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  1. Anar45
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    Anar45 Ginger and proud. Membre actif

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    Oct 2011
  2. anarchiste, internationaliste
    Pour une fois les pontes du PCF ont eu une idée pas trop conne... Si elle avait été a l'initiative d'un socialo.
    http://www.lepoint.fr/economie/le-pcf-propose-d-indexer-le-smic-sur-la-hausse-des-salaires-des-patrons-du-cac-17-12-2012-1602794_28.php
    Le Parti communiste français (PCF) a proposé lundi d'"indexer le smic sur l'augmentation des salaires des patrons du CAC 40", après l'annonce d'une revalorisation de 0,3 % du salaire minimum. "Pourquoi ne pas indexer le smic sur l'augmentation des salaires des patrons du CAC 40 ? Soit 5 % de plus pour cette année. Pourquoi ce qui est possible pour un grand patron ne pourrait pas l'être pour un smicard ?" s'est interrogé le PCF dans un communiqué.

    "Il n'y aura pas de coup de pouce pour le smic autre que la revalorisation automatique de 0,3 % du 1er janvier. C'est une déception et un mauvais service rendu à l'économie du pays qui nous conduit inéluctablement à la récession", a ajouté le PCF. "Les faits sont têtus, la stagnation des salaires étouffe l'économie. Cette tendance se vérifie dans tous les pays qui font le choix de l'austérité et du gel des salaires", selon le Parti communiste.

    "Tous, sans exception, voient leurs perspectives de croissance et de développement s'assombrir. Il est temps de changer de logique", a déclaré le PCF. Selon une étude publiée la semaine dernière par le cabinet Proxinvest, la rémunération des grands patrons du CAC 40 - qui regroupe notamment le salaire fixe, les bonus, les actions gratuites, les options et les indemnités de départ versés au dirigeant - a atteint en moyenne 4,2 millions d'euros en 2011, contre 4 millions en 2010, soit une hausse d'environ 4 %.
     
  3. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  4. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    :ecouteurs:
    On m'ôtera pas l'idée que 5 % du SMIC c'est quand même pas la même chose que 5 % du revenu des patrons du CAC 40.
     
  5. Falaise
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    Falaise Membre du forum

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    Jan 2013
    c'est sur, mais on pourrait taxer plus les revenus des dirigeants du CAC 40, de sorte que si c'est la merde pour nous, ça le soit aussi pour eux. Parce que les médias nous gonflent avec l'autre obèse alcolo (tricard depardieu), mais oublient de nous parler des autres (bien plus riches). Obélix est un petit arbre qui cache une immense forêt d'enfoirés !
    La famille duchmol (je ne me rappelle plus du nom), à la tête du groupe Auchan s'est délocalisée en Belgique.. Pourquoi ne pas réquisitionner son entreprise pour la transformer en coopérative salariale (la caissière du supermarché de limoges, par exemple, est dans l’impossibilité de s'exiler fiscalement)...
     
  6. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  7. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Ah ben oui... C'est une bonne mentalité ça.

    Sinon vous saviez que la fraude sociale (au RSA etc...) c'est 4 milliards d'euros par an mais que l'état économise aussi 5 milliards par an parce que certains ne se font pas payer le RSA alors qu'il pourrait. Et que la fraude fiscale c'est 20 milliards par an.

    Et vous savez que j'en ai rien à foutre ?

    Avec l'argent, il y a deux façon d'avoir une société égalitaire : que les revenus et les prix soient fixes (= totalitarisme communiste) ou que les prix de toutes les marchandises (et non pas que les impôts) soient en % du salaire. En somme d'en finir avec le système de valeur tout en gardant la monnaie qui devient dérisoire non ?
    Mais là, ça ne prend ni en compte le mérite, ni la pénibilité, ni le temps de travail...
    Dans le premier cas on ne peut pas être commerçant puisque sinon on fait des bénéfices en plus du revenu fixe et on se retrouve avec plus de fric que ceux qui ne vendent que leur force de travail. En plus il faudrait déterminer le prix de chaque objet précisément de sorte qu'on puisse quand même bouffer mais pas tous vivre dans des palaces. Et comme tout le monde gagne la même chose, personne ne vivra dans des palaces en fait. Sauf si on le paye à plusieurs.
    Dans le deuxième cas faudrait déjà gérer tous les changements de salaires avec le système informatique et le payement par carte ou internet c'est possible mais on ne peut plus payer en liquide. Bref ce serait quand même un gros bordel pour savoir combien nous coûte telle chose.
    Et dans les deux cas ceux qui bossent pas sont soient ils ne gagnent rien et ne peuvent rien se payer, soient ils gagnent sans rien foutre la même chose que les autres (1er cas), soit tout est gratuit (0 fois xxxxx% = 0).

    Voilà où j'en suis quand je pousse la logique égalitariste à l'absurde, alors quoi ?
    Faut-il faire une prime à la pénibilité et instaurer un nouveau système méritocratique non plus basé sur les diplômes mais sur ce qu'on endure dans le travail ? Faut-il établir des critères pour juger qui parmi les inactifs à droit à un salaire ? Faut-il rester dans cette logique de dette à la société, de valeur du travail, des objets, de la vie... ? Ou alors vous allez vous décider à ne plus jamais me parler de système monétaire BANDE DE BÂTARDS !?
     
