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Votre opinion face à la nécessité de LA POLICE!

Discussion dans 'Activisme, théories et révolution sociale' créé par Ungovernable, 13 Octobre 2006.

  1. Je me suis rendu compte qu'il y a plusieurs topics sur ce forum de chialage contre la brutalité et l'abus policier, mais y'a pas encore eu aucune discussions sérieuse sur je sujet.

    Pour la brutalité policière j'pense qu'on a pas besoin d'en parler on sais tous que c'est une réalité et que c'est mal bla bla.... mais il faut aussi comprendre que tant qu'il y a de l'autorité il peut y avoir de l'abus, c'est une possibilité logique et obligatoire. Et le seul moyen d'empecher cet possibilité d'un abus c'est de supprimer l'autorité. Jusque ici on est d'accord?

    Le problème, c'est que j'entend souvent dire (et parfois de la bouche des même personnes qui chialent sur la répression et l'abus policier), qu'on est pas assez évolué, trop cave, trop "animal", ou je ne sais trop quoi, pour pouvoir vivre collectivement et passivement sans une sorte de marge a suivre (des lois) et sans une sorte de controle présent (donc une oppression obligatoire) pour empecher les humains d'abuser de leur liberté (commetre des délits). Et bien sur ce controle ne peut être exercé sans une autorité, autorité qui ne peut être réelle que s'il y a menace par la force (donc obligatoirement une présence policiere ... ou militaire). J'entend aussi souvent dire que sans cette force présente, la révolution sombrerait une période de chaos et de violence, pour que finalement revienne le capitalisme.

    Ce que je veux savoir c'est votre position face à la nécéssité d'une force de controle quelconque pour préserver la sécurité et l'intégrité, et bien sur VOS RAISONS. Est ce que vous nous sous-estimez incapable de vivre sans une menace pour rester "correct" ou vous croyez qu'un monde sans autorité, ni opression, ni répression, est possible?
     
  2. GUEST1621
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    GUEST1621 Membre du forum

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    Août 2005
    tout de meme interressant comme post.

    moi j'pense que si metton, du jour au lendemain ya pu aucune ''force'' qui nous control, le monde va tellement etre habituer de vivre dememe que sa changeras pas ben ben, par contre je crois aussi que sa se peut tres bien qui aille des million de vol de dépaneur banque ou tout autre délit, vue qui en as déjat, imagine si ya pu personne de qui avoir peur...

    c'ets sure que de vivre anarchiquement sa serais la meilleur option pour le monde qui y croient, pour les autre jpense que j'aurrais peut etre un peu peur du résultat...
     
  3. Je vais joindre mon opinion sur le sujet avec une citation d'une partie d'un texte de Errico Malatesta (AU CAFÉ). C'est une discussion entre un anarchiste et un partisan du capitalisme. À chaque argument que l'anarchiste apporte le partisan du capitalisme y trouve une réplique pour tenter de le contredire (et c'est souvent ce qu'on l'entend les gens répliquer le plus souvent), et chaque foit l'anarchiste sait justifier sa position... Donc sa fait un argumentatoire assez intéressant et après lecture de sa (si vous avez le courage de le faire lol) sa va etre dur de trouver un argument valable pour justifier la nécessité d'une force policièe, la présence de lois ou d'une autorité quelconque.

    GEORGES = Anarchiste
    LOUIS = Partisan du capitalisme (Magistrat)


     
  4. DeadMeat
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    DeadMeat Membre du forum

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    Sept 2006
    Contre la police!
    Je suis contre un corps de police permanent et spécialisé, et si je suis d'accord avec l'auto défense comme le Georges de Matalesta, j'ajouterais que pour règler les différents entre personnes qui existerons toujours même dans une société libertaire (bagarres, etc.), des membres de la communauté nommées et révocable par assemblée, peuvent répondre et s'interposer lors de conflits entre camarades. Tous les membres en santé de la communautée devraient pouvoir faire partie de ces patrouilles de facon rotative pour ne pas que s'institue un jeu de pouvoir. Mais comme crime et chatiment sont étroitement lié, je me permet de dépasser un peu le cadre de la discussion pour parler de la prison.

