Une question... Anarchie et Technologie...

Je suis d'accord avec toi Gwenael au sujet des médicaments, pour moi et mes enfants je suis adepte de la rienthérapie (on reste au chaud et on attend que ça passe). ça marche dans 99 % des cas. Mais dans les rares cas la crève ne décroît pas après une journée (deux max) je vais voir un toubib pas trop porté sur les médocs (antibiotiques seulement dans les cas extrêmes).
Un point de désaccord qui demande à être précisé c'est la pilule. Lors d'un débat sur les anti-tech un intervenant a décrié la pilule, affirmant que des remèdes naturels tout aussi efficaces existeraient dans "certaines tribus d'Amérique du Sud". Plusieurs femmes (dont moi) ont défendu la pilule: dès le départ les femmes savaient qu'il y aurait des effets secondaires (bien plus graves à l'époque) mais aucune invention je crois n'a été plus bénéfique aux femmes.
La revendication serait de trouver un médoc aussi efficace en faisant des recherches pour limiter les effets secondaires. Mais servir de cobayes avec des "remèdes" aléatoires, non merci!

 

Je connaissais pas la Rienthèrapie merci pour l'information. Je ne me suis jamais trop posé sur la question de la pillule et je voudrais pas trop m'avancer sur ce sujet. Je peux juste dire que je pense aussi qu'une alternative serait peut-être mieux mais ce que je suis sur c'est que la contraception a été un grand progrès.
Après on parle toujours de la contraception de la femme qui est généralement pas la plus seine pour le corps, mais bizarrement le préservatif qui est quand même moins nocif pour le corps les garçons l'oubli un peu ou préfère s'en passé.... Même si j'avoue les comprendre c'est peut-être un peu égoïste par rapport à la femme.
C'est pas un sujet que j'ai assez mûrement réfléchi, je t'ai dis ce que je pensais à chaud dans l'immédiat. J'ai peut-être pas encore assez de recul

 

Je réutiliserai ta rienthérapie =)

 

Pour ceux et celles qui auraient encore des doutes, la réponse de PMO (je suis abonnée, sans jamais l'avoir demandé, à leurs emails d'information...) pauvres sexistes, homophobes, transphobes qui jouent les martyrs (entre autres, vous apprécierez "les tordus queer" et "acteurs et actrices virils et agressifs", une femme "virile", le comble de l'horreur pour les fachos de PMO!).

 

Je fais aussi dans le non-interventionnisme, si ce n'est avec de l'extrait de pépin de pamplemousse et/ou de la propolis contre les états grippaux et refroidissements foireux, du calendula comme désinfectant et super cicatrisant et l'arnica en cas de traumatismes locaux, douleurs musculaires. Ce sont des produits naturels extraits de plantes locales (pour les 2 derniers). Avec ces quelques produits, j'évite que toute inflammation vire à l'infection, hormis super-rare exception. En cas d'inflammation qui vire mal et tourne à l'infection, ça devient un autre problème et je crois qu'il est préférable de se tourner vers un anti-inflammatoire quand on sent bien que c'est de ça qu'il s'agit (l'infection chauffe, avec une sensation un peu suave ou sucrée, presque "plaisante" à côté de la douleur mais en plus, ça flaire, ça putréfie). Si on est paumé et qu'on n'y arrive pas et que ça empire, on a le choix entre 1) se rétablir ou crever dans son coin, 2) aller voir un toubib et prendre ses merdes, 3) aller voir un homéopathe en douillant et en croisant les doigts pour que ça marche (si on est bourré de toxine c'est effet relatif), 4) risquer de finir à l'hosto (malaise en rue?) et là, je crois qu'on est d'accord que c'est parmi les moins souhaitables!

Juste encore une remarque sur l'homéopathie: quand on est pas bourré de toxine ça marche vraiment et mes fils (18&21) ont essentiellement été soignés comme ça depuis la naissance, ils n'ont aucun des deux jamais pris de cure d'antibio! moi, ça remonte à plus de 20 ans. Dès que les praticien/nes connaissent le/la patient/e, beaucoup se fait (et marche!) uniquement par téléphone, sans frais ou minimes. Les remèdes sont naturels et bon marchés et le minimum d'interventionnisme est normalement visé. J'ai vu la dernière fois cet homéopathe pour moi il y a 8 ans et malgré que je ... étais? suis? une outre à toxines, son remède m'a tiré en deux jours d'un truc mystérieux, super douloureux que je traînais depuis +/- un mois pendant lequel rien n'avait aidé.

