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La DÉVIANCE en société anarchiste/libertaire

Discussion dans 'Activisme, théories et révolution sociale' créé par Ungovernable, 30 Mai 2008.

  1. Texte très intéressant qui a parru récemment sur Anarkhia. Je sais que vous n'aimez pas la lecture, mais lisez ce texte si vous tenez une bonne fois pour toutes de prendre une position qui soit éclairée et réfléchie sur la question (par exemple) des nationalistes sur le forum et de la question des principes libertaires et de la "censure" ou de l'expulsion.

    Ce texte oppose plusieurs points de vue différents appartenants à différentes écoles de pensées, alors on peut en tirer nos propres conclusions. Je suis persuadé que ca pourra en éclairer plusieurs sur la question de la censure et des expulsions en millieu libertaire. (encore là il faut faire la nuance que nous ne vivons PAS en société libertaire, donc comme le texte l'explique la forte majorité des déviances n'ont pas dépéris d'elle même)

    Si vous êtes vraiment lâche, lisez seulement à partir de "Des limites du néo-réalisme anarchiste"

    --------------------------------------------------------------------------------------

    Le problème de la "déviance", de la "criminalité" dans une société libertaire, ainsi que les moyens d'y faire face pour nous anarchistes a une valeur centrale, dans la mesure où il se présente comme un cas limite ou prétendu tel.

    Il t'agit en effet à travers cette question non seulement de répondre à un certain nombre d'objections que l'on peut qualifier de "vulgaires", mais aussi d'une manière plus générale de montrer la viabilité du projet anarchiste tout entier; c'est-à-dire d'une organisation sociétaire sans Etat ni loi ni aucune autre contrainte économique ou morale.

    Certes nous sommes conscients que si, même une société anarchiste ne saurait se passer d'une certaine forme de contrôle social, elle ne pourrait pas pour autant tolérer en son sein des institutions ou des organismes de contrainte à caractère juridique ou non, sans se nier elle-même.

    Contrairement aux autoritaires, nous considérons l'exercice de la plus grande liberté individuelle possible non seulement comme étant compatible avec les impératifs ou les exigences de la vie en société, mais encore comme étant une chose souhaitable et imprescriptible. Il serait cependant erroné de notre part de nous en tenir à ce constat.

    Puisque toutes sociétés a ses déviants, et celle anarchiste ne saurait donc échapper à la règle, et que la protection des membres d'une collectivité humaine si ce n'est pas un devoir c'est au moins un droit, comment des individus ou des groupes se détendront des atteintes et des abus qui pourraient s'exercer contre eux ?

    Faut-il quand même préconiser en toutes circonstances toute la liberté, toujours rien d'autre que la liberté, même pour ses ennemis ? Même pour ceux du prolétariat ou du genre humain ? Liberté pour tous ceux qui commettent des actes "antisociaux", pour les "monstres" aussi ?

    Faut-il le laisser faire ou bien existera-t-il des sanctions ou des punitions ?

    Et si oui, de quelle nature et pour quels motifs ?

    Voilà des questions auxquelles on est tenu de répondre et pour lesquelles on ne peut pas se borner à rester dans le vague ou à s'en sortir avec des formules propagandistes à caractère général.

    Plus que jamais nous pensons avec Fabbri, Malatesta, Berneri (pour ne citer que ceux-là) que les problèmes de la construction d'une société libertaire doivent être affrontés de face, sans faux-fuyants, en s'efforçant de proposer dans la mesure du possible des solutions concrètes même si limitées, plutôt que de s'en remettre aux lendemains brumeux de la révolution sociale. Ainsi, tout travail qui s'efforce si peu soit-il d'apporter des matériaux nouveaux d'analyse ou des précisions dans ce but ne peut-être que le bienvenu.

    Cependant, nous pensons aussi que dans cet exercice périlleux de réactualisation et d'approfondissement de la pensée libertaire, il faut garder l'esprit lucide.

