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Le réseau No Pasaran

Discussion dans 'Anti-fascisme et luttes contre l'extrême-droite' créé par fabou89, 7 Septembre 2013.

  1. fabou89
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  2. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe, situationniste
    Le réseau No Pasaran est issu du mouvement antifasciste radical. Son analyse de la montée de l’extrême droite et des idéologies xénophobes, sécuritaires et autoritaires, et son expérience de lutte antifasciste l’ont amené à élargir son champ d’intervention.

    Le Réseau No Pasaran combat toutes les formes de domination : capitalisme, racisme, patriarcat, aliénation, apartheid social, répression... S’il agit ici et maintenant, de manière radicale et contribue à élaborer des espaces de contre-pouvoir, il se place aussi dans une perspective révolutionnaire.

    Ni organisation partidaire, ni structure figée, le Réseau No Pasaran se compose de groupes et collectifs fédérés entre eux à travers l’hexagone. Il fonctionne sur un mode libertaire.

    Partie prenante de la lutte internationale contre le capitalisme et toutes les formes d’autorités, il développe échanges et actions avec des groupes de nombreux pays. Il s’inscrit dans un large mouvement d’émancipation politique, économique, social et culturel pour lequel résister c’est créer.

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  3. fabou89
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    fabou89 Membre du forum

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  4. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe, situationniste
    Pour info, les SCALP sont des groupes membres du réseau No Pasaran qui font de l'antifascisme leur axe d'intervention prioritaire.
     
  5. KickTick
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  6. extrême-gauche, révolutionnaire
    Ca n'avait pas presque disparu ?

    Hhallucinant le nombre de groupes qui revendiquent la même chose sur paris, sinon.

    CGA, AL, FA, CNT, CSR, le scalp et no pasaran, l'afa-pb et la nébuleuse libertaire...
     
  7. fabou89
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    fabou89 Membre du forum

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  8. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe, situationniste
    Non le réseau No Pasaran, comme tu peux le voir sur la carte ci-dessus, est implanté un peu partout en France, et ses militants et groupes sont actifs partout dans l'hexagone ;)

    Plusieurs membres parisiens du réseau No Pasaran participent aussi à l'AFA Paris-Banlieue.
    La CNT n'étant pas une organisation politique, mais un syndicat, il me semble assez incongru de la comparer à l'AL, à No Pasaran ou à la FA. Je ferai la même remarque pour les CSR.
     
  9. KickTick
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  10. extrême-gauche, révolutionnaire
    C'est claire, c'est un syndicat, donc des moyens différents. Mais au niveau des idées... C'est plus ou moins la même chose. Dans les buts, pas dans les moyens.
     
  11. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  12. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Puis je vois pas trop la différence mis à part qu'il y en a des plus récents que d'autres, mais bon je côtoie pas non plus beaucoup les orgas.
     
  13. fabou89
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    fabou89 Membre du forum

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  14. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe, situationniste
    Il y a plein de différences entre les organisations, que ce soit sur des thèmes spécifiques (antifascisme, action directe, autogestion, anti-productivisme, anticapitalisme ..etc) comme sur les différents modes d'organisation interne (plateformisme, consensus, vote, synthétisme, réseau), ou encore la façon d'intervenir dans les luttes ...
     
  15. KickTick
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  16. extrême-gauche, révolutionnaire
    Mouais. Y'a tellement de différence que ça vaut bien le coup de se déchirrer entre clochers pour des broutilles, pendant qu'on se fait tailler en pièce par le capitalisme.
    Je veux dire, à partir du moment ou on à une orga antifascsite, anticapitaliste, anti état et antisexiste, ça vaut le coup de se déchirer et de se mettre sur la gueule ?
     
  17. fabou89
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    fabou89 Membre du forum

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  18. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe, situationniste
    Ce n'est pas parce qu'il y a différentes organisations, collectifs ou réseaux qu'ils se "foutent sur la gueule" à tous les coups ;)

    Après, il est nécessaire de s'organiser, pas forcement d'être dans une organisation !
     
  19. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  20. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Qui est plateformiste ?

    De toute manière je vois jamais de militants, j'ai l'impression que c'est à nous de venir aux orgas et que c'est pas les orgas qui viennent vers les gens pour les sensibiliser ou les intéresser. On les voit aux manifs, on voit des affiches, parfois lors d'actions pour aider les pauvres / les roms, mais lorsqu'il s'agit de parler d'idée j'ai l'impression que c'est souvent dans les locaux des orgas et que l'info est relayée par des médias alternatifs. Bref c'est prêcher aux convaincus en somme vu que y a que les convaincus qui sont au courant. Enfin, dites-moi si j'me trompe.
     
    Dernière édition par un modérateur: 8 Septembre 2013
  21. KickTick
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  22. extrême-gauche, révolutionnaire
    J'ai l'impression que t'as raison.

    Après, faudrait aller sur des sites généraux d'actu pour prêcher des non convaincus.
     
  23. fabou89
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    fabou89 Membre du forum

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  24. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe, situationniste
    Le monde ne se limite pas à l'internet, et les militants anti-autoritaires, qu'ils soient dans une organisation ou pas, sont souvent davantage actifs dans la vie réelle que dan la vie virtuelle. S'organiser et lutter sur son lieu de travail ou d'études, monter des projets d'autonomie, combattre des oppressions spécifiques, faire face à la machine à expulser, soutenir les gens qui s'organisent autour des victimes de crimes policiers ...etc. Tout celà ne se fait pas forcement sous une étiquette (libertaire, anracho-truc, individualiste, communiste ...).

    C'est dans les luttes globales comme dans les petits combats du quotidien qu'on entre en contact avec les autres, et qu'on peut progressivement faire évoluer leur façon de penser.
     
