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Les gilets jaunes

Discussion dans 'Discussion générale' créé par pilou-ilou, 15 Novembre 2018.

  1. soksok
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    soksok Membre du forum Expulsé par vote

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    Ben t'as vu je suis venu débattre et en quelques messages on souhaite ma mort et on m'insulte de la manière la plus haineuse qui soit, sans que ça émeuve les modos, par contre ils ont déjà lancé une "procédure" pour me virer.
    J'aurais discuté avec des gens normaux, même si on était pas d'accord on aurait pu débattre.

    Je te le répète, ce qui me gène c'est que vous vous fassiez passer pour ce que vous n'êtes pas. Se dire libertaire et se comporter comme un faf pour finir par faire l'apologie d'Israël, en tant qu'anarchiste ça me gène oui...
     
  2. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  3. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Pour anarkia connaissant ses opinions sur l'Etat (en général) je pense qu'elle blaguait, alors que vous faites sincèrement l'apologie d'un conspi fan de Chouard, de l'UPR et de divers dictateurs.
     
  4. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  5. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    ah mince c'est donc toi la victime des horribles monstres que nous sommes ???? Franchement je te plains.
     
  6. soksok
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    soksok Membre du forum Expulsé par vote

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    Jan 2019
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    tu penses ? Et tu crois que le mec sur la vidéo que j'ai montré il blaguait aussi ?
    Elle sont super drôles, vos blagues, faire l'apologie d'une colonie qui pratique la stérilisation des noires, le kidnapping d'enfants pour en faire des cobayes, la ségrégation raciale, c'est trop drôle !

    Alors que Chouard ou Lenormant qui se revendiquent de l'anarchisme, tu les considère comme des nazis.

    Arrête d'essayer de justifier tes positions de faf sioniste qui se fait passer pour anarchiste, vous êtes grillés, il n'y a aucun doute sur qui vous êtes réellement. Vous avez pénétré les milieux anarchistes surtout dans le virtuel mais dans la vraie vie vos diatribes de petits excités ça ne marche pas.
     
  7. IOH
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    IOH Membre du forum

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    Dans le monde diplomatique. (journal indépendant, un peu)

    "À Paris, le 15 décembre 2018, trois «gilets jaunes» se relaient place de l’Opéra pour lire une allocution adressée «au peuple français et au président de la République, Emmanuel Macron». Le texte annonce d’emblée : «Ce mouvement n’appartient à personne et à tout le monde. Il est l’expression d’un peuple qui, depuis quarante ans, se voit dépossédé de tout ce qui lui permettait de croire à son avenir et à sa grandeur.»

    En moins d’un mois, la colère inspirée par une taxe sur les carburants a ainsi débouché sur un diagnostic général, à la fois social et démocratique : les mouvements qui agrègent des populations peu organisées favorisent leur politisation accélérée. Au point que le «peuple» se découvre «dépossédé de son avenir» un an et demi après avoir porté à sa tête un homme se targuant d’avoir balayé les deux partis qui, depuis quarante ans justement, s’étaient succédé au gouvernement.

    Et puis le premier de cordée a dévissé. Comme, avant lui, d’autres prodiges de son acabit, eux aussi jeunes, souriants, modernes : MM. Laurent Fabius, Anthony Blair et Matteo Renzi, par exemple. Pour la bourgeoisie libérale, la déception est immense. L’élection présidentielle de 2017 — un miracle, une divine surprise, une martingale — lui laissait espérer que la France était devenue une île heureuse dans un Occident tourmenté. À l’époque du couronnement de M. Macron sur fond d’Hymne à la joie, l’hebdomadaire britannique The Economist, parfait étalon du sentiment des classes dirigeantes internationales, le représenta, tel Jésus, marchant sur l’eau, en costume éclatant et le sourire aux lèvres.

