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légalisation du cannabis

Discussion dans 'Politique et débats de société' créé par raaph, 27 Août 2016.

  1. pschrsrgnc
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    pschrsrgnc Guest

    0
    J' exposais,des assoces de consommateurs qui échangent (tenant compte du coût !)où des conseils serait donnés par ns mêmes diront nous.Non,de celles qui courent après les subventions pour exister et qui par ce fait,font remonter des infos pour se justifier alors, que l' anonymat doit être de mise!Loin,de certaines extrapolations,non assumées,l' information peux rimer avec prévention:usage et mésusage engendrent tout de même des risques que l' on pourrait anticiper.(l' essai suisse à été abandonné par ex!)et comme,nous pouvons avoir des aperçus,il ne serait pas négligeable de retenir les expériences européennes pour en dégager les options libertaires qui sembleraient utiles.Que proposeriez vous pensant; au nombre d' usager qui ne cesse d' augmenter et qui souhaitent un allègement de la loi répressive qui aligne les simples consommateurs?
     
  2. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  3. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Perso je pense qu'il faut condamner dans le discours l'usage de drogues (au sens large) pour des raisons politiques : c'est un substitut, un truc pour nous faire oublier que l'on supporte mal que son existence tourne autour de son taf et que travailler n'est pas un plaisir dans les conditions actuelles et donc que ça s'oppose à un renversement du capitalisme.
    Dans les actes par contre je pense que y a pas de moyens miracles, si les gens sentent qu'on peut faire la révolution et que c'est dans leur intérêt les drogues seront moins intéressantes pour eux. C'est pareil que de leur dire que "leur famille est plus importante que la drogue" que "faire de l'art c'est mieux que consommer du crack" sauf que c'est dans un sens révolutionnaire. Avec l'idée quand même que la révolution va rendre moins utile l'usage de drogue.
    De ce que j'ai lu, être entouré, avoir des relations sociales et surtout se sentir valorisé dans ses échanges avec les autres c'est le meilleur remède (comparé aux médicaments par exemple). Donc je pense qu'il faut garder ça mais en politisant le truc, pas valoriser les gens s'ils réussissent dans leur carrière, s'ils trouvent un taf ou même leur chercher un taf. Mais bon, là si on fait ça c'est aussi qu'actuellement c'est plus valorisant d'avoir un taf que d'être solidaire ou de faire des projets non-lucratifs ou quoi. Après chaque cas est particulier. Si tu prends de la drogue parce que tu galères, trouver un taf c'est un bon moyen d'avoir des thunes et de moins galérer et donc d'arrêter la drogue.
     
  4. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  5. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Clairement le shit c'est un plaisir. Est- ce qu'on devrait supprimer toute source de plaisir parce que "plus on se sentira mal plus on se révoltera"? Est-ce que les gens qui se révoltent réellement un peu partout (URSS, Grèce, Espagne...) sont tous parfaitement sobres?
    Et toi qui semble avoir des opinions bien arrêtées sur les mobiles des gens ("ils nele font pas par choix"? Qu'est-ce que tu sais de ce que les gens font par choix ou non?) tu es un modèle de révolte?
    Merci de ne pas assimiler le crack et le shit.
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    L'excès (je dis bien l'excès, la dépendance) d'alcool fait des ravages dans toutes les classes et dans le monde entier. Il n'empêche que nombre de militants syndicalistes boivent comme des trous et sont pourtant très actifs.
    Que les gens l'aient "choisi" ou non, je ne supporte pas l'idée des gens qui pensent savoir mieux que toi pourquoi tu fais ci ou ça, et qui voudraient "te soigner" contre ton gré (mais... "pour ton bien" évidemment).
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  6. pschrsrgnc
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    pschrsrgnc Guest

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    Addict,n' est pas un vain mot!en dehors de l' usage récréatif,c'est un frein évident.Quel con(nes) oserait dire le contraire.Les drogues dans leur ensemble licites ou non sont un fléau.Si j'en aurais besoin(sclérose par ex;je me ferais une infu,un lait où avec du chocolat pour palier au "sativex"(ce n' est pas permi!)Pour résumer:
    la drogue c' est de la merde.(sauf,exception.combien de molécules ont été issues du pavot comme aide paliative mr je sais tout! par ex.C' est une aide.Multifracturé tu geins où,on te calme?c' est dans la continuité que le problème se pose.Un autre ex: une hormone émise naturellement lors de l' endormissement,la mélatonine est associée à des plantes:super ça aide mais dans la durée (notice ambiguë!)tu à un manque qu' il te faudra gérer.Donc......?
     