  25. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  26. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Ils sont présents dans des luttes mais ils n'en sont pas à l'origine. Ils ne mobilisent pas, ils ne provoquent pas de la subversion. La vie réelle, ce n'est pas la lutte, c'est une routine. Et là où il ne se passe rien on voit pas souvent des militants qui viennent faire bouger les choses.
    Sur son lieu d'études, c'est bien, sauf que les étudiants font parti de ceux qui ont une place dans la société alors que les chômeurs, ceux qui sèchent, ceux qui ont un boulot de merde, ceux qui sont nuls à l'école, eux ont envie d'autre chose mais personne ne vient leur proposer. Faut pas attendre qu'il y ait un mort pour se battre contre la police.
    Après je dis ça mais y a bien des squats qui font de la vie, qui produisent des concerts, y a des initiatives d'éduc populaire ou d'activité à tarif bas, mais c'est quand même vachement marginal, non ?
     
  27. KickTick
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  28. extrême-gauche, révolutionnaire
    Je pense surtout qu'on fait ce qu'on peut...

    Après ouais, faudrait aller voir individuellement chaque chômeur, rester sur un quai de gare et discuter avec les gens qui attendent le train...

    Mais comment tu t'organises ?
     
  29. fabou89
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    fabou89 Membre du forum

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  30. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe, situationniste
    Les militants libertaires/communistes/autonomes/anarchistes etc (rayez la mention inutile) sont aussi à l'origine de luttes. Je ne saisis pas trop l’intérêt de vouloir absolument ranger dans des cases les actes de chacun, en fonction de la façon dont il ont choisi de s'organiser ... Les deux facteurs sont indépendants l'un de l'autre. Lorsque je parle de "projets d'autonomie", ça inclut bien entendu les squats.

    Il ne faut pas attendre qu'il y ait un mort pour se battre contre la police, je suis entièrement d'accord avec toi. Mais, au delà du milieu militant que tu pointe justement du doigt, combien de gens sont eux aussi convaincus de la nécessité de se battre contre l'Etat et plus directement son bras armé ? Bien souvent, des gens ne prennent conscience de la réalité du rôle de la police (et de ses ramifications judiciaires) que lorqu'une bavure policière les éclabousse. C'est dans ses moments là que nous devons être présents dans ce type de lutte.
    D'ailleurs, et c'est étrange, il n'y avait quasiment aucun anarchiste lors de la manifestation nationale contre les crimes policiers le 23 mars dernier à Paris. Pourtant c'était une initiative organisée intégralement par les principaux concernés : des gens des quartiers populaires qui ont vu leurs proches mourir sous les balles de flics. Et là, étrangement, hormis quelques militants du réseau No Pasaran, de l'AL et du NPA, ainsi que quelques autonomes de Nanterre, il n'y avait personne côté "révolutionnaire" ....
    Ce jour-là, j'ai trouvé assez fort de café que ceux qui passent leur temps, dans leurs forums, fanzines, sites web, journaux "alternatifs", organisation, collectif ou squats "subversif" à prétendre vouloir combattre l'état policier, ne se sont même pas pris la peine de se déplacer pour participer à une lutte qui se menait justement avec les principales victimes de cet état policier et raciste, et qui justment par son auto-organisation et par son indépendance vis à vis d'organisations ou d'administrations, était porteuse de bien plus de radicalité que la plupart des habituels happenings militants.
     
  31. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  32. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Bah ça dépend du mode d'organisation parce qu'une organisation est fermée. Faut une carte d'adhérent, faut militer... Y a toute une symbolique qui sépare le militant de l'autonome.
    Pour convaincre les gens de se battre contre la police, y compris lorsqu'elle tue pas, faut aller les voir et condamner la police même lorsqu'il n'y a pas d'actualité.
    Quant aux manifs, je comprends que ça attire pas grand monde, déjà c'est encadré, ça sert à rien et on y va juste pour faire acte de présence parce que le nombre sert d'argument.
    Moi quand je vais en manif j'y vais comme on va faire du footing. Parce que j'analyse pas les arguments des organisateurs et ceux des pouvoirs publics. Puis je suis pas contre les bavures policières, je suis contre la police et elle est omniprésente. Du coup je vois pas trop l'intérêt de tels événements à part, comme tu l'as dit, rencontrer les gens du tierquar mais ça devrait se faire en dehors des manifs.

    Puis je parle pas d'aller voir les chômeurs individuellement, mais d'au lieu de faire des conférences sur la pauvreté dans les caves de la CNT, aller dans les bars des cités et lancer un débat avec les habitants.

    Et oui fabou, il y a des squats et ce genre de truc mais le but c'est pas de parler, c'est de trouver des solutions pour les démunis à court terme. C'est important, mais les idées anarchistes sont pas vraiment mises en avant (dans les squats pour punk peut-être, mais là aussi faut déjà être familier du truc pour y aller).
     
  33. fabou89
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    fabou89 Membre du forum

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    Déc 2009
  34. libertaire, anarchiste, anarcho-féministe, situationniste
    Territoires : entre dépossession et exclusion.

    Grands projets inutiles et imposés, militarisation des frontières, ségrégation urbaine ...

    Le réseau hexagonal No Pasaran, initie une réflexion globale sur les enjeux liés au territoire. Lieu d’exclusion, à travers la militarisation des frontières et la traque faite contre les êtres humains qui ne disposent pas du bon bout de papier, le territoire est aussi un espace dont on est dépossédé au quotidien, notamment à travers le lancement de grands projets inutiles et imposés, à l’image de l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Toutefois, depuis une décennie, on constate que cette dépossession rencontre de plus en plus de résistances sur toute la surface du globe ...

    Le lien vers le 4 pages, et les differentes initiatives :

    [​IMG]

    :anarchy:
     
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