    La mer a englouti l’enfant prodige, trop confiant en ses intuitions et trop méprisant de la condition économique des autres. Pendant une campagne électorale, la détresse sociale n’intervient que comme un décor, en général pour expliquer le choix de ceux qui votent mal. Mais, ensuite, quand les «colères anciennes» s’additionnent et que, sans considération pour ceux qui n’en peuvent plus, on en suscite de nouvelles, le «monstre», comme l’appelle M. Christophe Castaner, ministre de l’intérieur, peut surgir hors de sa boîte (1). Alors, tout devient possible.

    L’effacement d’une mémoire de gauche en France explique qu’on ait si peu relevé les analogies entre le mouvement des «gilets jaunes» et les grèves ouvrières de mai-juin 1936. Déjà, la même surprise des classes supérieures devant les conditions d’existence des travailleurs et devant leur exigence de dignité : «Tous ceux qui sont étrangers à cette vie d’esclave, expliquait alors la philosophe et militante ouvrière Simone Weil, sont incapables de comprendre ce qui a été décisif dans cette affaire. Dans ce mouvement, il s’agit de bien autre chose que telle ou telle revendication particulière, si importante soit-elle. (…) Il s’agit, après avoir toujours plié, tout subi, tout encaissé en silence pendant des mois et des années, d’oser se redresser, se tenir debout. Prendre la parole à son tour (2). » Évoquant ensuite les accords de Matignon, qui accouchèrent des congés payés, de la semaine de quarante heures et d’une augmentation des rémunérations, Léon Blum rapportera cet échange entre deux négociateurs du patronat : «J’ai entendu M. Duchemin dire à M. Richemond, tandis qu’on lui mettait sous les yeux les taux de certains salaires : “Comment est-ce possible? Comment avons-nous pu laisser faire cela?” (3) »

    Un univers de contraintes technologiques, de questionnaires à remplir, de productivité à mesurer
    M. Macron aurait-il eu la même révélation en entendant les «gilets jaunes» raconter leur quotidien? Les yeux rivés sur un prompteur, tendu, plutôt pâle, il a en tout cas admis que «l’effort qui leur a été demandé était trop important» et qu’il «n’était pas juste». La «pédagogie» peut être joyeuse quand elle change de destinataire.

    «Comment avons-nous pu laisser faire cela?» Chacun connaît mieux, grâce aux «gilets jaunes», la liste des injustices commises par l’actuel gouvernement : 5 euros de moins par mois en 2017 pour les bénéficiaires de l’aide personnalisée au logement (APL) et, en même temps, la suppression de la progressivité de la fiscalité sur le capital; l’élimination de l’impôt sur la fortune (ISF) et, en même temps, la baisse du pouvoir d’achat des retraités. Sans oublier le plus coûteux : la «simplification comptable» du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) versé aux entreprises. L’an prochain, le Trésor public le paiera donc deux fois à M. Bernard Arnault, première fortune d’Europe, propriétaire de Carrefour et de LVMH, du Parisien et des Échos. Cette seule mesure va coûter près de 40 milliards d’euros en 2019, soit 1,8% du produit intérieur brut (PIB) ou, si on préfère… plus de cent fois le montant de la réduction des APL. Dans une «vidéo coup de gueule» de cinq minutes qui contribua au déclenchement du mouvement des «gilets jaunes», Mme Jacline Mouraud interrogeait M. Macron à plusieurs reprises : «Mais qu’est-ce que vous faites du pognon?» Voilà la réponse.