    Contre la prison!
    La majorité des criminels sont des gens condamné pour des crimes contre la propriété (vol, meurtre, kidnapping). Il y a une minorité d'incarcéré qui sont des déviants sexuels (violeurs, pédophiles), ou des assassins qui tuent par plaisir. Ceux-ci sont des malades mentaux. D'autres ont tué par accident, dans une bataille à coups de poing, en char, etc.
    Dans le cas de la première catégorie, si la propriété privée était abolie, ces 80% de criminels n'auraient pratiquement aucune raison de pratiquer le crime pour des raison économique, et si ils le feraient, ils seraient considérés comme des contre-révolutionnaires (et traité comme tel) puisqu'ils voudraient reproduire à petite échelle le régime capitalite. Dans la deuxième catégorie, ces 10% seraient probalement traités comme des malades dans une institution médicale, ou en cas de récidive, exécuté par la population qui n'est pas patiente avec ce genre de malade. Pour la troisième catégorie, au lieu de subir une peine de prison, la communauté exige que le tueur accidentel travaille et habite avec la famille ou les amis de la victime et partage son quotidien, comme c'est l'usage dans plusieurs communautés rurales d'afrique et d'asie. Généralement, parents et amis de la victime et le tueur développent des liens très forts qui vont plus loin que le simple "pardon".
     
  5. N'importe quel propagandiste anarchiste est habitué à s'entendre répéter cette suprême objection : qui réfrénera les délinquants ? C'est là une préoccupation, à mon avis, excessive parce que la délinquance est un phénomène d'importance presque négligeable en face de l'ampleur des faits sociaux constants et généraux, et on peut croire disparaîtra automatiquement par suite du bien-être et de l'instruction, ainsi que des progrès de la pédagogie et de la médecine. Mais quelles qu'optimistes que soient les prévisions et riantes les espérances, il n'en reste pas moins que la délinquance et plus encore la peur de la délinquance, empêchent aujourd'hui les rapports sociaux pacifiques ; qu'elles ne disparaîtront certainement pas d'un seul coup au lendemain d'une révolution, si profonde et radicale serait-elle, et qu'elles pourraient être une cause de troubles et de désagrégation dans une société d'hommes libres, de même qu'un infime grain de sable peut perturber le fonctionnement de la plus parfaite des machines. Il est donc utile et même nécessaire que les anarchistes se préoccupent de ce problème, plus peut-être qu'ils ne le font ordinairement, afin de mieux réfuter une objection courante, ou encore pour ne pas s'exposer à de désagréables surprises et à des inconséquences dangereuses. Les délits dont on veut parler ici sont, naturellement, les actes antisociaux, c'est-à-dire ceux qui heurtent en l'homme le sentiment de pitié et portent atteinte au droit des autres à une égale liberté - il n'est pas question, ici, de tous ces faits que le code pénal condamne pour cette seule raison qu'ils touchent aux privilèges des classes dominantes.
    Umanita Nova, 27 août 1921

    Pour nous, est un délit toute action qui tend à augmenter volontairement la souffrance des hommes: c'est la violation du droit de tous à une égale liberté et à la jouissance du maximum possible de biens moraux et matériels. Nous savons bien que, même si on définit ainsi le délit et même pour celui qui accepte cette définition, il reste toujours à déterminer concrètement quels sont les faits délictueux et quels sont ceux qui ne le sont pas; parce que, à part les délits qui, assimilant l'homme à la bête heurtent les sentiments fondamentaux de l'âme humaine et sont donc universellement condamnés, les hommes ont des opinions très différentes sur ce qui est cause de souffrance ou de jouissance, et sur ce est bien ou mal.
    Pensiero e Volontà, 15 août 1924