 

Les miens, pareil, grâce à la rienthérapie! Les cas extrêmes dont je parlais c'était après une opération. Mais je recommande quand même l'effet placebo de l'homéopathie, ça déculpabilise les parents de ne rien faire du tout.

 

Pour répondre à la question que pose la discusse,
Je suis aussi hachement turlupinné par cette impasse concernant la collectivisation de l'état et la mise à plat du marché. Notamment pour l'informatique et ses déclinaisons, vous savez, ce petit ver qui s'est introduit il y a un temps... Il se trouve des jobs, des services et des structures pour fournir l'énergie et les appareils qui n'ont pas leur place dans un monde libre. Ni même l'outil qu'on manipule et qui nous manipule en ce moment, l'utilisation qu'on en a, au pire avec un smarphone, semble un total non-sens.

L'avenir technologique est une prise d'otage idéologique qui oblige a avancer dans la direction dessinée.
Ce qui m'amène à ressortir la dualité du "No future": Pas de CE futur qu'on est supposés voir en carotte, avec ses promesses et ses illusions, on veut des lendemains qui sont leur propre présent!
(Généralement, "No future" inspire plutôt la destruction, le néant et même le suicide, j'y vois du marketing et la prolongation des manipulations de la contre-culture depuis le power-flower et le psychédélisme.)

La technologie est le garde-fou du changement: il y a suffisamment de fan's qui attendent les nouveautés, les nouvelles versions. Les libertaires ne sont pas supposés en être...
Je suis évidemment partisan du libre avec mon xubuntu (et j'espère qu'ils arrètent de sortir un nouvel OS tout les ans) mais je ne m'illusionne pas trop sur la liberté toute relative (nouvelle version=concurrence des autres affreux) vu le hardware indispensable. C'est pourtant un des rares domaines où ce ne sont pas des professionnels mais un mélange avec aussi des passionnés, amateurs, novice affuté ou chanceux, qui font effectivement bien le boulot sans contrainte imposée directement par le marché.

En cas de renversement complet de tout le bazar en "monde libre", seules subsisteront les activités qui ont un intérêt suffisant à ce que des volontaires veuillent bien les assumer. Des micro-sociétés ont un gros potentiel de survie, pas la masse. Je pense que l'ambition technologique se résumerait à recycler/réparer et à découvrir les étapes de ces évolutions qu'on a loupé plutôt qu'à espérer un écran hologramme tactile (promesse d'hollywood impossible à tenir)
Démanteler le nucléaire doit trouver ses volontaires parmi ceux et celles qui y bossaient (?) Ça promet un sacré bordel, surtout que ça dure des plombes (+/-20 ans)

 

Bon, j'avoue que la mother était du style "vite inquiète", elle a bossé dès 4 mois et j'ai assuré les journées jusqu'à l'école, donc ça devait l'aider à déculpabiliser que de se montrer si alerte et réactive pour des soins, heureusement homéopathiques, payants.

C'est vrai que le placebo c'est quand même une chouette invention!

 

Je suis désolée, c'est peut-être du à des lacunes de vocabulaire mais je comprends pas ce que tu entends par "collectivisation de l'Etat"? (ni d'ailleurs par "mise à plat du marché"?) Tu pourrais donner des exemples? J'ai un peu de mal avec les abstractions, je comprends toujours mieux avec des exemples concrets...

Pourquoi les outils n'auraient-ils pas leur place dans un monde libre? Les outils sont ce qu'on en fait, dans les mains d'un psychopathe un marteau sert à tuer, mais on peut aussi s'en servir pour construire une cabane... L'informatique ça sert à transmettre des infos (y compris militantes...) à faciliter la communication (RV pour des fêtes, rassemblements, débats; mais aussi rencontres amoureuses, retrouvailles avec anciens potes, lien gardés avec des amis qui ont déménagé... je peux donner dix mille exemples concrets des bienfaits de cette technologie!)

Les outils ne nous manipulent pas, ce sont des objets, sans conscience ni intention particulière.

