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Les plus belles trahisons syndicales

Discussion dans 'Politique et débats de société' créé par ninaa, 14 Mai 2016.

  1. Isli25
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    Isli25 Membre du forum

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    Août 2017
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    Le problème des syndicats actuels, de mon point de vue, est effectivement qu'ils sont "illégitimes" d'un point de vue anarchiste du fait de leur organisation interne et des compromissions avec le pouvoir politique actuel.

    Mais, de mon point de vue, il sera assez difficile voire impossible de se contenter de dire qe les syndicats sont de la grosse merde et qu'il faut tout balancer. Je caricature exprès, mais c'est un peu ce qui ressort du débat quoi.

    Il me parait indispensable de passer par un système organisationnel pour faire converger les luttes et permettre un renversement des choses. Alors, que l'on appelle ça syndicat, fédération ou que sais-je encore n'est pas forcément le plus important. Le plus important restant le fond et la forme que l'on peut donner à une organisation menant à une société libertaire.

    Après, effectivement, les termes employés ont une certaine importance, ils doivent êtes compris de tous sans permettre de réinterprétations douteuses par le pouvoir en place. Mais, cela reste une simple vision immergée de l'iceberg.
     
  2. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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    Fev 2014
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  3. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Tu fais bien de préciser: je suis désolée si j'ai donné l'impression de penser que
    Je crois comme toi qu'il faut continuer à lutter de façon organisée (c'est l'objectif des interpros même si pour l'instant le succès n'a pas encore été au rendez-vous...), mais sans illusion sur les grosses centrales syndicales. Et surtout pas renoncer à lutter!
     
  4. Isli25
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    Isli25 Membre du forum

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    Août 2017
    Homme
    France
    Non mais après ce n'est pas forcément de toi et c'est plutôt un ressenti général sur ce que j'ai lu sur ce sujet que tu as lancé.


    Après, effectivement, le gros souci vient effectivement des grosses centrales qui sont totalement aliénées par le système actuel. Et, ça fini par accepter des bouts de chandelles et favoriser la capitalisme comme le dit si justement kuhing.

    Mais, j'avoue m'être syndiqué à l'UNSA l'an passé car j'avais de gros soucis durant mon job précédent et que se sont les seuls à m'avoir soutenu un minimum face à ça (la CNT n'ayant même pas daigné répondre à mes appels ou à mes mails d'ailleurs). Donc, parfois, ça vient aussi des membres de la base autant que des grosses centrales qui mène une "politique" tout à fait contre-productive (comme l'UNSA quoi).

    C'est pour ça que ce sujet m'intéresse et que je me permet de tempérer un peu les choses. Car, parfois il faut savoir nuancer même si cela ne donne que du gris foncé et pas un simple choix entre du noir et du blanc.

    Et je pense que mon exemple de l'UNSA permet, justement, de dire qu'il faut partir de la base, de réunifier les luttes, de les faire converger plutôt que d'en revenir à une simple critique des outils du pouvoir en place.
     
  5. shub
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    shub Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Juil 2017
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    Je crois que Georges Séguy dirigeant de la CGT à l'époque a repris cette formule de Thorez au cours des accords de Grenelle en Juin 68 ce qui a clos pour de bon la grève générale ayant pu mener à une révolution. Faut que je vérifie. Ça leur a valu toute sorte d'épithètes comme social-traitres car les ouvriers étaient aux côtés des étudiants etc. Effectivement dans la vision léniniste du syndicat-courroie-de-transmission-du Parti le PCF était opposé à toute forme de révolution et était dans une stratégie électorale, sentant bien que le mouvement de 68 leur échappait ou était en train de leur échapper complètement. Débordés par la base comme on a dit à l'époque. Ces accords étaient un moyen de reprendre ou tenter de reprendre le contrôle.
    Maintenant il faudrait voir ce qui se passe dans la vision anarcho-syndicaliste née en Espagne pendant la guerre et qui a diffusé un peu partout dont je crois en France et en Angleterre notamment. Il semble que leur vision déborde précisément le cadre léniniste d'une courroie de transmission d'un parti et se rapproche de ce qui a pu se passer au début de la révolution bolchévique. Je ne connais pas assez bien mais il semble qu'ils ont pris à la fois des coups de la part de Franco mais aussi du PCE qui se voyait lui aussi débordé et je crois (je ne veux pas diffamer) qu'il y a eu toute sorte de règlements de compte à l'arrière des lignes républicaines.
     