    Mépriser les besoins matériels, au nom des besoins idéaux spirituels, c'est là une erreur et, souvent une hypocrisie de nantis. Les besoins matériels sont sans aucun doute des besoins inférieurs, mais il est nécessaire de les satisfaire pour que puissent naître et se développer les besoins supérieurs : moraux, esthétiques, intellectuels.
    Umanità Nova, 25 juillet 1920

    Je crois que personne, en théorie du moins, n'est prêt à nier que la liberté, la liberté entendue dans le sens de réciprocité, soit la condition essentielle de toute civilisation, de toute " humanité "; mais l'anarchie seule, représente sa réalisation logique et totale. Ceci étant admis, quiconque viole l'égale liberté des autres est délinquant - non pas envers la nature, non pas à cause d'une loi métaphysique, mais envers ses contemporains, et parce qu'il heurte les intérêts et la sensibilité des autres. Et tant qu'il y aura des délinquants, il faut s'en défendre.
    Umanità Nova, 30 septembre

    L'un des prétextes que les gouvernements avancent pour justifier leur propre existence, c'est cette nécessité de se défendre contre ceux qui violent non pas l'"ordre social" mais les sentiments les plus fondamentaux qui font que l'homme est un homme et non pas simplement une bête qui fait horreur. Il faut éliminer toutes les causes sociales du délit, il faut éduquer les hommes aux sentiments de fraternité et de respect réciproque, il faut chercher les succédanés utiles du délit, comme disait Fourier; mais, s'il y a encore des délinquants et tant qu'il y en aura encore, ou bien les gens trouveront la manière de s'en défendre directement et l'énergie pour le faire, ou bien ce sera la réapparition de la police, de la magistrature et donc du gouvernement. Ce n'est pas en niant un problème qu'on peut le résoudre.
    Umanità Nova, 19 août 1922

    On peut craindre, et à juste titre, que la nécessité de se défendre contre la délinquance ne puisse être l'origine et le prétexte d'un nouveau système d'oppression et de privilège. La mission des anarchistes est de veiller à ce qu'il n'en soit rien. En cherchant à découvrir les causes de tout délit et en s'efforçant de les éliminer; en empêchant que des gens ne trouvent un avantage personnel à se consacrer à la répression du délit; en laissant les groupes directement intéressés s'occuper par eux-mêmes de cette défense -, en s'habituant à considérer les délinquants comme des frères qui se sont égarés, comme des malades à soigner avec amour, comme on le ferait avec n'importe quel hydrophobe et n'importe quel fou dangereux.
    C'est ainsi qu'on pourra concilier la liberté pleine et entière de tous et la défense contre ceux qui offensent cette liberté de façon évidente et réellement dangereuse. Cela est possible, bien sûr, quand la délinquance se limite à des cas sporadiques, individuels, véritablement pathologiques.
    Car si les délinquants devaient s'avérer trop nombreux et puissants, s'ils sont, par exemple, ce que sont aujourd'hui la bourgeoisie et le fascisme, il ne s'agit plus, alors, de discuter encore de ce que nous ferons en anarchie: il s'agit de lutter et de les vaincre.
    Umanità Nova. 30 septembre 1922

