squat

Le fait est que ces "détails" sont indispensables à connaître. Le problème est d'abord de trouver un lieu à squatter (sans doute plus facile ailleurs qu'en région parisienne?), puis il faut se renseigner sur ce lieu, vérifier s'il est surveillé ou régulièrement visité, etc (pour ça voir les conseils pratiques dans le guide ci dessous). La plupart des squats qui durent plus que quelques heures ont joué en effet sur des erreurs du proprio ou des situations juridiques bizarres (c'était le cas au Transfo par exemple).
Tout dépend aussi de ce que tu cherches, un endroit pour squatter tout seul ou un lieu collectif et/ou militant?

Cette version (sur l'indispensable squat.net) date de deux ans mais je pense que grosso modo elle est toujours valable.

Le squat de A à Z : mise à jour 2014

 

Il y a un guide pour l'électricité qui date de 2002 mais qui peut peut-être être utile : [infokiosques.net] - Petit manuel d'électricité DIY

Tu peux aussi essayer de poser des questions sur la liste de discussion de squat.net : squats-fr-discussion - présentation

(si je me trompe pas) au niveau légal, si le lieu squatté n'est pas considéré comme un domicile (d'une personne physique ou morale, occupé ou non), c'est considéré comme une violation de propriété. La violation de domicile relève du pénal mais la violation de propriété relève du code civil, donc il n'y a pas de peines prévues. Après, il peut y avoir des accusations par ex. de dégradations (même imaginaires).

 

raaph si t'arrives à concrétiser ça j'aimerai beaucoup savoir comment ça se passe !

 

Pareil pour moi ! Poste des nouvelles ...
Un mec que je connais m'as dis que pour squatter un lieu désert ( dans mon cas, une ancienne caserne de pompier apartenant à la mairie ) il y avais juste à s'installer dedans et à faire une déclaration de domicile,dire que cet endroit est ton lieu de vie ( jsp si ça s'apelle comme ça ). C'est vrai ?

 

En théorie, oui.

Toutefois, les expulsions illégales ne sont pas rares.

 

Ouais bah j'vais voir pour en prendre possession de cette caserne, elle est grande, et y'as une super cours, y'as moyen de faire des concerts et des locaux associatifs et millitants, voir des locaux d'activités pour les jeunes ( graph, peinture, sport, etc etc )

 

Un nouveau membre belge, wlibertaire, tient un blog où il est question entre autres de squats.
Présentation
Question d'anchirios45 sur le topic de présentation de Wlibertaire:

Il existe des squats un peu partout et partout en principe tout appartient à quelqu'un (voir les ZAD comme Notre Dame des Landes...) et la police est là pour défendre la propriété privée.

Piratons Bxl | Collectif de squatteur_euse_s

Pourquoi ouvrir des squats en ville?
Des squats comme l'Attieké
Activisme & pratiques - ATTIEKE « s’il y a expulsion, il y aura occupation(s) ! »
ou le Centre social autogéré d'Ivry
Nouveau Centre social autogéré à Ivry
sont habités par des militants mais aussi par des familles pour la plupart sans papiers, qui travaillent généralement en ville.
De plus ces squats ne sont pas seulement des lieux d'habitation, mais d'activités publiques (débats, bibliothèques, concerts de soutien...) et de centralisation de luttes (logement, précarité, papiers...). Il faut donc qu'ils soient situés dans des endroits faciles d'accès pour le public.
Pas évident de trouver un grand squat et assez de monde pour le faire fonctionner à l'écart des villes...

 

D'accord, c'est vrai que ça parait assez logique par rapport à la localité et l'accessibilité. Je me disais que plus on est loin de la flicaille plus elle met du temps à retrouver les squatteurs. Près de mon village, il y a pas mal d'usines abandonnées qui sont fermées depuis plus de 10 ans; Je pense qu'il existe peut être des usines abandonnées identiques dans des villages à proximité des grandes villes. Forcément il reste la question du monde pour faire fonctionner...