Je ne vois rien de nouveau dans ce qui se passe avec les smartphones. J'ai toujours connu des gens qui se piquaient d'avoir le dernier bidule à la mode histoire de frimer: c'est comme ça que se sont vendues les premières TV couleur, pas au point et hors de prix, et je parie qu'il se trouvait des abrutis pour se la péter parce qu'ils roulaient dans les tout premiers tacots, et on doit pouvoir remonter à plus loin encore!

Je suis pas sûre de bien comprendre mais (si c'est ça que tu veux dire) il y a bien une fuite en avant dans la course au progrès technologique. Par exemple il faut mettre les XBOX 360 au rebut car on ne produira plus les pièces de rechange, plus de nouveaux jeux, et les anciens jeux ne marchent plus sur la toute nouvelle console Xbox ONE.
Mais cet état de fait n'est pas du à la technologie en tant que telle, ce n'est qu'une conséquence parmi d'autres de la course au fric capitaliste. L'objectif d'un capitaliste n'est pas de te forcer à gaspiller et polluer mais à acheter le plus possible.

Là encore ça vient peut-être de moi mais je suis pas sûre de comprendre. Je suppose que tu veux différencier progrès technique et progrès social et politique, auquel cas je suis bien d'accord. Un outil aussi performant soit-il reste un outil, donc un moyen (de mieux se contacter et informer pour mieux lutter, par exemple) mais n'est pas une fin en soi!

Là j'ai vraiment pas compris du tout, tu pourrais expliciter? Qui donc se sert de No future par stratégie marketing? En quoi la contre culture était-elle manipulatrice?

C'est sûr qu'il faut être un peu bas de plafond pour être passionné par les nouvelles versions de smartphone, cela dit je connais des gens obsédés par la bouffe, le pinard, les ragots (toute choses très anciennes et n'ayant rien à voir avec la technologie), ils ne sont pas bien futés non plus.

Je suis une burne en informatique mais je suis pour les logiciels libres etc. sur le principe, sachant bien entendu qu'il n'existe rien de si "juste, vrai, sincère" qu'on ne puisse pas le récupérer à des fins commerciales ou autres. Ce qui à mon avis n'est pas une raison pour abandonner l'idée et le principe aux capitalistes...

Je suis bien d'accord, mais rien ne dit que les gens voudront se passer d'outils comme les ordinateurs et internet. Et qu'ils ne seront pas prêts à bosser pour les produire.

Je ne vois pas du tout à quoi tu fais exactement allusion. Là aussi j'aimerais bien savoir sur quoi tu t'appuies concrètement?

Je ne vois pas l'alternative en ces termes... ça me semble évident qu'après mort du capitalisme, on n'aurait aucun intérêt à gaspiller exprès, qu'on réparerait et recyclerait et échangerait un maximum. Ce qui n'empêcherait pas forcément la recherche dans divers domaines (médical, transports, énergie, communication).

Je suis d'accord aussi avec la nécessité de se débarrasser du nucléaire, de toutes les manières possibles... mais euh je suppose que tu fais allusion à des propos précis sur cette histoire de volontaires qui y bossaient?

 

L'an 01
L'An 01 (1973) de Jacques Doillon, Alain Resnais & Jean Rouch - Nouveau lien !

Ouais, la rencontre amoureuse sur le net, croire tout cibler avant de se confronter, c'est si "libertaire", vite un smi...
Ce qui n'a pas sa place, c'est le wifi/réseau gsm intensif pour tous/toutes, les data-center, la nano-tech, les programmes spaciaux, nucléaire et les cyclotrons, la croissance perpétuelle avec un miroir aux alouettes sous le pif, les voitures volantes pour toulmonde et j'en passe. La technologie n'a actuellement pas tant besoin d'avancer que de trouver sa place d'objet, d'outil, au service de... sans rien ajouter de neuf mais avec un souci d'adéquation, il y a suffisamment à évoluer: ceux/celles qui en ont besoin, pas ceux/celles qui peuvent se l'offrir.