    Avec les progrès de la civilisation, l'augmentation des rapports sociaux, la conscience de plus en plus grande de la solidarité naturelle qui unit les hommes, le niveau plus élevé d'intelligence et l'affinement de la sensibilité, les devoirs sociaux augmentent sans aucun doute, et beaucoup d'actes que l'on considérait comme relevant du droit strictement individuel et indépendants de tout contrôle collectif sont devenus et deviennent aujourd'hui des actes considérés comme intéressant tout le monde et qui doivent se régler sur l'intérêt général. Ainsi considère aujourd'hui qu'un père n'a plus le droit de laisser ses propres enfants dans l'ignorance, ni de les élever d'une façon préjudiciable à leur développement et à leur bien-être futur. Il n'est plus possible de vivre dans la saleté, ni de transgresser les règles d'hygiène qui peuvent influer sur la santé des autres; il n'est plus possible d'avoir une maladie infectieuse et de ne pas la soigner, ou d'avoir une maladie répugnante et d'en faire étalage. Demain, s'efforcer d'assurer le bien de tous se considéré comme un devoir, et procréer en ayant des raisons de penser que les enfants ne seront ni sains ni heureux sera regardé comme une action coupable. Mais ce sentiment des devoirs que nous avons envers les autres les autres envers nous doit, dans notre conception sociale, se développer librement, sans autre sanction extérieure que l'estime ou la mésestime de nos concitoyens. Le respect, le désir du bien des autres doivent entrer dans les mœurs et ne plus apparaître comme un devoir mais comme le fait de satisfaire normalement les instincts sociaux. Il y en a qui rêvent de moraliser les gens de force, qui voudraient qu'à tout acte possible de la vie corresponde un article du code pénal. et qui mettraient volontiers un gendarme au pied de chaque lit et derrière chaque table. Mais s'ils ne disposent pas des moyens coercitifs pour imposer leurs idées, ils ne réussissent qu'à jeter le discrédit sur ce qu'il peut y avoir de meilleur; et s'ils ont le pouvoir de commander, alors ils rendent le bien odieux et provoquent la réaction. Les socialistes ont cette tendance à tout vouloir réglementer mais nous croyons, nous, qu'ils ne réussiront qu'à faire regretter, sur beaucoup de points, le régime bourgeois. Pour nous, le fait de remplir les devoirs sociaux doit être volontaire et on n'a le droit d'intervenir par la force matérielle que contre ceux qui offenseraient violemment les autres et empêcheraient la coexistence sociale pacifique. La force, la contrainte physique ne doivent être utilisées qu'en réponse à l'attaque matérielle violente et dans la seule nécessité de se défendre.
    Mais qui en jugera ?
    Qui s'occupera de cette nécessité de se défendre ?
    Qui décidera des moyens de répression ?
    Nous ne voyons pas d'autre vole que de laisser faire les intéressés, de laisser faire le peuple, c'est-à-dire la masse des citoyens, laquelle agira différemment selon les circonstances et selon ses propres degrés de civilisation. Il faut surtout éviter que ne se constituent des corps spécialisés dans le travail de policier: On y perdra peut-être quelque chose sur le plan de l'efficacité de la répression, mais on ne créera pas ainsi l'instrument de toute tyrannie. Nous ne croyons pas à l'infaillibilité des masses, et encore moins à leur bonté constante : bien au contraire. Mais nous croyons encore moins à l'infaillibilité et à la bonté de ceux qui s'emparent du pouvoir, légifèrent, consolident et perpétuent les idées et les intérêts qui prévalent à un moment donné. Il vaut mieux, dans tous les cas, l'injustice, la violence transitoire du peuple plutôt que la chape de plomb, la violence légalisée de l'État judiciaire et policier. Du reste, nous ne sommes que l'une des forces agissant dans la société et l'histoire fera son chemin, comme toujours, en fonction de la résultante de ces forces.
    Umanità Nova, 2 septembre 1920

    Nous n'allons pas reprendre les arguments classiques contre la peine de mort.
    Pour nous, ce sont des mensonges quand nous voyons ceux qui les défendent être partisans des travaux forcés et autres substituts inhumains de la peine de mort. Nous ne parlerons pas non plus du " caractère sacré de la vie humaine " que tous affirment et que tous violent à l'occasion, soit en infligeant directement la peine de mort, soit en traitant les autres d'une façon telle qu'ils font de leur vie une torture, et qu'ils la leur abrègent. Il y a des hommes qui sont des monstres du point de vue moral, monstres sanguinaires et sadiques, de naissance ou qui le sont devenus, et dont la mort ne saurait nous apitoyer - heureusement, il y a peu d'hommes de ce genre, mais il est certain qu'il y en a. Si ces malheureux représentaient un danger continuel pour tous et qu'il n'y ait pas d'autre moyen de s'en défendre que de les tuer, on pourrait encore admettre la peine de mort. Mais l'ennui, c'est que pour appliquer la peine de mort, il faut un bourreau. Or le bourreau est un monstre, ou le devient; et, bourreau pour bourreau, il vaut mieux laisser vivre ceux qui existent plutôt que d'en créer de nouveaux. Ceci vaut, bien sûr, pour les délinquants authentiques, êtres antisociaux qui ne s'attirent aucune sympathie et n'inspirent aucune commisération.
    Car s'il s'agit de la peine de mort en tant que moyen de lutte politique, alors...
    alors, l'histoire nous dit assez quelles peuvent être les conséquences. Risveglio,
    11 février 1933

