors sujet.....
    Pas pour moi,
    Cantat se considère comme un seigneur féodal.
    Finalement, ce qu'il a fait, ce n'est pas si grave.
    Certes, c'est une grosse connerie, mais pas plus!
    C'est exactement le genre de discours que tenaient les seigneurs féodaux,
    du temps de Louis XI,
    Quand, par miracle, ils devaient comparaître devant la justice royale
    pour leurs crimes envers leurs paysannes!
    Et 9 fois sur 10 , ils étaient absous de leurs crimes!
    Mais pas toujours, Et c'est pourquoi, malgré tout,
    la justice royale a été un énorme progrès face à l'arbitraire féodal.
    Tiens, Ninaa, renseigne toi sur l'histoire de Gilles de Rais, grand soldat et seigneur,
    ce fidèle compagnon de Jeanne D'arc, qui finit pendu et brûlé à Nantes pour avoir
    massacré et violé des dizaines d'enfants. (Pour le moins..).
    C'était le genre d'acte, que la justice royale n'entendait pas rester impuni....
    Amitié
     
  23. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  24. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Etant opposée au principe de toute sanction pénale je ne peux pas me réjouir parce que la "justice royale n'a pas laissé impunis'' (= a puni de torture et de mort) les crimes de Gilles de Rais ou de n'importe qui d'autre.
    Je ne me réjouis pas que Cantat ait été en prison, je ne pense pas que la torture (car la prison est une torture) ait le pouvoir d'effacer les crimes. Il n'existe aucun moyen de "payer" ce genre de dette!

    Oui, on trouve même des gens pour affirmer que la guillotine était un progrès parce qu'au moins ça fait une coupe nette...

    L'abolition de la peine de mort est un véritable progrès, reste à progresser encore en abolissant la prison et toute forme de sanction pénale.

    Je conseille vivement la lecture de la revue L'Envolée:



    Qui sommes-nous ?

    [​IMG]
     
  25. pschrsrgnc
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    pschrsrgnc Guest

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    Fœdus,(Ætius..etc),la décadence de l'Empire romain...Louis XI,....roi rebelle,... À,Gilles de rais,...occis le 'faidit de mauvaise vie'...!
    L'histoire,lorsqu'elle est relatée avec plus où moins d'exactitude par ses hagiographes & autres,est une 'biographie' des usages & coutumes à travers le temps.Cantat(c'est le sujet !?)y a laissé 'une empreinte indélébile','dramatique',entrant ainsi dans L'hISTOIRE,dorénavant affidé de ses tumultes affligeants !
    Monarchie, droits régaliens etc, 'couvent' toujours leurs rectitude où ils,elle s'affère.
    Rois,reines, roitelets, reinettes,....Pom,pim(?) émergent ci et là en diverses circonstances. Les régicides où tentatives sont 'par habitude' fortement réprimés.
    L'histoire,avec un peu de recul est enrichissante, culturelle lorsque avérée, ses stigmates ayant des rôles mémoriels.
    On oublie pas !
     
  26. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  27. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    A part la justification de la peine de mort (contre "l'arbitraire" des criminels...) je ne vois quand même pas le rapport entre seigneurs féodaux et Cantat.
    Cantat s'est comporté comme n'importe quel gros salaud de cogneur de femmes et il ne pensait certainement pas échapper à la prison si sa victime en mourait (et d'ailleurs rien ne prouve que la mort de sa victime était préméditée).
    Il a été "jugé" et jeté en prison comme n'importe qui et ne s'attendait sûrement pas à y échapper en raison de son statut social.

    [​IMG]
     
  28. pschrsrgnc
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    pschrsrgnc Guest

    0
    [Lors de la révolution,la 'psychiatrie' aurait établi ses premières bases,désembastillant celles, ceux déconsidéré.e.s leur rendant en partie leur liberté en effectuant des 'tâches'.
    La zonz,le chtar,le placard,...l'incarcération et ses 'écrous' sont les oubliettes des sociétés contemporaines. Même s'exprimer démocratiquement peut-être compromettant aujourd'hui !.
    La,les libertés sont 'assassinées' par 'les états' préférant purger plutôt qu'expurger leurs morales, constitutions,codes,ce...jusqu'aux 'homicides orchestrés'.
    Le f.n avait placardé en France durant les années 80's(!),des affiches promettant la mort aux trafiquants de drogues par ex.Ce,juste après 'l'abolition' de la peine capitale,étymologiquement relatif à :tête! étêtage plutôt.... (skuzez moi ! ' ).
    Regarder passer le courant n'est pas l'endiguer !Comment concilier les 'affres' sociétaux,sans adopter de positions fermes ?
    [Quant à:'Cantat & les féodaux',c'est un "cheminement,un brassage:soumissions, violences, enfermements, homicides même si,la généralisation des délits et crimes est antinomique car, divers et uniques en même temps,spécifiques et nombreux ils définissent 'l'atrocité' et ses sommités.
    L'actu ,était le 'retour de 'Cantat',l'impossibilité de pècho les extraits de l'album et ...l'intermède.
    (j'Avoue...: Nina.a....Henri m'a dispersé,coupable du même intérêt,il faut que je m'afflige la peine de réquisitionner ma concentration !)
     
  29. kuhing
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    kuhing Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Juin 2017

    Il y a une racine du mal et il y a ses conséquences.
    A vouloir juste se fixer sur des sous-catégories on n’en oublie le général ou on peut même masquer voire tronquer la cause.
    Même problème que celui posé par le « radicalisme ».
     
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