    Un plein d’essence exorbitant, un contrôle technique automobile encore plus tatillon, et tout est remonté à la surface. Les banques qui se gavent sur chaque crédit qu’elles octroient, mais qui, par souci d’économies, «regroupent» leurs agences, c’est-à-dire les ferment, et clôturent les comptes de leurs clients lorsqu’ils rédigent un chèque sans vérifier leur solde pour boucler une fin de mois. Les retraites, déjà trop faibles, que le gouvernement ponctionne comme si elles étaient sa caverne d’Ali Baba. Les femmes qui élèvent seules leurs enfants et qui peinent à toucher la pension alimentaire de leurs anciens compagnons, souvent aussi pauvres qu’elles. Les couples qui doivent cohabiter malgré leur mésentente parce qu’ils ne peuvent pas payer deux loyers. Les nouvelles dépenses obligatoires, Internet, ordinateur et smartphone, qu’on règle non pas pour le plaisir de regarder des films sur Netflix, mais parce que la rationalisation des services de La Poste, du fisc, de la SNCF, la disparition des cabines téléphoniques aussi, ont détruit toute possibilité de vivre sans. Et les maternités qui ferment, les commerces qui s’étiolent, Amazon qui partout étale ses entrepôts. Tout cet univers d’anomie sociale, de contraintes technologiques, de questionnaires à remplir, de productivité à mesurer, de solitude, aussi, existe peu ou prou ailleurs qu’en France (lire «Sur les pas de George Orwell»); il s’impose sous des régimes politiques très différents, et il a précédé l’élection de M. Macron. Mais le président français semble aimer ce nouveau monde et en avoir fait son projet de société. C’est aussi pour cela qu’il est haï.
    Pas par tous, cependant : ceux qui s’en sortent bien, diplômés, bourgeois, habitants des métropoles, communient dans le même optimisme que lui. Aussi longtemps que le pays est calme, ou désespéré, ce qui revient au même, le monde et l’avenir leur appartiennent. Propriétaire d’un de ces pavillons qui, dans les années 1970, représentaient un symbole d’ascension sociale, un «gilet jaune» ironisait avec amertume : «Quand les avions passent à basse altitude au-dessus du lotissement, on se dit : “Tiens, c’est les Parisiens, qui, eux, peuvent partir en vacances. Et, en plus, ils nous lâchent du kérosène.” (4) »

    M. Macron peut toutefois compter sur d’autres appuis que celui des bourgeois nomades de la capitale, journalistes compris. Celui de l’Union européenne, par exemple. Avec un Royaume-Uni qui retourne à son insularité, une Hongrie qui renâcle, une Italie qui désobéit, elle ne peut pas se passer de la France ni la punir comme la Grèce quand ses comptes dérapent. Car, pour affaibli que soit M. Macron, il reste l’une des rares pièces encore vaillantes sur l’échiquier de l’Europe libérale. Bruxelles et Berlin veilleront donc à ce qu’il tienne.

    La bourgeoisie, qui a le sens de ses intérêts, sait faire bloc quand la maison brûle
    Au point de concéder à Paris quelques péchés capitaux. Quatre jours avant que le président français annonce qu’il acceptait plusieurs demandes des «gilets jaunes», ce qui entraînerait une révision à la hausse du déficit budgétaire au-delà de la sacro-sainte limite des 3% du PIB, le commissaire européen aux affaires économiques et financières Pierre Moscovici, au lieu de le gronder et de le menacer dans l’espoir de le dissuader de faire preuve d’une aussi folle imprévoyance, fit savoir qu’il n’y verrait aucun inconvénient : «Mon rôle à moi, qui suis le gardien du pacte de stabilité et de croissance, n’est pas de dire à tel ou tel pays : “Vous devez couper dans telle ou telle dépense sociale, vous devez toucher à tel ou tel impôt. ” (…) Cette règle des 3%, ce n’est pas la principale. Gérald Darmanin [le ministre des comptes publics français] disait, je l’entendais : “2,9 ou 3,1, ce n’est pas l’enfer ou le paradis”; là-dessus, il n’a pas totalement tort, et c’est à la France de décider de ce qu’elle doit faire. Moi, je ne vais pas dire aujourd’hui : “La France est menacée de sanctions, elle est sortie des procédures de déficit”» (France Inter, 6 décembre 2018). On ne saurait trop conseiller aux Espagnols, aux Italiens, aux Grecs de traduire un tel passage (nos éditions internationales s’en chargeront…), et à un prochain gouvernement français, dont la souveraineté économique serait plus contestée et les dérapages budgétaires moins bien acceptés, d’en conserver la transcription dans ses dossiers.