    Le problème du vol.

    Est-ce que les anarchistes admettent le vol ?
    Il faut bien distinguer deux choses. S'il s'agit d'un homme qui veut travailler et ne trouve pas de travail et qui en serait réduit à mourir de faim au milieu des richesses, c'est un droit pour lui que de prendre ce qui lui est nécessaire à celui qui en a trop, indiscutablement; et si de cet homme dépend la vie d'autres personnes, enfants, malades, vieillards sans défense, ce peut même être un devoir.
    Mais s'il s'agit d'un vol dans le but d'échapper à la nécessité de travailler, dans le but de se constituer un capital et d'en vivre, c'est clair: les anarchistes n'admettent pas la propriété qui est le vol commis avec succès, consolidé, légalisé et utilisé comme moyen d'exploitation du travail d'autrui; ils ne peuvent donc pas admettre le vol qui est la propriété en voie de formation.
    Celui qui ne travaille pas vit en exploitant le travail d'autrui, peu importe s'il l'exploite directement en qualité d'industriel ou s'il l'exploite indirectement en qualité de voleur... ou de rentier. Nous ne jetons pas l'anathème sur la personne même des voleurs, pas plus que sur la personne même des capitalistes. Nous comprenons toute la fatalité des conditions sociales actuelles, de la situation dans la société, de l'éducation et c'est pourquoi nous voulons détruire le système qui rend possibles le vol et le capitalisme qui sont, au fond, une seule et même chose.
    Umanità Nova, 11 juillet 1922

    Depuis toujours, les armées en guerre et les partis révolutionnaires ont considéré qu'il était de bonne guerre de s'emparer, au détriment de l'ennemi, de tout ce qui peut faciliter la victoire, et donc aussi de l'argent dont on dit qu'il est le nerf de la guerre. Est-ce que les anarchistes, qui sont ou du moins veulent être toujours en guerre inexpiable contre la classe capitaliste peuvent, tout en restant cohérents avec leurs, principes, enlever aux riches ce qu'ils possèdent (argent, objets précieux, etc.) et s'en servir pour la propagande, l'armement et tous les besoins de la lutte ?
    Et s'il ne leur est pas possible de réquisitionner ouvertement l'argent, dans une guerre déclarée, peuvent-ils le prendre en sous-main, grâce a ce qu'on peut appeler des ruses de guerre, en un mot: en volant ?
    En théorie, il ne peut y avoir aucun doute sur ce point, semble-t-il: dans une guerre juste, on a le droit d'employer tous les moyens qui peuvent faciliter et assurer la victoire sans léser le sentiment d'humanité. Mais il faut voir si tel ou tel moyen est vraiment utile, c'est-à-dire permis du point de vue moral et à conseiller du point de vue pratique. Cette méthode (le vol pour la propagande) a été préconisé et pratiqué par des groupes anarchistes spéciaux, dans tous les pays et à différentes époques. Et il a toujours donné des résultats désastreux. [...] Il peut y avoir des exceptions individuelles: je pourrais en citer, si ce sujet n'était pas si délicat.
    Mais ce qui est certain, c'est que partout où le vol pour la propagande a été admis, la corruption l'a suivi, ainsi que la méfiance entre compagnons, la médisance, le soupçon et, avec eux, l'inertie et la dissolution. Et les espions ont eu la partie belle parce qu'il n'y a plus eu moyen de contrôler les moyens d'existence de chacun.
    Non, il vaut mieux avoir moins de moyens, il vaut mieux compter sur le peu d'argent versé et réuni péniblement, qui donne au travailleur la fierté de contribuer par son propre effort à l'œuvre commune, plutôt que, dans l'espoir presque toujours illusoire de trouver la grosse somme, courir le risque de voir se corrompre et disparaître certains des plus énergiques et des plus entreprenants de nos compagnons.
    Umanità Nova, 12 juillet 1920