  8. KickTick
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    KickTick Membre du forum

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  9. extrême-gauche, révolutionnaire
    Tu préfères attendre un grand soir 45 ans ou que le rsa soir augmenté de 300€ pour qu'on ai la liberté de ne pas bosser et de pouvoir avoir un toit ?

    Oui l'égalitarisme c'est de la merde mais doit on laisser crever les gens ou s'engager dans les luttes qui pourraient les faire vivre mieux (tout en donnant des idées d'autogestion qui plues est) ?
     
  10. mAtth
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    mAtth Connard désabusé. Membre actif

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    Fev 2010
    Pourquoi "les gens", tes pas concerné?
     
  11. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  12. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Je préfère que chaque instant soit le grand soir.

    Les gens sont capables de vivre seul, faut juste qu'ils le réalisent et c'est pas en encourageant les réformes les rendant dépendant à l'état qu'on va leur apprendre à s'en passer.
    Je veux bien aider les gens, les encourager à voler, à rompre avec leur vieille morale qui leur empêche de porter la main sur un flic et qui les fait poiroter à pôle emploi, mais je cautionnerai pas le socialisme.

    D'ailleurs j'aimerais rajouté que vous êtes bons pour dénoncer le consumérisme mais qu'à vous entendre on croirait que le seul salut des pauvres passe forcément par l'argent.
    Si ils ont pas de quoi s'offrir le minimum vital, le problème vient de sa monétisation pas de leur revenu. Et tant qu'on dira qu'il faut agir sur le court terme et s'attaquer aux conséquences désastreuses du capitalisme les conditions seront toujours remplies pour le renouvellement de la précarité.
     
    Dernière édition par un modérateur: 18 Janvier 2013
  13. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Et oui. Et certains poussent le vice jusqu'à avoir comme slogan "tout est à nous rien est à eux!" "Partage des richesses partage du temps de travail..." C'est l'horizon de la gauche...
     
  14. KickTick
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    KickTick Membre du forum

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  15. extrême-gauche, révolutionnaire
    "Pourquoi "les gens", tes pas concerné?"

    Je vis chez papa-maman donc les gens qui taffent c'est pas moi.

    " Je veux bien aider les gens, les encourager à voler, à rompre avec leur vieille morale qui leur empêche de porter la main sur un flic et qui les fait poiroter à pôle emploi, mais je cautionnerai pas le socialisme. "

    En attendant un type qui rentrer chez lui à 17h grâce aux 35h appliqués, qui touche un salaire correct, qui à pas trop de pression au taff, est plus enclin à réléchir qu'un mec qui rentre à 21-22h, qui bouffe devant tf1 trop crevé pour pouvoir penser que c'est de la merde...

    " D'ailleurs j'aimerais rajouté que vous êtes bons pour dénoncer le consumérisme mais qu'à vous entendre on croirait que le seul salut des pauvres passe forcément par l'argent. "

    " Si ils ont pas de quoi s'offrir le minimum vital, le problème vient de sa monétisation pas de leur revenu. Et tant qu'on dira qu'il faut agir sur le court terme et s'attaquer aux conséquences désastreuses du capitalisme les conditions seront toujours remplies pour le renouvellement de la précarité."

    En gros, faut attendre de crever la dalle pour se soulever suffisament nombreux pour pouvoir mettre en place l'autogestion, la révolte violente et le boycott général de l'état et du pognon ?

    Ca arrivera jamais ils l'ont bien compris
     
  16. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  17. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Perso, ça m'empêcherait pas de me sentir concerné. D'autant plus que l'école, la famille, l'administration... c'est pas non plus la vie en rose et que c'est ton avenir.

    Ou alors il le pense mais est trop crever pour songer aux alternatives. Ce qui est différent. Mais là c'est une question de courage parce que la société fait tout pour que ce qui lui est extérieur effraie.

    Mais y a pas à attendre, tu l'as dit toi-même, ils crèvent déjà la dalle, ils bossent déjà jusqu'à 21 h, ils sont déjà méprisés par les médias, les politiques, les flics... Il n'y à rien à attendre, juste à leur faire comprendre que la situation n'est pas "passagère", qu'elle ne va pas s'arranger (ce à quoi tu contribues en portant leurs espoirs vers une hausse du RSA de 300 euros qui probablement ne verra jamais le jour), qu'elle n'est pas méritée, que les compromissions auxquels ils sont contraints écrasent les bénéfices minables qu'ils retirent de la société et que c'est pas un petit allègement de leurs fins de mois qui va changer la face du monde.
    Pour qu'il y ait des riches, pour qu'il y ait des dirigeants, il faut des pauvres, des salariés, des laquais. Tu peux réformer ce système, le retourner dans tous les sens, on retombera toujours dans un schéma similaire. Que ça soit pas la loi de l'offre et de la demande, par la scission entre les divers nations (comprendre : si les français pauvres arrivent à sortir de la précarité ça se fera aux dépends des pauvres d'autres pays), etc, etc...