  7. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  8. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    ça te regarde.
    ceux qui préfèrent un bon ptit bédot ça les regarde aussi.
    Ni toi ni personne n'a de légitimité pour décider de ce qui est "bon pour autrui".
    Y a quand même des problèmes plus graves que les gens qui aiment se faire plaisir avec des joints, non?
    Je trouve surtout que cette mentalité de contrôle hygiéniste est une pente salement glissante.

    A propos du cannabis thérapeutique:
    Actualités du cannabis médical, Novembre 2013 Alchimia Web - Principes actifs

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  9. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  10. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Je trouve pas. Pour moi tu confonds alléger des souffrances et prendre du plaisir. Je vois pas de plaisir dans la défonce.

    Ben non puisque je fume donc je sais bien de quoi je parle, tous mes potes fument, tous les gens de quartier me disent "enlève le shit au quartier et t'auras une révolte". Donc non c'est pas que moi qui le dit.

    On parle pas de sortir une fois en manif ou de quelqu'un qui s'est mis à boire après avoir commencé à militer. Je dis un truc très simple : la drogue ça te fait oublier que tu souffres au moins pendant un moment, ça t'évite de réfléchir au sens de ce que tu fais, c'est le principe de n'importe quelle drogue même le sport.
    Sinon tu individualises évidemment le problème mais la drogue est un problème social. On parle pas de ton petit plaisir personnel, je m'en branle, ça me regarde pas. Mais si la drogue fait que les gens vont volontiers au travail alors qu'ils n'en ont pas envie, qu'ils supportent les remarques de leur patron ou de leur prof, d'être licencié, de voir leur salaire ET celui de leurs collègues diminué, tout ça parce qu'en fumant tu penses à autre chose et tu relativises c'est problématique pour la société. Bien sûr qu'un mec qui fume des joins peut militer en même temps (encore faut-il savoir ce que t'entends par "militer" et y a aussi de la merde dans le milieu militant que t'as pas envie d'affronter). Par contre pour passer d'un stade où tu milites pas à un stade où tu milites c'est une autre histoire. Le fait est que, quand t'as pas une culture de la révolte, la drogue t'empêche de l'acquérir. La drogue fait que la révolte n'est pas nécessaire pour ne plus souffrir. Et si tu penses qu'à ta souffrance individuelle alors la révolte n'est intéressante à tes yeux que dans la mesure où elle pourrait t'empêcher toi, personnellement, de souffrir. Mais si tu penses aussi aux autres, tu sais que la révolution ne me concerne pas que moi.

    Pas besoin de savoir pourquoi les gens font quelque chose pour savoir que ce n'est pas par choix : le libre-arbitre n'existe pas.
    Mais j'ai remarqué que t'as envie d'être plus libertaire que les autres et que pour ça il faut dire que chacun sait ce qu'il fait et pourquoi il le fait. Mais dans la réalité c'est faux. Tout le monde fait des erreurs, des trucs qu'il pense qu'il aurait pas dû faire, des trucs parce qu'il est addict. Personne ne choisit d'aimer quelque chose, on choisit pas d'aimer les pâtes, on choisit pas d'aimer quelqu'un, on choisit pas d'aimer fumer.
    C'est pas parce que t'as pas quelqu'un derrière toi qui te dis "fais-ci ! fais-ça !" que tu fais ce que tu veux. Y a des normes que t'as intériorisé malgré toi et sans le savoir. Et quand on dit que ton comportement c'est de la merde c'est pas à tes "choix" qu'on s'en prend mais à ces normes que t'as intériorisées.

    J'assimile toutes les drogues entre elles parce que, au cas où tu ne l'aurais pas compris, je ne parle pas des effets physiologiques des drogues mais de leur usage. Et cet usage est commun à toutes les drogues et a un rôle important dans l'addiction qu'elles provoquent.
    Ce n'est sans doute pas le seul usage qu'on peut en avoir mais dans une société qui provoque de la souffrance et de la contrainte c'est le principal.