  6. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  7. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Faut pas se faire d'illusion non plus sur les petites.
    Les syndicats ça reste une institution du système capitaliste, même si elle sert à lutter. Elle est encadrée par la loi, elle a besoin de thunes pour fonctionner et dépend de l'état et du capital pour en avoir. Même culturellement, le syndicat a une place particulière. Il s'occupe du lieu de travail et des problèmes concrets. Mais un syndicat n'a pas comme objectif de réfléchir aux causes de ces problèmes concrets et de bâtir des théories politiques pour les analyser et les combattre.
    Certains le font quand même mais ça reste très marginal.
    Si on sort du capitalisme, on n'aura plus besoin de syndicats.

    Après faut pas essentialiser le syndicat. Y a des jours où il va prendre de bonnes décisions pour la lutte et d'autres non. Mais à partir d'un certain stade dans la lutte il prendra plus que des mauvaises décisions parce que son existence même sera menacée.
     
  8. kuhing
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    kuhing Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Juin 2017
    Ce que je pense c'est que tout ça est juste un grand cirque qui donne l'illusion de se défendre mais qui ne défend que le système et le salaire des permanents syndicaux.
    Quant à la CNT ça ne représente rien que quelques coqs. J'ai eu l'occasion de m'en apercevoir.
    Comme pour le systeme electoral qui donne une illusion de démocratie, je préfère ne pas m'impliquer ni soutenir cette illusion "de défense des droits acquis" qui ne sont que le droit de se faire exploiter.
    Sans moi.
    Maintenant chacun fait ce qu'il veut...
     
  9. shub
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    shub Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Juil 2017
    Homme
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    En Chine , officiellement toujours pays communiste il y a un syndicat national, une sorte de Fédération des syndicats unifiés qui regroupe toutes les branches. Je connais pas dans le détail mais il doit pas faire pas bon faire grève en Chine même manifester. Ça doit sûrement arriver mais les médias là-bas doivent tout faire pour masquer ces évènements tout comme ce qu'ils fabriquent au Tibet ou à d'autres endroits.
    Faudrait voir les textes théoriques de Lénine ou autres pour savoir ce qu'il disait des syndicats dans un pays avec État mais sans capitalisme. Évidemment si à la fois l'État et le capitalisme ont disparu tous les deux comme dans le rêve anarchiste en même temps ou consécutivement la question à mon avis ne se pose même pas.
     
  10. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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    Jan 2009
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  11. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    La chine n'est pas communiste.
    Et un pays avec état mais sans capitalisme n'existe pas, ni dans la théorie de Lénine, ni dans la théorie de Marx. Peut-être chez Staline.
    Même Trotski parle d'"état ouvrier" mais certainement pas d'état "communiste". Le communisme est par définition l'abolition des classes sociales et de l'état et dans la théorie marxiste l'état a toujours été l'état d'une classe sociale au sein du capitalisme.

    Pour les maoïstes et les léninistes la chine actuelle est révisionniste. Elle a interrompue la révolution maoïste (le pays était alors encore capitaliste mais, selon eux, en voie de sortir) et elle s'est intégrée à la mondialisation. Idem pour la russie d'après les années 50.
    Je suis complètement contre leur autoritarisme et leur soutien de Staline, de Lénine ou de Mao mais faut leur rendre justice. Dans leur idéal comme dans le nôtre le communisme est une société sans classe et sans état. Et normalement un léniniste considère que jamais Castro n'a été communiste, aucun des pays d'amérique du sud admiré par les alter-mondialiste n'a un dirigeant révolutionnaire (ni Chavez, ni autre...), les khmers rouges ne sont pas communistes... Et là-dessus je suis d'accord par contre.
    Même si pour moi, Staline n'est pas communiste, Lénine est un avant-gardiste qui a tué la révolution prolétarienne russe et Mao je connais pas. Comme dit ninaa souvent "les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément des amis".
     
  12. kuhing
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    kuhing Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Juin 2017
    Les syndicats en URSS était en relation directe avec le Parti donc en charge de la bonne application des décisions prises au plus haut sommet de l'état.
    Les nazis avaient aussi leur syndicat "deutsche Arbeitsfront" qui avait la même fonction d'application de ce que l'état dictait.

    Sous les pseudo-démocraties comme celles que nous connaissons, le rôle des syndicats, quels qu'ils soient, reste aussi de travailler de pair avec les gouvernements même si cela se fait de façon plus hypocrite.
    Ils jouent le rôle de tampon et de soupape de sécurité pour que le système perdure.
    Il y a certes quelques victoires revendicatives obtenues ça et là d'ailleurs au dépend d'autres secteurs corporatifs.
    il faut bien justifier les cotisations et maintenir l'illusion qu'ils défendent les travailleurs.
    Mais globalement tout est fait pour que rien ne change et les permanents syndicaux sont payés pour ça.
    Le plus malin de tout ça c'est que ce sont les pauvres poires syndiquées qui se font exploiter qui les payent.
    Mais les syndicats bénéficient aussi de subventions publiques notamment de la part de collectivités locales.