    «Dans les moments de crise, le chiffrage est secondaire», a plaidé M. Macron devant les parlementaires de sa majorité pour justifier la dizaine de milliards d’euros de déficit supplémentaire à laquelle il venait de se résoudre. Et Mme Angela Merkel a presque aussitôt appuyé le recul de son partenaire, destiné, selon elle, à «répondre aux plaintes des gens». L’opposition de droite française s’est également empressée d’appeler à l’arrêt des manifestations. La bourgeoisie, qui a le sens de ses intérêts, sait faire bloc quand la maison brûle. Pour «sauver le soldat Macron», le patronat a même encouragé les entreprises à verser une prime exceptionnelle à leurs salariés — son président allant jusqu’à réclamer une hausse du smic! Et les médias ont cessé de persifler un pouvoir aux abois. Un économiste et un politologue bien introduits les avaient prévenus : «Les journalistes doivent se rappeler qu’ils ne sont pas de simples observateurs mais qu’ils font partie des élites dont le rôle est aussi de préserver le pays du chaos (5). » Message reçu par l’éditorialiste du Figaro après le discours du président de la République : «Pour l’heure, il faut reconnaître à l’exécutif le mérite d’avoir préservé l’essentiel. (…) Les mesures fiscales en faveur de l’investissement (suppression partielle de l’ISF, flat tax sur l’épargne…) sont maintenues, ainsi que les baisses de charges et d’impôts pesant sur les entreprises. Pourvu que cela dure (6)

    Un sentiment de défiance absolu envers les canaux habituels de représentation
    On ne saurait exclure que ce vœu soit exaucé. Le pouvoir a vacillé, il n’est pas à terre; il s’est ressaisi, protégé par les institutions de la Ve République et par une majorité parlementaire qui lui restera d’autant plus fidèle qu’elle lui doit tout. Il a aussi fait comprendre que son libéralisme d’affichage ne l’empêcherait pas de déployer des véhicules blindés à Paris et d’interpeller préventivement des centaines de manifestants (1 723 le 8 décembre), comme il l’avait déjà fait deux semaines de suite. Il n’a reculé ni devant la fabrication de la peur — l’Élysée évoquant un «noyau dur» venu à Paris «pour tuer» — ni devant l’invocation d’un complot étranger — russe, bien entendu. Enfin, en mettant lui-même en avant la «question de l’immigration», M. Macron a confirmé sa disposition au cynisme politique.

    Le pouvoir pourra également se prévaloir de la faible prise en compte par les «gilets jaunes» de l’ordre économique international. Les fanfaronnades «jupitériennes» du président de la République, sa symbiose avec l’univers financier et culturel des riches ont en effet favorisé l’illusion selon laquelle sa politique relevait d’un caprice personnel, et qu’il lui était donc loisible d’en changer radicalement sans remettre en cause toutes sortes de verrous. Mais la France ne dispose plus de sa monnaie, ses services publics sont subordonnés à la politique européenne de la concurrence, son budget est scruté ligne à ligne par les responsables allemands, et c’est à Bruxelles que se négocient ses traités commerciaux. Pourtant, dans la liste des quarante-deux demandes les plus diffusées par les «gilets jaunes», le terme «Europe» et l’adjectif «européen» ne figurent pas une seule fois.

    De la même manière, les occupants des ronds-points et leurs partisans ont semblé plus soucieux de protester contre le nombre de parlementaires et les privilèges des ministres que de mettre en accusation l’impuissance de leurs gouvernants. Or, on vient de l’observer dans le cas de Ford, le patron d’une multinationale américaine peut refuser de prendre un ministre français au téléphone, y compris après que sa société a annoncé la fermeture d’une usine à Blanquefort, près de Bordeaux, et la mise au chômage de ses 850 salariés (7).