    Tiens... C'est pas ce que j'ai dit ! Encore une fois tu extrapoles, tu lis une phrase que j'ai écrite et t'inventes ma façon de penser par rapport à elle et par rapport à tes certitudes (parce que tu es persuadée qu'il y a deux camps : un qui est pour ne pas interdire et qui pense pareil et un qui est pour interdire et qui pense pareil).
    Mais non, je n'ai absolument pas parler de "soin", ce qui n'a pas de sens pour moi lorsqu'on parle d'addiction.
    Quant à "contre ton gré" LOL. Si tu parles des assos alors la participation est volontaire ou serait volontaire.
    Deuxièmement, si tu voulais bien sortir de ta posture de super-rebelle-libertaire t'admettrais que tu ne te demandes si c'est contre leur gré lorsque tu discutes avec des gens, lorsque tu regardes des gens, lorsque tu tends des tracts à des gens, bref, lorsque t'interagis avec des gens. Tu fais systématiquement des choses "contre le gré" des gens. Je ne parle pas d'autre chose. Aller rendre visite à un pote addict, lui parler, lui dire ce qu'on pense de la drogue, ce qu'on pense de ce monde, tu le fais de toi-même, tu demandes pas à ton pote "est-ce-que tu veux discuter ?" pour être sûr de ne pas empiéter sur sa liberté.

    ça tombe bien ce n'est pas ce qu'on fait. On ne parle pas de ce qui est "bon pour autrui" on parle de ce qui est bon pour renverser le capitalisme. Qui fait de la politique pour contrôler les moeurs, les us, le quotidien des gens ? Personne. On a un projet collectif qui pour moi est la révolution et ce qui lui fait obstacle est à combattre. C'est le cas de l'addiction comme de tout ce qui nous fait supporter le capitalisme.
    J'ai jamais dit que c'était mauvais pour toi de fumer. Par contre c'est mauvais pour ceux qui souffrent de l'exploitation que ceux qui les entourent ne se révoltent pas contre le capitalisme.
     
  11. pschrsrgnc
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    pschrsrgnc Guest

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    Bon exposé,je suis d' accord.
     
  12. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  13. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Dsl pour le ton un peu brusque mais ninaa essaye sans arrêt de me faire passer pour un fasciste parce que j'exclue de mon projet politique d'accorder de l'attention aux lubies et aux ressentis de chacun. Mais je vise des choses accessibles, je suis pas un totalitaire je peux pas contrôler chaque personne dans ce monde pour les forcer à ne pas exercer de pouvoir sur autrui. Alors que le capitalisme, c'est une structure bien claire et on peut la renverser collectivement pour peu qu'on accepte de mettre ses plaisirs personnels de côté.
    Je ne suis évidemment pas contre la consommation de drogue dans n'importe quel contexte, mais dans un contexte où on a besoin que les gens soient combattifs ouais la drogue est un obstacle. Un fois le capitalisme renversé libre à chacun de se préoccuper que de sa gueule et d'aller fumer, faire la fête tous les soirs et glander le reste de la journée. Là ça les regardera effectivement QUE eux, mais aujourd'hui ce n'est pas le cas.
    Après, même aujourd'hui je suis pas un flic et je vais pas aller arracher le pét des mains de mon sos pour la pureté révolutionnaire. Mais ça, ça relève de ma vie personnelle. En tant que projet politique collectif, je crois qu'il est important que les révolutionnaires prennent position clairement contre la drogue.

    Et ça n'est pas que moi qui pense comme ça. La brochure des black panthers en est la preuve mais de manière générale dans les mouvements ouvriers il n'est pas rare que l'alcool ait été prohibé. Encore aujourd'hui, dans les milieux ouvriers, c'est mal vu d'être un "pilier de bar". Ce n'est pas un hasard je pense que c'est un héritage d'une conscience de classe : l'alcoolisme c'est l'abandon.
     