    Ainsi, en ce qui concerne la question de "la criminalité" (mais ce discours a à nos yeux une portée plus générale) il serait très dangereux de notre part, si par "excès de réalisme", "pour sortir de l'utopie"; que l'on finisse par proposer comme moyen pour "assurer la sécurité" des solutions qui en dernière analyse ne rompent pas fondamentalement avec les systèmes actuels de contrainte sociale.


    La criminalité problème social


    Le discours des anarchistes par rapport à la déviance peut être considéré comme étant à la fois riche en perspectives nouvelles de convivialité qu'il laisse entrevoir, mais relativement "pauvre" par rapport aux solutions pratiques qu'il fournit.

    Traditionnellement, il faut reconnaître que celle-ci est une question qui a toujours soulevé dans nos rangs de délicats problèmes d'interprétation. Il serait sans doute possible, comme l'a fait, Marconi, un auteur italien, dans un livre paru il y a quelques années (1), de faire remarquer un certain nombre d'ambiguïtés et même parfois de constater l'existence de divergences à ce propos parmi les compagnons.

    Schématiquement, on peut dire que les auteurs libertaires se sont toujours essentiellement efforcés de montrer d'un côté le caractère social, de la criminalité et de l'autre l'aspect inefficace, nuisible et contraignant de tout système coercitif à caractère pénal ou juridique. Aujourd'hui l'existence de mécanismes de répression ne fait que codifier-organiser la vengeance de la collectivité, mais elle est incapable de par sa nature, quelque soit d'ailleurs l'ampleur du châtiment infligé, de prévenir le crime ou de le supprimer. La punition que la société inflige aux déviants non seulement n'éduque personne, mais au contraire se révèle socialement nuisible.

    Pour nous anarchistes, il ne saurait y avoir de meilleur remède contre la "criminalité" que de s'attaquer aux causes qui l'ont engendrée.

    Le crime, ayant une origine sociale, une fois réformée la société et supprimée les causes intrinsèques de violence et de désordre, en tant que reflet de l'état des choses actuelles, est destiné à disparaître aussi.

    N'existant plus dans une société libertaire, ni l'exploitation ni l'Etat, la plupart des motifs générateurs de crimes viennent à dépérir de lui-même. Par contre, il se créerait à la place, une société qui saurait trouver et développer des sentiments d'entraide et de coopération réciproques rendant ainsi superflu, par la pratique de la solidarité, toutes for. mes de contraintes institutionnelles.


    Le traitement de la déviance


    L'optimisme positiviste de cette approche s'accompagne dans les faits de la sous-estimation de la défense de la communauté libertaire tout court.

    Ainsi, nous pensons que le problème de la déviance et des sanctions éventuelles que pourrait encourir des individus ou des groupes ayant commis des actes répréhensibles pour la communauté entière, ne sauraient être escamoté ou niées, et doivent être affrontées en tant que telles.

    Cela dit, pour nous, le "traitement" du transgresseur et des moyens à mettre en oeuvre ne saurait se poser dans les mêmes termes que pour des autoritaires. Elle ne doit être abordée ni sous un angle juridique ni moral, mais tout au plus en terme de défense du corps social. Il ne s'agirait ni de punir ni de venger la société, mais seulement de faire en sorte que cessent les atteintes portées contre elle; c'est-à-dire en dernière analyse, du maintien des conditions permettant l'existence de la société libertaire.

    Globalement on peut dire que la majorité des camarades qui se sont penchés sur la question ont mis l'accent surtout jusqu'à maintenant, sur des modalités de traitement de la déviance ou du déviant à partir de ce que l'on pourrait appeler des mécanismes de contrôle informel. Mécanismes visant à remplacer la peine ou le jugement par une sorte de pression morale exercée par tous les membres de la communauté. En bref, une gestion collective du contrôle de la transgression qui permet sa réabsorption ou sa prévention sans faire recours à aucune forme de coercition.

    Cependant, s'en remettre dans ce domaine à tous et à personne, ou "à l'esprit d'initiative" des masses, n'est sans doute pas une solution tout à fait satisfaisante et qui se montrerait soit impraticable, soit passablement ambiguë puisqu'il faudra "prendre des mesures", qui s'en chargera, et à partir de quels critères ?