    Analysant, il y a vingt ans, le mouvement des chômeurs de l’hiver 1997-1998, Pierre Bourdieu y voyait un «miracle social», dont la première conquête était son existence même : «Il arrache les chômeurs, et avec eux tous les travailleurs précaires, dont le nombre s’accroît chaque jour, à l’invisibilité, à l’isolement, au silence, bref à l’inexistence (8). » Le surgissement des «gilets jaunes», aussi «miraculeux» et beaucoup plus puissant, témoigne de l’appauvrissement graduel de franges toujours plus larges de la population. Mais aussi d’un sentiment de défiance absolu, proche du dégoût, envers les canaux habituels de représentation : le mouvement n’a ni dirigeants ni porte-parole, il rejette les partis, écarte les syndicats, ignore les intellectuels, combat les médias. D’où, probablement, sa popularité, qu’il a conservée y compris après des scènes de violence dont n’importe quel autre pouvoir aurait tiré profit. Il pourra également mettre en avant la satisfaction d’une partie de ses revendications. À l’exception des détenteurs de fortunes, qui peut en dire autant depuis dix ans?

    Inutile de prétendre lire l’avenir d’un mouvement aussi culturellement étranger à la plupart de ceux qui font ce journal et de ceux qui le lisent. Ses perspectives politiques sont incertaines; son caractère hétéroclite, qui a contribué à son audience, menace sa cohésion et sa puissance : l’accord entre ouvriers et classes moyennes intervient plus facilement quand il s’agit de refuser une taxe sur les carburants ou la suppression de l’ISF que quand une revalorisation du smic ferait craindre à un petit patron ou à un artisan l’augmentation de ses cotisations. Toutefois, un ciment unificateur possible existe, dans la mesure où bien des demandes des «gilets jaunes» découlent des transformations du capitalisme : inégalités, salaires, fiscalité, déclin des services publics, écologie punitive, déménagement des territoires, surreprésentation de la bourgeoisie diplômée dans les instances politiques et dans les médias, etc.

    Deux cortèges qui se croisent sans se répondre, deux gauches qui s’ignorent
    En 2010, le journaliste François Ruffin évoquait l’image de deux cortèges progressistes qui, à Amiens le même jour, s’étaient croisés sans se rejoindre. D’un côté, un défilé des ouvriers de Goodyear. De l’autre, une manifestation d’altermondialistes contre une loi antiféministe en Espagne. «C’est, écrivait Ruffin, comme si deux mondes, séparés seulement de six kilomètres, se tournaient le dos. Sans possibilité de jonction entre les “durs” des usines et, comme l’ironise un ouvrier, “les bourgeois du centre qui font leur promenade” (9). » Au même moment, le sociologue Rick Fantasia relevait lui aussi, à Detroit, aux États-Unis, l’existence de «deux gauches qui s’ignorent», l’une composée de militants sans perspective politique, l’autre de réalistes sans volonté d’action (10). Même si les clivages d’Amiens et de Detroit ne se superposent pas tout à fait, ils renvoient au gouffre croissant entre un univers populaire qui subit des coups, essaie de les rendre, et un monde de la contestation (trop?) souvent inspiré par des intellectuels dont la radicalité de papier ne présente aucun danger pour l’ordre social. C’est aussi ce divorce que le mouvement des «gilets jaunes» a rappelé à sa façon. Il ne lui appartient pas seul d’y porter remède…

    Serge Halimi
     
  8. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  9. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    ah oui ça y est tout s'éclaire pour moi. Ce besoin irrépressible de vouloir manger des bébés, des chats.
     
  10. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  11. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
     
  12. soksok
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    soksok Membre du forum Expulsé par vote

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    T'as pas l'impression de n'écrire que des messages qui ne servent à rien, pilou pilou ?