  14. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  15. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Si tu n'aimes pas ça c'est pas une raison pour en dégouter les autres. Je ne fume plus de cannabis depuis que j'ai arrêté de fumer, mais je me rappelle bien que c'était le pied de planer!
    Ah tu connais des gens qui fument? Tu as déjà pris ton petit ton docte et condescendant pour leur dire "qu'ils allègent leurs souffrances?" Qu'ils ne font pas ça "par choix"? Que tu te demandes comment "les aider à arrêter"? (tous ceux que moi, je connais seraient juste morts de rire!)
    Ben si, c'est que toi qui le dis. Quand "tes potes" et "tous les gens de quartier" (WAOU! tu en connais du monde dis donc!) viendront donner leur point de vue on pourra en discuter avec eux. Sauf que tu l'as pourtant dit toi même en 2005 les jeunes de quartier n'avaient sans doute pas spécialement arrêté la fumette. Cela dit c'est une idée reçue très répandue, la version cannabis d'une autre idée toute faite; si les ouvriers ne buvaient pas ils se révolteraient. Donc même si tu connais réellement "plein de gens" qui partagent une idée reçue ça ne signifie pas forcément qu'elle est juste.
    Gné?
    JAMAIS JAMAIS je ne ferai une chose pareille! Déjà parce que je suis sûre de me faire envoyer chier (c'est ce que je ferais à leur place!) et puis parce que c'est pas mon genre de jouer les psys auprès des potes (ceux de la "Fumée dans le poste" sur Radio libertaire par exemple!) quand ils ne m'ont rien demandé! QUELLE HORREUR!
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  16. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  17. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Ouf! c'est vrai que tu donnais cette impression!
    Un conseil quand même: si tu veux arracher un pet des mains choisis bien ta victime (pas trop costaud).
     
  18. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  19. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Alors c'est que tu n'es effectivement plus assez concernée parce qu'avec mes potes on aborde ce sujet sans problème (et c'est pas moi qui le lance).

    C'est pas une question d'aimer c'est la question de "qu'est-ce-qu'on aime ?". Ben pour moi, pour mes potes et pour la plupart des gens qui en témoignent (dans les films, dans la musique, dans les romans) et qui font pas dans l'ésotérisme zarma "ça ouvre nos chakras", la drogue est un moyen d'oublier ses problèmes. Tu veux t'autopersuader que "ça dépend de chacun" "on est tous différents" vas-y mais je n'y crois pas une seconde.
    Je te parle pas de gens qui fument autour d'un feu de bois une fois par semaine, je te parle de gens qui fument du matin au soir. C'est plus pour "planer", c'est parce qu'ils sont addicts au fait qu'on relativise tout, qu'on s'en fout de tout et donc qu'on se prend pas la tête. Et quand ça suffit pas, ça passe à d'autres drogues, et je te parle en connaissance de cause.

    C'est vrai, mais où est-ce-que j'ai dit que ça rendait la révolte impossible ? J'ai dit que ça lui mettait des bâtons dans les roues. En 2005 la soupape de sécurité n'a pas suffit parce qu'on était dans un contexte particulier : la mort de deux jeunes après des politiques et des déclarations hostiles aux quartiers et banlieues populaires, la stigmatisation médiatique de la figure du "jeune des cités"... Si y avait pas eu d'événement tragique le shit et les drogues en général les aurait fait supporter ces provocations peut-être longtemps.
    Ce n'est pas le nombre qui fait que cette idée est juste, c'est ceux qui l'expriment et dans quel contexte. Ce sont pas les étudiants, qui eux seraient plutôt de ton point de vue, ce sont bien les gens de quartiers populaires (que j'ai entendu aborder le sujet je peux rajouter si tu préfères) qui disent ça et qui le disent lorsqu'ils parlent de contestation, de révolution. Parce que si tu leur demandes s'ils sont pour la légalisation la plupart des fumeurs de quartiers diront "oui" ou "pour la dépénalisation" parce que ça les arrange eux personnellement. Mais si tu leur demandes si le shit est un obstacle à la révolte ben la réponse sera pas la même. Toi tu veux les caresser dans le sens du poil en leur autorisant tout ce qu'ils veulent (ce qui est une position complètement paternaliste donc autoritaire contrairement à ce que tu penses), moi non, je dis ce que je pense par rapport au projet collectif qui est, me semble-t-il, dans l'intérêt du prolétariat : la révolution. Et je suis prêt à en discuter sur ce registre. Mais je vois pas l'intérêt de débattre des lubies de chacun.