    Certes des solutions concrètes peuvent et doivent déjà être élaborées mais pas n'importe lesquelles


    Des limites du néo-réalisme anarchiste


    A cet égard, encore plus dangereux pour nous anarchistes serait, par soucis de coller à la réalité des choses, effrayés nous-mêmes par l'idée d'un déchaînement d'une " liberté sauvage ", de reprendre à notre compte, ou de rentrer dans une logique qui poursuivent d'une manière ou d'une autre les formes répressives du vieux monde.

    Dans ce domaine, comme d'ailleurs dans tout autre, le danger majeur auquel nous, anarchistes, sommes exposés, ce n'est pas d'en faire trop, mais de ne pas en faire assez ! ... de reculer devant l'ampleur de la tâche, et de ne pas oser opérer le moment venu des réformes vraiment radicales qui se situent résolument au-delà d'une logique autoritaire quelconque.

    Il s'agit en effet non seulement de supprimer les institutions juridiques actuelles (police, prison, magistrature, asile) mais plus encore de faire en sorte qu'ils ne se reconstruisent pas sous une forme à peine déguisée.

    La sécurité est sans doute un désir légitime et un besoin primordial. Est-il nécessaire de faire remarquer que si nous sommes anarchistes c'est justement parce que la société telle qu'elle est à l'heure actuelle n'assure pas la sécurité de ses membres ? En aucun cas cependant nous ne pourrions nous faire les promoteurs, sous un prétexte quelconque, dans une société libertaire, du maintien ou de la constitution d'organismes spécialisés et stables auxquels seraient dévolus par la collectivité le rôle d'établir ou de rétablir l'ordre. De la même manière, il ne, saurait être question de maintenir des formes de fichage, même si limitées, même si temporelles.

    A plus forte raison, une société anarchiste ne saurait tolérer l'existence de mesures ouvertement répressives à l'encontre d'individus dangereux ou jugés "irrécupérables", pouvant aller jusqu'à l'exclusion ou à la "ségrégation" du déviant. Un tel choix de traitement du "criminel", typique d'une société totalitaire, ne saurait même pas se concevoir pour nous, quelque soit l'ampleur du crime.

    Pourquoi, en effet, une société libertaire, ayant fait table rase du passé, ne choisirait pas des modalités d'intégration de la déviance libertaire aussi. Proposer, par exemple, des "lieux de vie clos" pour remplacer la prison ou l'asile, serait, dans la bouche d'un anarchiste, un non-sens pernicieux.

    Sans compter des images de lieux de vie clos (pour ceux qui ne peuvent pas être lâchés dans la nature) trop proches de nous pour qu'on s'attarde là-dessus, dans Le meilleur des mondes Huxley, il nous est donné une description assez convaincante de ce que pourrait être ces lieux de vie, où des gens "inassimilables" sont libres de faire ce qu'ils veulent, mais "au-delà de barrières sévèrement contrôlées".

    On le sait, le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions. Mais, nous autres anarchistes, nous croyons justement avoir trouvé la clef des erreurs passées, présentes, et... futures, dans lesquelles ont encouru les réformateurs sociaux: ne pas avoir assez cru dans la liberté.

    Et si contrôle social doit bien y avoir, celui-ci ne pourrait être que ponctuel, au coup le coup, selon les circonstances et les nécessités du moment, mais qui ne fasse appel à aucun mécanisme de ségrégation ou d'enfermement, même s'il prend l'allure d'un traitement "en douceur" ou de rééducation du déviant.

    En effet, toute idée de "thérapie sociale", si généralisée présenterait, il nous semble, des risques très forts de manipulation de l'individu et ne pourrait donc être prise en compte en tant que telle. En plus, qu'on se le dise, il n'y a pas de véritable différence qualitative entre une thérapie fondée sur la peine et une à caractère socio-moral.