    J'aime pas beaucoup Halimi mais j'aime bien "des intellectuels dont la radicalité de papier ne présente aucun danger pour l’ordre social"

    Ca c'est vrai, sauf le terme "intellectuel"... les excités à qui je m'adresse brassent surtout des bouts d'idéologie pour détruire toute forme d'intelligence.
     
  13. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  14. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    mince on voit rien.
    je disais article assez intéressant de la part d'un journaliste du ''Monde .
     
  15. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  16. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    ça t'étonne que j'écrive des messages qui ne servent à rien ????
     
  17. soksok
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    soksok Membre du forum Expulsé par vote

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    non, ça ne m'étonne pas, je sais que c'est aussi une stratégie. Le but étant d'enterrer au fond du topic ce qui te gène le plus, comme le sionisme de certains membres, mais du coup je vais reciter le petite message d'Anarkia :

     
  18. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  19. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    non mais parle moi de moi. va pas rechercher quelqu'un d'autre. je veux que tu me parle de moi.
     
  20. soksok
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    soksok Membre du forum Expulsé par vote

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    non mais je m'en bats de toi tu t'en tends compte ? Si t'avais des arguments, un truc intéressant à dire, je dis pas, ais là tu ne sers à rien. Reviens avec quelque chose à dire et si tu as besoin d'attention trouve toi des amis.
     
  21. IOH
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    IOH Membre du forum

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    la ramène pas trop non plus sérieux, tu l'as supprimer ton topic ou te te demande "que faire des animaux" ?
    si tu penses qui il y a du troll, le nourri pas, c'est tout.
     
  22. IOH
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    IOH Membre du forum

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    La prochaine "blague" sioniste @anarkia@anarkia ou "blague" militaire ne sera plus considéré comme une blague. Personne n'a ri.
     
  23. IOH
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    IOH Membre du forum

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    Et les deux au fond, on vous voit aussi, arrêtez de vous enculer.
     
  24. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  25. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    C'est toi qui comprends pas. C'est sûr que les propriétés du cerveau et des neurones sont génétiquement programmés mais on sait pas à quel point ni comment ça influence les comportements et opinions. Ce qui est sûr c'est qu'il n'y a aucun gène qui code "la sensibilité" (surtout que je te l'ai dit faudrait définir ce que c'est "la sensibilité").

    N'importe quoi, c'est quoi le rapport avec les gènes ?
    Tu crois que les gènes changent pendant les révolutions et que c'est ça qui prend du temps ?

    Mdr le rapport...


    ça fait au moins peur au petit-capital qui est autant issu de l'exploitation.



    non ça m'émeut pas les insultes si c'est réciproque et ça l'est puisque tu traites tout le monde de fafs et de flics.

    Normal tu balances deux sources : agence info libre un pote de soral et vincent lenormant un conspirationniste (qui croit que le 11 septembre a été fomenté avec le gouvernement américain et la CIA déjà mais qui voit surtout la main des états-unis derrière chaque soulèvement populaire dans les pays "non-occidentaux" - si seulement ça voulait dire qqc).
    Et à tu défends Chouard parce qu'il se "considère anarchiste". Pourtant le fait que, nous, on se considère anarchiste ça t'empêche pas de nous refuser ce titre. Pourquoi pas pour Chouard qui qualifie Soral d'authentique résistant, d'antifasciste, qui explique normal que le fascisme c'est servir les intérêts des banques (alors que toute la rhétorique fasciste se construit contre la finance "cosmpolite et internationale"), que les opinions que Chouard trouve trop stigmatisées c'est : contre l'IVG, contre le mariage homo, l'amour de la nation... Mais c'est nous les fafs.
    Et tu viens faire des leçons d'antifascisme à côté...

    ?
     
  26. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  27. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
    en fait oui je vais arrêter de lui parler. tu as raison.
     
  28. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  29. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Je savais pas tant pis pour sa gueule (en espérant que ça va le motiver à la fermer).