Ça brûle bien un pôle emploi.

Silence, misérable plébéien impertinent ! Que je ne reprenne plus tes lèvres de roturier à s'ouvrir pour médire sur le grand homme que je suis ! Retourne donc cultiver tes kolkhozes, vermine de gratte-terre bolchévique !

 

Pouned.
Tiens, c'est pas le topic, mais c'est ce qui me passait par la tête et que j'avais envie d'écouter, donc je partage :
http://www.youtube.com/watch?v=oVjViyyEJKM

 

DasAryen (blaah!)

 

Que ne t'ai-je donc point interdit, vermine puante de rat consanguin ! Ton haleine fétide de chacal crevé traverse jusqu'au net pour venir révulser mes délicates narines, tes émanations de coyote lépreux feraient régurgiter le plus crasseux des mendiants pleins de bubons qui errent en ta misérable compagnie de gauchiste dégénéré. Sale prolétaire, tu me répugnes ! Tes basses mesquineries, tes misérables manières, tout en toi provoque en moi le plus absolu dégoût, et je ne peux que croire que tu es l'unique erreur du Très-Haut en ce monde, une immonde aberration née de tout ce qui est de plus vil. Pour ne plus te voir je me crèverais les yeux,pour ne plus t'entendre je m'arracherais les oreilles, pour ne plus te sentir (ce que je ne peux déjà point) j'arracherais un à un mes poils nasaux, pour que tu ne me touches point je ferai sacrifice du membre visé (dusse ceci me mener à la mort), et crois-le, il est hors de question que je ne fasse qu'envisager goûter à ta chaire pestiférée.

Tu es la misère et la crasse, tu es tout ce que je honnis en ce monde et dans les autres, tu es tous les maux et tu es plus encore.
Tu es la roture, et je te crache dessus, comme je crache dans les implorantes et pathétiques mains tendues de tes sbires clochards !





Et boum. Maintenant, c'est MisterRaide.

 

je plussoie sullivan et j'approuve l'apparition de la tchatbox. C'est un outil pour que les membres se découvrent nouent des relations etc. C'est plus simple pour communiquer en fin de compte que les messages normaux.

 

C'est tout à fait ça! C'est même écoeurant, tellement c'est ça...

 

Pareil! Je veux dire pour Pôle Emploi...

 

Sur le site des CAFards de Montreuil:



Un témoignage de victime:

Une brochure pleine de conseils pratiques pour mieux se défendre:

La brochure à télécharger sur leur site:

http://cafard93.wordpress.com/2013/08/04/se-defendre-face-a-pole-emploi-linscription/

 

Merci Ninaa! J'ai fait partie d'un collectif de précaires un jour, dans ma région.
Plusieurs personnes (dont moi-même) avaient réussi à se faire "dégréver" (partiellement ou totalement) de la taxe d'habitation. Il faut dire qu'on percevait presque toutes le RSA (ou RMI je ne sais plus, c'est la même merde de toutes façons) donc c'était inadmissible de nous filer en plus la taxe d'habitation. C'était sous Sarkozy je crois (j'ai la mémoire qui flanche), mais depuis qu'il y a Hollande c'est très compliqué de se faire "dégréver". Vive le PS! Je n'attendais rien d'eux mais je ne pensais pas qu'ils allaient faire pire que Sarkozy. Comme quoi...

 

"Je n'attendais rien d'eux mais je ne pensais pas qu'ils allaient faire pire que Sarkozy. Comme quoi..."
Dans mon cercle familiale, beaucoup disent ça, tiens. rire

Je suis trop jeune pour l'instant, je suis encore dans les études... même si j'ai fait des stages... donc je peux pas trop comprendre totalement ce que vous ressentez les gens. Mais j'imagine, ne serait-ce qu'à voir les gens dans la société qui ont une vie juste pourrie, sans buts, etc... je suis plutôt du genre bosseur et facilement soumis je pense, généralement je répercute ça sur le mental sans le laisser paraître, j'imagine les médecins, quand vous déprimez, vous dire que "bosser" aiderait alors qu'au final ça amplifierait le phénomène, c'est la société en elle-même qu'à rien d'humain.
Je veux dire: quand tu vois que les gens viennent à leur boulot juste pour payer les différents frais fixes (logement, eau, électricité, etc...) et la bouffe, sans réelle envie de venir.
Genre, quand tu vois les gens dans les caisses, avec qui tu discutes pas, les gens dans les métros qui se parlent pas, qui t'adressent pas de regards, tels des zombies, des gens qui se font chier sur un bureau (cf fight club), les gens dans le BTP (j'aurais des trucs à dire aux sales fafs moi), les usines avec les ouvriers, j'ai jamais vu ce que c'était dans les usines (à pars les ouvriers agricoles mais bon, j'ai vu que des emplois disons "plus acceptable que d'autres..." alors que y'a des emplois vachement dur là-dedans donc je peux pas me faire d'idées) etc... y'a des exemples encore plus flagrants je pense... mais bon, faut y aller j'imagine, car derrière, faut essayer de rejoindre les deux bouts et de nourrir sa famille. Qu'est-ce que ça me donne pas envie et ça me saoule pour les gens aussi surtout. C'est pas une vie, bordel...
Enfin bref, j'aurais pris 20 ans à la société sans rien foutre quasiment quand je sortirais de ses études à la con, faut bien que je lui en redonne 20 pour tout ceux qui se sont fait iech pour que j'ai de la bouffe + histoire de financer ma petite autonomie (vu que malheureusement et ça me les casse, je peux pas faire autrement), ensuite j'irais en dehors de la société...
Qu'un truc à dire: résigner on l'est vite, je pense, même si y'a toujours une lueur d'espoir, l’allumette et sa petite étincelle dans un froid de canard qui donne l'espoir d'avoir un feu sur lequel se réchauffer... "Mais bon: va dire ça à ceux qui ont quedale, qui sont toujours dans le rouge, etc"... arf
bref bref, je me barre sinon je vais mettre le pessimisme dans la pièce et ça va éteindre l'allumette

 

C'est joli ce que tu dis avec l'allumette. Triste mais joli. C'est difficile en ce moment parce qu'on est attaqués mentalement. Un résistant de la guerre de 39/45 disait:" J'ai trouvé moins dure la guerre, même si ça été horrible que ce qu'on est en train de vivre en ce moment. Parce que même dans les pires moments, on avait toujours de l'espoir..." Quoi qu'il en soit, l'essentiel, c'est de pouvoir se regarder en face sans avoir envie de gerber. Ne pas se marcher dessus, autant que faire se peut. Et puis essayer de garder un peu d'humour et de légèreté, même si ce n'est pas toujours facile. C'est important un peu de légèreté pour décompresser. Pas superficiel mais léger, ça n'empêchera pas d'avancer, au contraire...