Ces objets régis par des logiciels ont la conscience de leur programmation et les intentions que leur ont prêtés leur commanditaires.
Ce que le smartphone modifie est indirectement la conséquence d'être à présent tous/toutes joignables. En attendant d'être joints, on a toujours le joujou sous la main, donc, les détenteur/trices que je connais s'en servent à la moindre occasion, or, c'est le plus extrême des mouchards potentiel, géolocalisé, utilisable comme simple oreille invisible par d'autres, envoie des rapports à des tiers sur tes agissements en temps réel, inéteignable,

Les gens qui attendent la PS-7 n'ont j'imagine pas envie de faire tomber la boite, au fond. En espérant voir les promesses technologiques se réaliser, on se plie inconsciemment à un délais avec derrière le désir d'un succès. S'il faut chercher a s’approprier toute la chaine de prod et les matières premières, trouver les collaborations respectueuses, en évitant de polluer ...pour ça (PS7 ou 8) !!! c'est une révolution de lobos.
La production de nourriture et "d'énergie libre" (force musculaire, forces élémentaires, ingéniosité) est la priorité, l'ingéniosité au recyclage, la réparation, transformation de ce qui est déjà produit, comme les poubelles d'un monde élitiste qui, s'il part sur mars, part sur mars.

Je pointe surtout que le "futur" est un concept de l'après-guerre 45, avant, on était content d'être "nouveau".
C'est ce concept qui faisait voir en 1960 un an 2015 full voiture volantes, smartphones, portes spatio-temporelle et tutti quanti. Pour y arriver, il fallait encourager le système qui avait l'air d'y aller.

Le mouvement pacifiste flower-power a été orienté vers le psychédélisme par la cia car prenant trop d'ampleur. Chez les punks, crass qui incarnaient et véhiculaient des idées de collectivisme, artisanat, autonomie, entraide, révolte face à l'injustice, a été occulté et les pistols ont été brandis, le vicelard et le pourri.

l'allusion c'était "Des micro-sociétés ont un gros potentiel de survie, pas la masse."
S'organiser en micro-société pour répondre à ses besoin, c'est plus facile: si une majorité veut des réseaux de com sans fil et trouvent que la ficelle et le pot de yaourth c'est nul, no problem, ils s'organisent pour mettre ça en place, pour répondre à leurs envies. Puis ils peuvent mettre à disposition de la communauté et c'est évident s'ils sont majoritaires. Pour une grosse masse de millions de personnes dont le mode de vie et les attentes se sont accordées avec le modèle dominant, en se contentant de leur télé, sans conscience alimentaire, sans griffe à la carrosserie et bien assurés, les écarts de priorité poussent à se scinder pour pouvoir s'organiser.
Ainsi, qui ne veut pas de micro-ondes et qui en veut s'écartent géographiquement.

Et pour le nucléaire, il me semble que les personnes, ingénieurs et ouvriers spécialisés qui ont bossé à ce que ce machin existe et persiste ont à la fois les connaissances techniques et la responsabilité, car si personne n'avait jamais voulu de ces jobs, ça n'existerait simplement pas aujourd'hui! Donc, c'est eux, volontaires, les mains dans la merde.

Pfuiouw! c'est long! Je t'assure, quand je te dis qu'on croit manipuler l'ordi et que simultanément il nous manipule, j'avais d'autres projets pour cette soirée que de répondre à des demandes de précisions sur des trucs déjà énoncés. Good noït

 

J'ai vu l'an 01 c'est un film sympathique mais ça ne m'avance pas du tout sur ta définition de "collectivisation de l'état" et "mise à plat du marché": plus concrètement, est-ce que tu veux dire que tu es pour le communisme mais contre l'état? Pour l'égalité sociale mais contre le consumérisme?

Il faut éviter de généraliser, les gens qui se rencontrent grâce à internet ne croient pas tout cibler avant de se confronter. Le flirt sur internet n'est ni plus ni moins naïf que le flirt de visu, l'amour et la baise à la première minute de la rencontre ça reste quand même assez rare! Et justement ne pas se voir immédiatement permet souvent de dépasser les préjugés physiques. Ma meilleure amie a rencontré son mec actuel en chatant avec lui sur un jeu vidéo en ligne. Ils n'habitaient pas la même ville et ne se seraient jamais rencontrés sans internet. D'autant qu'elle n'avait pas le temps de draguer IRL, étant mère célibataire et bossant à plein temps. Après quelques échanges sur leurs goûts et idées, ils se sont donné RV, c'était il y a sept ans, ils ont eu deux enfants et sont partis vivre en Bretagne. Ce n'est pas un cas isolé et je ne vois pas où est le problème que leur flirt ait commencé par des échanges écrits. Dans le passé les gens isolés multipliaient leurs chances de rencontres en mettant des petites annonces, ça marchait ou non, comme la drague "classique".