     
  20. mc²
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    mc² Membre du forum Compte fermé

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    t’as juste dit que tu es « pour que les gens soient accompagnés pour en sortir », et parlé de « meilleur remède (comparé aux médicaments) », ce qui n’a « absolument » rien à voir avec des soins…

    c’est clair qu’un pote qui viendrait me parler comme ça serait pas souvent invité !

    ça aussi ça m’a bien fait marrer :
    vu que juste avant tu as écrit :
    ben ouais, il manquait quand même ce cliché : tu commences par fumer un joint et tu finis par te shooter à l’héro
     
  21. pschrsrgnc
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    pschrsrgnc Guest

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    Mouais,un p'tit splif pour l'éclate avec des potes pour faire "style",c'est le début!Ensuite,je rejoins Anarchy 13 dans le sens où,la fumette se substitue à la tise et devient soporifique,habituelle pour contrecarrer la pression subie par les travailleurs(étudiants,lycéens,...etc) et est,une astreinte,y'en a d'autre "d'opium du peuple...","c'est depuis le début du monde que l'homme s'est déchiré.."on connaît la chanson bref,c'est un vrai débat que l'on expose ici et ça dure depuis l'après 68!c'est reprimé!(qu'est ce que vous faisiez les babos?ça a transité?)On n'y est plus mais la realité est là,elle assouvit!on se doit de le reconnaitre.Ensuite,comme tremplin vers d'autres experiences aussi,c'est un fait.
    Conditions sociales,affect,revenus,réprime,ne favorisant pas ,on glisse!
     
  22. pschrsrgnc
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    pschrsrgnc Guest

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    J'ajoute raaph par ex et d'autres,supposent,balancent.Dans le genre identifier,soumettre,contraindre....?Il y a une hierarchie ou quoi?Tu parles d'un cadeau!!!Ca a fini quand l'inquisition?
     
  23. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  24. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    vous le faites exprès en fait, on dirait des étudiants qui font un commentaire de texte ""remède" c'est champ lexical de la médecine donc t'es un connard de psychiatre !".

    Donc je vais essayer d'être plus clair :
    Selon les expériences qu'on m'a rapportées, on a moins de chance d'être addict à quelque chose si on a des rapports sociaux et si on se sent valorisé par les autres.
    Donc si quelqu'un désire, de lui-même et sans aucune contrainte extérieure (parce que visiblement dans votre tête il existe des gens sur qui leur environnement extérieur n'a aucun impact tellement ils libres et indépendants), ne plus être addict alors le meilleur moyen pour qu'il parvienne à ses fins c'est qu'il soit entouré et valorisé.
    Mais on est valorisé par rapport à un système de valeurs donné et actuellement, le plus répandu dans la société, c'est tout ce qui relève de l'"insertion sociale" : avoir un logement, avoir un emploi, fonder une famille, ce genre de choses.
    Il se trouve d'ailleurs que toutes les tranches de la population ne sont pas autant sujettes à l'addiction. Elle frappe plutôt les couches populaires, les personnes sans emplois, sans logement, sans famille... c'est bizarre ça concorde ! De là à dire que la drogue (au sens large, ça peut être aussi bien faire de la musique que faire du sport que prendre des psychotropes) devient addictive parce qu'elle permet de supporter ces situations j'avoue que je m'avance peut-être un peu, hein ? ce serait vraiment pas logique. En plus comme ça correspond aux témoignages de mes proches et des artistes qui en parlent (excepté Baudelaire qui n'était pas vraiment un rebut de la société) et à mon ressenti personnel ça m'aide pas à envisager les choses autrement.

    Sauf que les valeurs sociales en question sont des valeurs qui me semblent être propres au capitalisme et l'entretiennent : elles sont individualistes et carriéristes. Je trouve ça dommage, et d'un point de vue plus politique, je trouve ça contre-révolutionnaire d'inciter les gens à trouver du travail et de participer à leur faire intégrer l'idée que c'est valorisant de réussir professionnellement. Donc, si on veut imaginer politiquement un moyen de lutter contre l'addiction (puisque c'est une question récurrente parce que les gens qui ont été confrontés à la toxicomanie ne se contentent pas de vos belles théories sur le "libre choix" de chacun de s'autodétruire) je pense que, plutôt que de laisser les gens livrés à eux-mêmes en leur expliquant que "quand ils voudront ils pourront" on peut les entourer comme ça se fait aujourd'hui mais en promouvant des valeurs qui ne soient pas individualistes et capitalistes.