    Il est évident cependant qu'une telle approche est loin d'épuiser la question. Puisque de toute façon, on ne réalisera pas la société anarchiste du jour au lendemain, l'idée de ce que l'on appelle "criminalité" doit disparaître avec les conditions bourgeoises qui l'ont engendrée, .et que donc, la société future ne devrait pas prévoir des modalités de défense contre les atteintes internes ou externes portées contre elle, est une chose dangereuse pour la survie de la révolution.


    Qui est fou ?


    En tout état de cause, nous pensons qu'un discours sur la déviance en société anarchiste ne pourrait se passer de l'analyse elle-même du concept de déviant; et avant de commencer par envisager les mesures appropriées à prendre, se demander à qui et pourquoi elles seront appliquées. En effet, qu'est-ce un déviant, un criminel dans une société sans classes ni Etats ? Déviant et criminel par rapport à quoi ?

    Il ne faut pas oublier à cet égard qu'un acte ou un comportement est "déviant" dans la mesure qu'il porte atteinte à des valeurs communes. Les anarchistes devraient-ils sanctionner celui qui refuse le système de valeur libertaire, ou qui garde un souvenir trop vif de l'ancien régime ? Bien sûr que non !

    Au fait, en parlant de besoin de sécurité, d'autodéfense du corps social et des moyens d'y pourvoir, les compagnons ne visent que les actes dits antisociaux. Parmi les "actes déviants" sont seuls jugés répréhensibles, ceux qui s'attaquent directement aux conditions mêmes de la vie sociale.

    Faut-il cependant souligner comment il est difficile de donner une définition de ce qu'est une action antisociale et des dangers que de telles généralisations peuvent faire courir à la liberté individuelle tout court ?

    Il existe bien entendu une sorte de seuil, de niveau minimal, d'atteinte portée- aux autres membres d'une collectivité (comme l'assassinat ou le viol, actes antisociaux par définition) au-delà duquel les intérêt de celle-ci sont en jeu et qui donc nécessite une réponse "appropriée" de sa part. Mais ce seuil de violence primaire, lui-même, et l'histoire est là pour nous l'enseigner, peut-être plus ou moins extensible. Malheureusement, il n'y a pas d'actes anti-sociaux en soi, et croire pouvoir circonscrire les comportements déviants (et la juste riposte de la société) au simple exercice direct et injustifié de la violence sur des êtres vivants ou sur des biens collectifs, n'est pas forcément un critère opérationnel.

    Le problème de la sécurité en. société anarchiste n'est pas seulement de savoir comment se prémunir des fous, des sadiques déchaînés, des monstres. D'abord ils sont rares, et il ne mordent pas toujours !

    En tout cas, leur traitement ne nécessiterait pas l'existence de corps spécialisés.

    N'oublions pas non plus que chaque société a les monstres qu'elle mérite... alors ?

    Aborder la question sous cet angle-là nous parait de toute façon une manière bien "réductive" de voir les choses. Le problème de la sécurité ne peut pas, en effet, être dissocié de celui de l'effort de construction de la société libertaire elle-même. Problème dynamique, se modifiant dans le temps, exigeant des réponses différentes selon les lieux, et qui mériterait à cet égard tout un développement particulier. Mais pour rester dans les limites de notre sujet, soulignons comment le vice caché de tous ceux qui raisonnent en ces termes est que tous partent de l'hypothèse ou donnent pour acquise l'existence d'une société libertaire "parfaite", harmonique dans le tout comme dans ses parties, une société en tout cas où toute forme, de conflits ou de déviance n'aurait plus de raisons "objectives" d'exister.

    Par-là, on n'envisage les déviants, tous ceux qui commettent des actes anti-sociaux comme étant forcément des "déséquilibrés" auxquels il faut faire comprendre les raisons pour lesquelles ils se sont mis en contradiction avec eux-mêmes et leur environnement.

    Le déviant de ce point de vue est forcément une anomalie et, il est donc "juste" et nécessaire que la société le traite en tant que tel.