 

Déjà comme dans le cas de Raaph c'est possible d'y habiter seul ou avec des copains: et puis il y a des gens qui ont envie d'habiter à la campagne. Et puis si c'est pas loin de la ville et accessible y a peut-être moyen quand même d'y organiser des activités publiques?
Dans une BD autobiographique de Mattt Konture

j'ai vu qu'il existait carrément des villages anarcho-punks autogérés en plein milieu de la campagne. L'un d'eux avait organisé un festival fêtes concerts etc. mais j'ai pas réussi à retrouver les références et bien sûr sauf pour ce genre de festival ce ne sont pas des squats militants-ouverts au public...

 

Enfaite, l'emplacement du squat en ville est important si tu organises des choses (concerts, etc etc ). Comme dis plus haut, faut que les gens y aient accès facilement ... En revanche, si c'est juste pour crecher avec des potes, grapher, et tout ce genre de choses, c'est pratique que ce soit en campagne ... moins de flicaille et moins de gens que ça dérange

 

Un des problèmes des squats est le voisinage mais aussi que si on prend l'exemple des usines c'est que le propriétaire est responsable en cas d'accident et donc forcément les autorités jouent sur ces deux tableaux.

 

Oui, la répression est en générale moins forte à la campagne qu'en ville.et tiennent souvent plus longtemps. Néanmoins il est clair que c'est beaucoup plus compliqué d'y organiser des activités. Par exemple, le Centre Social Anarchiste qui a subis une forte répression dans ces 2 occupations, organisait des activités pratiquement tout les jours de la semaine ce qui est difficilement envisageable en campagne. Après le niveau de répression dépent de plein de facteurs la ville et même le quartier, le but affiché (un squat d'habitation discret organisant de temps à autres des activités ne subit par exemple à Bruxelles généralement pas une répression aussi acharnée que celle qui a eu contre le Centre Social Anarchiste qui s'affichait clairement comme un lieu de rencontre, de discutions et de partages ouvert en permanence). Néanmoins quelques fois, la répression dans des petites villes (je ne parle pas là de village, c'est encore quelque peu différent) peut s'avérer très forte à cause du côté beaucoup plus isolé et moins apte à se défendre. Un exemple fut le squat du Caracole-neur dans la petite ville de Namur qui a subit un harcèlement de la part de la police (qui sont venus à 4h du mat', une autre fois ils sont venus coupés l'élec' avec des brigades d'interventions spéciales fort peu sympathique) et des fascistes (vitres brisés régulièrement, vol de banderoles et même un incendie de la porte d'entrée), que bien peu de squat bruxellois ont connu...

 

A Ivry c'est le contraire, une ancienne gendarmerie a été réquisitionnée par des squatters ("Le Poulailler")...
Sérieusement oui en France aussi on peut constater que les squats d'artistes sont mieux tolérés que les squats d'habitation. Il est même fréquent que les mairies et propriétaires proposent des deals aux artistes. Le nouveau Sans plomb par exemple (l'ancien était un véritable squat) et beaucoup d'autres servent ainsi de gardiens gratuits en attendant démolition et reconstruction. Le deal implique généralement de ne pas organiser d'évènements publics et d'obéir aux ordres des propriétaires de virer les indésirables (au sans plomb, des militants qui s'opposaient à la politique de logement de la mairie).
Ayant constaté cette relative tolérance envers les artistes un squat militants-familles de sans papiers a tenté de se fire passer pour un squat de plasticiens. Mais l'astuce a été vite éventée quand les "observateurs" (vigiles) ont remarqué les femmes en boubou avec bébés qui vivaient là (c'est pas pour faire des généralités mais ce n'est pas un profil très répandu chez les plasticiens...). Bref, virés séance tenante...

 

Ce que j'ai un peu peur c'est que on en arrive comme en Hollande je ne sais si tu as suivit cette actualité ou des firmes ubernisent les logements vides afin de lutter contre les squats.

 

Pour les squats à Liège on a ceci comme site qui n'est pas mal entre autre l'expérience avec le passe-partout

C'est ce squat-ci qui va fermer pour démolition[I][/I]