    Ensuite vous avez complètement déliré en pensant que c'est moi tout seul qui compte m'en charger alors que j'ai parlé de structure pas de comment se comporter au quotidien face à la drogue.

    C'est grave de s'obstiner à prêter des intentions aux gens au point de pas vouloir comprendre des choses simples : je n'ai JAMAIS parlé d'aller faire la leçon à ses potes. Juste quand le sujet est abordé, je vois pas ce que ça a de choquant de défendre ses opinions révolutionnaires au sujet de la drogue (ce qui signifie reconnaitre que "l'opium du peuple" est un frein à la révolte). Et ça, encore une fois, c'est pas moi qui le dit. Je pensais comme vous quand j'étais individualiste mais en me mettant à fumer et en entendant mes potes fumeurs, des rapeurs, des gens dans des films sur la drogue, les black panthers, des gens de quartier dans des témoignages ou des conversations autrement dit les "premiers concernés" (vu que vous aimez ce terme) dire que la drogue était un outil de contrôle des populations et ce sans n'avoir RIEN demandé à personne ni donné mon opinion, j'ai changé de position.

    Et je comprends la vôtre mais pour moi c'est une position idéaliste (et relativiste genre "c'est différent pour tout le monde" pfff).

    Ensuite quand t'as un minimum d'empathie et que tu tiens à quelqu'un tu le laisses pas s'autodétruire. Mais vous connaissez sans doute un tas de toxicos qui sont refaits de leur existence hein ? Pour ma part, les gens que je connais qui se défoncent trop (au point d'avoir des problèmes psychiatriques parfois) sont des gens qui souffrent et aller leur rendre visite et faire qu'ils aient pas l'impression d'être des merdes ça me parait plus humain que se comporter comme si on voyait rien sous prétexte qu'ils ne nous ont rien demandé et vive la liberté...

    Ah ! Tu aurais une mauvaise note à ton commentaire de texte parce que si tu lis bien la phrase que tu cites y a marqué "quand ça suffit pas". Alors là, les lecteurs un peu curieux se demanderaient "quand ça ne suffit pas à quoi ?" et remettraient la phrase dans son contexte. Ils découvreraient alors que le plus important n'est pas d'"avoir commencé par du cannabis" mais "d'avoir des problèmes / préoccupations / souffrances qui perdurent", si elles perdurent avec le cannabis et qu'on ne les supporte pas ouais on peut très bien passer à d'autres drogues. Ou plutôt on a plus de chance de devenir addict si on commence une autre drogue, parce qu'on la redécouvre, elle a plus d'effet, etc...
    J'ai un pote à moi qui fumaient, il a traversé une mauvaise passe, il a pris de la c et des taz et en a consommé beaucoup et quotidiennement. Un autre pote qui fume aussi m'a dit aussi que s'il commençait, il arriverait pas à arrêter et cette intuition elle sort pas de nulle part. Alors vous allez sans doute me dire que ce sont des cas situés qui devraient pas être généralisées mais perso je pense que mon explication est quand même pertinente vu ce qu'on sait sur la drogue.
     
  25. pschrsrgnc
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    pschrsrgnc Guest

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    Les "psy...et leurs spé,des médecins,sont dans le processus d'aide dans les assoces,c.h.s etc pour"fliquer"quelquefois aussi.Comment?en substituant des psychotropes.C'est pas mieux.Ils génèrent ensuite d'autres problèmes mais,il y en a qui exercent"libertairement"tu peux me croire,ils,elles n'auraient pas de conscience?C'est loin d'être tjrs le cas,je te l'accorde.(ils,elles,sont incontournables souvent concernant la prévention et à chacun de se rappeler(code de déontologie)que,"le,la patient.e est le seul décideur initial.e!.La fumette et autres peuvent amener à les rencontrer(il y à des assoces communautaire au vu.)Dans l'idéal,je te rejoint.
     
