Mouvement contre la réforme du travail

fac encore fermée aujourd'hui, sauf bibliothèque universitaire, forum (c'est genre la cour de récré le forum, juste devant la BU). L'amphi occupé est fermé aussi, mystère et boule de gomme et apparemment y a personne (discours rapporté j'y suis pas allé aujourd'hui).

Et nouveau mail de la présidence :

Je rappelle une nouvelle fois qu'en cas de litige entre la présidence et des étudiants, la présidence est la seule à avoir l'arme fatale de pouvoir envoyer un mail à tous ceux qui ont une boîte mail universitaire (comme ce fut fait pour celui-ci).
Savoir aussi que Jean-Luc Mayaud est très controversé tant parmi les enseignants que parmi les étudiants. Vu que les flics ne peuvent entrer dans un lieu d'enseignement qu'avec l'autorisation du président de la fac et que plusieurs fois des flics sont venus sur les campus de Lyon 2, ça veut dire que JL les a appelé, donc il est pas très aimé... Bref.

Pour répondre au mail : les "conditions de mobilisation garantissant le bon fonctionnement de l'établissement" sont celles qu'on met en œuvre habituellement - tables où sont exposées des brochures sur le forum, distributions de tracts, graff et banderoles... On n'a jamais eu besoin de son aval pour le faire, là il essaye de nous vendre quelque chose qu'on a déjà. Si on bloque la fac c'est justement pour faire monter le niveau de revendication / conflictualité d'un cran.

 

Mail reçu aujourd'hui : Première fois que la présidence évoque les critiques qui lui sont faites. Je vous laisse en juger :

 

Paru sur rebellyon : poignée de punchlines, kiffant :

 

PARIS :

De paris lutte info à partir des actions rapportées faisant suite à la manif du 17. Se lit de bas en haut si vous vouler l'ordre chronologique.

24 mars : Journée de mobilisation contre la loi travail

Avec des photos ici, malheureusement sans aucun élément de contexte :

PHOTOS. Incendies et lacrymo : à Paris et Nantes, les manifs étudiantes dégénèrent

LYON :

Petit témoignage perso : Le parcours : Bellecour, Jean Macé (où se trouve une gare que quelqu'un a eu la bonne idée de prévoir publiquement de bloquer sur rebellyon dans l'appel à la manif) puis place guichard (Bourse du travail). On évite encore le quartier de la guillotière (bref passage entre Jean Macé et Place Guichard tout de même).
On n'était moins nombreux qu'aux deux précédentes manifs. A l'avant les lycéens et étudiants (les "jeunes" disent les porte-parole de la CGT) suivent 8 fourgons de gendarmes. Pas de CRS mais beaucoup de BACeux. Avec eux quelques porteurs de drapeau de Lutte Ouvière (2 ou 3), derrière comme d'hab la CGA, ensuite Sud, Solidaire, la CGT et encore deux trois drapeaux de l'UNEF (mdr le "syndicat majoritaire" des élections réunissant même pas 10% des étudiants). Des pancartes assez marrantes mais je me souviens malheureusement plus d'autre chose que du fait qu'elles m'ont fait sourire.
On longe le Rhône (au lieu justement de passer par la guill') jusqu'à Perrache (une gare aussi). On remonte ensuite le long des lignes de tram' jusqu'à Jean Macé et évidemment la police nationale présente un peu avant la gare et celle-ci est fermée.
On va jusqu'à place Guichard et déjà les slogans ciblent majoritairement la police (à l'avant). Quelques graffs', des lycéens qui font mine de ramasser des cailloux (mine parce qu'ils les lâchent parfois après). On arrive place Guichard et là des "totos" suivis par des lycéens et des étudiants décident de pas attendre comme la dernière fois et qu'on va parti cash vers la guill' (il me semble).
La place Guichard c'est simple : 4 entrées, une à chaque angle et aucun moyen de se barrer à part le métro. Au milieu une sorte d'amphithéâtre en plein air où on fait les AG (là l'AG était prévue dès la fin de la manif, on sait tous ici que les orgas on décidé ça pour justement éviter qu'on ne parte en manif sauvage). Dès qu'on se motive, je peux dire franchement que y avait au moins la moitié de la manif qui était chaude à partir, un quart qui regarde et hésite et les orgas restées au milieu de place dont un mec dont le visage s'est décomposé en voyant que tout le monde suivait la manif sauvage appelant fébrilement "AG ! Mais non, on fait AG !" avec son drapeau CGT dans les mains... 3 des 4 angles sont bondés de decs, le seul qu'on pet emprunter c'est celui qui mène à la guill' (3 rues partent de cet angle), mais là bordel considérable, on part d'un côté, une ligne de flics se met sur le passage, on revient un peu sur nos pas et bifurque sur la rue à gauche, mais les flic anticipent, du coup on change encore de direction.
La tête de ce cortège improvisé, composée de totos tenant une pancarte, se met à encourager les gens à les suivre pour faire pression sur la ligne de flic qui se met devant eux mais en même temps derrière on appelle au replis, sauf que ceux qui appellent au replis semblent être de ceux qui veulent partir en manif sauvage du coup y a du monde qui se dit que les plans ont changé et qu'on va partir par encore une autre rue. L'avant se retrouve du coup un peu isolé et se fait charger violemment et gazer.
Juste derrière la CGA et sans doute des JC (ils n'ont pas leurs drapeaux par contre) font une ligne. Ceux qui veulent partir en manif sauvage sont fort dépourvus. ça discute du coup pendant que les flics se positionnent et nous aussi en conséquence. Puis d'un coup une nouvelle charge violente, on se réfugie derrière la ligne et la tout le monde qui se colle à la ligne en insultant les decs'. Là de nouveaux appels à l'AG qui se fait alors que les trois quarts des gens présents écoutent pas et font face à la police. AG de merde comme d'hab' aussi.
On sait qu'il y a eu au moins 5 interpelés tous relâchés d'après la caisse de solidarité (dont une violente d'un mec qui tentait, avec un pote, de se barrer de la manif et s'est fait savater témoignage d'un pote à moi).

Ce qu'en dit rebellyon :

 

AJAB :

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Libération : Non, le lycéen frappé par un policier n'a pas été placé en garde à vue