Donc tu n'es pas contre la technologie mais contre les abus de technologie. Cela dit il faudrait savoir ce qui relève réellement de l'abus ou du désir de mieux vivre. Et surtout savoir si on parle des moyens que trouvent les gens dans le cadre de ce système pour oublier leur mal être: ça peut se traduire de diverses manières, l'alcoolisme, les anti dépresseurs, la drogue... qui à mon avis sont avant tout des symptômes.

Si tu veux dire qu'il faudrait penser avant tout à l'égalité sociale plutôt qu'à la satisfaction des consommateurs les plus aisés je suis d'accord évidemment. J'ai longtemps vécu sans frigo et machine à laver et je peux vous dire que c'est la galère.
Mais le problème ne se poserait plus en ces termes en cas de révolution sociale et libertaire, ce serait "à chacun selon ses besoins et ses moyens", et on ne produirait que ce qu'on estime nécessaire (pour ma part je serais pas prête à bosser pour produire des fruits exotiques mais OK pour des ordis et internet).

Ce ne sont donc pas les objets eux mêmes qui sont "conscients" (ou les mots ne veulent plus rien dire), mais leurs commanditaires (je suppose que tu veux dire "usagers"). Donc on est bien d'accord, les objets ne peuvent pas nous "manipuler", pas plus qu'une bouteille de vin manipule un alcoolique!

On est toujours joignable seulement si on en a envie (perso je l'éteins souvent ou bien je l'oublie dans un coin), et même dans ce cas je ne vois pas ce qu'il y a de critiquable à vouloir être toujours joignable!

Là le problème ne vient toujours pas de la technologie, mais du fliquage dans le cadre de ce système. C'est vrai que les flics envahissent tous les espaces possibles et qu'il faut tenter de déjouer leurs manoeuvres. Par exemple en t'exprimant sur ce forum tu risques également le fliquage, repérage d'adresse IP, recueil de diverses données. Les militants qui prévoient des actions illégales (du genre occupation d'immeubles) mettent leurs portables HS. Mais quand on se fait expulser c'est le plus souvent sur dénonciation des voisins...

Bien sûr il y aura des priorités en cas de révolution sociale. Mais pour avoir vécu la misère (enfant, puis ado et adulte) j'ai pu constater qu'une fois les besoins primaires satisfaits on se met à avoir des envies de confort. Un ordinateur c'est quand même un truc génial. Le portable je m'en suis servie pas plus tard qu'hier soir, ça m'a permis de prendre contact avec un migrant rencontré dans la rue (je lui ai dit de m'appeler s'il se fait expulser). En revanche il faudrait viser des progrès dans d'autres domaines, médical par exemple, ou pour une énergie moins polluante.

Je ne vois pas de différence qualitative entre "nouveau" et "futur", la course au profit repose sur le même principe depuis qu'il y a des commerçants, je suis sûre que dans l'antiquité les riches frimaient parce qu'ils possédaient des objets que de moins riches n'avaient pas et que les marchands se creusaient la tête pour trouver de nouvelles sources de profit (les épices, par exemple). Encore une fois le problème de fond ce n'est pas la technologie mais les inégalités sociales et la course au profit.

Euh c'est quoi tes sources exactement? Excuse mais dit comme ça, sans preuve, ça respire vaguement conspi...

Excuse mais c'est toujours pas très clair... Bien sûr je suis pour le fédéralisme mais je ne vois pas pourquoi quelqu'un qui veut un micro ondes doit s'écarter des autres géographiquement?

Je renvoie à la remarque d'anarchie13.

Rassure toi, l'ordi ne t'a pas "manipulé", tu es le seul responsable si tu veux échanger avec des inconnus sur un sujet qui t'intéresse! au fait as-tu envisagé que tu sois (un peu) responsable de ce manque de clarté dans l'énoncé de tes idées et que ta machine n'y est absolument pour rien<?

