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Actualité militante Blocages étudiants et un maire qui encourage à la violence !

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 20 Mars 2012.

  1. C'est toute une démonstration de force qu'ont réussie les étudiants ce matin. En pleine heure de pointe, ils ont réussi à paralyser le pont Champlain en direction de Montréal pendant une heure et fait rager des milliers d'automobilistes.

    Plusieurs des participants à cette manifestation en paieront toutefois le prix, soit une amende de 494 $, puisqu'ils sont quelques dizaines à être actuellement détenus par la police, qui souhaite tous les identifier.

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    Vers 7h30, environ 150 étudiants se sont amenés par la bretelle de la 132 menant au pont et ont bloqué l'autoroute 10. Bien organisés, ils y auraient même déposé des blocs de béton.

    À 8h25, les étudiants ont commencé à libérer l'autoroute 10. La circulation a pu reprendre, mais il a fallu un bon moment avant de retrouver la fluidité puisqu'un bouchon de plus de deux kilomètres à l'approche du pont s'était formé.

    Un peu plus tôt, une dizaine d'étudiants de l'INRS, du département d'urbanisation, culture et société, s'étaient installés à l'entrée du pont Jacques-Cartier, bien tranquilles, avec une banderole invitant les automobilistes à klaxonner pour l'éducation. Les agents de la SQ, qui sont chaque jour sur le qui-vive depuis que les étudiants ont bloqué une première fois le pont Jacques-Cartier, se sont dirigés là-bas.

    Et si la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) jure que cet événement n'est pas relié au blocus du pont Champlain, il a tout de même eu l'effet d'une diversion providentielle pour ceux qui ont pris d'assaut le pont Champlain. Car c'est pendant que les policiers se dirigeaient vers le pont Jacques-Cartier que l'autre pont a été envahi.

    La situation a été chaotique pendant un moment, les policiers ne sachant où donner de la tête et manquant d'effectifs pour sécuriser les lieux.

    Les étudiants ont finalement quitté les lieux de leur propre chef quand ils ont vu les hommes du groupe d'intervention de la SQ arriver. Mais quand ils sont remontés dans leurs autobus, dans le stationnement d'un supermarché de l'avenue Panama, les policiers de la SQ aidés de ceux de Longueuil ont encerclé les deux grands véhicules, une stratégie qu'ils avaient bien planifiée. Ils ont bloqué les portes avant et arrière avec leurs autos de patrouille pour empêcher les étudiants de fuir. Puis, ils ont ordonné aux chauffeurs de se rendre au poste de la Régie de police du Roussillon, à Candiac. On aurait choisi ce poste pour la simple raison qu'il y a là suffisamment d'espace pour y amener tous ces détenus.

    Mais, un groupe de manifestants qui n'étaient pas encore montés dans l'autobus à ce moment a tenté de quitter les lieux au pas de course à travers les stationnements des centres commerciaux voisins. Ce qui a donné lieu à des scènes décousues. Des véhicules de patrouille ont pourchassé les jeunes. Un agent est passé avec son véhicule par-dessus une chaîne de trottoir pour couper la route à un petit groupe. Les agents ont alors plaqué une étudiante contre un banc de neige pour ensuite l'immobiliser contre le capot de leur voiture. «On va au moins en arrêter une», a lancé un des agents à son confrère. Devant les protestations de la jeune femme, ils lui ont dit qu'ils l'arrêtaient pour avoir «entravé la voie publique» et qu'elle était tenue de s'identifier. Elle a été relâchée quelques minutes plus tard.

    La centaine de jeunes qui sont toujours retenus dans leurs autobus au poste de police y demeureront tant que la SQ n'aura pu tous les identifier.

    «Nous envoyons aujourd'hui un message clair à tous ceux qui voudraient bloquer l'accès à des voies rapides pour manifester. Tous ceux qui seront identifiés recevront un constat d'infraction en vertu de l'article 500.1 du Code de la sécurité routière, pour avoir bloqué une voie rapide. C'est une amende de 350 $ plus des frais de 144 $», a expliqué le lieutenant Michel Brunet, de la SQ, qui a convenu qu'environ le tiers des manifestants a pu se sauver sans s'identifier.