  26. WhiteSheep
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    WhiteSheep Membre du forum

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    Si j'ai bien compris ton raisonnement anarchie13, on peut l'appliquer à tout ce qui rendrait la condition ouvrière (pour lui donner un nom, mais j'entends par là n'importe quelle population précaire) plus supportable.

    Et que ces "loisirs" (je préfère utilisé ce mot du coup, puisqu'il me semble donner un cadre plus large) seraient un frein à la révolution. Mais je ne suis pas sûr que ce soit aussi direct que ça.

    Je ne sais pas s'il existe des stats mais logiquement on devrait noter une augmentation de la consommation d'alcool/drogue chez les ouvriers depuis les années 70-80, vu que c'est dans cette période que les partis ouvriers et les syndicats ont commencés à se casser la gueule. Il faudrait comparer, ça serait intéressant ...
    Mais même au delà de ça, ce qui m'embête le plus c'est de mettre la consommation de drogue ou d'alcool en cause, alors qu'il me semble que ce n'est qu'un symptôme. Si la drogue est utilisé pour s'échapper de son quotidien, c'est peut être parce que justement ce qui leur permettait de le faire avant (une conscience politique forte, des collectifs, etc) ne marche plus. Et donc le problème n'est pas la drogue qui freine la pensée collective, c'est qu'il n'y a pas assez de conscience collective ou d'institutions à la base. Enlève la drogue, et on boira de l'alcool, enlève l'alcool, et on trouvera autre chose, puisque de toute manière il n'y a rien derrière pour "boucher le trou".

    En plus de ça d'un point de vue juste pragmatique, il faudrait choisir à partir de quelle limite on considère qu'un loisir est néfaste ou à partir de quand il ne gêne pas. Si on enlève les drogues, pourquoi pas la musique, le sport, etc.

    C'est peut-être des points que j'ai mal compris dans ton argumentation mais en tout cas ça pose des problèmes.
     
    ninaa et pschrsrgnc aiment ça.
  27. mc²
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    mc² Membre du forum Compte fermé

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    Août 2014
    Et qu’en est-il de ceux qui ne consomment pas de drogues et ne se révoltent pas pour autant ?
     
  28. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  29. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Ben on n'a dit que seule la drogue était responsable, perso j'ai juste dit qu'elle l'était. Puis j'ai parlé de drogue au sens large. Mais des gens qui ont des "passions" comme loisir ça permet aussi de supporter son quotidien.
    Après le sport, la musique ne créent pas de substances chimiques addictives contrairement aux drogues (encore que pour le sport j'ai entendu l'inverse). Par contre c'est clairement utilisé par certains politiciens pour canaliser les gens.

    j'ai lu un texte sur un club de boxe dans la banlieue de chicago qui était financé par la mairie et des entreprises. Et les subventions étaient versées à condition que les valeurs prônées par le club visent à "l'intégration" des membres à les "sortir de la rue". Et le discours passe plutôt bien puisque les membres eux-mêmes prétendent que la boxe les "sort de la rue" les empêche de "faire des conneries" (ce qui est discutable d'ailleurs, même si on admet que la délinquance est "une connerie"). Et ça c'est pas un cas particulier, les services civiques (qui se font dans des assos) ça a été mis en place après les émeutes de 2005 pour canaliser les banlieues donc les assos dans lesquels tu fais un service civique ont peu de chance d'être ouvertement révolutionnaire, au contraire.
    Tu verrais mes profs ils incitent à faire de sa passion son métier. ça revient quand même à chercher une sortie individuelle à une angoisse qu'on est plein à partager et qui est une conséquence de ce système. D'ailleurs c'est aussi un moyen de faire que les gens taffent pour un salaire de merde puisqu'on leur inculque que la rétribution morale qu'on touche en "faisant ce qu'on aime" compense le faible revenu.

    C'est ce que je voulais dire.

    J'ai pas parlé d'interdire les drogues mais de les combattre par la conscience collective comme t'as dit. Par contre je pense qu'il vaut mieux condamner leur usage que dire "chacun fait ce qu'il veut ça ne nous regarde pas". En tout cas affirmer que les drogues sont un moyen de contrôle social.