    Qui peut croire qu'avec une journée d'action ou avec un défilé entre République et Bastille on peut obtenir quoi que ce soit et encore moins un réel changement ?
    Les gens au pouvoir rigolent.
    Et il y a de quoi rigoler.
     
  13. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  14. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Là dessus on est complètement d'accord! Mais zéro action c'est pas non plus la solution!
    En même temps je pense aussi qu'il n'y a rien de pire que prétendre qu'on agit-réagit aux agressions de l'Etat et du patronat avec des actions "symboliques". De plus de gens en ont bien conscience. Le problème c'est que ceux qui voudraient lutter réellement et si possible avec perspective de radicalisation et extension des luttes ne son t pas encore assez nombreux. Pas question pour autant de se laisser aller au fatalisme.
    Il faut à tout prix multiplier les échanges, les rencontres, tout ce qui pourrait favoriser la convergence des luttes...
    Quelques pistes intéressantes:
    je reviendrai plus tard sur l'initiative des "interpro" (voir mon message de départ). J'ai participé à trois interpro différentes depuis2003 et chaque fois ça a capoté pour les mêmes raisons. Cependant je persiste à penser que c'était une bonne piste, ça partait sur de bonnes bases, il aurait juste fallu que les libertaires révolutionnaires s'interrogent sur ce qui a cloché et comment éviter de reproduire les mêmes erreurs.
     
  15. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  16. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Hm, faudrait pas non plus nier ce que les syndicats font au quotidien sur le lieu de travail.
    Puis "syndiqué" ne rime pas avec "privilégié" (bon y a quelques avantages, mais ça peut aussi être un obstacle à la carrière, la promotion, source de mise à l'écart par la direction...).
     
  17. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  18. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Je ne me suis jamais syndiquée parce que dans mon cas ce n'était pas possible. Quand j'étais en activité j'étais journaliste, ou écrivain, ou illustratrice, tout ça à la"pige" - en free lance. J'ai essayé quand même de contacter la section de la CNT culture. Ils ont reconnu que c'était pas trop possible d'agir contre les abus de mes empoyeurs sans compromettre mes chances de continuer à travailler (vu qu'aucune loi ne peut contraindre un éditeur à vous publier)... mais si j'avais pu j'aurais au moins tenté le coup. Parce que l'alternative c'était juste l'impuissance totale face à mes exploiteurs...
     
  19. kuhing
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    kuhing Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Juin 2017
    C'est pas "zéro action". Tout comme refuser d'aller voter aux élections organisées par l'état c'est pas "zéro action" ; c'est un acte conscient destiné à ne pas s'en remettre à leur supercherie et, éventuellement le faire comprendre aux autres.
    Et encore, je ne crois plus qu'il faille faire comprendre quoi que ce soit aux autres, c'est à eux-mêmes de comprendre.
    Et s'ils ne comprennent pas, tant pis pour tout le monde.

    Pour les syndicats c'est pareil. Défiler derrière ou même devant eux pour une journée d'action sans lendemain, ou peut-être une autre le mois d'après, c'est rentrer dans leur jeu et donc dans le jeu du pouvoir.
    Ça use, c'est tout ce que ça fait et c'est pour ça que c'est fait.

    Tout comme pour les "élus républicains", si personne vote pour eux où les suit alors il sera possible de s'en passer et c'est une condition nécessaire pour qu'un changement réel arrive.

    Quant aux syndiqué-e-s qui font "du travail au quotidien", des adeptes de sectes aussi travaillent au quotidien pour leur gourou.
     
  20. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  21. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    C'est bien de le prendre comme ça, on dirait pas que t'es dos au mur...

    Les syndicats brisent quand même l'isolement des salariés et quand t'as un problème avec ton patron sur les estimations de tes heures sup', sur la pression au travail, que tu risques d'être licencié, etc... désolé mais tu vas pas voir la cellule anarchiste locale parce qu'elle va rien faire pour toi, tu vas voir le syndicat. Et ça marche.
     
    allpower apprécie ceci.
  22. kuhing
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    kuhing Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Juin 2017
    Comme si la révolution sociale dépendait de toi ou de moi.
    Si les gens ne sont pas prêts, tu veux faire quoi ? L'équilibre sur le nez pour les convaincre ?
    Ça peut peut-être marcher alors vas-y si tu n'as pas peur de te bousiller le nez.