    Il a indiqué que l'intervention de ses confrères à l'entrée du pont Champlain a pu paraître lente à certains automobilistes excédés, mais qu'il était impossible de faire autrement.

    «Cette manifestation a causé énormément de problèmes. Il a fallu communiquer avec nos partenaires, les polices de Montréal et Longueuil. Il fallait à tout prix éviter que les manifestants montent sur le tablier du pont et aient accès aux deux voies. Et il fallait aussi les protéger de gens en colère qui auraient pu vouloir passer avec leur voiture malgré la manifestation», a expliqué le lieutenant.

    La Presse a appris que l'action avait été planifiée par un groupe d'étudiants provenant de plusieurs institutions collégiales et universitaires, et donc pas forcément par l'une des grandes associations étudiantes.

    «Il y a des gens de la Rive-Sud, de Sainte-Thérèse, du cégep de Saint-Laurent, de l'UQAM, des universités de Montréal et Concordia», a expliqué un des jeunes manifestants.

    «On savait qu'on avait une action ce matin, mais le trois quart du monde ne savait pas ce qu'on allait faire, ça ne nous avait pas été dit pour que ça ne se sache pas», a confié un autre, qui a admis avoir des sentiments partagés quant à cette action qui risque de faire diminuer la sympathie de bien des gens du public à l'égard du mouvement étudiant.

    «Ça nous nuira peut-être dans l'opinion publique, mais notre rapport de force n'est pas avec le public, mais avec le gouvernement», a opiné une autre étudiante.

    Stéphane Gendron s'emporte

    Du côté des automobilistes outrés, il y avait le bouillant maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, qui a exprimé son mépris pour les actions étudiantes en y allant de propos extrêmement durs sur sa page Facebook.

    «Les tabarnaks d'étudiants. Les criss, ça va finir dans le sang un moment donné. Ils ne cessent de provoquer... Câlisse on veut aller travailler bande d'esties de puants sales. La bastonnade, c'est pour quand? (sic)», a-t-il écrit comme statut alors qu'il était coincé dans le trafic.

    Interrogé en fin d'avant-midi, il persiste et signe, disant être un citoyen comme les autres quand il est pris dans un bouchon.

    «On m'a accusé d'inciter à la violence. Mais quand tu prends en otage les infrastructures... Un moment donné, un frustré, un camionneur ou un automobiliste, va foncer dans le tas. Il faut protéger les étudiants contre leur manque de jugement. On n'est pas à Hungtingdon sur le pont Anderson. Ça prend l'armée pour protéger les infrastructures et pour que les étudiants ne se fassent pas tuer», martèle-t-il, disant être en faveur de la hausse des droits de scolarité.



    Vidéo:
    http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201203/20/01-4507259-pont-champlain-bloque-plusieurs-etudiants-arretes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2
     
  2. Pour nos amis européens qui ne comprennent pas toute l'ironie du caca nerveux médiatique du maire d'huntingdom :

    [​IMG]


     
  3. PapaSchultz
    Offline

    PapaSchultz Membre du forum Membre actif

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    Déc 2010
    France
  4. libertaire
    heureusement qu'il existe encore des élus qui pense ,en premier , a protéger les gréviste.
     
  5. christhi
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    christhi Expert en sinistre Membre actif

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    Avr 2007
  6. anarchiste, situationniste, chaos/Nihiliste, individualiste
    pfft... laissez-vous pas impressionner par ces petites putes des médias (probablemebnt payés par l'État) qui se cachent derrière la télé pour pas goûter aux conséquences de leurs positions débiles.

    Que des trolls!

    Mais c'est brillant ce que les grévistes ont fait... et pourquoi juste 150 personnes? Bordel, sur des dizaines de milliers en grève à Montréal, c'est un peu décevant.

    Qu'est-ce que branlent les rouges de la CLASSÉ...
     
  7. Les protéger d'individus dans son genre ? C'est le premier à faire des menaces de violence aux grèvistes !
     
  8. - Canoe
     
  9. PapaSchultz
    Offline

    PapaSchultz Membre du forum Membre actif

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    Déc 2010
    France
  10. libertaire
    C'était de l'ironie , bien sure que le lui chie dessus à cette enfoiré

    Faudrait pas que les syndicats étudiants passe pour des terroristes extrémistes...on a le même genre de couille molle en France.
     
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