    Pour la musique ça se fait déjà. Va poster du kaaris sur pirate-punk tu verras l'accueil. Dans les milieux révolutionnaires on n'aime pas la musique indé et engagée par hasard, c'est qu'inconsciemment ou consciemment on sait que la musique peut autant être un moyen d'émancipation qu'un moyen de contrôle social. C'est vrai en ce qui concerne le contenu (des textes ou des clips machistes ont peu de chance de concourir à l'émancipation des femmes) qu'en ce qui concerne la forme (les copyrights et les majors sont pas non plus très efficace pour combattre le capitalisme). on est déjà rodé dessus et les rapeurs qui "réussissent", passent à la télé, "s'en sortent grâce à la musique" et commencent à faire du bif sont généralement reniés. D'un autre côté ça se ressent dans leurs textes qu'ils changent de discours. Genre l'exemple que je trouve le plus éloquent c'est sniper avec leurs deux chansons "la france", le premier ils étaient pas encore vraiment connus, le deuxième si et ben je trouve qu'ils ont régressé dans leurs idées...
    Maintenant la musique sert peut-être d'exutoire mais elle peut aussi être révolutionnaire. Alors que je vois pas comment il pourrais y avoir un usage révolutionnaire de la drogue.
    Je peux te trouver des dizaines de titres de rap ou le rapeur dit un truc du genre "j'ai que la musique" ou "je tiendrais pas sans la musique". Maintenant la musique populaire elle parle des préoccupations populaires donc elle est souvent déjà engagée en elle-même. Même Jul il balance sur la police.

    Je te dis ça, je fais de la musique, j'ai pris des cours, j'en fais en groupe et j'en écoute presque tous les jours, je fais du sport en club et je me drogue alors c'est pas moi qui vais te dire d'arrêter de fumer, d'écouter de la musique ou de faire du foot.

    ça me rappelle un russe qui a milité un temps avec bakounine et qui s'appelait Netchaiev. Bakounine l'a renié après le trouvant trop taré. Ce mec pensait que pour que le peuple se révolte il fallait rendre son quotidien insupportable. Du coup il voulait faire des attentats, semer la terreur en espérant une réaction du pouvoir qui deviendrait dictatorial. Le peuple serait tellement poussé à bout qu'il se révolterait. Je trouve ça complètement con.
     
    pschrsrgnc apprécie ceci.
  30. pschrsrgnc
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    pschrsrgnc Guest

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    Ah!P.P.N! euh!pirate punk.net.(précisons) est un bon vecteur d'idées nous concernant via la scène punk,oi,ska,crust et musique francophone.C'est des pros et comme ils,elles le soulignent:"le punk,il y a ceux qui le font et ceux qui en parlent!".Faudrait pas"troller"non plus!Les kepons çà se charrient depuis toujours mais sur le fond,c'est cool un vrai punk!(à ce que j' ai vu!)Un p'tit ex perso:une fille"croque"de son lascar,la tétine dans la bouche,pas dans son meilleur cycle,lui propose l' amour avec en option un coup de boule au cas où il se défilerait,y'a de l' amour en fait+la cigarette"magique"çà donne un petit reflet de ce qu' était,est, ce mouvement contestataire puisque tu l' évoques!La musique adoucit les mœurs?elle contribue sûrement, à la propagande utile et en ce moment,il c'est un besoin!!!et la musique,il y a parfois,la petite clope qui va avec!?quelque soit le style de musique!Bref,...libre à chacun d'aborder la musique comme il,elle le souhaite.Il y aurait un lien entre musique et cannabis?Mmmh,tout dépend de l' abordage!Les assoces évoquées permettent de sortir la tête hors de l' eau,sans pour autant te flicquer systématiquement quand tu fais de l' apnée!et il,elle fument sans se laisser "démonter" dans la plupart des cas.Comme tu le dis,il faut être gestionnaire de son quotidien aussi afin,d' éviter l' entrave qui annihilerais la contestation nécessaire!!je le conçois.Et je crois fermement à la liberté d' expression via l' écriture,la musique etc..les arts majeurs et les autres,c' est elle qui nous permettra la contre offensive.Nous sommes gentils,mais pas stupides!On sent la "patate"venir!
     
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