Blagues misandres (projet fanzine)

J'aime bien les blagues et l'humour en général... Après, l'humour misandre c'est comme l'humour misogyne ou raciste. Perso, c'est pas ce qui me fait rire (je trouve que c'est de la méchanceté gratuite un peu beauf, dans le sens où ça ne vise rien d'autre que de se moquer d'une catégorie de personnes, non construit sur une réalité mais sur des stéréotypes). Et il est certain que ce type d'humour va desservir la cause féministe dans la mesure où ça prouve que le féminisme peut s'adonner aux mêmes bassesses que les masculinistes. Mais tous les goûts et dégoûts sont dans la nature, perso je suis androgyniste alors, que ça desserve la cause féministe ne me pose pas plus de problème que ça

 

"que ça desserve la cause féministe ne me pose pas plus de problème que ça "
C'est bien noté, que les femmes dont tu auras besoin à l'avenir en soient informées.
Chez les (prétendus) anars, le sexisme n'est pas déconstruit et ça vole pas très haut,
ça résume bien la mentalité de la grande majorité des mecs.
Jamais ils n'ont organisé de manif en soutien de leur femme, mère, ou soeur, mais ils continuent à ricaner,
comme les bourrins qu'ils restent pour la plupart, ils kiffent le porno et la playstation,
la baisse du Qi leur est imputable nettement.
M^me parmi les intellos, la déconstruction du patriarcat est quasi nulle.
C'est pourtant le pilier du capitalisme, mais c'est aussi la poutre sur laquelle ils sont assis. Et ils prétendent pourtant changer le monde... ça c'est de la grosse blague...
Les femmes font évader leurs mecs de prison.
Mais jamais aucun homme n'a été capable d'en faire autant pour une femme.
Je ne connais pas un seul mec hétéro qui ait lu un seule livre féministe.
La moitié de l'humanité ne les intéresse pas, à part quand ils en ont besoin.
Beaucoup d'entre eux ne sont m^me pas capables d'autonomie.
Il est clair que la plupart sont assis sur leur poutre et s'y cramponnent comme les idiots qu'ils sont en pensant que le féminisme leur ferait perdre leurs petits privilèges de petits blancs fins de race qui se la jouent anars ou pas.
C'est leur seul patriarcat d'homme blanc en tout cas, qui a clairement détruit la planète. Mais ça ils nient individuellement...
Suffit de se balader en province pour constater les dégâts, c'est moche leurs zones industrielles et artisanales, c'est moche leurs consrtructions, et bien merci les mecs.
Quand c'est un succès, ils s'empressent de dire "les hommes",eux surtout.
Mais quand c'est de destruction dont il s'agit, ça y est, tout d'un coup,
c'est l'humanité qui aurait détruit la planète pas eux...
Ils pensent qu'on est dupe...
Ils sont aussi stupides à l'égard des femmes que des blancs racistes à l'égard des racisés.
"que ça desserve la cause féministe ne me pose pas plus de problème que ça "
"que ça desserve la cause antiraciste ne me pose pas plus de problème que ça " ?

Normal qu'ils aient été mieux payés, ils collaborent depuis si longtemps avec le pouvoir,
ils sont soumis, ils aiment les chefs, ils espèrent en devenir un...
Et tant qu'ils peuvent eux m^me exercer le pouvoir sur les femmes, ils aiment se raconter qu'ils sont féminsistes...
C'est pas brillant leur sexisme et il est quotidien, logé dans des petits choses.
notes-pour-une-theorie-du-manarchiste
Christine Delphy : un podcast à écouter en ligne | France Culture

Un blague misandre...
Quel est le comble du courage pour un mâle alpha qui se prétend anar?
c'est qu'il recule devant une horloge qui avance.

 

Ta haine t'aveugle et te confines à l'intolérance. Tu es similaire aux mascu, comme bon nombre de "féministes" de ce siècle : pleine de colère, de peur et de rancœur. Comme elles (car il est de bon ton sur les réseaux sociaux de se montrer comme le stéréotype du "justicier social") tu te laisses emporter par tes passions sans t'apercevoir qu'elles faussent ton jugement. Tu débordes de stéréotypes agressifs, de présupposés, de convictions totalitaires qui n'admettent pas d'opposés, de nuances ou de précautions. Enflammée par une cause que tu penses juste, tu insultes, méprises et généralises aussitôt.
Je comprends ta passion et ton désir de justice, mais tu as tort de te laisser aller à l’extrémisme, au totalitarisme intellectuel et à la violence verbale. Que la cause que tu défendes soit juste ne te donne pas le droit de rabaisser ni les hommes, ni ceux qui ne pensent pas comme toi. Je pense que les "féministes" d'aujourd'hui desservent la cause qu'elles prétendent servir en ne s'en montrant pas dignes puisqu'elles ne valent pas mieux que les mascu. Quel crédit apporter à des femmes dont la haine des hommes, la misandrie, les rend similaires aux hommes haineux envers les femmes, les misogynes ? Est-ce que l'agressivité et la haine sont une réponse valable à l'agressivité et la haine ? Ne provoquent-elles pas au contraire des crispations infructueuses et délétères à une cause qui, à l'origine, était juste ? L’extrémisme n'est-il pas, toujours et par essence, une solution déraisonnable qui ne peut aboutir qu'à une escalade de conflits insolubles ?