    L'anarchiste est un révolté; mais il ne suffit pas d'être révolté pour être anarchiste.
    L'anarchiste veut sa propre liberté, il veut son propre bien-être; mais il veut également que sa propre liberté et son propre bien-être ne nuisent pas à la liberté ni au bien-être des autres.
    Sinon, les meilleurs anarchistes seraient les plus grands tyrans. L'anarchiste ignore la loi, s'il le peut; mais il a sa propre loi morale, volontairement acceptée, qui lui impose de faire ce qu'il estime bien, indépendamment de ce que la loi des codes permet ou interdit.
    Et cette loi morale [...] condamne la domination de l'homme par l'homme et l'exploitation des travailleurs par les propriétaires parasites. [...]
    Pensiero e Volontà, 1er octobre 1926
     
  6. foch
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    foch Membre du forum

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    Mai 2007
    France
  7. libertaire, féministe, auto-gestionnaire
  8. philou
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    philou Membre du forum

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    Mar 2007
    La police, c'est rien d'autre que le bras armé de la bourgeoisie, de l'État. Le crime est un produit du système, et leurs lois n'ont pour utilité que de permettre et de légitimer la répression, d'assurer le maintien de la paix sociale qui leur profite.
     
  9. afl
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    afl Membre du forum

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    Mai 2007
    trop de Violence ok
    Trop de repression ok
    mais pensez vous qu'un pedophile ,violeurs doit etre laissé dans la nature ???
     
  10. Destroyme
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    Destroyme Psycotrope

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    Mai 2007
    Je viens d'ecouter NTM nique la police
    et jvois ce topic ^^'
    desolé de pas faire avancé la question ...
     
  11. Naphta
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    Naphta Membre du forum Expulsé par vote

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    Juin 2007
    En bon parano, je vous dis ce que j'en pense en deux mots :

    La police est parfois utilisée comme moyen politique d'arriver à ses fins... Ainsi, délibérement, on laisse se dégrader la sécurité et se propager les violences.

    La première raison est simple. Il est plus facile de se faire passer pour un libérateur, qui vient délivrer le peuple de la violence. Après Sarko au ministère de l'intérieur, les violences ont augmenté, et je pense que c'est voulu. Comme le disait Roosevelt, en politique, jamais rien n'arrive par hasard.

    La seconde raison, c'est une manière d'écarter les gens indésirables : Opposants politiques, gens trop informés (on a bien vu la condamnation du journaliste qui avait trouvé des infos illégalement sur sarko, et qu'on a fait passer pour un grand criminel) ou gens qui ouvrent trop leur gueule.

    La dernière, c'est d'instaurer un climat d'insécurité, qui en calme plus d'un. Au nom de la sécurité, de la lutte anti-terrorisme, on fiche toute la population. Réseau Echelon, Frenchelon, Emeraude, satellites privés, cyber-persquisitions, loi sur la conservation des archives, mots de passe, historique... NSA, aux US, qui écoute les conversation de plus de 200 millions de personnes...

    Est-ce que pour chopper un criminel, on doit passer les menottes à toute la population ?

    Est-ce que l'Etat, dans sa lutte contre le crime, ne nous a pas pris plus que les criminels ?
     