 

Tu es la seule personne à pointer un manque de clarté, je ne vois pas en quoi ma clarté devrait se plier à la tienne. Et la machine y est pour tout: sans ma machine, pas de commentaire.
Le format de la discussion ne me convient pas, ça ressemble à un interrogatoire.
J'interviens simplement avec mon avis et mes mots en réponse à la question d'un autre membre.

On ne parle pas de ce que je suis contre ou pour mais d'un devenir technologique en cas de +/- "l'an 01"
Je parle d'éloigner les électro-sensible des accrocs au wifi/smartphone/gsm qui ont besoin de réseau
Par "commanditaires" en technologie, je veux dire: responsables de projets, décideurs, investisseurs et très rarement, petit malin dans la chaîne de production qui réussi à induire son machin.

Bien sûr le marteau est un outil, le clou un accessoire et l'utilisateur/trice en fait l'usage qu'il veut. Mais quand on ramasse un corps avec 50 clous planté dans le crâne, sans l'invention du marteau et du clou, il aurait fallu trouver autre-chose, peut-être inventer le marteau et le clou pour l'occase? auquel cas, ce type de massacre découlerait bien aussi d'une "avancée technologique". Quid quant le psychopathe au marteau est au pouvoir (politique, économique, médiatique) et que la technologie propose l'éventail qu'elle propose? Ce sont des millions de cas d'abus de pouvoir impossibles sans cette technologie.
Le fait que tu éteignes ton gsm ne change pas ce qu'en fait la masse, toujours joignable, connectés sur facebouq 24h/24.
L'automobile contenait son potentiel meurtrier dès les débuts, le fait de l'avoir généralisée est bien sûr ultra-déterminant comme provenant de ce qu'en fait le capitalisme et qui rend cette invention (sa gestion) source d'énormément de problèmes. Mais l'objet automobile est en soi dangereux et doit être maîtrisé pour qu'un usage constructif en résulte. Sans l'invention de la bagnole, aucune de ces questions là ne se posent, ça prive du coup de plein de trucs louables, utiles aussi...

Bien-sûr, c'est le cerveau qui actionne la main qui tire la gachette, et Pan! ...pas le pauvre outil avec son accessoire, qui peut tout aussi bien servir à euh éclater des canettes pour montrer sa dextérité? oui, la chasse.
mais sans l'invention de cet outil, s'aurait été à l'arballette? à l'arc? au couteau? Il y a d'autres potentiels et choses à dire sur ces inventions que celle du pistolet. Le revolver est une invention dont l'humanité se serait bien passée.

Je trouve aussi la réplique "...conspi", tu aimes bien les tiroirs?
➤ La révolution psychédélique: un produit de l'ingénierie sociale

Cela dit, je ne suis évidemment pas complètement anti-tech, et je ne revendique pas: Tous/toutes aux pot de yaourt, au djembe et au guignol, brûlez vos smartphone, défoncez vos ordis! Tout ça rend des services et a son lot de contraintes, l'usage que chacun/e en fait est ce qui conditionne le + ou le - et bien sûr, comme tu décris cette possibilité de contact avec ce migrant (un téléphone câblé/répondeur, petit papier crayon aurait aussi assuré), ça rend des services dans plein de domaines, pour d'autres usages, c'est juste une cerise sur un gâteau industriel. Il y a aussi énormément d'accrocs qui passent leurs soirées à jongler entre smartphone, ordi et télé, qui d'office s'y plongent (smartphone) en déplacement, en compagnie. On ne l'a finalement pas tant pour être joignable mais pour pouvoir joindre, pour rester en contact avec soi-même, piloter son ordi à la maison, etc...

La présence au monde est plus chouette, rencontrer l'amour dans des moments vrais, ne rien s'être dit avant, quand les regards se captent pour la première fois et qu'ils disent, durant une micro-seconde, tout. Sinon, ça peut répondre favorablement à des gens qui en ont besoin et tant mieux. Les ados qui n'auront jamais connus que cette façon documentée de choisir son/sa partenaire trouveront les avantages que tu cites indéboulonnables, c'est pour beaucoup, déjà, la meilleure façon, cette impression de vitrine à parcourir, laissant de + en + des algorithmes choisir, en craignant les sans-profil comme des pestiférés, casé avec l'avatar "idéal", ne louperont-ils/elles pas un truc? La technologie sans conscience ni intention n'aura-t-elle pas pas privé ces individus de leur possibilités d'évoluer en rencontrant "la différence" (?)