    Or raisonner à partir de telles abstractions n'a pas, pour nous, beaucoup de sens et ne peut que nous conduire dans la double impasse de "l'exclusion" ou du traitement du déviant dont nous avons montré les limites.


    le pari de la liberté


    Toute société a ses déviants, ses luttes, ses violences et répétons-le, la société anarchiste aura aussi son lot à elle. Et nous pensons qu'il serait inutile et dangereux de courir derrière, ou de viser dans l'abstrait, la réalisation d'une société parfaite, "sans crime", dans la mesure où toutes les actions préventives ou coercitives, qu'on envisagerait, ne pourraient par définition résoudre quoi que ce soit.

    La déviance n'est pas un simple résidu des contradictions actuelles, un "déchet" qu'il serait possible de réabsorber petit à petit. Convaincus avec Proudhon que le conflit, l'antagonisme, bref "le mal" ne sont pas forcément destinés à disparaître, la déviance ne peut pas, et ne doit pas être, considérée comme quelque chose allant à l'encontre de rapports sociaux libertaires et égalitaires.

    Au contraire, nous pensons même que dans une certaine mesure une société anarchiste peut-être envisagée comme une société de "déviants"; c'est-à-dire qui s'appuie non pas sur l'adhésion passive de ses membres à un corpus de normes dites libertaires, mais qui fait de la transgression, de la valorisation de la diversité, à la fois le moteur et le ressort essentiel de toute la dynamique sociale libertaire. Une société qui au lieu d'exclure ou de marginaliser celui qui est en-dehors des normes, vit avec. Mieux encore, on pourrait dire qu'elle est fondée sur un état de déviance généralisée. De ce point de vue, nous pensons que l'on puisse parler de normalité de la transgression en société anarchiste et non pas d'anomalie.

    Cela ne veut pas dire, bien entendu, qu'il n'y aurait de garantie d'aucune sorte et que chacun serait à la merci de l'autre. Mais le droit d'autodéfense de la société, la réaction légitime du corps social, ne pourrait se concevoir que si circonscrite, si possible, aux seuls domaines où il y aurait eu manquement à des engagements librement contractés.

    Débarrassées de leur approche abstraite, ne devraient concerner à la limite que des questions pour lesquelles des individus ont contracté des engagement directs.

    Il s'agirait de préconiser une sorte de modus vivendi sur des bases contractuelles et fédératives qui fixeraient ou délimiteraient les droits et devoirs de chacun. Pacte ou contrat desquels seraient exclus tout jugement moral et autour desquels il serait possible de réaliser un embryon de droit contractuel substituant le principe de la punition par celui de la restitution réparation des dommages provoqués.

    De toute façon la seule force autorégulatrice de la société ne saurait être que la liberté elle-même.
    Nous autres, anarchistes, prenons le risque de la liberté.

    Groupe Anarchiste Paris XVème
     
  2. cynok
    Offline

    cynok heureusement con Membre actif

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    Jan 2008
  3. anarchiste, auto-gestionnaire
    ben j'ai tout lu!

    je pense y trouve ma reponse "que faire pour les violeurs"
    vu qu'ils se refusent a l'exile,les lieux de vie clos,et therapies
    ok les lieux clos feraient prisons!
    les therapies,ok des personnes pourront se faire manipuler,sinon perso je pense pas qu'on puissent les soignes par therapies!

    N'existant plus dans une société libertaire, ni l'exploitation ni l'Etat, la plupart des motifs générateurs de crimes viennent à dépérir de lui-même
    ok,mais reste toujours le viol!
     
  4. ouep, mais comme le texte l'indique clairement il ne serait pas trop sécure de se fier seulement sur le fait que les crimes sont supposé dépérir d'eux même...

    Alors on suggère que la communauté décide ensemble de "conditions" a respecter pour les déviants, sans quoi des sanctions seraient prises. C'est ni de la répression, ni du controle... seulement une sorte d'entente écrite, de contract, que le déviant signera volontairement pour faire parti de la communauté.