  12. c'est Le controle par la peur ca

    la bonne vieille methode americaine ;)

    pas surprenant que notre ami sarko l'ai adaptee
     
  13. Marika
    Offline

    Marika Pourquoi jsuis "senior" ? Membre actif

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    Juin 2007
  14. libertaire, anarchiste, féministe, internationaliste, auto-gestionnaire
    bon c'est sans doute assez naïf comme idée, mais ptêtre ça pourrait être bien si régulièrement on tirait au sort quelques personnes au hasard dans la population comme "veilleur", quelqu'un qui garde un coup d'oeil sur les autres et qui gronde un peu ceux qui enquiquinent tout le monde, des papas-mamans intérimaires quoi :)
    parce que les flics formés pour servir l'état et taper sur ceux qui gênent au bon moment, quand ça arrange le gouvernement politiquement, yen a franchment ras lbol.
    sinon, jvais pas réécrire, franchment d'accord avec naphta
     
  15. DestrOi!
    Offline

    DestrOi! Membre du forum Membre actif

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    Mar 2005
    Je pense que la société actuelle engendre le ''crime''. Matériel, fric, rage, injustices, violence (...) Je pense que le tout peut pousser l'homme a poser des gestes irrationnels qualifiés de criminels. La question est: Dans une société différente, y aura t-il toujours des crimes? Sans crimes personne ne songe seulement a la nécessité de l'autorité. On a beau peut-être s'inquiéter et en être incertains, même aujourd'hui avec la police, des crimes y'en a pareil. La police en elle même se retrouve fréquemment a etre elle même criminelle, ce qui met une autre question sur table: Est-ce que la police se retrouve a abuser d'autrui a cause de son status au dessus des autres et ce en étant tout permis a la fois ou simplement parce que du moment que l'on donne du lousse a un humain il se doit d'agir comme un épais?

    J'en sais que trop rien. Mais j'ai plutot confiance en une société pronant l'absence d'autorité. Je ne crois pas en la répression, ni a la justice, ni aux prisons, ni aux lois. Je crois en la médiation, au bon sens...
     
  16. Ruban Rouge
    Offline

    Ruban Rouge Militant? Bof. Nan. Membre actif

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    Mai 2007
    L'idée de "Veilleur" est plutôt interressante...

    Oui ce serait le mieux, mais il y aura toujours la petite exeption...

    Mais c'est vrai que l'idée de "veilleur" à tour de rôle ça peut être la solution... La période est assez courte pour éviter la mise en place d'une omerta (loi du silence). Le fait que d'être renouveler aléatoirement et régulièrement évite les liens copain-copain réel, donc ceux qui abusent de leur pouvoir seront puni par leur camarade.

    Puis imaginer un "veilleur" qui souhaite abuser de son pouvoir, il n'est pas protéger (comme c'est le cas actuellement) que sa victime ne devienne pas "veilleur" à son tour; donc cela peut le rendre plus humble et vertueux.

    Puis ça peut-être inspiré des villages romains durant l'Antiquité qui instaurait un service citoyen de milice civile et non pas la professionalisation de cette dite milice.

    Puis enfin j'aime bien le terme de veilleur car il y a l'idée que le veilleur agit pour eviter le problème et permet de le contourner (médiation), et non pas pour l'éliminer et le traquer (répression). Son but serait de signaler les problèmes et les résoudre et non pas les provoquer comme la police.
     
  17. Naphta
    Offline

    Naphta Membre du forum Expulsé par vote

    1 209
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    Juin 2007
    Mais vous pensez pas que ça entrainerait des comportements mafieux, et quelques règlements de compte ça ? Je suis pas certain que ça soit la solution... Bien sûr, ça serait une minorité, et je pense que les gens sont responsables, mais ça suffit pour faire persister le problèmes des flics qui manquent de professionalisme... ou qui en ont trop...