 

Oui, quand devant le merdier ils éprouvent la culpabilité, eux-même se sentent responsables.
Un individu équilibré tente de se faire excuser, s'implique pour réparer et ainsi retrouver une place digne dans la communauté. Tiens, merde, on dirait du yi-king!

 

Pour ma part j'avais pensé à une sorte de roulement d' "emplois" ou a la fin tout le monde ferait tut, mais pour cause évidente de mortalité (au bout d'à peu près 85 longues et précieuses années de vie) on ne peut tout apprendre ou enseigner... Et je pense que il ne faut pas non plus laisser tomber le travail de l'homme (ou la femme) dans le domaine de la science.

Voili voulou... merci d'avance pour vos idées et vos pensées (même les plus inconsevable...)[/QUOTE]

Pas la peine que tout-le-monde fasse tout, que tout-le-monde soit polyvalent et remplaçable, en divisant le temps de travail par le nombre de candidat, serait déjà pas mal!

 

Ce qui ne me convient pas à moi, ce sont les généralités qui ne sont étayées que par des impressions, des craintes devant la nouveauté qui ne me semble pas toujours fondées (par exemple cette phrase ahurissante évoquant un complot de la CIA pour promouvoir le psychédélique et les Sex pistols!!!)
Edit: je viens de lire l'article que tu as posté pour étayer cette "théorie": c'est complètement délirant!!! Pour le coup on dirait vraiment que c'est écrit sous LSD!



Tu donnes des arguments que je ne trouve pas convaincants, j'y réponds par d'autres arguments, et par des questions: qu'est-ce qui te donne ces impressions? Es-tu certain que tes inquiétudes devant la nouveauté sont fondées? Ce que tu ressens comme nouveau, est-ce que c'est si nouveau, au fond? Les méfaits que tu attribues à la technologie ne sont-ils pas plutôt imputables à l'Etat et au capitalisme?

Tu sembles te faire pas mal d'idées sur les moeurs actuelles, les gens qui ne se rencontreraient plus que sur internet par exemple... Internet n'est qu'un moyen supplémentaire de communiquer, les ados d'aujourd'hui par exemple ne font ni plus ni moins l'amour qu'avant, et les relations n'étaient pas plus "vraies" "de notre temps" (même si de tout temps les vieux ont été convaincus que "de notre temps c'était beaucoup mieux!")

C'était d'ailleurs tout l'objet de ce débat initié par un copain du groupe libertaire d'Ivry au squat le Dilengo:

Ornella avait enregistré ce débat (une cinquantaine de participants):
Enregistrement audio du débat (manque la fin), 1h52, 49 Mo.

 

Ce choix de couverture de magazine montre le niveau où tu élèves la discusse!
Je n'ai jamais avancé avoir peur du changement, peur du progrès, il n'y a pas de "changement" ni "progrès" en général.

Oui, ok, tu joues sur les termes au pied de la lettre: la technologie est "neutre" et le capitalisme qui l'exploite est nocif et en fait quelque-chose de nocif.

Néanmoins la technologie, toute la technologie dont nous usons aujourd'hui et plus spécifiquement l'informatique domestique, ces choses ne doivent leur existence qu'au système capitaliste et/ou militariste. Jamais rien n'aurait été investi dans la recherche ni dans la production s'il n'y avait pas eu la carotte du profit et/ou de la force de frappe. C'est aussi valable pour un grille-pain qu'une camionnette ou qu'un smartphone.
L'informatique qui représente un bond technologique certain en offrant une "révolution" semblable à celle que fût l'apparition de l'imprimerie, n'est là entre nos mains que pour assurer de perdurer à ce même marché, c'est le support idéal par lequel le capitalisme et le militaro-industriel assied son pouvoir sur la masse en faisant de chacun/e leur complice, comme utilisateur/trice, client/e et accrocs de tous styles à leurs "bons produits". C'est la base sur laquelle nous pouvons fantasmer la toute liberté qui nous est offerte.