    Pour en revenir aux syndicats, voici un exemple récent puisque j'ai entendu ça aujourd'hui à la radio et qui prouve une fois de plus que le syndicalisme et sa vedette, la CGT, ne produisent qu'abêtissement et corporatisme :

    Dans une ou deux communes, il y a eu des études disant que les assiettes en plastique utilisées dans les cantines scolaires pouvaient entraîner des intoxications et des troubles de santé plus graves chez les enfants.
    Les parents d'élèves ont invoqué le principe de précaution auprès des mairies et ont demandé que les assiettes en plastiques soient remplacées.
    La demande a été entendue et les assiettes en plastique ont été remplacées par des assiettes en faïence.

    Qu'a demandé la CGT après ça ?

    Je vous le donne Émile : elle a demandé qu'on réutilise des assiettes en plastique parce que les assiettes en faïences étaient plus lourdes.
    Non elle a même pas demandé plus de personnel pour les porter, juste revenir aux assiettes en plastique. Rien à foutre des enfants bien sur.
    Voilà à quoi mène le glorieux syndicalisme et celui en particulier de la CGT qui doit avoir la palme d'or en la matière : rendre les gens encore plus abrutis que le système est en mesure de le faire.

    Et il faudrait défendre le syndicalisme ?
     
  23. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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    Jan 2009
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  24. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Mais personne ne défend le syndicalisme.

    C'est sur le "qu'" qu'on n'est pas d'accord, donc rien ne sert d'accumuler les exemples. Un seul exemple d'un syndicat ayant produit autre chose que de l'abêtissement ou du corporatisme suffit à réfuter le "qu'" (l'espagne 1936 ?).

    La révolution peut-être pas, ce que je veux dire c'est que pour abandonner juste si les autres n'écoutent pas c'est que tiens pas tant que ça à te faire entendre.
     
  25. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  26. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Mais personne ne défend le syndicalisme.

    C'est sur le "qu'" qu'on n'est pas d'accord, donc rien ne sert d'accumuler les exemples. Un seul exemple d'un syndicat ayant produit autre chose que de l'abêtissement ou du corporatisme suffit à réfuter le "qu'" (l'espagne 1936 ?).

    La révolution peut-être pas, ce que je veux dire c'est que faut pas abandonner juste si les autres t'écoutent pas.
     
  27. shub
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    shub Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Juil 2017
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    Oui d'instrument de défense des droits des travailleurs ils deviennent dans les systèmes totalitaires de pures courroies de transmission chargées d'appliquer les directives du parti au pouvoir. Dans le cas de l'URSS on peut parler de dévoiement ou de perversion d'un système à l'origine voué à la défense des intérêts des travailleurs. Pensés à leur création comme des organisations destinées à structurer les luttes le syndicat devient dans le cas de l'Allemagne de cette époque une pure application et image de la philosophie politique d'Hegel et de ce que Hannah Arendt appellera la normopathie pour qualifier l'attitude d'Adolf Eichmann (au cours de son procès à Jérusalem) et celle des fonctionnaires de l'État allemand de l'époque .

    Si on veut.. mais ça passe sous silence les rapports de force à l'intérieur des syndicats comme en 68 et dans tous les mouvements sociaux où les syndicats sont ou ont été sollicités. Il y a des rapports de force et d'influence dans les syndicats comme on le voit depuis la première Internationale avec l'opposition entre Bakounine et Marx sur des questions de méthodologie de l'action révolutionnaire donc passant par les syndicats. Et même si on creusait dans l'anarchie-syndicalisme en Espagne ça a du certainement exister... Je ne connais pas assez bien son histoire.
    Le ou les mouvements révolutionnaires et/ou syndicaux n'ont jamais été homogènes à 100% et heureusement dans un sens...
     
    Anarchie 13 apprécie ceci.
  28. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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    Fev 2014
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  29. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Là aussi on est bien d'accord, c'est pas forcément zéro action, par chance il y a quand même des gens qui ne se contentent pas de critiquer les syndicalistes et les élections mais qui réfléchissent à des solutions (voir par exemple les textes que j'ai posté dans mon message précédent...).

    Une autre piste de réflexion toujours sur Paris lutte info:

    A mon avis pour pouvoir faire des critiques constructives c'est indispensable de se baser sur des expériences vécues. C'est pourquoi si j'en avais eu la possibilité je me serais syndiquée (et puis même si ça ne devait pas aboutir à la révolution si ça pouvait au moins limiter les abus des employeurs c'est toujours mieux que se laisser écraser sans rien faire...)
     
  30. kuhing
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    kuhing Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Juin 2017
    La CNT espagnole est loin d'être un exemple de réussite de l'anarcho-syndicalisme. Si la CNT et ses dirigeant-e-s n'avaient pas participé au gouvernement de Front populaire peut-être que les choses auraient mieux évolué.
    Mais peut-être pas non plus, certes.
    En tous cas c'est un échec de plus en rapport avec le syndicalisme pourtant supposé être le meilleur.
    J'en conclus qu'il n'y a pas de bon syndicalisme.
     
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