Pour ta gouverne, je suis une femme, et tout ceux qui me connaissent te diront que je suis "féministe".
Je ne me suis jamais tue devant un homme, ni personne ; j'ai exercé plusieurs professions physiques généralement réservées aux hommes (l'un de chef à l'usine m'avait dit que je bossais comme "3 hommes") et j'en exerce toujours avec pas mal de collègues misogynes ; de même que mes passions sont/étaient "culturellement réservées aux hommes" (VTT, DH, ski freeride, kayak, spéléologie, jeux vidéos, métal, science-fiction, etc.) ; la vie m'a contrainte à faire mon premier enfant toute seule et je suis très heureuse d'avoir rencontré un homme digne de ce nom pour que mes filles puissent se construire de manière équilibrée et pour que je puisse vivre ma vie de femme de manière épanouie, nous complétant et nous épaulant mutuellement ; et toute ma vie j'ai été confrontée aux situations d'injustice de genre, que ce soit envers moi ou envers les autres ; et si mon boulot me rappelle sans cesse que certains hommes ont effectivement un sérieux problème avec leur pénis (un bureau qui croule sous les affaires de mœurs, de violences sexuelles et de pédophilie) il me démontre aussi que certaines femmes ont un sérieux problème avec leur besoin compulsif de domination et d'approbation masculine (un bureau qui croule aussi sous les dossiers de femmes qui retournent toujours se faire battre, qui sacrifient leurs enfants pour leurs mecs, qui sont incapables de dire non et de s'affirmer de manière indépendante, voire qui utilisent le féminisme ambiant de ce siècle comme revanche sur leur copain, etc.).
Pour ma part, et je ne dis pas que c'est facile, mais j'ai toujours tenu tête, soit fermement, soit par l'humour en questionnant mes camarades masculins sur tous les stéréotypes de genre dont l'éducation nous a doté. En d'autres termes : je n'ai jamais eu besoin ni de la permission, ni de l'approbation de qui que ce soit pour mener ma vie comme je l'entendais, faire ce que je voulais et dire ce que je pensais, tout en respectant les personnes qui avaient un autre point de vue. Ferme, mais respectueuse.
Pourtant, je ne suis PAS féministe et je ne vois pas le monde comme les féministes : avec d'un côté les femmes victimes et de l'autre les hommes bourreaux. Et je me fous de savoir comment se sent untel par rapport à son sexe, comme je me fous éperdument de savoir quelle est son orientation sexuelle, ou comment l'emploi du neutre masculin français lui fait hurler au scandale au point qu'il faille réformer la langue française à marche forcée et sanctionner tous ceux qui n'adhèrent pas à son point de vue, comme je me fous qu'un autre s'identifie en tant que quadrupède crudivore le mardi mais pastafariste le jeudi. Ces querelles m'apparaissent pathétiques, grossières, intolérantes et prétextes à des conflits sociaux qui permettent de diviser les individus, de les opposer les uns aux autres, pour éviter qu'ils ne fassent front aux problématiques bien plus sérieuses et graves, en France aujourd'hui (c'eût été sans doute différent si j'avais vécu dans un pays islamiste ou orthodoxe, ou en France au 19e), que sont la domination des pauvres sur celle des riches.
C'est pourquoi je suis androgyniste : j'aspire à un monde où le seul genre qui aura de l'importance, sera le genre humain. Et dans ce monde, les hommes et les femmes auront cessé leurs chamailleries mesquines sur qui est meilleur que l'autre, et avanceront ensemble, dans l'acceptation de leurs différences pour cultiver fraternellement leurs complémentarités.

 

"Ta haine t'aveugle et te confines à l'intolérance."

?!

Euh, je t'ai prise pour un mec, rien de plus.

Mais je renonce à ce forum, on dirait de grand malades frustrés qui viennent exposer leur "moi je moi je moi je"... j'espère que ça te fait du bien au moins de te parler à toi m^me.
Moi je vais en rester là...

 

Oui, et de là tu es partie sur une récrimination incendiaire du genre masculin dans sa quasi-totalité.

J'ai parlé de moi pour laver mon honneur de tout soupçon, puisque tu l'entachais d'une haine que j'aurais à l'encontre des femmes. Et puis, ce n'est pas très étonnant que les individus parlent généralement d'eux-mêmes ou de qu'ils vivent : d'abord parce que c'est à travers leur expérience de vie qu'ils tirent des conclusions et font avancer leurs idées ; ensuite parce qu'il serait présomptueux de prétendre parler pour l'ensemble de l'humanité, précisant ainsi qu'il s'agit d'exprimer un point de vue tout à fait subjectif.

Pourquoi tu vises tous les membres du forum ? Tu n'en as qu'après moi.

Enfin, je remarque que tu as la généralisation et l'insulte faciles. J'aimerais tout de même que tu relises tes posts et prennes toute la mesure de l'agressivité, l'intolérance et le caractère erroné de tes propos. Je t'en cites quelques exemples :
"la grande majorité des mecs [...] kiffent le porno et la playstation"... C'est aussi pertinent que de dire que la majorité des femmes "kiffe" le maquillage et la cuisine. Vive les stéréotypes.
"leurs petits privilèges de petits blancs fins de race qui se la jouent anars ou pas"... Petits blancs fin de race ?... Mais ça veut dire quoi ? Qu'as-tu contre les blancs ? N'est-ce pas du racisme ? Remplace le mot blanc par noir et on verra ce que ça donne... ou est-ce parce qu'il existerait un racisme tolérable, celui des blancs, comme il existe une haine de genre tolérable, celle des hommes ? C'est quoi l'idée, une sorte d'hérédité raciale et genrée des fautes perpétrées dans l'histoire contemporaine qui autoriserait ceux qui se réclament les héritiers de la souffrance à s'en prendre à ceux qu'ils désignent comme les coupables par hérédité, et le pire du pire, de la même manière que ce qu'ils ont subi jadis ?

J'en profite pour rectifier une terrible erreur qui s'est immiscée dans mon précédent post et que je me dois de corriger, j'ai malheureusement écrit : "la domination des pauvres sur les riches" !!! Je voulais bien sûr dire l'inverse : la domination des riches sur les pauvres