La technologie telle qu'on l'entend aujourd'hui (jusqu'à la nano tech indispensable aux smartphones) n'aurait jamais existé sans le système que tu dis exécrer et qui l'a enfanté. Tous ces gens hyper-éduqués par les écoles et hautes-écoles du même dit "système" mettent leur savoir "en adéquation" au service de leurs employeurs et actionnaires depuis longtemps, en se soumettant et en exploitant des hordes de petites mains, en volant littéralement telle matière première rare, en rejetant des pires saloperies dans l'atmosphère et sur Terre. C'est le cadre de l'objet informatique industrialisé. Ainsi, on a effectivement entre les mains un tas de gadgets séduisants, qui passent pour des bijoux et qui peuvent tout pour nous faire oublier de penser en pensant à notre place.

Cela dit, avant d'être industrialisé, l'ordinateur était un calculateur aux mains de l'armée et des services de propagande des états. Son avènement n'a rien à voir avec l'usage qu'on en a mais toujours est-il que cette technologie n'a nullement émergé dans des milieux libertaires! même si plus tard parmi les programmateurs, il se trouvaient quelques longues douilles.

À l'échelle humaine (où je place le "libertaire"), la technologie est tout-à-coup bien plus humble, on est fier et content d'arriver à faire une roue dentée en bois! c'est gentil de dire que tu veux bien fabriquer des ordis (je peux aussi jouer sur les mots en te demandant quelle partie de l'ordi tu maîtriseras? processeur? écran? lecteurs? carte-mère? micro-puce?) mais je doute que ça aide des masses. Pour ce qui est de prendre un relais libertaire des chaînes de productions robotisées, avec la discipline et les partenariats que ça exige, autant trouver un autre terme que "libertaire"...


Pour ce qui est du mouvement psychédélique:

Piero Camporesi:
"On se fourvoierait en supposant qu’il a fallu attendre l’arrivée du capitalisme du dix-huitième siècle, ou même de l’impérialisme, pour assister à la naissance du problème de la distribution aux masses des dérivés de l’opium (d’abord la morphine, puis, de nos jours, l’héroïne), utilisés pour atténuer la frénésie des masses et pour les ramener – par le moyen des rêves – à la « raison » désirée par les groupes au pouvoir. La guerre de l’opium en Chine, les Black Panthers « brisés » par les drogues, et la « vague » des mouvements estudiantins américains et européens (en admettant que les drogues hallucinogènes aient joué un rôle dans ces mouvements, comme certains le croient), sont les exemples les plus fréquemment cités – sans que nous sachions avec quel degré de pertinence – pour démontrer que le capitalisme « avancé » et l’impérialisme se sont servis de mécanismes permettant d’induire une forme de rêve collectif et d’affaiblir la volonté de changement grâce à des « trips » visionnaires, ce qui leur permettait d’imposer leur volonté.

La période pré-industrielle utilisait elle aussi des méthodes alliant la stratégie politique à la science médicale, bien qu’elle les appliquait d’une manière plus imprécise, plus fruste et plus « naturelle », que ce soit pour limiter les crampes d’estomac ou pour calmer l’effervescence dans les rues. Nous pouvons certainement nous moquer d’interventions si primitives qu’elles pourraient nous apparaître presque surréalistes ou improvisées; mais nous ne devrions pas oublier que le « traitement de l’homme pauvre », dont on s’occupait avec des sédatifs et des drogues hallucinogènes, correspondait à un plan médico-politique préétabli."


Bernays, père de la "propagande" a écrit que: « Les êtres humains ont besoin de divinités symboliques, et les conseillers en relations publiques doivent contribuer à leur création. » Bernays considérait que la création d’idoles était vitale pour le salut de la société: « Il n’y a pas d’entités célestes qui veillent sur nous. Nous devons veiller sur nous-mêmes, et c’est ici que les conseillers en relations publiques peuvent montrer leur efficacité, en faisant en sorte que le public croit que des dieux humains veillent sur nous et nos intérêts. » Ces dieux humains, créés par d’habiles campagnes de relations publiques, maintiendront l’ordre en donnant à leurs adeptes des raisons de vivre et des buts à accomplir."


John Lennon: "Nous devons toujours nous souvenir de remercier la CIA et l’armée pour le LSD. C’est ce que les gens oublient. Tout est l’opposé de ce que c’est vraiment, pas vrai Harry? Alors sers-toi un verre et détends-toi. Ils ont inventé le LSD pour nous contrôler, mais en fait ils nous ont donné la liberté."