    Comme par exemple, on peut comparer sa au fait qu'on indique sur ce forum aux nationalistes et aux nazis que ce lieu n'est pas un endroit pour faire de la propagande raciale. Si ils ne respectent pas ca, alors il seront expulsés..

    Voilà. Moi c'est le passage qui m'a totalement convaincu qu'il n'y a rien de contradictoire ou de non-libertaire dans toute l'histoire de l'anti-nationalisme sur ce forum. Je peux même dire qu'avant de l'avoir lire, je n'avais pas encore voté sur le sondage et j'hésitais encore..
     
  5. Mamelon
    Offline

    Mamelon résistant Membre actif

    740
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    14
    Oct 2005
    P'têtre j'ai mal lu mais quelqu'un peut m'expliquer en gros ce qu'il advient des déviants dans une société anarchiste? D'accord ils se font intégrer et on ne les exclue pas mais si leurs actes ou comportements nuisent à l'ensemble de la société, que peut-on faire?







    Les violeurs sont souvent des personnes qui ont déjà été eux mêmes exploités ou abusés sexuellement
     
  6. Post
    Offline

    Post Extremiste mais pas trop Membre actif

    401
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    Mar 2008
    Le contrat social, la base de tout État. Et si quelqu'un refuse de se soumettre à la signature du contrat, vous faites quoi, vous l'obligez?
     
  7. pouhahahaha ouais bien sur, cette théorie est BIEN SUR la formation d'un état. T'es qu'un crétin ignorant, tu connais absoulument rien. Va re-lire la définition de ce qu'est un état, et gardes dont tes conneries de jeune-ignorant-prétentieux-qui-a-rien-de-mieux-a-proposer ailleurs.

    t'es tellement pressé de critiquer et d'avoir raison que je suis sur que tu as lu seulement ma réponse et que tu n'as même pas jeté un coup d'oeil au texte.
     
  8. Post
    Offline

    Post Extremiste mais pas trop Membre actif

    401
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    0
    Mar 2008
    Ta phrase ne veut rien dire, mais je suppose que je dois comprendre :
    Le but de ce contrat social est BIEN SUR la formation d'un État.

    Au quel cas, oui.

    Et va lire la définition du contrat social avant de débiter tes connerie à la chaîne.

    C'est ta réponse qu'est conne en l'occurrence, donc je répond à ta réponse. Si tu t'appuies sur le texte pour sortir ça, alors j'ai toutes les raisons de ne pas le lire.
     
  9. c'est une réaction sarcastique aux putain de conneries que tu viens de dire, parce que je ne vois rien d'autre à répondre a ca.

    Encore une fois, t'es qu'un foutu con ignorant, et garde tes merdes pour un autre discussion.

    Depuis quand l'État vient cogner a ta porte pour te faire accepter ou non chacune des lois juridiques?

    Hahahaa tu viens juste de prouver que t'es stupide au point de critiquer sans même lire avant, pouhahaha

    j'ai rien d'autre a ajouter. Je vais discuter avec toi sur ce sujet quand tu prendras AU MOINS le temps de lire ce texte. Mais tu préfères répéter les conneries de tes jeunes rebelles cons d'amis que de te faire un opinion objective sur le sujet. T'es vraiment le jeune rebelle ignorant typique, qui prends pas le temps de lire mais répète ce qu'il entends.
     
  10. Post
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    Post Extremiste mais pas trop Membre actif

    401
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    Mar 2008
    Haha, mais qu'est-ce que tu peux être terre-à-terre. Tu te sens vraiment capable de faire signer ton petit contrat à tous les déviants. Va t'informer sur le contrat social et on en reparle, ok?

    J'ai lu ta réponse, je critique ta réponse.

    Haha trop puissant, anarchoi a l'impression de penser par lui-même. Genre c'est moi qui ai pas pris le temps de me faire ma propre opinion. Ça va là-haut sinon?
     
  11. On se reparleras quand tu seras moins lâche et que tu liras le texte.

    En attendant, tes conneries ne sont aucunement pertinante a cette discussion, il y a déja un topic pour tes conneries et ceux de naphta. Alors garde ca la bas.
     
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