    Sinon, y a aussi le principe du Shériff aux US... quelqu'un qui connait bien les habitants, etc... vous voyez le genre ? Après, c'est critiquable également, je ne prétends pas avoir de solution parfaite :ecouteurs:
     
  18. Oi_Polloi
    Offline

    Oi_Polloi Webmaster d'Anarkhia.Org Membre actif

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    Août 2005
  19. libertaire, anarchiste, anarcho-communiste, internationaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste
    Merci anarchoi de dire que tu prends tes citations sur ANARKHIA! :p
     
  20. Ruban Rouge
    Offline

    Ruban Rouge Militant? Bof. Nan. Membre actif

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    Mai 2007
    Non je ne pense pas car si la période est de 2 semaines par exemple et que les "veilleurs" soit recruter aléatoirement (comme pour les jurés en justice). Il ne se crééra pas de véritable lien d'amitié comme dans la police actuelle. En effet il te sorte toujours des excuses bidons pour défendre le collègue (même quand ça ne se passe pas dans leur ville) lors de bavure. Alors que là si son camarade veilleur, qu'il ne connait que depuis au maximum 2 semaine (et encore il faut qu'il soit tiré au sort en même temps que lui), abuse de son pouvoir il n'aura aucun remord (dû à l'affection) de le traduire devant la justice.

    De plus que les veilleurs soit tirés au sort aléatoirement et sans roulement fait que tu à peu de chance de te retrouver veilleur en même temps que tes anciens camarade "veilleur".

    De plus si un veilleur abuse de son pouvoir il peut y avoir une "sanction" qui n'est pas répréssive: celle d'être exclu des listes de tirages au sort à vie. Donc une sanction "humiliante" et non répressive.
     
  21. max49
    Offline

    max49 Nouveau membre

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    0
    Juin 2007
    alors moi je pense que un certain pouvoir d'encadrement est nécessaire, comme le dit tocqueville, car pour une absence de sécurité ou de pouvoir de régulation peut entrainer une perte des libertés individuelles...face à la montée de la loi du plus fort, certains seront démunis...
    En revanche, je pense que la société actuelle contribue aux délits, face a la montée de l'inégalité, la perte de cohésion sociale....
    Pour en revenir au cas des pédophiles ou autres, il sagit de personnes malades, et donc un emprisonnement n'est pas efficace, c'est certains il ne récidivera pa au le temps qu'il est enfermé, mais il ne sera pas soigné, et le problème sera donc le même a sa sortie....
    Plutôt qu'un emprisonnement, je pense donc qu'il faut un encadrement a ses personnes afin de leur permettre de se soigner.
     
  22. Naphta
    Offline

    Naphta Membre du forum Expulsé par vote

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    Juin 2007
    Ok pour ton système ruban... mais ça, ça marche pour les grandes villes... dans un petit village, tout le monde se connait... donc forcément, le comportement mafieux que je décrivais m'apparait comme dur à éviter... :/

    Dans ce cas, y'aurait la solution de pas officier dans notre ville natale, mais ça implique de déplacer tout le monde... c'est comme un service militaire, en pire.

    Et puis t'as le problème de la formation... comment tu veux donner à tout le monde une formation de flic ? Les veilleurs se feraient casser la gueule par un cambrioleur de banque un peu baraqué :p

    Dans le contexte d'un éco-village anarchiste, pourquoi pas (même si je pense que dans ce cas là, ça serait inutile) mais dans le cadre d'un état, c'est un peu chaud, je pense... :/
     
  23. Marika
    Offline

    Marika Pourquoi jsuis "senior" ? Membre actif

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    Juin 2007
  24. libertaire, anarchiste, féministe, internationaliste, auto-gestionnaire
    Jpense que déjà si on arrivait à mettre un tel système de veilleur en place, c'est que la société irait beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux et que les gens sera beaucoup beaucoup beaucoup moins cons. Donc, ce serait juste un truc "au cas où", "histoire de dire quoi" parce que des grands cambrioleurs yen aurait plus... c'est très utopiste quoi

    et dans les villages où tout le monde se connait, ce serait mm pas la peine, les gens veilleraient les uns sur les autres, avec des conseils de village quand yen a un qui a trop dépassé les bornes des limites :ecouteurs:, justice autogérée en gros.
     
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